Régression chez l'adulte ?
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Re: Régression chez l'adulte ?
Du haut de mes 28 ans, j'ai plutôt l'impression d'avancer dans des acquisitions ou on attendais pas forcément d'évolution notable. Tant pis si ca m'a demandé plus de temps et d'efforts pour l'acquérir, l'essentiel c'est de l'avoir acquis.
Par contre j'ai vu et connu des autistes avoir certains atouts dans la main régresser dans ce qu'on appelle "l'adulte tyran": un adulte qui ne vis que pour sa propre vision du monde et ne se remet jamais en question quand les contrariétés viennent titiller cette vision. Pire, il en devient très agressif envers ceux et celles qui n'ont pas sa vision au point de chercher à les anéantir.
Loin de moi de dire que c'est une majorité, c'est juste pour dire que le fait d'être autiste n'immunise pas à 100% contre les intolérances à la réalité et de devenir agressif envers les autres . Voir tout simplement de ne pas vouloir accepter de se remettre en question à la suite d'une critique sur son travail, sa manière de se présenter à l'autre, de communiquer.
Je fuis comme la peste ce genre de profil à vraie dire, au point de ressentir de grosses douleurs à la cage thoracique quand ce genre de personnages fait démonstration trop visible de son mépris pour les autres, son conjoint, ses enfants.
Par contre j'ai vu et connu des autistes avoir certains atouts dans la main régresser dans ce qu'on appelle "l'adulte tyran": un adulte qui ne vis que pour sa propre vision du monde et ne se remet jamais en question quand les contrariétés viennent titiller cette vision. Pire, il en devient très agressif envers ceux et celles qui n'ont pas sa vision au point de chercher à les anéantir.
Loin de moi de dire que c'est une majorité, c'est juste pour dire que le fait d'être autiste n'immunise pas à 100% contre les intolérances à la réalité et de devenir agressif envers les autres . Voir tout simplement de ne pas vouloir accepter de se remettre en question à la suite d'une critique sur son travail, sa manière de se présenter à l'autre, de communiquer.
Je fuis comme la peste ce genre de profil à vraie dire, au point de ressentir de grosses douleurs à la cage thoracique quand ce genre de personnages fait démonstration trop visible de son mépris pour les autres, son conjoint, ses enfants.
Diagnostique autiste par le CRA en mars 2009
Si vi pacem, para bellum
Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre
Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
Adepte de la course à pied.
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Re: Régression chez l'adulte ?
On peut être fermé sur soi-même tout en se comportant correctement en société, en fait tout est question de distance et de dosage.Controleur a écrit : Par contre j'ai vu et connu des autistes avoir certains atouts dans la main régresser dans ce qu'on appelle "l'adulte tyran": un adulte qui ne vis que pour sa propre vision du monde et ne se remet jamais en question quand les contrariétés viennent titiller cette vision. Pire, il en devient très agressif envers ceux et celles qui n'ont pas sa vision au point de chercher à les anéantir.
Loin de moi de dire que c'est une majorité, c'est juste pour dire que le fait d'être autiste n'immunise pas à 100% contre les intolérances à la réalité et de devenir agressif envers les autres . Voir tout simplement de ne pas vouloir accepter de se remettre en question à la suite d'une critique sur son travail, sa manière de se présenter à l'autre, de communiquer.
Perso j'ai régressé après mon diagnostic mais cela m'a rendu moins aggressive car je savais d'où venait mes problèmes.
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Re: Régression chez l'adulte ?
J'ai l'impression que c'est quelque chose qu'on retrouve chez différents malades et handicapés, NT comme NAT. Et sans rien excuser, je peux comprendre que quand on est en souffrance et incompris pendant longtemps, critiqué à coups de "arrête de le plaindre" et autres "fais un effort", on puisse finir par brandir l'excuse de sa maladie pour justifier tout et n'importe quoi. La douleur (morale ou physique) rend irritable et hypersensible ; il n'y a qu'un pas vers la tyrannie. Je le répète : ça peut expliquer, ça n'excuse pas. Après, bien sûr, il y a aussi des gens qui refusent simplement de se remettre en question, y compris chez les NAT.Controleur a écrit :Par contre j'ai vu et connu des autistes avoir certains atouts dans la main régresser dans ce qu'on appelle "l'adulte tyran": un adulte qui ne vis que pour sa propre vision du monde et ne se remet jamais en question quand les contrariétés viennent titiller cette vision. Pire, il en devient très agressif envers ceux et celles qui n'ont pas sa vision au point de chercher à les anéantir.
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Re: Régression chez l'adulte ?
Je ne pense pas être dans ce cas. Au contraire, comme je dis souvent, y a que les cons qui ne changent pas d'avis. J'ai visiblement beaucoup de cons autour de moi
Je plaisante.
Non, je pense que c'est la fatigue qui parle. Vivement les vacances.
Ça me demande tellement d'effort pour beaucoup de choses, que parfois me hypersensibilités sensorielles, je n'arrive plus à les contenir.
Du style mon collègue qui boit son café par les dents, qui machouille son chweengum. ... ça m'énerve tellement, et je me retiens pour ne pas faire de réflexion. Mais du coup à un moment ça sort d'un coup, et je suis blessante, alors que ce n'était pas mon intention.
Maintenant j'arrive à mieux comprendre mon fonctionnement.
C'est sûre que pouvoir l'expliquer alors que je ne suis même pas diagnostiqué c'est compliqué. Dire à mon collègue de bureau : je veux être dzns le noir car ça me fatigue, que lorsqu'il allume la lumière sans prévenir à l'avance j'ai envie de lui sauter dessus, que la fenêtre entre ouverte me dérange entre les courants d'air et le bruit, même mon conjoint qui se plaind de la chaleur alors que je suis avec ma veste polaire...
Je plaisante.
Non, je pense que c'est la fatigue qui parle. Vivement les vacances.
Ça me demande tellement d'effort pour beaucoup de choses, que parfois me hypersensibilités sensorielles, je n'arrive plus à les contenir.
Du style mon collègue qui boit son café par les dents, qui machouille son chweengum. ... ça m'énerve tellement, et je me retiens pour ne pas faire de réflexion. Mais du coup à un moment ça sort d'un coup, et je suis blessante, alors que ce n'était pas mon intention.
Maintenant j'arrive à mieux comprendre mon fonctionnement.
C'est sûre que pouvoir l'expliquer alors que je ne suis même pas diagnostiqué c'est compliqué. Dire à mon collègue de bureau : je veux être dzns le noir car ça me fatigue, que lorsqu'il allume la lumière sans prévenir à l'avance j'ai envie de lui sauter dessus, que la fenêtre entre ouverte me dérange entre les courants d'air et le bruit, même mon conjoint qui se plaind de la chaleur alors que je suis avec ma veste polaire...
Probablement HP sans tests officiels.
Non diagnostiquée, je pense être aspie et les differents tests internet tendent de ce côté. (En attente CRA pour ~2020)
Ps : dyslexique fâchée avec l'orthogrape et la grammaire (les efforts me demandent beaucoup)
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Re: Régression chez l'adulte ?
Cet après-midi j'ai eu droit à la réflexion d'une collègue : je t'ai pas vu ce matin ! tu n'ai pas venue dire bonjour !
Bien, non, (comment dire, que je test de ne dire plus bonjour tous les matins, car je veux vérifié si en effet ça ne me fatigue pas, et pour le moment, voir moins de monde me fatigue moins, ... , ah...) c'est trop compliqué à expliquer ...
Ok je retiens ! (Bon , qu'est ce quelle a voulu dire ??? Je retiens que je ne veux plus les voir, ou juste ... bon elle n'a pas cherché plus loin, ouf)
Bien, non, (comment dire, que je test de ne dire plus bonjour tous les matins, car je veux vérifié si en effet ça ne me fatigue pas, et pour le moment, voir moins de monde me fatigue moins, ... , ah...) c'est trop compliqué à expliquer ...
Ok je retiens ! (Bon , qu'est ce quelle a voulu dire ??? Je retiens que je ne veux plus les voir, ou juste ... bon elle n'a pas cherché plus loin, ouf)
Probablement HP sans tests officiels.
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Re: Régression chez l'adulte ?
Bonsoir à tous, ce fut la même pour moi. Depuis que je suis en attente de diagnostic je fais beaucoup moins d'effort pour paraître comme les autres, je m'assoie comme je veux, je ne parle pas si je n'en ai pas envie et même je m’aménage des temps d'isolement, je regarde moins dans les yeux (ça me repose c'est dingue), de toute façon, je ne sais pas si j'aurais pu faire semblant encore longtemps. Que je sois autiste ou non, au moins j'aurais gagner en compréhension de moi-même et ce que je dois faire ou non pour me sentir bien. Pour l'instant, ça passe plutôt bien. Je continue à faire des efforts pour mes patients et ma copine (bien que j'explique à cette dernière pourquoi je ne peux pas faire telles ou telles choses, genre la foule c'est trop compliqué donc je ne fais pas les magasins)TimeLady a écrit :La même chose pour moi ! Depuis que j'ai été orientée vers Asperger, j'ai dit stop à tous les efforts superflus que je faisais pour avoir l'air "comme les autres". De toute façon ce n'était jamais naturel, et quand je me forçais trop ça virait en crise d'angoisse, merci bien... Donc maintenant je ne fais plus semblant. Je m'amuse même en disant que je suis une ermite des temps modernes. Je ne cherche plus à alimenter les conversations et je fais l'huître quand je n'ai pas envie de parler, et je refuse les sorties proposées sans l'ombre d'un scrupule. Après tout, c'est ma vie, et je dois la vivre pour moi, pas pour faire plaisir aux autres... Du coup je suppose que ça peut avoir des allures de régression, mais j'assume.Autrey a écrit :Je régresse depuis que j'ai eu le diagnostic d'autisme et quelquepart cela fait du bien, j'étais toujours tendue et stressée car je faisais des efforts pour paraitre, aller vers les autres, etc.
Maintenant je "me laisse aller" et suis donc moins stressée mais du coup on me regarde bizarrement, mais comme avant on me regardait bizarrement, qu'est-ce que ça change ?
Après j'ai quand même l'impression de régresser sur certains points, mais c'est peut être en rapport avec le fait que je bosse à temps plein, ce qui me laisse moins d’énergie pour le reste.
HPI dysharmonique confirmé.
Probable Syndrome d'Asperger en cours de pré-diagnostic.
Sur liste d'attente au CEAA (RDV probable fin 2017).
"All work and no play makes Jack a dull boy"
Probable Syndrome d'Asperger en cours de pré-diagnostic.
Sur liste d'attente au CEAA (RDV probable fin 2017).
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Re: Régression chez l'adulte ?
Oh mais tu sais j'ai connu ce discours sortit de la bouche des monos, des autres enfants et adolescents, de ma propre famille. Et je me souviens adolescent que d'entendre ce discours m'a plus incité à m'interesser à l'autre le moins possible ,à finalement amplifier ce qui existait déjà enfant avec des spasmes de colère. Les mêmes qui en quelques sortes ne voulaient pas comprendre s'en sont mangé des insultes, des coups ,ect. Et puis bah la bulle a finis par crever et l'autre est devenu un sujet d'étude depuis mes 17 ans.Ome Etzli a écrit :J'ai l'impression que c'est quelque chose qu'on retrouve chez différents malades et handicapés, NT comme NAT. Et sans rien excuser, je peux comprendre que quand on est en souffrance et incompris pendant longtemps, critiqué à coups de "arrête de le plaindre" et autres "fais un effort", on puisse finir par brandir l'excuse de sa maladie pour justifier tout et n'importe quoi. La douleur (morale ou physique) rend irritable et hypersensible ; il n'y a qu'un pas vers la tyrannie. Je le répète : ça peut expliquer, ça n'excuse pas. Après, bien sûr, il y a aussi des gens qui refusent simplement de se remettre en question, y compris chez les NAT.Controleur a écrit :Par contre j'ai vu et connu des autistes avoir certains atouts dans la main régresser dans ce qu'on appelle "l'adulte tyran": un adulte qui ne vis que pour sa propre vision du monde et ne se remet jamais en question quand les contrariétés viennent titiller cette vision. Pire, il en devient très agressif envers ceux et celles qui n'ont pas sa vision au point de chercher à les anéantir.
J'ai eu mes deux parents pour m'élever ainsi que ma soeur: à tout les deux, jamais nos parents n'ont fait le moindre commentaire négatif qui signifiait qu'ils n'acceptaient pas nos différences. Par contre, d'autres autistes eux sont souvent élevés dans une famille monoparentale ou la maman souvent doit sacrifié leur vie professionnelle pour eux. Le père souvent se barre dès qu'il peut et parfois maltraite physiquement et ou psychiquement leur progéniture autiste parce ce papa ne veux pas voir un autiste mais un enfant qui veux en faire qu'à sa tête( un genre d'enfant roi quoi).
Et j'en vois que ca créé des séquelles adolescents ou le contact devient de plus en plus difficille, la moindre remarque de quelqu'un même dite sans violences quoique avec un ton de voix pas toujours doux est tout de suite interprété comme une violence et ils se renferment, s'excluent du groupe ou ils sont.
D'autres ne vont même pas prendre en contre la remarque en se disant" encore quelqu'un qui veux m'anéantir, je veux pas écouter ce qu'il a me dire il veux encore me faire du mal".
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Si vi pacem, para bellum
Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre
Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
Adepte de la course à pied.
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Re: Régression chez l'adulte ?
On est sur un forum de gens avec TCS, évidemment que ce genre de chose se passent. Ce n'est pas une raison valable de dire qu'ils "s'excluent du groupe".Et j'en vois que ca créé des séquelles adolescents ou le contact devient de plus en plus difficille, la moindre remarque de quelqu'un même dite sans violences quoique avec un ton de voix pas toujours doux est tout de suite interprété comme une violence et ils se renferment, s'excluent du groupe ou ils sont.
Ou alors, il faut réciter un pater et deux avé chaque matin et soir devant Saint "Je veux Guérir De l'Autisme" ?
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Régression chez l'adulte ?
Nous avons des parcours de vie opposés. En ce qui me concerne, v.e.o, négation de mes différences et des difficultés ("t'es débile, mon pauvre gosse !" doit être la phrase de ma mère que j'ai entendu le plus souvent durant mon enfance), jamais eu de "monos" ni la moindre discussion à propos de handicap ou de maladie, donc si mon interprétation ressemble à un discours courant, je n'en savais rien. Dans mon expérience, par contre, les gens les plus ouverts, disponibles, engagés, que j'ai rencontrés, sont pour beaucoup des personnes qui ont subi seuls beaucoup d'épreuves (violence parentale, négation de leur différences qu'elles soient d'ordre médical ou raciste, personnes issues de minorités invisibles). Mais ma propos expérience n'est en aucun cas représentative.Controleur a écrit :Oh mais tu sais j'ai connu ce discours sortit de la bouche des monos, des autres enfants et adolescents, de ma propre famille. Et je me souviens adolescent que d'entendre ce discours m'a plus incité à m'interesser à l'autre le moins possible ,à finalement amplifier ce qui existait déjà enfant avec des spasmes de colère. Les mêmes qui en quelques sortes ne voulaient pas comprendre s'en sont mangé des insultes, des coups ,ect. Et puis bah la bulle a finis par crever et l'autre est devenu un sujet d'étude depuis mes 17 ans.
J'ai eu mes deux parents pour m'élever ainsi que ma soeur: à tout les deux, jamais nos parents n'ont fait le moindre commentaire négatif qui signifiait qu'ils n'acceptaient pas nos différences. Par contre, d'autres autistes eux sont souvent élevés dans une famille monoparentale ou la maman souvent doit sacrifié leur vie professionnelle pour eux. Le père souvent se barre dès qu'il peut et parfois maltraite physiquement et ou psychiquement leur progéniture autiste parce ce papa ne veux pas voir un autiste mais un enfant qui veux en faire qu'à sa tête( un genre d'enfant roi quoi).
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Re: Régression chez l'adulte ?
Une petite histoire qui m'est arrivé, il y a quelques années j'envoie ma voiture en revision, et là coût de massue, grosse note. Je dis au technicien : "oh, encore une note salée ! C'est un peu dure en ce moment ! (J'avais pas mal de factures et ..., vous comprendrez par la suite).
Il me répond : "ah, ouai en se moment on a trop de travail, j'ai pas arrêté de courir aujourd'hui, ...blabla existentiel...
Et je lui dis, un peu brutalement : oui c'est dur ! Je comprends, mon fils est mort cet été. (Pas que je voulais me faire plaindre, mais il m'a saoulé avec son blabla existentiel).
Il s'est retrouvé comme un con (chose que je suis visiblement douée, mais pas en le faisant volontairement). Du coup, il m'a fait une remise, vu qu'il ne savais plus où se mettre.
La morale de cette histoire, c'est : est-ce que j'ai dégainé le décè de mon fils pour me faire appotoyé ? Non, juste qu'il m'avait gonflé, et que j'étais encore à cette époque encore à fleur de peau.
Mais peut être lui, il l'a pris ainsi.
Oui, il y a des gens quelques soit leurs "problèmes" ou "vécu" , seront capable de sortir leur carte pour se faire plaindre. Et il n'y a pas besoin d'être autiste ou malade ou ... pour le faire
D'autres sortirons cette carte, pour dire, eh! dans la vie y a plus grave, mais j'ai pas besoin que tu soit trite pour moi.
J'ai du coup découvert, ce cercle restreint de parents d'enfants gravement malade et/ou décédé. Des personnes sûrement voyeurs qui suivent leurs combats, ça c'est une chose que j'ai du mal.
Ps: je ne cherche pas à me faire plaindre. Parler de lui ne me pose aucun soucis. Sa maladie l'a tué, je connais le responsable. Ce qui était fait ou pas fait n'y changera rien de ressasser le passé, mais parlé de lui signie pour moi qu'il a existé, même si ce fut bref.
Il me répond : "ah, ouai en se moment on a trop de travail, j'ai pas arrêté de courir aujourd'hui, ...blabla existentiel...
Et je lui dis, un peu brutalement : oui c'est dur ! Je comprends, mon fils est mort cet été. (Pas que je voulais me faire plaindre, mais il m'a saoulé avec son blabla existentiel).
Il s'est retrouvé comme un con (chose que je suis visiblement douée, mais pas en le faisant volontairement). Du coup, il m'a fait une remise, vu qu'il ne savais plus où se mettre.
La morale de cette histoire, c'est : est-ce que j'ai dégainé le décè de mon fils pour me faire appotoyé ? Non, juste qu'il m'avait gonflé, et que j'étais encore à cette époque encore à fleur de peau.
Mais peut être lui, il l'a pris ainsi.
Oui, il y a des gens quelques soit leurs "problèmes" ou "vécu" , seront capable de sortir leur carte pour se faire plaindre. Et il n'y a pas besoin d'être autiste ou malade ou ... pour le faire
D'autres sortirons cette carte, pour dire, eh! dans la vie y a plus grave, mais j'ai pas besoin que tu soit trite pour moi.
J'ai du coup découvert, ce cercle restreint de parents d'enfants gravement malade et/ou décédé. Des personnes sûrement voyeurs qui suivent leurs combats, ça c'est une chose que j'ai du mal.
Ps: je ne cherche pas à me faire plaindre. Parler de lui ne me pose aucun soucis. Sa maladie l'a tué, je connais le responsable. Ce qui était fait ou pas fait n'y changera rien de ressasser le passé, mais parlé de lui signie pour moi qu'il a existé, même si ce fut bref.
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Re: Régression chez l'adulte ?
En ce qui me concerne, je constate une régression d'un tout autre genre : il fut un temps où j'aurais pu suivre le fil sur les mathématiques, sur ce forum, sans problème. Aujourd'hui, après vingt ans sans penser en terme de X et de différentielles, je crois que je serais largué même sur le programme du bac S. En y repensant, j'ai fait un énorme rejet des math et des sciences "dures" quand on a commencé à m'affubler de l'étiquette "autiste" (dans un sens péjoratif et cliché).
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Re: Régression chez l'adulte ?
Bien sur que ce n'es pas une raison valable. Il suffit parfois d'un petit groupe de gens obtus qui ne cherchent pas plus loin que leur bout du nez pour plomber le contact avec les autres d'une seule personne.Benoit a écrit :On est sur un forum de gens avec TCS, évidemment que ce genre de chose se passent. Ce n'est pas une raison valable de dire qu'ils "s'excluent du groupe".Et j'en vois que ca créé des séquelles adolescents ou le contact devient de plus en plus difficille, la moindre remarque de quelqu'un même dite sans violences quoique avec un ton de voix pas toujours doux est tout de suite interprété comme une violence et ils se renferment, s'excluent du groupe ou ils sont.
Ou alors, il faut réciter un pater et deux avé chaque matin et soir devant Saint "Je veux Guérir De l'Autisme" ?
Je ne cautionne pas du tout cet absolue de pensée dont j'ai patit plus jeune. Combien de fois au vvf lors des activités pour ados, après une année difficille j'aspirais à vivre autre chose et que je me sentais en insécurité psychique et émotionelle face à des morveux qui ne comprenennaient les choses que quand tu leur faisais comprendre qui était le patron? Y'avait une fille et 3-4 pequennots issus de millieux bourgeois qui poussait 10 autres ados à ne jamais me répondre, à ne pas revenir vers moi de temps en temps, à prendre l'initiative de venir me parler sans que je le fasse?
Combien de fois ai je ressentit de la rancoeur envers ceux et celles qui croyait me rendre service et ne respectait même pas mon besoin de faire des coupures tellement que ces épisodes de sociabilisation forcée était vorace en énergie, au point que je pensais aux goulags soviétiques voir aux camps du 3ème reich?
Oui ce que tu dis ressemble à des visions vraiment étriqués et péjorative du handicap. Ton témoignage confirme aussi que les personnes qui font face tôt à des évènements très déstabilisants peuvent faire preuve de résilience.Ome Etzli a écrit :Nous avons des parcours de vie opposés. En ce qui me concerne, v.e.o, négation de mes différences et des difficultés ("t'es débile, mon pauvre gosse !" doit être la phrase de ma mère que j'ai entendu le plus souvent durant mon enfance), jamais eu de "monos" ni la moindre discussion à propos de handicap ou de maladie, donc si mon interprétation ressemble à un discours courant, je n'en savais rien. Dans mon expérience, par contre, les gens les plus ouverts, disponibles, engagés, que j'ai rencontrés, sont pour beaucoup des personnes qui ont subi seuls beaucoup d'épreuves (violence parentale, négation de leur différences qu'elles soient d'ordre médical ou raciste, personnes issues de minorités invisibles). Mais ma propos expérience n'est en aucun cas représentative.Controleur a écrit :Oh mais tu sais j'ai connu ce discours sortit de la bouche des monos, des autres enfants et adolescents, de ma propre famille. Et je me souviens adolescent que d'entendre ce discours m'a plus incité à m'interesser à l'autre le moins possible ,à finalement amplifier ce qui existait déjà enfant avec des spasmes de colère. Les mêmes qui en quelques sortes ne voulaient pas comprendre s'en sont mangé des insultes, des coups ,ect. Et puis bah la bulle a finis par crever et l'autre est devenu un sujet d'étude depuis mes 17 ans.
J'ai eu mes deux parents pour m'élever ainsi que ma soeur: à tout les deux, jamais nos parents n'ont fait le moindre commentaire négatif qui signifiait qu'ils n'acceptaient pas nos différences. Par contre, d'autres autistes eux sont souvent élevés dans une famille monoparentale ou la maman souvent doit sacrifié leur vie professionnelle pour eux. Le père souvent se barre dès qu'il peut et parfois maltraite physiquement et ou psychiquement leur progéniture autiste parce ce papa ne veux pas voir un autiste mais un enfant qui veux en faire qu'à sa tête( un genre d'enfant roi quoi).
Es ce un hasard si les profils d'enfants, ados, adultes rois dit aussi tyrans sont aussi les mêmes qui n'ont eut jamais de leur parents de carrence affectives mais furent adulés comme une divinité?
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Re: Régression chez l'adulte ?
Il y a quelques années, un moniteur de "colo" (je ne connais pas le nom actuel, désolé) avait faire l'effort de venir se renseigner dans un permanence de J.L Agard où j'etais venu par hasard. (Parce que les parents l'avaient informé de la participation d'un aspi)
Je salue l'effort mais ça a été compliqué de lui faire comprendre que les aspis ne sont pas dans la recherche des activités de groupe et que quand ils s'isolent pour des raisons quelconque (sensoriel, affinité, etc...) faire des efforts pour les réintégrer n'est pas une bonne solution.
Il reste encore à mon avis beaucoup de boulot avant de faire comprendre que le gars ou la fille qui est "dans les nuages" à 10 mètres du groupe s'amuse tout autant voire plus.
Je salue l'effort mais ça a été compliqué de lui faire comprendre que les aspis ne sont pas dans la recherche des activités de groupe et que quand ils s'isolent pour des raisons quelconque (sensoriel, affinité, etc...) faire des efforts pour les réintégrer n'est pas une bonne solution.
Il reste encore à mon avis beaucoup de boulot avant de faire comprendre que le gars ou la fille qui est "dans les nuages" à 10 mètres du groupe s'amuse tout autant voire plus.
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Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Régression chez l'adulte ?
Le jour ou mr et mme tout le monde va percuter que les aspies peuvent pas forcément rester des minutes antières à écouter des gens parler de sujets ou ils n'ont rien à dire mis à part d'acquicer brièvement pendant que quelques uns monopolisent la conversation et qui leur faut se sortir de sur exposition pour éviter une surcharge sensorielle avec d'éventuels risques de ras le bol, on aura déjà fait un grand pas.Benoit a écrit :Il y a quelques années, un moniteur de "colo" (je ne connais pas le nom actuel, désolé) avait faire l'effort de venir se renseigner dans un permanence de J.L Agard où j'etais venu par hasard. (Parce que les parents l'avaient informé de la participation d'un aspi)
Je salue l'effort mais ça a été compliqué de lui faire comprendre que les aspis ne sont pas dans la recherche des activités de groupe et que quand ils s'isolent pour des raisons quelconque (sensoriel, affinité, etc...) faire des efforts pour les réintégrer n'est pas une bonne solution.
Il reste encore à mon avis beaucoup de boulot avant de faire comprendre que le gars ou la fille qui est "dans les nuages" à 10 mètres du groupe s'amuse tout autant voire plus.
Le jour ou mr et mme tout le monde va percuter que de forcer un aspie d'intégragir avec des pairs ou règne plus mépris, hostilité sournoise et absence d'empathie n'est pas dans son intérêt, on aura fait un pas plus grand.
Diagnostique autiste par le CRA en mars 2009
Si vi pacem, para bellum
Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre
Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
Adepte de la course à pied.
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Re: Régression chez l'adulte ?
Ou l'inverse, le jour où ils arrêteront de raconter toute leur vie, et attendre que tout le monde dise que c'est formidable, c'est magnifique, c'est. ...Controleur a écrit :Le jour ou mr et mme tout le monde va percuter que les aspies peuvent pas forcément rester des minutes antières à écouter des gens parler de sujets ou ils n'ont rien à dire mis à part d'acquicer brièvement pendant que quelques uns monopolisent la conversation et qui leur faut se sortir de sur exposition pour éviter une surcharge sensorielle avec d'éventuels risques de ras le bol, on aura déjà fait un grand pas.
Le jour ou mr et mme tout le monde va percuter que de forcer un aspie d'intégragir avec des pairs ou règne plus mépris, hostilité sournoise et absence d'empathie n'est pas dans son intérêt, on aura fait un pas plus grand.
J'ai une collègue qui raconte touse sa vie à qui l'entend. Vous la verriez de bureau en bureau.
Entre sa fille qui est prise en école d'infirmière dans notre ville, les jours pris pour passer ses examens dans tel ou tel ville.
Ou encore que cette année elle est partie 1 semaine aux iles canaries en all inclusive pour 1000€, alors qu'elle payait sa semaine en mobile home 2000 ou 3000€....
Que l'autre collègue se demande pendant 5 min, si va prendre pas la lessive X en promo avec bons de réduction ou ...
Probablement HP sans tests officiels.
Non diagnostiquée, je pense être aspie et les differents tests internet tendent de ce côté. (En attente CRA pour ~2020)
Ps : dyslexique fâchée avec l'orthogrape et la grammaire (les efforts me demandent beaucoup)
Non diagnostiquée, je pense être aspie et les differents tests internet tendent de ce côté. (En attente CRA pour ~2020)
Ps : dyslexique fâchée avec l'orthogrape et la grammaire (les efforts me demandent beaucoup)