Manichéenne a écrit :quand ce n'est pas utilisé n'importe comment par des gens qui n'ont pas compris le concept de base.
En effet.
Manichéenne a écrit :C'est aussi vrai que de dire que si on croit à l'existence du VIH alors on croit à la mémoire de l'eau.


Pas tout a fait, encore que...
Dans ce cas le socle de réflexion c'est la systémique, un truc qui ne viens pas de la psychanalyse mais de la science qui a aussi aboutis a la création des ordis.
Alors le type est aussi psychanalyste, mais les deux théories viennent de l'étude des groupes et en celà il s'y oppose :
je savais qu’une schizophrénie par exemple est un processus ouvert, béant, branché sur l’entourage, étroitement articulé à lui, je le savais depuis les années 1950, à l’encontre de la perspective courante en psychanalyse, qui envisageait la psyché uniquement comme un appareil autonome
La source est dans l'article wikipédia.
C'est moi qui souligne, pour rappeler que c'est passablement un dissident de la théorie de base.
Comme bleuler était un dissident de la théorie de Freud quant il a substitué au terme autoérotisme le mot autisme pour sortir du tout sexuel freudien (on dis pansexualisme aussi)
Le mot autisme a eut son utilité tout en découlant d'une notion psychanalytique, non?
Donc on peut au moins laisser une chance au mot "incestuel"
Lilette a écrit :Tout ça dans quel but ?
Par ce que j'aime pas le "parler pour" en général.
Donc j'en dissèques une des causes possible.
Il existe aussi des cas légitimes et nécessaire,
donc je ne fait que poser le sujet, prenne qui veux.
Pupuce a écrit :Moi je crois en l'existence de la perversion narcissique, pour l'avoir pratiquée au quotidien. Je n'en vois cependant pas partout. D'ailleurs, loa confusion, ça me fait vomir

Pour l'avoir subie alors, si non elle te réjouirait la confusion.
Les deux notion sont parente, mais Racamier ne le dis jamais.
L'incestuel c'est la version soft, intrafamiliale, de confusion fusionnelle, qui force la non distinction dans les actes
La perversion narcissique, c'est la version Hard, qui force la réattribution des rôles, genre tu es responsable de mes actes foireux, et moi de tes bonnes actions.
Bubu a écrit :Mais si ça peut aider certains à mieux comprendre une situation, tant mieux pour eux.

Pour moi ça à été le cas, ça a même révolutionné mes perceptions, c'est la raison qui fait que je partage ici.
Ma mère et une tante sont elle même subjugué par la façon dont ça s'applique à la famille dont nous sommes issues.
Nous parlions de perversion narcissique, mais ça n'a jamais collé tans le cas est extrême même si certains effets sont parfaitement comparable.
Bubu a écrit :Et ça ne m'aide pas à comprendre, au contraire, c'est mettre un terme sur .... ??? d'ailleurs je ne sais même pas quoi.

Ben pourtant c'est un peut ça, précisément, mettre un terme sur, selon moi, un mécanisme de confusion qui peux rendre fou si jamais on arrive pas a le distinguer.
Moi je l'ai vécu, et distingué empiriquement avant de trouver ce mot, mais qui ne l'a pas vécu ne peux sûrement pas le saisir, et c'est peut être pas plus mal.
Ce mécanisme est associé à un interdit d'exprimer ce qui est propre a soi-même, alors lorsqu'on parle handicap d'expression, c'est forcement utile de distinguer impossibilité interne et interdit externe.
Imaginez seulement que je me soit ressenti Asperger uniquement par ce que j’aurais pour ma part été interdit de l'extérieur, ça aurait au moins le mérite d'expliquer ma présence et peut être celle d'autres intervenants ici. Allez savoir!
[Ajouté après édition]
Il y a eu la folie de dire que tout venait de l'environnement, qui a créer cette haine de la psychanalyse, bien compréhensible vue ce que ce sont mangé des parents jugé responsables, c'était odieux, et ça persiste encore dans certains esprits un peu con, il faut bien le dire.
Mais que penser de l'idée qui voudrait que tout défaut d'expression ne puisse nécessairement venir que du fonctionnement interne? Pour moi c'est tout aussi bête. Et si c'est la définition de l'autisme, la lacune interne, alors il reste a choisir si l'interdit externe peu exister ou pas, et comment on peut le désigner s'il existe.
Et si moi je vous disais que je suis un exemple de cette situation, d'interdit subi de s'exprimer (j'ai été un bébé secoué par ce qu'il pleurait, donc menacé de mort pour une expression de trop, et j'ai bel et bien failli y passer), alors comment désigneriez vous ma situation? Et comment la distingueriez vous de l'autisme? Ne pourrais-je pas avoir connu un replis autistique, comme je le ressent, en certains point comparable dans ces effets observables?