Aspergirls, comme vivez vous votre féminité ?

[TimeLady]

D'après les réponses à ce topic la plupart des aspergirls ne seraient donc pas très féminines. C'est intéressant parce qu'on pourrait dire de moi que je fais partie de la minorité alors. En tout cas sur ce plan là j'ai évolué: ado je m'habillais chez Brice avec des pulls et des chemises trop grands et informes, pas de bijoux, pas de maquillage. J'étais mal dans ma peau déjà, je voulais me cacher, qu'on ne me remarque pas. Je suis devenue un peu plus féminine en sortant de l'adolescence je dirais. Cela dit ma "féminité" a ses limites. On ne me fera pas mettre de jupe ou de robe, ça c'est clair!

Alors que moi j'aime beaucoup ça, les robes et les jupes (pas trop courtes quand même) ! Mais juste pour le travail (chez moi si je ne sors pas je n'aurais pas l'idée d'en mettre)... Ca me donne une certaine contenance (j'aime bien les trucs un peu "chic")... J'aimais déjà ça quand j'étais ronde, sauf que je peinais à en trouver qui ne me transforme pas en sac à patate (bah oui, en plus je suis toute petite ! les seules rondes qui ont le droit à de jolies robes sont visiblement les grandes... ) donc maintenant j'en profite. Sauf quand j'ai la flemme. Genre là, deux jours de suite que je mets un pantalon tout bête parce que j'ai la flemme...de me raser les poils des pattes. Si si, z'avez le droit de vous moquer.

Le seul problème par contre, c'est que les robes, ça fait basculer dans la classe "femme". Et que ça change le regard de certains, voire certaines. Comme les collègues femmes qui semblent me considérer comme une menace depuis que j'ai maigri & changé de style vestimentaire et qui me fusillent du regard si je parle avec leur chéri (il y a pas mal de couples au travail)...

[Itaya]

D'après les réponses à ce topic la plupart des aspergirls ne seraient donc pas très féminines. C'est intéressant parce qu'on pourrait dire de moi que je fais partie de la minorité alors. En tout cas sur ce plan là j'ai évolué: ado je m'habillais chez Brice avec des pulls et des chemises trop grands et informes, pas de bijoux, pas de maquillage. J'étais mal dans ma peau déjà, je voulais me cacher, qu'on ne me remarque pas. Je suis devenue un peu plus féminine en sortant de l'adolescence je dirais. Cela dit ma "féminité" a ses limites. On ne me fera pas mettre de jupe ou de robe, ça c'est clair!

Alors que moi j'aime beaucoup ça, les robes et les jupes (pas trop courtes quand même) ! Mais juste pour le travail (chez moi si je ne sors pas je n'aurais pas l'idée d'en mettre)... Ca me donne une certaine contenance (j'aime bien les trucs un peu "chic")... J'aimais déjà ça quand j'étais ronde, sauf que je peinais à en trouver qui ne me transforme pas en sac à patate (bah oui, en plus je suis toute petite ! les seules rondes qui ont le droit à de jolies robes sont visiblement les grandes... ) donc maintenant j'en profite. Sauf quand j'ai la flemme. Genre là, deux jours de suite que je mets un pantalon tout bête parce que j'ai la flemme...de me raser les poils des pattes. Si si, z'avez le droit de vous moquer.

Le seul problème par contre, c'est que les robes, ça fait basculer dans la classe "femme". Et que ça change le regard de certains, voire certaines. Comme les collègues femmes qui semblent me considérer comme une menace depuis que j'ai maigri & changé de style vestimentaire et qui me fusillent du regard si je parle avec leur chéri (il y a pas mal de couples au travail)...

Je m'y reconnais.
Idem, ado et jeune adulte je m'habillais avec des trucs informes. Je ne savais pas m'habillais.
Mais goût n'allant pas avec ma carrure et ma carrure n'acceptant pas tous les styles...
J'étais ronde, il y a quelques années j'avais également perdu énormément mais vive les problèmes de thyroïde et les grossesses, j'ai tout repris et même plus.
Alors, j'ai des robes, à une époque j'en mettais au travail, des longues, toujours au plus court elles arrivent aux genoux, pas plus court. A défaut de trouver de bon collant je mettais des leggings.
Je déteste la sensation de toucher de la peau entre les jambes, et encore pire avec la transpiration, ça colle. Je tolère uniquement en vacances.
Puis avec les leggings, ça ne se voit pas mes jambes de yétis.
Je m'épile que très rarement, donc les jeans que j'affectionne, sont très bien pour masquer les poils.

Donc jeune adulte, je portais des trucs informes, t-shirt basics, gros pull, pantalon...
J'avais même une coupe courte.
Et j'ai laissé repousser quand un enfant un jour m'a dit Monsieur
Ma meilleure copine de l'époque avait essayé de me relooker avec un truc plus sexy, enfin un haut type débardeur avec décolleté pour aller "draguer en boîte de nuit".

On ne m'a jamais donné mon âge.
Même quand j'ai commencé à travailler, à 28 ans, un prof venu voir son stagiaire m'avait prise pour une autre stagiaire.

Également, quand j'avais perdu du poids, on me regardais bizarrement.
Les gens ont une attitude différentes et disent que vous avez changé.
Certains avaient plus ou moins lancés des petites rumeurs que j'ai acquiescé pour être tranquille. L'une était que j'avais maigris pour mon "chéri" (alors que j'en avais pas)...

[TimeLady]

Ah, l'âge... Récemment j'ai accompagné mon père chez une fleuriste. Elle m'a demandé comment se passait la fac.
Euh. Comment dire..............................

[MrsJack]

A moins que tu veuilles dire que ne pas se sentir féminine n'empêche pas d'être en couple ? Ben non, ça limite le choix des partenaires, c'est tout. Ceux qui veulent un cliché de la féminité telle que représentée dans notre société iront chercher d'autres partenaires.

Oui voilà c'était ça l'idée.
La féminité telle que représentée par notre société prend beaucoup d'aspects différents : le maquillage, les robes/jupes, les sacs à main, les bijoux, les talons hauts ou la coiffure dont on a déjà parlé, mais aussi certains aspects physiques : la poitrine, la taille et les fesses bien entendu, y compris des trucs auxquels on ne pense pas immédiatement comme la voix qui doit être féminine, les mains (j'ai les mains de mon père et c'est vraiment quelque chose qui peut-être stigmatisant dans les moments où on s'intéresse à cette partie du corps - heureusement c'est pas souvent), la démarche, la musculature, la pilosité... Ah et dans l'imaginaire collectif la femme doit être plus petite que l'homme.
J'ai connu pas mal de mecs qui n'aimaient pas les "femmes de magazine", trop maquillées, trop sophistiquées et trop sexuées. Mais par contre leurs copines restaient jolies au naturel, féminines par le physique que la nature leur a donné.
Mais en y réfléchissant bien, je mélange sans doute l'esthétique avec la féminité (et je pourrais dire la même chose avec la masculinité).
Pour l'aspect séduction, une partie de la séduction passe par la mise en exergue de certaines caractéristiques qui peuvent être attirantes. Or à partir du moment où on est hétéro ou homo, il y a un genre de préférence et donc forcément quelque part des caractéristiques liés à la féminité ou à la masculinité.

Et personnellement je ne sais pas comment faire pour séduire une personne qui me plaît car je n'utilise pas les outils féminins standards (quelqu'un a employé le mot "minaudé" qui me parle bien). Je suis gentille et aimable par nature, alors j'ai déjà eu pas mal de quiproquo comme ça. Des gars qui me plaisaient et qui ne s'en rendaient pas compte car je suis amicale avec tout le monde, et d'autres qui prenaient ma bienveillance pour de la drague alors que non, c'était juste de la sympathie. La seule solution que j'ai trouvé c'est d'en faire des tonnes pour la personne aimée et ça en devient ridicule ou effrayant. Mais ce problème va au delà du sujet de la féminité.

[le jean moulant]

La seule fois ou j'ai essayé de me maquiller, je me suis trouvée encore plus moche qu"au naturel.

Pas envie de passer 1h chaque matin devant mon miroir à vouloir ressembler à un clown...je suis comme je suis. Si on me trouve moche peu importe.

[Itaya]

La seule fois ou j'ai essayé de me maquiller, je me suis trouvée encore plus moche qu"au naturel.

Pas envie de passer 1h chaque matin devant mon miroir à vouloir ressembler à un clown...je suis comme je suis. Si on me trouve moche peu importe.

Je l'ai fait pendant quelques années, et maintenant ça le gonfle. Surtout me démaquiller.
En plus le mascara ça me stresse, j'en mets plus sur mes paupières que sur mes cils.
Et bon excuse de ne plus tolérer les fards à paupières, ....
A present je me contente du fond de teint quand je vais travailler pour masquer mes soucis de peaux.

Pas de parfum non plus.
Je ne suis pas très fan.

[MrsJack]

Je déteste la sensation du maquillage sur la peau. Je sens qu'il y a un TRUC sur ma peau.

Je souffre d'eczéma et je n'aime pas non plus la sensation de crème sur ma peau, mais je suis obligée si je ne veux pas avoir des mains de lépreuse ou de malade de la grise-écaille. Idem pour le baume à lèvre pour éviter d'avoir un dessèchement des lèvres qui conduisent à de l'eczéma, mais tout ça me répugne. Alors me torturer d'avantage avec du fond de teint, du mascara ou que sais-je, c'est non.
En plus je me frotte souvent les yeux et je me pince sans arrêt les lèvres alors j'étale les produits partout au bout d'une heure.

[TimeLady]

La seule fois ou j'ai essayé de me maquiller, je me suis trouvée encore plus moche qu"au naturel.

Pas envie de passer 1h chaque matin devant mon miroir à vouloir ressembler à un clown...je suis comme je suis. Si on me trouve moche peu importe.

Je l'ai fait pendant quelques années, et maintenant ça le gonfle. Surtout me démaquiller.
En plus le mascara ça me stresse, j'en mets plus sur mes paupières que sur mes cils.
Et bon excuse de ne plus tolérer les fards à paupières, ....
A present je me contente du fond de teint quand je vais travailler pour masquer mes soucis de peaux.

Pas de parfum non plus.
Je ne suis pas très fan.

Vous allez rire, je n'ai JAMAIS réussi à comprendre comment ça se mettait, le mascara. Et puis j'aime pas les yeux (vous pouvez vous moquer ^^ )...alors contempler les miens cinq mn le matin pour mettre du mascara, merci bien !!

Les fards à paupières, fut un temps où j'en mettais, mais j'ai développé une intolérance au truc (ok, j'avoue, le fait de ne jamais penser à me démaquiller n'a pas aidé !) et j'ai arrêté.

Je n'ai jamais pu mettre de fond de teint, j'ai la peau tellement pâle que j'ai tout de suite l'air d'un clown quand j'en mets ! Même le plus pâle des fonds de teint me donne un air faussement bronzée.

[Nanouille]

Des gars qui me plaisaient et qui ne s'en rendaient pas compte car je suis amicale avec tout le monde, et d'autres qui prenaient ma bienveillance pour de la drague alors que non, c'était juste de la sympathie.

J'ai connu ça aussi. Vu que j'ai pour habitude d'être polie et aimable et que j'essaie dans la mesure du possible d'être souriante en société (je parle de mon masque social évidemment), ça m'a vallu des quiproquos et des situations ambigues malgré moi. C'est quand même déstabilisant de devoir justifier un comportement qu'on a par pure politesse! "Bah non ce type ne m'intéresse pas du tout, c'était juste pour parler/être polie".

J'explique ça d'un point de vue culturel déjà, parce que dans nos sociétés latines les rapports homme/femme sont très sexués, la séduction est très souvent sous-jacente. Quand j'étais en Suède j'ai été surprise de voir qu'on pouvait parler à quelqu'un du sexe opposé sans aucune ambiguité, juste d'humain à humain. Qu'est-ce que ça fait du bien! Mais ici j'ai l'impression que c'est impossible.

Je ne sais pas comment font les filles qui ont des amis garçons! J'adorerais avoir une bande de potes, sauf que ça n'a jamais pu arriver parce qu'on me prête en général des intentions qui sont fausses. Un jour un gars avec qui j'avais sympathisé au travail m'a dit "C'est cool avec toi on peut parler". Sauf que contrairement à ce qu'il disait je ressentais son comportement envers moi comme étant ambigu, voire même un peu insistant. Du coup j'ai coupé cours et je n'ai plus jamais eu de contact avec lui.

[freeshost]

Baoh, moi, les jupes, je pourrais porter cela pour le côté pratique (légèreté, surtout quand il fait bien chaud). Ce ne serait pas une question de féminité.

Mais bon, pour ne pas attirer les regards vers moi, j'évite de porter la jupe ("C'est un vêtement pour femmes.").

Cela dit, il y a bien des danseurs qui portent des tutus.

[MrsJack]

Freeshost => http://www.huffingtonpost.fr/2017/06/22 ... _22582908/

Et n'oublions pas les kilts.

Au collège, on soupçonnait notre prof d'art plastique (homme) de porter du mascara.

[freeshost]

Ouais, vive les conducteurs nantais ! Quelle idée que de nous faire porter des trucs longs, pesants et chauds sous le soleil sec, chaud et lourd ! Tout ça juste pour l'uniforme ! [Il ne vous aura pas échappé que je suis opposé à l'uniforme dans les écoles. C'est l'un des mes côtés libéraux. De toute façon, l'uniforme ne fait pas le moine mais le symbole. ]

[MrsJack]

De toute façon, l'uniforme ne fait pas le moine mais le symbole. ]

Exactement. Un peu comme les talons aiguilles.
(Chez les femmes hein ? Pas les moines. )

[freeshost]

Je me souviens du gag de l'album 15 (Bulletin Météo, page 40 de l'album, page 42 du pdf) de la bande dessinée Les Profs, où la nouvelle proviseuse... heu... la proviseure demande aux enseignants d'adopter une tenue correcte et classe :



Combien de talons le talon ?

[MrsJack]

Je me demande : les personnages sont ils naïfs au point de prendre la consigne au pied de la lettre ou bien se moquent ils délibérément du profisseur ?
Sans doute la deuxième hypothèse.


Nanouille => J'arrive à avoir des bandes de potes mais ce sont des "potes", des copains quoi, pas des amis. Dès qu'il y a trop de proximité les soupçons fusent. C'est pénible.