J'en ai un, mais il ne me sert pas beaucoup.
Sa plus grande utilité pour moi est de pouvoir discuter avec quelques amis (des vrais). Par exemple, je discute presque tous les jours avec l'une de ces amies. Je ne dépose pas grand-chose sur mon "mur", parfois des liens sur ce que j'aime. Jamais rien de personnel, j'utilise également un pseudonyme.
Cependant, Facebook me fait penser à une vaste foire aux vanités.
Je ne comprends pas tous ces gens qui diffusent abondamment des images d'eux, de leurs enfants, de leurs amis. Cela m'étonne. Je connais quelqu'un, par exemple, qui met des photographies d'elle quasiment tout le temps, parfois uniquement pour montrer la couleur de son dernier rouge à lèvres. Chacun son truc, comme on dit. Mais sous certains aspects, j'avoue que ça a quelque chose de fascinant.
Ce que je ne supporte pas : les citations toutes faites (parfois erronées !), pleines de paillettes et de cœurs. Je trouve ça très inquiétant.
Je ne suis pas diagnostiquée Asperger. Il est arrivé au fil des années que l'on me trouve des traits similaires à celui du syndrome d'Asperger.
Après presque 10 ans à "faire comme si", m'inscrire sur ce forum est un premier pas.
Facebook, une grande énigme pour moi.
Il y a 8 ou 10 ans, des amies m'avait fait m'y inscrire. Bah oui tout se passait sur fb ! Déjà que j'avais du mal à suivre, mais sans savoir ce qui se disaient su fb...
Alors j'ai ouvert un compte.
Pas très actif, jusqu'en 2012-2013.
Je n'ai jamais compris ces histoires de likes (&co), pourquoi les gens likes ou likes pas.
Les amis ne sont pas sensés liker ce que tu postes ? Puis cette mascarade de dire un mot, pareil, je l'ai bien fait peut-être trop, car j'en attendais autant.
Ça pareil, déjà quand tu postes pas souvent, au moins tu ne harcèle pas les autres comme certains, non?
Bah même là c'est le vide sidéral. Sauf si c'est ma fille, là y a du monde.
J'ai appris à categoriser mes publications, car certaines dérangent, comme tu as dis Rem82. Alors y a qu'une minorité au final. J'ai peut-être 70 ou 80 amis, j'ai fait le ménage y a pas longtemps, quel intérêt d'être ami avec des personnes qui ne te parle jamais, j'en ai une bonne partie qui font partie d'association de mon fils, mais la moitié je ne les connais même pas.
Puis ceux qui se disent amis, mais qui te bloquent leurs publications. Ne parlent que sur groupe privé, comme si c'était si privé.
Me suis également faite exclure de 2 ou 3 groupes, car la vérité dérange, sans parler des prises de becs.
J'ai l'impression que c'est hyper nombriliste, les gens qui poste tout leur vie, ... les détails de tous ce qu'ils font. Et à la course de whaouuu, super, t'es trop belle, ... Ceci cela...
Encore dernièrement, juste avant de rejoindre ce groupe, je me suis fait prendre à partie avec un groupe de pseudo amies. Ça fait mal d'être incomprise. J'ai évoqué la TSA, madame parfaite qui sait tout sur tout, a une fois de plus contredit que ce n'était pas possible. Enfin ce n'est qu'un détail la liste serait longue.
J'ai quitté se groupe d'amies, arrêter de faire semblant, que j'ai fait un maximum d'effort. Pour parler de moi, de raconter comme elles ma vie, de poster des photos, ...
Et pourtant en faisant le ménage, j'étais pourtant souvent larguée, j'avais régulièrement des sujets complètement à l'ouest, bah oui, je venais faire de la pub sur ma dernière imprimante, ou mon pied mixeur, .... Elles racontaient leur vie, et surtout celle de leur gosses. (On s'était rencontré sur un forum de futurs mamans).
Elles n'ont rien vu, à part leur propre intérêt. Mes propos souvent considéré comme des critiques. Mais bon, je ne peux pas être TSA à leur yeux, non pour elles juste une pseudo justification.
Je ne sais pas pour vous, si pareil dans la vie, les conflits me fatigue, et essayer d'appuyer mon point de vue est dur, alors quand il y a confrontation, souvent j'envoi pêtre pour lacher l'affaire ou le mutisme.
Enfin bon, j'ai pas lâché fb, j'y suis toujours pour suivre l'actualité (journaux locaux, groupe local), événement de certaines marques ou boutiques, ...
Mes rares publications comme dit sont limitées à un groupe d'ami restreint.
Puis au final les réseaux sociaux, grâce à mes prouesses grammaticales et orthographique, ne m'ont pas aidé.
Probablement HP sans tests officiels.
Non diagnostiquée, je pense être aspie et les differents tests internet tendent de ce côté. (En attente CRA pour ~2020) Ps : dyslexique fâchée avec l'orthogrape et la grammaire (les efforts me demandent beaucoup)
J'en ai un, mais je dois avoir quelque chose comme 50 amis dessus (dont seulement 3 que je connais en vrai). Je n'échange pas des masses dessus... De moins en moins, d'ailleurs, car les gens m'exaspèrent. Maintenant au lieu de réagir et de partir en vrille, j'ai choisi d'effacer mes interventions quand elles suscitaient des réactions qui m'agaçaient (je déteste m'agacer vainement...) ou de bloquer la visibilité de certains posts à certains contacts (par exemple j'ai une "amie" ultra branchée vegan, qui va faire un bond si je publie une photo d'une paire de chaussures en cuir, du coup si je le fais, je l'enlève de la liste des personnes qui vont voir le post)...
En majorité je partage des photos de mon chien, et j'expose de moins en moins ma propre vie. J'ai du mal avec les gens qui postent des tas de selfies, ou qui "like" la moindre publication dans la seconde où elle est en ligne.
Le gros avantage de FB c'est qu'il me permet de rester en contact avec deux correspondantes américaines, dont une que j'avais perdue de vue et que j'ai retrouvée grâce à FB il y a 7 ans de ça.
pré-diagnostic établi en 2012 (à 30 ans passés) par une psychologue comportementaliste - pas de démarche d'officialisation auprès du CRA prévue dans l'immédiat
Personnellement, j'ai une page depuis 2013, par "obligation" : compte tenu de mes activités d'écriture et de photo, je dois entrer (et garder) en contact avec divers éditeurs, groupes, salles, etc., et certains d'entre eux ne communiquent QUE par facebook. Ceci dit je continue de faire acte de présence à contre coeur. J'ai appris à agir selon les règles sociales virtuelles, par mimétisme. Je "like" des choses que je n'aime pas et qui me dépassent, de la même manière que je souris aux gens que je reconnais dans la rue : pour ne pas être (encore plus) exclu. Forcément, je balance de temps à autre mon opinion sur des sujets qui me tiennent à coeur, et aussitôt le nombre de mes "amis" (si c'est pas ridicule, ce terme utilisé dans un tel contexte !...) diminue. Ce qui me fait plutôt plaisir, soyons honnête, mais c'est contradictoire avec le but même de ma présence sur facebook.
(Si certains d'entre vous veulent avoir un aperçu de ce que je fais (écriture, photo, vidéo), je peux vous donner le lien de ma page en privé.)
Asperger quarantenaire venant d'être diagnostiqué. Avec phobie sociale et sspt.
Ome Etzli a écrit : Je "like" des choses que je n'aime pas et qui me dépassent, de la même manière que je souris aux gens que je reconnais dans la rue : pour ne pas être (encore plus) exclu. Forcément, je balance de temps à autre mon opinion sur des sujets qui me tiennent à coeur, et aussitôt le nombre de mes "amis" (si c'est pas ridicule, ce terme utilisé dans un tel contexte !...) diminue. Ce qui me fait plutôt plaisir, soyons honnête, mais c'est contradictoire avec le but même de ma présence sur facebook.
Je le faisais aussi jusqu'à récemment, mais je n'y arrive plus, je crois que je suis à saturation.
Récemment une "amie" qui nous avait assommé avec ses déboires conjugaux a annoncé sur son profil qu'elle allait se remarier, 9 mois après son divorce d'avec un pervers narcissique qui l'avait bien démolie, et qu'elle avait un énième bébé en route. D'ordinaire j'aurais fait la faux jeton en m'émerveillant pour elle (alors que clairement y'a une alarme qui s'est allumée dans ma tête en me disant : mais bon sang, elle n'a rien appris de sa précédente expérience ?!) mais là...j'ai pas pu. Donc je n'ai rien posté du tout, je n'ai rien liké, j'ai fait mine de n'avoir rien vu...
Après, quand FB est utilisé dans un contexte quasi professionnel, ça oblige forcément à mettre de l'eau dans son vin (pauvre vin)...
Régulièrement je fais du tri dans mes contacts moi aussi, éjectant les gens qui me tapent trop sur les nerfs de façon répétée, ou ceux avec qui je n'échange décidément rien.
Par contre bizarrement je suis en contact avec des personnes rencontrées par le plus grand des hasards via des jeux, et j'échange très régulièrement avec elles, alors que je ne connais même pas leur vrai prénom.
pré-diagnostic établi en 2012 (à 30 ans passés) par une psychologue comportementaliste - pas de démarche d'officialisation auprès du CRA prévue dans l'immédiat
J'ai au moins cette chance de croiser très peu de choses axées sur les déboires conjugaux et les selfies à répétition. Je peux aussi me permettre, avec plusieurs centaines de contacts, de dégager la moitié d'entre eux de l'affichage de mes actus (tout en les gardant en "amis"), sans que ça se remarque trop. Le pire que je dois supporter, ce sont les citations médiocres et les résultats de pseudo-tests. Là où je reste intransigeant, c'est sur les propos racistes, sexistes, etc. et sur ceux qui assènent des "vérités" à coup d'idées reçues.
Asperger quarantenaire venant d'être diagnostiqué. Avec phobie sociale et sspt.