Relations Homme-Femme

[philigram]

Pour lemot Home, vous avez raison. Peu importe. Je ne vais pas dire à chauqe fois : humains sauf enfants. Donc je parle des adultes matures.

Pour la beauté des hommes, ça m'a questionné. Pourquoi quand je vois une femme, je suis immédiatement en connexion avec mes émotions et je suis capable de dire si je suis charmé ou pas ? Et pourquoi ça ne se passe pas pour un homme ?
C'est exactement comme pour une oeuvre d'art. Je suis désolé d'utiliser cette image, je sais que c'est limite sexiste, mais pourtant c'est qui se passe en moi. Je ne ressens absolument rien à la vue d'un tableau. Que ce soit une croute d'un amateur ou d'un grand peintre, je ne ressens rien et donc incapable d'être charmé. Alors j'essaye d'analyser avec les yeux d'un expert en peinture. Mais ça ne marche pas.
Si on me demande si un paysage est beau, je ne sais pas répondre non plus. Chaque paysage peu avoir son charme ou même être laid, mais je ne ressens rien pour me positionner. Je vais y trouver une harmonie, une complexité, des couleurs, oui. Mais est-ce beau ?

Et étrangement pour un homme, c'est pareil. Il va être harmonieux, musclé, gros, grand,bel couleur de yeux .. Mais est-il beau ? Moche ? Me plait-il ? J'en sais rien.

Une femme va tout de suite me charmer et au contraire parfois sur un détail : les yeux, le parfums, sa répartie, sa gestuelle, sa voix, sa franchise, son intelligence ... Un seul point suffit.
Parfois même un défaut peu me charmer. Je ressens et je ne réfléchis pas.
Et là je me dis : mais c'est ça que les gens doivent ressentir devant un tableau, un film, un livre, un coucher de soleil, une musique ... Cette immédiateté, cette connexion.
Moi les seuls frissons que j'ai sont en présence d'une femme et c'est la seule situation que me procure ça.
Je pourrais avoir les larmes aux yeux même.
Ça me pose problème car je me sens totalement bizarre et impression de trimbaler un gros problème psy.

[evolution650HBn°2]

J'use "souvent" de la comparaison avec les tableaux également.

Personnellement, je sais dire si je trouve beau/belle un homme ou une femme - bien que toutes les femmes que je trouve belles sont en général ce qu'on appelle les "garçons manqués" (expression un peu naze au passage, mais que tout le monde comprend) - mais, comme quand je regarde un tableau, aussi beau soit-il, je ne ressens rien du tout.
C'est sans doute moins compliqué à vivre que l'inverse (bien que peut-être moins acceptable/accepté aussi).

Une vidéo intéressante :

[Pupuce]

...........

[philigram]

Merci pour cette vidéo. Quelle violence Du coup, ça va répondre à la question de Philigram et du pourquoi son compliment, pourtant chouette et désintéressé pourrait indisposer la pharmacienne

Je n'ai jamais douté du fait que ça l'indispose, sinon je l'aurais fais.
J'ai connu un autiste qui lui n'avait pas "appris" cette notion. En conférence, devant une assemblée, il se leva et dit tout haut : "pardon mais ce que vous dites ne m’intéresse pas du tout et je ne veux pas vous vexer mais je m'ennuie. Je pars."
Ca m'a surpris et là j'ai compris que certains n'avaient pas encore "appris" à se mettre à la place de l'autre.
Ce n'est pas mon cas et au contraire, je le fais trop, ce qui fait que je ne sais plus qui je suis réellement.

Je sais que les femmes se sentent en général opprimées, agressées, draguées, déshabillées ... C'est juste dommage, pour moi, mais elles ont raison.

[Pupuce]

..................

[philigram]

Ce n'est pas mon cas et au contraire, je le fais trop, ce qui fait que je ne sais plus qui je suis réellement.

D'accord, je comprends mieux. Tout-à-fait, même(ce que tu viens de dire me parle beaucoup).

Je sentais bien qu'il y avait un malentendu
Et bien des mâles NT ne se mettent pas à la place d'une femme et vont y aller avec leurs gros sabots. Leur seul objectif : pécho ! Ils savent que ça ne marche qu'une fois sur 100, mais c'est une chance malgré tout.
Ce qui est certain est que si tu ne le fais pas, tu es aussi certain que tu ne vas jamais pécho (ce qui fut mon cas) car les femmes, en général, ne viennent pas vers les hommes qui ne montrent rien et ne tentent rien (ça c'est aussi mon constat). Et c'est pour cela que pas mal d'hommes aiment le Québec ... là bas, semble t-il, les femmes y vont franchement.

[evolution650HBn°2]

Ca ne doit pas être simple, si "y aller" = être lourd, et "ne pas y aller" = aucune chance car considéré comme désintéressé.

[philigram]

Et bien ceux qui sont lourds ont plus de conquêtes que ceux qui n'y vont pas. J'ai toujours été considéré par les filles comme un ami car pas intéressé et puceau longtemps, alors que mes copains, lourds, eux avaient eux pas mal de relations ou amoureuses.
C'est juste un constat perso. Je n'étais pas plus moche ou plus con qu'eux. Eux, se disaient : sur un malentendu on ne sait jamais

[MrsJack]

Et bien des mâles NT ne se mettent pas à la place d'une femme et vont y aller avec leurs gros sabots. Leur seul objectif : pécho ! Ils savent que ça ne marche qu'une fois sur 100, mais c'est une chance malgré tout.
Ce qui est certain est que si tu ne le fais pas, tu es aussi certain que tu ne vas jamais pécho (ce qui fut mon cas) car les femmes, en général, ne viennent pas vers les hommes qui ne montrent rien et ne tentent rien (ça c'est aussi mon constat). Et c'est pour cela que pas mal d'hommes aiment le Québec ... là bas, semble t-il, les femmes y vont franchement.

Alors tous les mâles NT n'ont pas de gros sabots déjà.
On peut avoir du succès sans être lourd, mais juste avec les mots et l'attitude adéquats. La séduction c'est un art, les gros sabots c'est un truc de queutard.

Ensuite, les femmes françaises de nos jours ont quand même appris à prendre les devants, sinon beaucoup d'entre elles aussi finiraient soit vieilles filles, soit avec un gros con reloud qui s'est fait rembarré par toutes celles qui étaient plus jolies ou déjà prises.

Tout dépend du contexte, du milieu social dans lequel tu évolues.

Dans ton témoignage je retrouve un peu de mon père qui était timide et qui m'a dit "quand t'es un homme, si t'es timide tu te retrouves à prendre ce qui reste". Ma mère = ce qui restait.

Je te laisse imaginer le traumatisme que ça a été pour moi d'entendre ces mots là dans la bouche de mon géniteur, encore aujourd'hui ma vie amoureuse est esclave de cette vision de la relation de mes parents. Je suis terrorisée à l'idée de faire la même chose.

M'enfin, je sais que ce n'est pas la même génération, mon père a 60 ans et j'en ai 30, mais il y a un juste milieu entre "timide ultra coincé" et "reloud à gros sabots".

[philigram]

Le truc pour moi n'est pas être timide ou pas, car je ne le suis pas. C'est à un moment être capable d'aller plus loin. Il me faut du temps et le temps que je prends laisse supposer que je ne suis pas interessé. Et puis quand faire un compliment sans passer pour un lourd ? Je ne sais pas.
Comment voir dans les yeux d'une fille que je lui plais ? Je ne sais pas.
Comment voir implicitement la limite à ne pas franchir, pour passer en mode drague ? Je ne sais pas.
Donc par défaut, je reste en mode amitié, voir homo quand j'étais ado.
A tel point que je me suis retrouvé à parler règles, accouchements, petites culotte et autres choses plus intimes avec des filles du bureau, au boulot. Comme si j'étais des leurs ! Elles ne le faisiant jamais en présence de l'autre collègue qui ne se gênait pas pour les mater et parfois plus.

Alors ce n'est une question de timidité mais on est bien dans un problème autistique.

[MrsJack]

Le truc pour moi n'est pas être timide ou pas, car je ne le suis pas. C'est à un moment être capable d'aller plus loin. Il me faut du temps et le temps que je prends laisse supposer que je ne suis pas interessé. Et puis quand faire un compliment sans passer pour un lourd ? Je ne sais pas.
Comment voir dans les yeux d'une fille que je lui plais ? Je ne sais pas.
Comment voir implicitement la limite à ne pas franchir, pour passer en mode drague ? Je ne sais pas.
Donc par défaut, je reste en mode amitié, voir homo quand j'étais ado.
A tel point que je me suis retrouvé à parler règles, accouchements, petites culotte et autres choses plus intimes avec des filles du bureau, au boulot. Comme si j'étais des leurs ! Elles ne le faisiant jamais en présence de l'autre collègue qui ne se gênait pas pour les mater et parfois plus.

Alors ce n'est une question de timidité mais on est bien dans un problème autistique.

Oui, je comprends mieux.
Les compliments c'est toujours difficile, même pour les NT.
Comment voir dans yeux d'une fille si tu lui plais ? C'est inexplicable. Ça passe par de longues phases d'observation, c'est tout un langage corporel et très peu de verbal : ça peut être le regard qui te suit, un regard plus doux, plus brillant, un changement de tonalité de voix, une posture particulière, une attitude différente avec toi qu'avec un autre... Pour quelqu'un qui n'est pas autiste (genre moi), ça se décode facilement mais c'est très difficile à décrire, j'ai presque envie de dire que c'est l'instinct qui dirige dans ces moments là.
Sachant que dans mon cas je me débrouille bien pour voir ce qui se passe chez les autres (j'observe beaucoup donc je repère vite ces choses là), en revanche j'ai toujours été très nulle par voir quand je plais à un homme. Je suis toujours persuadée que je ne plais pas, donc je trouve toutes sortes d'explications autres aux attitudes d'un homme à que je plais (je me dis qu'il est juste gentil et sociable, qu'il aime ma compagnie parce que je suis moi même douce et agréable à côtoyer, mais je n'y vois rien d'amoureux).
C'est pour ça qu'il est important que les femmes prennent les devants aussi. Je pense que quand un homme nous plaît, on doit être capable de lui dire franchement, sinon on se retrouve à s'observer en chiens de faïence pendant des lustres.

[philigram]

Et voilà ce qui s'est passé avec ma femme ! Elle a du me forcer la main.

[MrsJack]

Et voilà ce qui s'est passé avec ma femme ! Elle a du me forcer la main.
On passait des soirées à deux, chez elle. On courait ensemble. On travaillait ensemble, on passait des heures à discuter mais rien d'autre.
Puis elle a eu marre et m'a mis de coté. Malheureux je n'ai aps eu le choix que de lui avouer que je l'aimais. Mais elle ayant cru que j'avais un souci d'ordre sexuel, a pris ses distances.
Il a fallu la reconquérir et là encore plus compliqué de savoir si je lui plaisais vraiment.
Je n'ai su qu'à posteriori que ce qui lui a posé problème était mon comportement atypique par rapport aux autres hommes qui savent quand "agir" et passer à autre chose.
Comme le sexe n'est pas ma motivation première, ça lui semblait suspect que je ne cherche pas à l'embrsser ou même la flatter pour arriver à mes fins.

C'est marrant car comme tu l'écris "puis elle a eu marre et m'a mis de côté", si elle ne te voyait que comme un ami elle ne l'aurait pas fait, sa réaction trahit ses propres sentiments, elle attendait bien autre chose de ta part.

Je trouve ça attirant un comportement atypique mais ça ne m'étonne pas qu'elle se soit retrouvée désemparée.
Je ne suis pas à l'aise avec les attitudes "classiques". Dès le début, mon compagnon a agi comme un homme NT attiré par une femme. Les premiers temps j'ai été flattée qu'un homme s'intéresse autant à moi, j'avais l'impression de vivre une vie "normale" et d'être attirante, mais avec le temps et le recul je me rend compte que je ne sais pas gérer la situation naturellement. Je ne suis pas tout à fait normale, donc je ne peux pas me contenter d'une relation normale, obéissant aux codes classiques des NT, j'ai l'impression de jouer un rôle qui ne me convient pas, celui de la fille bonne à mariée oubliant tout ce que je suis réellement dans le fond. Ça me donne l'impression de ne pas être à ma place, de passer à côté de la vie que je devrais avoir.

Je comprend l'attirance sexuelle de mon conjoint mais je reste intimement persuadée que moi ou une autre ce serait du pareil au même, je ne comprends pas en revanche l'indifférence de mon compagnon face à mes particularités, mes bizarreries ne le gênent pas mais ne l'attirent pas non plus, c'est étrange je n'ai pas l'impression d'être aimée pour ce que je suis mais pour ce que je fais, ce qui me demande des efforts. (Je crois que je ne suis pas claire du tout...)

Pour ce qui est d'embrasser, j'ai horreur de ça. Mon compagnon ne le comprend pas.
Il dit que je ne l'aime plus, ce qui est vrai mais son raisonnement est erroné : il pense qu'avant j'aimais l'embrasser parce que j'étais amoureuse et que maintenant je n'aime plus l'embrasser parce que je ne l'aime plus lui. En vérité, je n'ai jamais aimé l'embrasser, mais au début je le faisais pour lui faire plaisir, parce que je savais que lui aimait ça et que c'est comme ça qu'on fait quand on est en couple, mais avec le temps et l'essoufflement de mes sentiments, je n'ai plus envie de faire des trucs que je n'aime pas juste pour lui faire plaisir, mon propre plaisir passe au second plan et ça me saoule.

[Herlock Martin]

Punaise comment ça fait plaisir de participer à une discussion...

tu t'adresses à 3 personnes... tu prends 3 vents....

l'indifférence c'est pire que la vivacité de certaines prises de becs...

je n'avais pas capté que mon discours était tellement insupportable qu'il fallait en venir à carrément m'ignorer et ne pas me répondre...

Bonne fin de discussion dans ce cas

[Nova]

Freeshost et Mitzon n'ont plus participés à la discussion, seul philigram a participé depuis donc ça serait plutôt 1 vent potentiel

Sauf que ça arrive de temps en temps de zapper de repondre, il n'y a peut-être pas une volonté de ne pas te répondre

Personne ne se pose la question de savoir si tu es insupportable à part toi, tu te trouve insupportable?

C'est le diag qui te rend dans cet état?