[Index Humeur] Qu'est ce qui vous a rendu malheureux(se) aujourd'hui ?

[Bloat]

Je suis mal placé pour des mots de soutien vu que j'ai énormément de mal à me soutenir moi-même mais je suis content que tu ailles mieux ; j'aime bien te lire sur le Forum et j'adore ta grenouille

[MrsJack]

Je ne sais pas, je mange toujours la même chose.
Des tranches de fromage fondu, une demie pizza, et des pâtes.
C'est comme ça tous les jours. Mon régime alimentaire ne varie pas, c'est un peu comme une routine.

Un diététicien te dirait que c'est pour ça que tu ne vas pas bien en effet.
Et pourtant comme j'aimerais ne manger que des pizza tous les jours.

[Lilette]

Je ne sais pas, je mange toujours la même chose.
Des tranches de fromage fondu, une demie pizza, et des pâtes.
C'est comme ça tous les jours. Mon régime alimentaire ne varie pas, c'est un peu comme une routine.

Un diététicien te dirait que c'est pour ça que tu ne vas pas bien en effet.
Et pourtant comme j'aimerais ne manger que des pizza tous les jours.

Euh, peut-être plutôt à cause de la bipolarité non ?

[Calme]

A mes risques et périls : ça peut venir de ce que tu as mangé(sisi, ça parait saugrenu au premier abord, mais c'est à étudier)

Oui, il y a de ces produits qui lorsqu'ils rencontrent certains intestins causent des désastres.
J'ai mis des années à comprendre comme certains aliments (ou la quantité que j'en ingérais) étaient la cause de réactions immunitaires ou d'irritations internes qui déclenchaient des états dépressifs surgis de nulle part entraînant eux-mêmes des conduites d'addiction.

Aujourd'hui, quand cela m'arrive, je sais faire la différence entre mon envie, qui est très liée à des réponses alimentaires données à quelque trouble émotionnel, et ce que mon corps requiert véritablement.
À titre d'exemple, savoir pallier le manque de sucre par l'ingestion d'un fruit plutôt qu'en se jetant sur une barre de ZNIQUEURS© ou QUITTE-QUATRE© change tout bonnement l'existence.

Qu'il s'agisse de nos apports en sucre, en gras, en ferments, et bien d'autres, nos habitudes, notre éducation (au sens large et incluant les leçons données par la TV au quotidien) il faut savoir que notre esprit traduit les appels de l'organisme dans le seul langage qu'il connaisse. Les amateurs de fatfood on rarement d'irrépressibles envies de pomme.

Par ailleurs, les conduites addictives entraînent des dérèglements profonds de l'équilibre chimique en nous et l'alcool et les médicaments, pour ne citer qu'eux, sont d'excellent dérégulateurs internes.

Trouver de l'aide pour reprendre en main son alimentation sans dogmatisme, mais en s'écoutant (et la chose est parfois difficile), c'est assurément une des clefs, quel que soit l'ennui où on est, quels que soient nos troubles.

Je n'aurais qu'un conseil, fais des recherches dans le domaine de l'intolérance alimentaire* concernant les produits que tu ingères. Si des symptômes te sont familiers (fatigue ; sueurs ; ballonnements ; etc.), tu auras un début de piste.

Mangez des fruits et des légumes, vous vivrez debout.

*le domaine des intolérances alimentaire est un immense fourre-tout et l'on trouve à chaque coin de site ou forum un vendeur de pourdre de perlimpinpin ; le mieux est de se fier à soi, d'écouter son corps, de déployer autant de patience à prendre soin de soi qu'on en a mis pour se détruire.

[MrsJack]

Je ne sais pas, je mange toujours la même chose.
Des tranches de fromage fondu, une demie pizza, et des pâtes.
C'est comme ça tous les jours. Mon régime alimentaire ne varie pas, c'est un peu comme une routine.

Un diététicien te dirait que c'est pour ça que tu ne vas pas bien en effet.
Et pourtant comme j'aimerais ne manger que des pizza tous les jours.

Euh, peut-être plutôt à cause de la bipolarité non ?

Aucune idée, mais peu importe le problème (dépression, anxiété, problème de vue...) il y a toujours des diététiciens et des nutritionnistes pour te dire qu'il faut commencer par manger plus de légumes, plus de fruits, moins de pâtes, moins de pizza et boire de l'eau et qu'après ça ira mieux.

Ma remarque était humoristique, mais apparemment ce n'est pas évident.

(Un diététicien qui pense régler des problèmes psy par la bouffe, c'est assez décalé pourtant.)

Par contre pour rejoindre Pupuce, j'ai une collègue qui nous a parlé d'une étude sur les effets de la digestion et de différents aliments (elle a donné l'exemple du chou) sur les fluctuations du moral (cela dit je n'ai pas eu l'étude sous les yeux mais ça m'étonnerait qu'elle prenne en compte les trucs liés à l'autisme ou à la bipolarité).

[Lilette]

Ma remarque était humoristique, mais apparemment ce n'est pas évident.

...

Par contre pour rejoindre Pupuce, j'ai une collègue qui nous a parlé d'une étude sur les effets de la digestion et de différents aliments (elle a donné l'exemple du chou) sur les fluctuations du moral (cela dit je n'ai pas eu l'étude sous les yeux mais ça m'étonnerait qu'elle prenne en compte les trucs liés à l'autisme ou à la bipolarité).

Non sans blague ?
re

Qu'une mauvaise alimentation joue sur la santé ok, qu'elle influe à ce point sur la santé morale/psychique, je pense que c'et exagéré, & que l'on ne règle pas ce genre de trouble en suivant un régime prescrit par un diététicien quelconque.

[Pupuce]

.................

[Calme]

@Pupuce je me suis fait la même réflexion à la lecture de ton précédent message.

@Lilette le dogme de la séparation du corps et de l'esprit est tellement ancré dans notre culture que l'on risque d'aller, et c'est heureux, au devant de grandes désillusions concernant ce que l'on croit être notre caractère, notre personnalité, notre libre arbitre et tout le reste. Et les considérations concernant les intestins comme deuxième cerveau restent à mon sens dépendantes du paradigme sus-cité.

Les champs de recherche explorant les populations bactériennes et fongiques dans nos intestins et leur influence sur notre conscience, les questions du parasitisme et d'autres sont encore à l'état embryonnaire.

C'est un sujet passionnant.
Soyons joyeusement déterminés, mangeons des fruits .


Le cas du toxoplasma gondii est bien documenté. Vous en reprendrez bien un peu ? Il me manque les sources pour le reste (mon ordinateur a récemment connu un trou de mémoire inopiné, aussi ai-je perdu tous mes liens et autres ressources, désolé).

[Mister K]

Ce qui pourrait me rendre un peu malheureux aujourd'hui, le régime alimentaire de Bubu
Nous petite tarte maison, courgettes chèvre tomate, un peu de bon pain, un peu de fromage, un bon verre de vin ! (oui je sais vous ne croirez pas que je n'en ai bu qu'un seul :p)

A part ça le soleil m' a rendu mal heureux, pfff la canicule mon vieux....

Et puis sinon ma fille, 2 ans et trois quart, ne m'a pas rendu vraiment malheureux, à vrai dire c'est tout le contraire, mais bon j'étais seul avec elle ce soir (sa mère ne rentrait qu'à 20h et quelques) et ça n'a pas été tout seul à table... m'enfin bon elle nous teste hein !

Hummm ça sent le dodo sous peu ou en tout cas dans pas longtemps !
Et Bubu mince alors, change un peu d'alimentation ! Harengs au vinaigre et carottes rapées + pommes de terre par exemple ! mince la bouffe c'est important ! La bise Bubu (vilain soiffard lol, comme moi )


(et en plus connais pas mais l'auteur(e) du site où j'ai trouvé l'image est Breton(ne) et pas loin de chez moi, bizarre la vie, vais aller voir ça de plus près un peu http://amtealty.e-monsite.com/

[Epsi]

@ Calme = En effet, ton message m'a fait chose à moi aussi.
J'en aurais, des trucs à raconter, sur les dégâts du gluten (qui me fout en dépression) et de la carence en fer (qui me fout en dépression AUSSI !).


Bref...
Ce qui m'a rendue malheureuse aujourd'hui...? Je n'ai pas su venir en aide à un ami très cher qui avait besoin de réconfort.

Point positif : j'ai compris que je ne suis pas très douée pour réconforter ; je ne suis douée que pour aider à trouver des solutions à des problèmes (et encore...). Il faut savoir reconnaître ses limites

Point négatif : mon ami baigne dans un sentiment d'échec très fort et je n'ai pas été fichue de lui remonter le moral ou tout simplement de l'amener à comprendre que "tout cela" n'est pas aussi grave qu'il le croit.


Surenchère (!) : comment ça se fait que je sois si à l'aise pour exprimer par écrit (quand je suis toute seule chez moi) des choses que je suis incapable de dire aux gens que j'aime au moment où ils auraient besoin de les entendre... ?

[MrsJack]

Surenchère (!) : comment ça se fait que je sois si à l'aise pour exprimer par écrit (quand je suis toute seule chez moi) des choses que je suis incapable de dire aux gens que j'aime au moment où ils auraient besoin de les entendre... ?

C'est comme ça.
Une solution que j'ai trouvé : si après coup je pense à quelque chose de réconfortant, j'envoie un SMS ou un mail.

[Pupuce]

...................

[Bloat]

Sur l'alimentation, je peux dire que chez moi il y a un lien fort : si je ne mange pas de fromage, je déprime. Effet testé et garanti, donc j'y crois (mais je me demande si c'est lié à l'autisme ; après tout, il semble y avoir un lien avec les intolérances alimentaires, donc pourquoi pas avec leur opposé aussi, surtout que l'on serait prompt à développer des dépendances ?)

[Calme]

@Bloat, justement, il me semble qu'il faille faire attention, ainsi que je l'ai dit plus haut, entre ce qui nous semble être un besoin et ce dont nous manquons réellement, où l'on court tout droit à l'addiction et l'on risque de provoquer des désordres souvent difficilement réversibles.
Peut-être tout est-il susceptible de nous faire dépendant, cependant, la dépendance au fromage sera nécessairement plus délétère que celle aux épinards.
Depuis longtemps, maintenant, je m'interroge dès que naît en moi une irrépressible envie alimentaire. Savoir de quoi l'aliment désiré est fait m'a permis de comprendre à quel point je me fourvoyais dans l'interprétation des signaux que j'analysais par automatisme comme l'envie de tel ou tel produit ou aliment.
Pour prendre un exemple simple, j'étais parfois sujet à des envies subites de crème glacée. La crème glacée causait des désagréments qui me donnaient envie d'autre chose, etc. Après quelques temps, j'ai fini par comprendre que la concentration en sucre de la crème glacée répondait à un besoin physiologique réel et que les ferments lactiques présents dans sa substance avaient le même effet. Croyez-le ou non, manger un yaourt au soja, quelques fruits et une poignée de noix ont le même bénéfice et n'entraînent aucun des désagréments que cause l'ingestion de 500ml de graisse sucrée, à court ou à long terme.

Si vous avez l'âme d'un conquérant, abordez ce nouveau continent, vivez sans sucre durant une semaine, dix jours ou plus, et vous découvrirez que ce que vous aviez sur la langue et qui porte le nom de papilles permet de percevoir le goût. Le vrai goût.

Savez-vous que le chocolat noir, très noir, est doux, très doux ?

J'analyse la chose ainsi :

On connaît l'influence du sucre sur les circuit de la récompense. Sur ce plan, il semble que même les drogues ne puissent rivaliser avec lui, aussi serait-il absurde d'imaginer que nous serions déréglés par sur-stimulation ? L'ingestion de produits sucrés causant par ailleurs des pics et des creux dans notre glycémie, il n'est pas imbécile de penser qu'une réduction drastique de la consommation de sucre, voire son arrêt, puisse présenter nombre de bénéfice pour la santé dans son entièrement.
Physiologiquement, en regard du sucre, le reste ne peut qu'être fade.
Et limiter sa consommation de sucre est d'autant plus simple qu'on trouve mille manière de manger sucré sans recourir aux cristaux blanc (ou brun, c'est la même chose), ça s'appelle les fruits et il en existe de toutes sortes, plus ou moins sucrés, frais, surgelés, en compote ou entiers.
Et comme tout le goût se trouve changé, on se surprend à aimer moins le sel, moins le gras, etc.

D'autres sauront mieux vous renseigner, je dois dormir.

[arius]

Beh moi j'ai été un peu brutal avec ma copine hier soir... Je lui ai sortit un bon gros "ta gueule" de derrière les fagots....

Elle vient de changer de travail, et du coup me racontait sa journée, parce que maintenant elle a des collègues, donc échange un peu plus dans la journée...
Sauf que moi, après le travail, je suis fatigué d'avoir échangé avec des collègues la journée !

Et elle parlait, et dans ma tête ça a finit par faire brouhaha géant. (j'avais faim et m'a pizza était au four en plus !)

Et la, le vilain mot est sortit... (pas ma première fois que je lui dis, mais jamais aussi direct et froid que la).

J'ai essayé de me rattraper comme j'ai pu, ça a semblé marcher mais bon... Pas cool...


Alors je vous vois déjà venir avec vos : anh il a déjà dit tagueule à sa copine ! Alors oui, mais en plaisantant (ou peut être une ou deux fois en étant très énervé ! )