Attention de choisir un psychologue de formation, ou un psychiatre. A éviter tout ce qui est "psychothérapeute" !
Merci pour ce conseil.
Je connais la différence et je la gardais bien en tête.
J'en ai fait une, donc je connais bien. Ca dur, on est cloué, fatigué, plus envie de rien, ni même de sortir du lit et des idées noires. Là, il faut se faire aider chimiquement.
En es-tu là ?
Par période oui.
J'ai commencé à avoir des crises de ce genre là en début d'année.
Elles durent entre deux jours et une semaine complète, entrecoupées de périodes quasi-normale (je peux déprimée un peu ou être ronchon mais je peux aussi rire et discuter aimablement avec des gens).
Dans les périodes qui me font penser à de la dépression je ne parle pas ou quand je parle c'est incohérent et noir. Je suis agressive ou au contraire dans un état de fragilité extrême, soumise et docile.
Je ne mange rien pendant environ deux jours, ensuite la faim me rattrape malgré les nausées et je bouffe que des trucs sucrés qui me procurent du plaisir habituellement (biscuits, chocolat, fruits, glace...)
Certaines fois je ne sors pas du lit (aujourd'hui par exemple j'ai pas pu me lever - à part 10 min pour étendre le linge j'ai installé l'ordi sur les genoux).
Sinon je me force à m'installer au bureau pour travailler, mais les jours "noirs" je me met à pleurer ou à ruminer au bout de 20 min de taf car problèmes de concentration. Quand ça dure je vais faire la sieste ou j'entrecoupe avec du surf sur le net ou je regarde un film. Mais ça ne marche pas très bien et surtout je prend du retard dans mon travail et je n'en ai pas parlé à tout le monde (et je n'ai pas de papier du médecin pour justifier cet état).
J'en ai eu beaucoup plus vers mars-avril, petit à petit ça c'est un peu espacé. Je pensais que c'était passé, du moins que c'était en train de passer, mais je crois que les angoisses et les causes étaient toujours là. J'ai eu plusieurs coups de stress en début de semaine liés au boulot et à mes activités bénévoles. Du coup j'ai pas vu que j'étais en détresse quand j'ai parlé à mon ami (ce que je me suis toujours abstenue de faire pour ne pas le gêner ou l'effrayer).
Toi aussi ta relation amicale avec cet ami est un peu un intérêt spécifique ? (Une relation passionnée que les gens de l'extérieur ont du mal à distinguer du fait d'en être amoureuse ?)
Je crois que c'est les deux.
J'ai été amoureuse plusieurs fois dans ma vie, je dirais 6 fois de mémoire, mais il n'y a qu'avec lui que j'ai une obsession - un "intérêt spécifique". Avec les autres j'avais des relations classiques qu'on a entre deux humains qui font connaissance.
Alors si, j'en suis amoureux, je le sens quand je suis avec lui, mes sentiments ne sont pas purement amicaux.
C'est quand il est absent que je me rend compte qu'il est surtout un "intérêt spécifique".
Quant au deuil, il m'a donné une sorte d'avertissement.
Il ne coupe pas les ponts définitivement - pour l'instant - il suspend nos relations le temps que je me calme et que je réfléchisse.
(Mais le connaissant, ça pourrait quand même être définitif, s'il ne se calme pas lui même et si je ne lui manque pas d'une quelconque manière. Car là ce n'est pas à moi de le relancer, or c'était déjà moi qui le contactait en 1er 9 fois sur 10 environ)
Si je ne change pas d'attitude par contre ce sera fini fini.
Je pense qu'il faut donc que je me débarrasse de mon côté obsessionnel pour lui puisque
a priori c'est ça qui gêne.
Ça et mes angoisses. Notamment la peur de le perdre qui me conduit à lui mettre une pression sur les épaules dont il ne veut pas.
Pour ça j'ai besoin d'un psy. Je n'y arriverai pas seule.