Bloat a écrit :Ah oui, les retours de manivelle... les allers simples et les allers-retours aussi, d'ailleurs.
Certains disent que je suis un grand naïf, que j'ai un esprit d'enfant, qu'il serait temps que je pense à mon bonheur plutôt qu'à celui des autres ; ce qui me rend malheureux c'est que je n'arrive pas toujours à faire du bien, à faire ce qu'il faut pour eux, à rendre les gens heureux. Et l'autisme n'aide pas à comprendre.
Un jour je serai fatigué de tout ça et je partirai, seul, discrètement, sans faire de vagues, sans haine, en souhaitant simplement bon courage à ceux qui restent ; ce monde n'est peut-être pas pour moi. D'ici-là mettez-moi dans la case « trop bon-trop con ».
Je trouve ça triste.
Les gens bienveillants ne devraient pas s'en aller ou s'isoler (hélas ça va parfois contre leur tempérament).
Tu dis que tu n'arrives pas toujours à faire du bien, mais est-ce vraiment le cas ou est-ce que tu es juste trop sensible à la souffrance des autres ?
Mon ami aspie m'a déjà dit ça, qu'il me faisait plus de mal que de bien, c'est absolument faux, mais j'ai l'impression que comme il ne supporte pas l'idée de faire du mal aux autres, il se concentre trop sur les mauvais moments et pas assez sur les bons.
Ce qui me rend malheureuse c'est de le voir penser comme ça alors que c'est une très bonne personne.
Les gens qui ne se soucient pas des autres pullulent, s'imposent, et laisser les "bonnes" personnes s'enfuir n'est pas une solution, c'est au contraire renforcer le problème.
Quelqu'un sait qui a dit "Pour que le mal triomphe, il suffit que les hommes de bien ne fassent rien ?". J'ai oublié.