[Index Humeur] Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?

[Lilette]

Il n'est pas conseillé d'arrêter un AD du jour au lendemain. Il est assez courant d'avoir des efféts indésirables dans ce cas. Il faut diminuer la dose graduellement. Ça peut même être dangereux.
Le psychiatre a du te le dire.
Diviser la dose, prendre un nour sur deux ... Mais pas d'arrêt total.

Évidemment je ne compte pas arrêter du jour au lendemain (surtout pour être malade comme je l'ai été en cas de manque, merci mais non).
Chaque fois que j'ai été malade à cause d'un arrêt, c'est parce que je n'étais pas passée à la pharmacie avant un weekend prolongé par ex.
Mais oui, je verrais ça avec le médecin pour l'arrêt.
Je me demande surtout comment ça va se passer, & si je vais supporte de revenir à "avant" sans traitement.

[Pupuce]

..................

[Lilette]

sorte de "buz" electrique dans la tête

Mais oui, c'est ça !
Ma doc' m'avait dit que c'étaient des chutes de tension (c'était crédible, malade donc je ne mangeais rien), mais en fait c'était vraiment étrange, tu le décris bien !

[Pupuce]

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[philigram]

Il n'est pas conseillé d'arrêter un AD du jour au lendemain. Il est assez courant d'avoir des efféts indésirables dans ce cas. Il faut diminuer la dose graduellement. Ça peut même être dangereux.
Le psychiatre a du te le dire.
Diviser la dose, prendre un nour sur deux ... Mais pas d'arrêt total.

Évidemment je ne compte pas arrêter du jour au lendemain (surtout pour être malade comme je l'ai été en cas de manque, merci mais non).
Chaque fois que j'ai été malade à cause d'un arrêt, c'est parce que je n'étais pas passée à la pharmacie avant un weekend prolongé par ex.
Mais oui, je verrais ça avec le médecin pour l'arrêt.
Je me demande surtout comment ça va se passer, & si je vais supporte de revenir à "avant" sans traitement.

Tu ne peux pas anticiper sur ce que tu seras après l'arrêt en te basant sur des arrêts accidentels, fait sans respecter le protocole.
Perso, j'ai pris 10 types d'AD, dont le seroplex.
J'ai finalement retrouvé une vie normal après s quelques semaines de sevrage. Et content d'avoir pu me débarrasser de ces merdes !
Ça m'a sans doute aidé, mais je pense que la durée fut trop longue. L'AD aide à supporter un état souvent conséquence à autre chose, un évènement, un choc, un deuil et parfois à de l'anxiété devenue ingérable.

Pour l'anxyo, c'est différent, car c'est vraiment un béquille. Il faut trouver ensuite un palliatif pour gérer ses angoisses. Et là, pas facile ...

Enfin juste mon avis de malade ayant eu 5 ans de chimie de tout genre.

[Lilette]

Tant mieux pour toi.
Moi je sais d'office que je n'ai plus envie de revivre sans arrêt les angoisses et l'anxiété non stop.
Je ne suis pas dépressive, le traitement était là pour traiter l'anxiété, ponctuellement avec l'anxio & sur le fond avec l'AD.

[philigram]

Désolé, j'essayais d'être sympa et partager mon expérience. Mais communiquer avec toi m'est trop pénible et je me sens agressé à chaque fois. Je m'abstients donc car pas compris ton problème.

Tu as peur de revivre ce que tu as vécu avant les traitements. Si la cause des angoisses n'est pas trouvée et travaillée alors pas de raisons que ça change par miracle.

[Lilette]

L'anxiété & l'angoisse sont assez fréquemment inhérentes au SA, dès lors ça me paraît compliqué d'en faire abstraction.
Je vis avec depuis à peu près toujours, donc oui le traitement me soulage, & comme ça fait du bien, je stresse ça redevienne comme avant une fois le traitement terminé, nœud à la gorge, boule à l'estomac, insomnies parfois les questions incessantes en tête, les blocages pour tout un tas de choses, etc.
Ça me paraît logique, non ?

[philigram]

Logique, non. Le traitement peut être adapté et sans limite dans le temps. Ce fut la réponse de mon psychiatre aux mêmes craintes que toi. Mes craintes étaient présentes avant le traitement.

[MrsJack]

Ce qui m'a rendu malheureuse aujourd'hui : les gens qui font ou disent aux autres ce qu'ils n'aiment pas qu'on leur fasse ou dise.
Bien sûr ça fait mal mais surtout moi ça me fait perdre toute foi en l'espèce humaine. Tous irrécupérables...
(Tiens je me rends compte que j'utilise encore "...")

[Pupuce]

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[pimpoline]

Ce qui m'a rendue profondément malheureuse hier, c'est de me rendre compte que je suis encore larguée niveau relationnel. Un vrai couteau dans la plaie quand tu constates que des connaissances à toi font leur vie et approfondissent leurs relations alors que visiblement toi tu resteras toujours à côté de la plaque. Le pire, c'est que je ne comprends absolument pas comment ni pourquoi ça ne m'arrive pas... Donc gros sentiment d'exclusion.

[Larsen]

Quelqu'un a volé la roue avant de mon vélo, qui était attaché au parking à vélos de la gare. J'avais besoin de mon vélo pour faire les 5 kilomètres séparant la gare de mon domicile. J'ai dû marcher, alors qu'il était déjà minuit passé... Et je vais devoir remplacer cette roue.

[Anahata]

Perso, je suis triste parce que ma famille me manque. Les gens qui ne sont plus là et qui me manquent. Parce que ce soutien que j'avais quand ils étaient là, c'était mon équilibre. C'est pas la roue de vélo mais bon, ça y ressemble un peu quoi.
Un jour vous êtes en vélo, tout roule, puis sans prévenir, on peut plus rouler. Alors faut marcher, avec toutes les peurs que ça engendre, en pleine nuit, seule... Voilà, cette image m'a touchée.

[Bubu]

L'anxiété & l'angoisse sont assez fréquemment inhérentes au SA, dès lors ça me paraît compliqué d'en faire abstraction.
Je vis avec depuis à peu près toujours, donc oui le traitement me soulage, & comme ça fait du bien, je stresse ça redevienne comme avant une fois le traitement terminé, nœud à la gorge, boule à l'estomac, insomnies parfois les questions incessantes en tête, les blocages pour tout un tas de choses, etc.
Ça me paraît logique, non ?

Oui !
Quand on a un traitement à base de psychotropes (AD, anxiolytiques, thymorégulateurs, etc ....), on est les moins bien placés pour juger sa médication.
Il faut faire confiance à son psy, c'est lui qui orchestre tout cela et qui décide ou non de changer la médication, et si tel est le cas, à quel moment.
Mon traitement je l'aurai à vie .... et alors ? C'est pas si grave, si ?

Si je m'écoute, j'arrête tout. J'ai tenté. 3 semaines après, direction l'HP. Alors franchement ....

Maintenant, j'ai un(e) infirmier(ère) qui passe tous les matins avec un journalier, et qui vérifie que je n'ai rien laissé dans la boite.
C'est d'une évidence, d'une bêtise j'ose dire !
Mais au moins depuis, je prends mon traitement correctement, même quand je ne me sens pas bien. Et depuis, tout va bien, plus de rechutes dépressives.

Il paraîtrait selon certaines sources (Sciences & Vie Junior ) qu'ils ne sont pas bons pour le foie. J'attends personnellement qu'un médecin me le confirme.
Mais sinon, si ça aide, il ne faut pas s'en méfier ou les rejeter. (Sauf si l'on est scientologue à la rigueur, mais pour eux, il y a un conflit d’intérêt ! )