axurit66 a écrit :Donc, mon plan est le suivant :
Trouver une personne avec qui on arrive a ressentir le moins possible cette incompréhension réciproque. Si elle a les mêmes centres d'intérêt, alors là c'est le top !
Essayer de voir cette personne de temps en temps (une ou deux fois par an, ou plus, tout dépend de la personne et de notre propre tolérance). Car j'ai remarqué que les quiproquos, les malentendus, les trucs qui ne font pas plaisir, commencent à apparaitre lorsqu'on voit une personne trop souvent.
Je me permets de te poser une question.
Je vois dans ta signature que tu es papa, tu as donc une compagne (ou tu as eu une compagne).
J'ai du mal à concevoir ce principe de ne voir qu'une personne une ou deux fois par an, si tu as une compagne c'est que tu es capable d'endurer une autre personne (ami-e cette fois, pas amoureuse) plus souvent qu'une ou deux fois par an.
Et c'est évident que les quiproquos et autres trucs "qui ne font pas plaisir" apparaissent au delà, c'est parce qu'en cotoyant les gens ont apprend à les connaître vraiment. Avoir des mauvais moments en plus des bons, c'est en général le signe qu'on commence à se rapprocher de quelqu'un.
Après, dans une relation NT-NT, il y a une "dose" de mécontentement à ne pas dépasser, ça veut dire qu'on est incompatible. Mais des petits malentendus par ci par là ne sont pas dramatiques (pour un NT).
Je suppose, que pour les aspies cet aspect là peut se travailler : apprendre à ne pas laisser le stress vous envahir face à ces premières contrariétés.
Et pour répondre à Bluebird je vais citer Freeshost :
Autrement, distinguer les autres, les différencier. Puis choisir les groupes, ses fréquentations.
Mieux vaut être seul que mal accompagné.

Pour prendre du plaisir au contact des autres, il faut bien choisir ces "autres".
Je ne suis pas autiste mais je suis solitaire à la base et j'ai pas mal de phobies sociales, or l'expérience m'a appris que je peux prendre énormément de plaisir en compagnie de quelques rares personnes (au point que je peux être envahissante, c'est le problème), que je prend du plaisir temporaire (quelques heures, quelques jours) avec de nombreuses personnes qui sont bienveillantes et sympathiques (sans pour autant que je partage leurs valeurs ce qui fait que je m'en détache sans difficulté) et que je peux être tétanisée, me sentir oppressée ou révulsée en compagnie d'une partie de l'humanité.
Je ne connais pas ton plan mais je pense que la première étape devrait être la recherche de personnes qui justement ne vont pas te laisser cette impression là :
je suis trés vite déçue, choquée par leur valeurs, leur manière de voir les choses et je me dis souvent que celle ci n'a pas de sens.
Après c'est à double tranchant.
Je sais que j'ai des angoisses parfois (souvent en fait, car proportionnelles au degré d'attachement) vis à vis mon ami aspie parce que j'ai assez vite réalisé qu'il fonctionnait comme tu le décris pour toi même, et donc j'ai toujours peur de le décevoir, de n'être pas à la hauteur de ses attentes morales et intellectuelles.
Là encore, je plussoie Freeshost : il ne faut pas trop se prendre la tête, accepter les personnes telles qu'elles sont et surtout accepter qu'elles ne seront pas identiques à toi (il y aura toujours un moment où tu seras déçue pour un détail quelconque) et qu'aucun NT ou NAT ne sera jamais parfait.