[SOS] dependance au sucre, m'en sort plus

[Calme]

Ah, j'ajouterais une chose. Si tu en as la possibilité, manger au calme, sans rien faire d'autre que de manger, cela permet d'une part d'apprécier plus facilement ce que l'on ingère, d'autant plus qu'il s'agit de nourriture plutôt que de comestible, et d'autre part de manger moins vite. Tout le monde connaît les études concernant la quantité et la qualité des repas pris devant la TV, je m'épargne une recherche de lien.

@MrsJack, dans le cas du sucre, toute diminution progressive est ce me semble un pis aller. Les circuits de la récompense restent détraqués tant que l'on n'a pas pris ses distances avec le sucre.
Cela peut sembler mystérieux quand on ne l'a pas vécu, mais cette chose que disent toutes les personnes qui ont cessé pour un temps ou définitivement de manger du sucre, je l'ai connue : après un certain temps d'arrêt, l'on se découvre un nouveau sens qui est le goût. De fait, on se met à apprécier des choses qu'on n'aimait pas avant, à être écœuré par d'autres qui faisaient notre quotidien, etc.
Le tout est de faire preuve d'un peu de vivacité d'esprit et d'accepter le changement en soi plutôt que de respecter naïvement convaincu d'aimer telle aliment ou de détester tel autre.
Pour information, et tout amateur de thé te le diras, un breuvage sucré, même un peu, qui revendique le nom de thé n'en est tout simplement pas.
Enfin, c'est une erreur que de croire pouvoir compenser un apport en sucre par l'ajout d'autre chose en complément lors d'un repas. Notre glycémie se fiche bien de savoir si l'on mange un radis avec notre verre de cola ou non.

@Controleur Félicitations pour ta prise de conscience et l'énergie que tu y mets. Tu es, où que tu en sois, sur la bonne voie puisque tu reprends en main une alimentation qui t'avais été jusque-là dictée.
Tu feras des rechutes, des erreurs. Il est nécessaire pour autant que tu ne renonces pas.
Le cheminement est difficile mais tu as identifié une cause de tes ennuis sur laquelle beaucoup n'ont pas la force d'agir, tu as de la chance.
Garde-toi de tous ceux qui prodiguant des conseils ont quelque chose à te vendre, sois patient et tenace.

Dernière chose, les produits light et autres machin pleins d'édulcorant sont à proscrire absolument, sous peine en cas contraire que se maintienne la dépendance psychologique. Puis c'est mauvais pour la santé.


Bon courage

[Calme]

Le sucre est de toute façon une denrée très très récente.
Jusqu'au Bas Moyen-Age il n'existait que le miel : le sucre de canne originaire d'Asie passait par la route de la soie en tant qu'épice rare avant d'être cultivé en Amérique du Sud à partir du XVIe siècle. Et pendant les siècles qui ont suivi le sucre de canne est resté le privilège de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie. Il a fallu attendre le XIXe siècle pour que la betterave sucrière soit réellement exploitée ce qui a permis de "démocratiser" le sucre.
Donc si les fruits charnus riches en sucre et le miel sont des choses que l'on consomme depuis l'Antiquité mais en quantités moindres qu'aujourd'hui, tout le sucre qui est contenu dans les barres chocolatées, les céréales du petit dej, les yaourts, les biscuits et tous les autres produits sucrés reste une "nouveauté" biologique pour l'homme. On a eu moins de dix générations pour s'y habituer environ et la consommation n'a réellement explosée qu'après les deux guerres mondiales.
On est passé d'une alimentation trop pauvre en sucre (cf. le post de Controleur) à une alimentation ultra riche (beaucoup trop) en un siècle, c'est normal que les corps débloquent de toutes les manières possibles (outre le diabète qui est le problème le plus évident).

Je ne me rappelle plus bien des différents types de sucres en revanche, je me souviens du fructose, du glucose et du saccharose mais sans me rappeler à quoi correspond chaque nom.

Petit détail, le miel est un piège. Voici un article neutre* sur le sujet. Pour en avoir fait l'expérience moi-même, on tombe avec le miel dans les mêmes travers qu'avec le sucre raffiné.
En fait, dès lors que l'on cherche à sucrer quelque chose on est dans l'erreur et le risque d'échouer dans le sevrage est quasi total.


*Il vante les bienfaits du miel par rapport au sucre sans considérer l'alimentation au sein de laquelle on l'intègre, etc. Bref, c'est un article de journaliste, pas celui d'un scientifique spécialiste de la nutrition**.

**[astérisque-ception] La nutrition est une discipline très jeune, aussi faut-il garder à l'esprit que ses affirmations, quelque assurées qu'elles soient, sont à prendre avec précaution.

[freeshost]

Pour certaines personnes, c'est la même chose avec le sel : la tendance à alléger la salière pour tous les repas.

[MrsJack]

Pour information, et tout amateur de thé te le diras, un breuvage sucré, même un peu, qui revendique le nom de thé n'en est tout simplement pas.

Je n'y connais rien en thé car je ne supporte pas avoir de l'eau chaude dans ma bouche et encore moins dans la gorge. Ma seule expérience agréable avec le thé est lié au thé glacé, or ils sont toujours ultra sucrés donc la saveur du thé est dénaturé (il faudrait que j'essaye dans un salon de thé spécialisé pour gouter du "vrai" thé glacé).

Enfin, c'est une erreur que de croire pouvoir compenser un apport en sucre par l'ajout d'autre chose en complément lors d'un repas. Notre glycémie se fiche bien de savoir si l'on mange un radis avec notre verre de cola ou non.

Dans mon témoignage, je pensais à la quantité d'aliments pour être rassasiée au cours des repas (c'est une question de volume, pas de nature des aliments), pas à la glycémie spécialement.
Je ne tiens pas compte du temps de digestion en revanche et c'est une erreur, c'est important pour ne pas grignoter entre les repas ou être complètement HS pendant la digestion.

Merci pour l'article sur le miel.
J'ai tendance à penser que les gens se laissent abuser par le miel simplement parce qu'ils utilisent des doses plus petites et qu'ils voient ça comme un aliment plus "naturel" car fabriqué par des jolies abeilles et pas par des gros moutachus dans des raffineries de l'Oise.

Pour certaines personnes, c'est la même chose avec le sel : la tendance à alléger la salière pour tous les repas.

Oui mon père est un très bon exemple .

[user3571]

C'est peut-être pas un si gros problème.
C'est une période. Si t'en as déjà marre t'es sur la bonne voie. A moins que tu sois malade (médecin) je crois qu'il faut l'accepter comme un truc qui vient et qui repart au risque d'en faire une fixette et de manger encore plus de sucre
À prendre avec des pincettes (ce que je dis), il n'y a que toi qui sais ce que tu vis.

Oui et ce d'autant que demain je vais aller me faire contrôler pour un bilan gratuit. Je n'es pas de diabète, ni de problème cardiaque. A bien y réfléchir, c'est de mauvaises habitudes accumulées qui ont créé cette situation.

Je ne fais pas de fixette à vraie dire, je cherche à retrouver de bonnes habitudes.

Les gros problèmes nocturnes sont un avertissement de mon organisme .

Le sucre est de toute façon une denrée très très récente.
Jusqu'au Bas Moyen-Age il n'existait que le miel : le sucre de canne originaire d'Asie passait par la route de la soie en tant qu'épice rare avant d'être cultivé en Amérique du Sud à partir du XVIe siècle. Et pendant les siècles qui ont suivi le sucre de canne est resté le privilège de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie. Il a fallu attendre le XIXe siècle pour que la betterave sucrière soit réellement exploitée ce qui a permis de "démocratiser" le sucre.
Donc si les fruits charnus riches en sucre et le miel sont des choses que l'on consomme depuis l'Antiquité mais en quantités moindres qu'aujourd'hui, tout le sucre qui est contenu dans les barres chocolatées, les céréales du petit dej, les yaourts, les biscuits et tous les autres produits sucrés reste une "nouveauté" biologique pour l'homme. On a eu moins de dix générations pour s'y habituer environ et la consommation n'a réellement explosée qu'après les deux guerres mondiales.
On est passé d'une alimentation trop pauvre en sucre (cf. le post de Controleur) à une alimentation ultra riche (beaucoup trop) en un siècle, c'est normal que les corps débloquent de toutes les manières possibles (outre le diabète qui est le problème le plus évident).

Je ne me rappelle plus bien des différents types de sucres en revanche, je me souviens du fructose, du glucose et du saccharose mais sans me rappeler à quoi correspond chaque nom.

C'est sûr qu'avec deux guerres mondiales, un baby boom qui a duré de 1945 à 1955, il a fallu produire en masse des quantités de nourritures que dame nature ne pouvait pas fournir naturellement et tenir compte des restrictions d'après guerre qui ont duré en france jusqu'en 1950.

La hausse des diabètes et autres se voit non seulement chez les générations de jeunes séniors mais aussi très jeune et ce n'est pas pour rien que l'obésité en France atteint des sommets graves.

Le fructose et le glucose tu les retrouvent dans un paquet de confitures, gâteaux et sirops et autres confections industrielles. Et c'est responsable de flatulences bien corrosives et maladorantes aussi.

[MrsJack]

Le fructose et le glucose tu les retrouvent dans un paquet de confitures, gâteaux et sirops et autres confections industrielles. Et c'est responsable de flatulences bien corrosives et maladorantes aussi.

Pas que, j'ai remarqué qu'au niveau système digestif les humains sont très inégaux entre eux.
J'ai une consommation de sucre terrifiante depuis toujours (dans l'ordre : chocolat, fruits, glaces, sucres lents genre pain/pâtes et gâteaux) et j'ai beaucoup moins de flatulences malodorantes que mes parents, mon compagnon ou même mon ancien chef (qui lui est très fragile niveau transit alors qu'il mange comme un moineau).
Ce qui me dérange c'est vraiment cette impression de"dépendance", l'impression d'être une droguée au sucre comme un junky à la cocaïne ou mes anciens collègues accros à la marie-jeanne.

En revanche avec le temps j'ai de plus en plus de brûlures d'estomac et je deviens incapable de faire des orgies de gras salé dans les fêtes (j'ai de plus en plus de mal à digérer la charcuterie, les biscuits apéritifs et la viande trop grasse).

Quant au diabète, l'article de Calme m'a rappelé d'autres articles que j'avais lu dessus. Les gens ont des mauvais réflexes face aux risques de diabète : ils pensent que le miel ou les édulcorants limiteront le risque de développer un diabète, or ça a l'effet inverse. Mais c'est difficile d'admettre qu'on doit juste diminuer les trucs sucrés et pas les remplacer par d'autres formes de sucre.

[user3571]

Le fructose et le glucose tu les retrouvent dans un paquet de confitures, gâteaux et sirops et autres confections industrielles. Et c'est responsable de flatulences bien corrosives et maladorantes aussi.

Pas que, j'ai remarqué qu'au niveau système digestif les humains sont très inégaux entre eux.
J'ai une consommation de sucre terrifiante depuis toujours (dans l'ordre : chocolat, fruits, glaces, sucres lents genre pain/pâtes et gâteaux) et j'ai beaucoup moins de flatulences malodorantes que mes parents, mon compagnon ou même mon ancien chef (qui lui est très fragile niveau transit alors qu'il mange comme un moineau).
Ce qui me dérange c'est vraiment cette impression de"dépendance", l'impression d'être une droguée au sucre comme un junky à la cocaïne ou mes anciens collègues accros à la marie-jeanne.

En revanche avec le temps j'ai de plus en plus de brûlures d'estomac et je deviens incapable de faire des orgies de gras salé dans les fêtes (j'ai de plus en plus de mal à digérer la charcuterie, les biscuits apéritifs et la viande trop grasse).

Quant au diabète, l'article de Calme m'a rappelé d'autres articles que j'avais lu dessus. Les gens ont des mauvais réflexes face aux risques de diabète : ils pensent que le miel ou les édulcorants limiteront le risque de développer un diabète, or ça a l'effet inverse. Mais c'est difficile d'admettre qu'on doit juste diminuer les trucs sucrés et pas les remplacer par d'autres formes de sucre.

Je viens de manger des miettes de gateaux offerts d'une boulangerie bio: y'a 98% au moins qui est partit à la poubelle. Je l'es même mis en commentaire sur ma fiche de suivi alimentaire. Elle aura pas durer longtemps la rechute.

Les orgies alimentaires tu vois je crois que y'a un moment ou l'estomac, l'intestin et le gros intestin en ont marre. De ma propre expérience, les produits liofilisés très concentrés en sucre sont les plus "cacatogènes" et producteurs aussi d'inflation du système digestifs et aussi de vomissements.

[MrsJack]

Les orgies alimentaires tu vois je crois que y'a un moment ou l'estomac, l'intestin et le gros intestin en ont marre. De ma propre expérience, les produits liofilisés très concentrés en sucre sont les plus "cacatogènes" et producteurs aussi d'inflation du système digestifs et aussi de vomissements.

Très clairement oui, je le sens à l'intérieur. Je n'ai quasiment jamais eu de problème de digestion jusqu'à mes 25 ou 26 ans, après j'ai commencé doucement à avoir des brûlures, de plus en plus fréquentes ce qui m'a poussé à réduire ma consommation d'aliments en général et à écarter certains aliments. Depuis 2 ans environ, ça m'arrive de faire des indigestions les jours de fêtes.

Chez des amis de mon compagnon l'an dernier, j'ai frôlée l'indigestion (j'ai passé la fin du repas aux toilettes par peur de vomir) alors que j'ai mangé moins que les autres. Bon, il faut dire que je mange plus que ce que je devrais pour une femme de 30 ans sans activité physique, je suis un petit appétit à côté de ses amis, ce sont des ogres !

J'aime ce mot "cacatogène".

Et donc la prochaine étape c'est de réduire drastiquement ma consommation en produits sucrés, mais ça va être difficile.

[Nanar02]

Je rejoint le club des junky en sucre et je ne sais pas comment m'en débarrasser

Il y a à la maison des céréales, sucres, gateaux autant de tentation horribles.

[Calme]

@Controleur J'ai d'ailleurs une astuce. Si l'on craque, on peut avoir tendance à finir de mâcher la cochonnerie que l'on s'est procurée pour ne pas gâcher, ou bien on la garde pour plus tard qui n'est jamais bien loin. La question que je pose et qui permet de jeter mille choses sans vergogne est la suivante : est-ce bien de la nourriture ?
Nos rayons de supermarchés, boulangerie, confiseries et autres boutiques sont emplies d'aliments comestibles qui n'en sont pas pour autant de la nourriture. On ne sauve personne de la malnutrition avec du chocolat, et les colis humanitaires ne contiennent pas de chips ; les colas sont très utiles pour nettoyer les toilettes et burgers du MaqueDo sont excellent pour donner de la texture au ciment.

@MrsJack Tu disais plus haut que tu soupçonnais des inégalités entre intestins. Assurément oui, mais dans un cas comme celui-ci où les causes et effets sont multi-factoriels, mieux vaut ne pas parier sur une la chance qu'ont aurait d'avoir l'estomac "solide".
Le temps est seul juge, à ce niveau-là, et il est impartial.
Les bons vivants, s'ils ne finissent pas mal, ont bien souvent des problèmes digestifs qu'ils mettent sur le compte de l'âge, passé un certain temps.
C'est un exemple qui n'a pas la moindre valeur, évidemment. Je voulais simplement dire que des maux qui nous semblent acceptables pour tout un tas de raisons, la première étant qu'ils sont répandus, nous fait considérer les bien-portants comme de rares exceptions. Pour ma part, quand je vois une vieille personne en pleine forme, fraîche, svelte, je ne peux m'empêcher de regarder dans son assiette. Ce type de personnes mange rarement des plats préparés (ou de la cuisine faite maison ayant les mêmes qualités avec pour seul avantage d'être fraiche).

@Nanaora Tu peux tout simplement te poser la question suivante : dois-je jeter quelques produits à la poubelle ou mettre ma santé aux ordures ?

[Nanar02]

Si ce n'était que moi il n'y aurait rien de tentant surtout que je ne sort pas faire de courses, c'est pour les enfants car nous sommes dans une société de sucre et je n'arrive pas à faire comprendre à la famille que c'est une drogue

[Calme]

Aïe.

J'imagine que cela doit être difficile en effet, et d'autres sauront mieux que moi qui n'ai pas d'enfant te dire ce qu'ils en pensent.
Une réflexion cependant. Ce qui est mauvais pour toi est-il bon pour tes enfants sous prétexte que la norme l'impose ?

De par mes diverses activités j'ai pu voir des enfants prendre au goûter des choses répugnantes (chips/fastfood) et d'autres se contenter d'une pomme ou de quelques fruits. Les seconds sont rares, mais je n'en ai jamais vu se plaindre de leur frugal menu.
Malheureusement je n'ai pas observé de mes propres yeux de conversion du premier au second régime, mais cela doit bien exister.

Je me demande s'il est réaliste sur le plan logistique ce conseil qui invite à ne jamais faire les courses avec les enfants.

[MrsJack]

Les bons vivants, s'ils ne finissent pas mal, ont bien souvent des problèmes digestifs qu'ils mettent sur le compte de l'âge, passé un certain temps.

On finit tous mal techniquement, pour tout le monde la vie se termine par la mort.
Humour noir mis à part, je suis de ceux qui pensent qu'on meurt par là où on a péché et que du moment qu'on en est conscient, on s'assume.
Les fumeurs savent qu'ils risquent le cancer du poumon, de la gorge et autres joyeusetés, ils assument.
Les alcooliques (même ceux qui ne sont pas saouls mais qui consomment juste trop) savent aussi ce qu'ils risquent.
Je sais que je risque le diabète vu que ma grand mère en avait, ma mère aussi alors que ma consommation de sucre est plus importante que la leur. Je sais ce que je risque, je suis juste déraisonnable.
L'âge est aussi un vrai facteur. Tu peux déconner avec ton corps entre tes 15 et 25 ans, puis être hyper raisonnable à partir de 26, tes vieux démons se rappellent à toi à 40 ans. C'est l'usure de la vie.
Et malgré ça il y aura toujours des injustices du genre accident de la route ou maladie bizarre (le neveu de ma nourrice est mort d'un cancer des os à 33 ans, on ne sait pas d'où lui est venu cette saleté).

Pour ma part, quand je vois une vieille personne en pleine forme, fraîche, svelte, je ne peux m'empêcher de regarder dans son assiette. Ce type de personnes mange rarement des plats préparés (ou de la cuisine faite maison ayant les mêmes qualités avec pour seul avantage d'être fraiche).

Tout à fait.

Ma grand mère est morte cette année à 93 ans, handicapée par l'arthrose malheureusement pour elle.
Sa voisine est morte il y a 10 ans, elle avait entre 70 et 80 ans (je ne me rappelle plus exactement, je me souviens juste qu'elle était plus jeune que ma grand mère). Ma grand mère était un peu jalouse car elle n'avait pas d'arthrose et elle galopait encore dans tout le village comme une dame de 20 ans de moins, ce que ma grand mère ne pouvait plus faire. Il n'empêche qu'elle est quand même morte 10 ans avant elle.
Lorsqu'elles discutaient boustifaille, ma grand mère disait quelle mangeait 3 oeufs à la coque, sa voisine lui répondait : "3 oeufs ?!? Mais c'est beaucoup trop ! 1 seul suffit, avec éventuellement le blanc d'un deuxième mais pas tous les jours."
Le dimanche ma grand mère s'enfilait 3 croissants au petit dej après la messe, et ensuite elle attendait 17h qu'on vienne manger brioche chocolat café avec elle.
Elle était forte (en surpoids) ma grand mère et elle avait un peu de cholestérol. Par contre toute sa vie elle a mangé les légumes de son jardin et cuisiné elle même sa viande, ce qui lui a permis de tenir jusqu'à cet âge honorable de 93 ans.
Mon autre grand mère est morte d'un cancer du poumon à 79 ans alors qu'elle n'avait jamais fumé de sa vie et qu'elle était mince (mais diabétique)... Contrairement à l'autre qui a vécu toute sa vie à la campagne, celle là a vécu toute sa vie en ville, mangeant des légumes du super marché et de la soupe en briquette.

Je ne me fais pas trop d'illusion sur l'avenir des citadins et de ceux qui ne mangent pas bio (dont je fais partie hélas), au delà de la dépendance au sucre, ce mode de vie réduit considérablement l'espérance de vie.

[Calme]

Ne nous leurrons pas, on pourra aussi trouver mille contre-exemples, et les témoignages sont des preuves rarement solides. Cependant, faut-il se fier au meilleur du pire ? j'en doute.

Il n'en demeure pas moins qu'être esclave de ses envies, de la pub, ou des horaires d'ouverture du supermarché n'est pas un sort des plus heureux.
Aussi courte que puisse nous sembler notre marge de manœuvre, je pense qu'on a tout à gagner en agissant déjà dans la mesure du possible. Et de possible en possible, qui sait ce qui peut arriver ?

[user3571]

@Controleur J'ai d'ailleurs une astuce. Si l'on craque, on peut avoir tendance à finir de mâcher la cochonnerie que l'on s'est procurée pour ne pas gâcher, ou bien on la garde pour plus tard qui n'est jamais bien loin. La question que je pose et qui permet de jeter mille choses sans vergogne est la suivante : est-ce bien de la nourriture ?
Nos rayons de supermarchés, boulangerie, confiseries et autres boutiques sont emplies d'aliments comestibles qui n'en sont pas pour autant de la nourriture. On ne sauve personne de la malnutrition avec du chocolat, et les colis humanitaires ne contiennent pas de chips ; les colas sont très utiles pour nettoyer les toilettes et burgers du MaqueDo sont excellent pour donner de la texture au ciment.

@MrsJack Tu disais plus haut que tu soupçonnais des inégalités entre intestins. Assurément oui, mais dans un cas comme celui-ci où les causes et effets sont multi-factoriels, mieux vaut ne pas parier sur une la chance qu'ont aurait d'avoir l'estomac "solide".
Le temps est seul juge, à ce niveau-là, et il est impartial.
Les bons vivants, s'ils ne finissent pas mal, ont bien souvent des problèmes digestifs qu'ils mettent sur le compte de l'âge, passé un certain temps.
C'est un exemple qui n'a pas la moindre valeur, évidemment. Je voulais simplement dire que des maux qui nous semblent acceptables pour tout un tas de raisons, la première étant qu'ils sont répandus, nous fait considérer les bien-portants comme de rares exceptions. Pour ma part, quand je vois une vieille personne en pleine forme, fraîche, svelte, je ne peux m'empêcher de regarder dans son assiette. Ce type de personnes mange rarement des plats préparés (ou de la cuisine faite maison ayant les mêmes qualités avec pour seul avantage d'être fraiche).

@Nanaora Tu peux tout simplement te poser la question suivante : dois-je jeter quelques produits à la poubelle ou mettre ma santé aux ordures ?

Ce qui est proposé dans les boulangeries, les supermarchés, la grande distribution ressemble plus à de l'empoisonnement par gavage que de la vraie nutrition. 1/3 de la population française est en surpoids. Non on ne sauve personne de malnutrition avec du chocolat, par contre réapprendre à manger correctement, pratiquer la respiration ventrale tout les jours, faire une activité physique régulière, boire une eau riche en magnéisum, voilà ce qui change la donne.

Je ne vois pas vraiment ce que pourrait bien trouver comme utilité les chips dans les colis alimentaires.