Régression chez l'adulte ?
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Régression chez l'adulte ?
Je me rends compte que j’ai une sorte de régression depuis mes grossesses et mon histoire un peu difficile.
En gros mes côtés atypiques sont encore plus présents ses dernières années qu'au par avant.
Avez-vous déjà eu cette expérience ou entendu parler?
Sachant que je ne suis absolument pas diagnostiqué (3 ans d'attente et encore si j'obtiens le petit papier)
En gros mes côtés atypiques sont encore plus présents ses dernières années qu'au par avant.
Avez-vous déjà eu cette expérience ou entendu parler?
Sachant que je ne suis absolument pas diagnostiqué (3 ans d'attente et encore si j'obtiens le petit papier)
Probablement HP sans tests officiels.
Non diagnostiquée, je pense être aspie et les differents tests internet tendent de ce côté. (En attente CRA pour ~2020)
Ps : dyslexique fâchée avec l'orthogrape et la grammaire (les efforts me demandent beaucoup)
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Re: Régression chez l'adulte ?
Je régresse depuis que j'ai eu le diagnostic d'autisme et quelquepart cela fait du bien, j'étais toujours tendue et stressée car je faisais des efforts pour paraitre, aller vers les autres, etc.
Maintenant je "me laisse aller" et suis donc moins stressée mais du coup on me regarde bizarrement, mais comme avant on me regardait bizarrement, qu'est-ce que ça change ?
Maintenant je "me laisse aller" et suis donc moins stressée mais du coup on me regarde bizarrement, mais comme avant on me regardait bizarrement, qu'est-ce que ça change ?
Diagnostique TSA - la cinquantaine mais jeune dans la tête
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Re: Régression chez l'adulte ?
Idem. On se sent plus libre. On nous regarde plus bizarrement, mais personnellement je le voit plus d'un œil positif.Autrey a écrit :Je régresse depuis que j'ai eu le diagnostic d'autisme et quelquepart cela fait du bien, j'étais toujours tendue et stressée car je faisais des efforts pour paraitre, aller vers les autres, etc.
Maintenant je "me laisse aller" et suis donc moins stressée mais du coup on me regarde bizarrement, mais comme avant on me regardait bizarrement, qu'est-ce que ça change ?
Alors qu'avant je le voyais d'un œil honteux.
Donc, cette régression si tu la ressens comme cela, Itaya, il n'y a aucune raison de t'inquiéter.
2016 - Prédiag TSA / 2017 - Profil Asperger + Traumatisme précoce validé.
2018 - Burnout / 2019 - Guérison burnout. TSA remis en cause. Suspicion trouble schizoïde
Profil INTJ au test MBTI (passé dans le cadre d'un bilan de compétences).
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Re: Régression chez l'adulte ?
axurit66 a écrit :Idem. On se sent plus libre. On nous regarde plus bizarrement, mais personnellement je le voit plus d'un œil positif.Autrey a écrit :Je régresse depuis que j'ai eu le diagnostic d'autisme et quelquepart cela fait du bien, j'étais toujours tendue et stressée car je faisais des efforts pour paraitre, aller vers les autres, etc.
Maintenant je "me laisse aller" et suis donc moins stressée mais du coup on me regarde bizarrement, mais comme avant on me regardait bizarrement, qu'est-ce que ça change ?
Alors qu'avant je le voyais d'un œil honteux.
Donc, cette régression si tu la ressens comme cela, Itaya, il n'y a aucune raison de t'inquiéter.
Je ne suis pas la seule, à quoi sert tous ces efforts, chacun est comme il est.
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Re: Régression chez l'adulte ?
C'est peut-être la fatigue qui parle, faire des enfants (et les élever), ce n'est pas rien. Tu as peut-être moins d'énergie pour faire semblant d'être à peu près normale.
Introvertie pas de tsa pour moi
maman d'un petit garçon TSA et TDAH
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Re: Régression chez l'adulte ?
Effectivement s'ocuper de ses enfants est fatigant quand on a déjà à lutter pour paraitre normal.gog a écrit :C'est peut-être la fatigue qui parle, faire des enfants (et les élever), ce n'est pas rien. Tu as peut-être moins d'énergie pour faire semblant d'être à peu près normale.
C'est la fameuse théorie du verre à moitié vide ou plein : Quelqu'un de normal a le verre vide et il se remplit d'eau (de fatigue) dans le courant de la journée. Pour une personne autiste, le verre est déjà à moitié plein avant d'arriver au bureau tellement le stresse l'accapare dès le lever pour toutes sortes de raisons. (il y'a aussi la théorie du verre plein qui se vide et la théorie des cuillères).
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Re: Régression chez l'adulte ?
Faire le bébé dans les bras de ses amis, à 42 ans, ça fait un bien fou...
guiliguili Arhêu...
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le reste c'est 100 intérêts
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Re: Régression chez l'adulte ?
Mes difficultés et bizarreries sont plus visibles et plus présentes quand je suis stressée, fatiguée, anxieuse, dans un mauvais environnement, dépressive, etc.
Normal, puisque mes manières de gérer ces situations sont atypiques (isolement, autostimulations, etc), et puisque j'ai aussi moins d'énergie à dépenser à "faire semblant" dans ces conditions.
Normal, puisque mes manières de gérer ces situations sont atypiques (isolement, autostimulations, etc), et puisque j'ai aussi moins d'énergie à dépenser à "faire semblant" dans ces conditions.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: Régression chez l'adulte ?
Merci pour vos réponses.
Étant encore récemment loin de l'idée, que je pouvais faire partie de ce monde de NAT, je ne me suis jamais posée les bonnes questions.
Bon, plus je lis, plus je réalise.
1) ça a commencé quand je me suis mise en couple. Je me repose moins bien. Donc plus de fatigue
2) beaucoup d'epreuve, construction de ma petite maisonnette (=stress), grossesses (=fatigue plus stress), etc
Donc j'ai commencé à entendre les respirations de Monsieur, ne plus supporter ses ronflements, les odeurs également, le toucher, ...
J'ai toujours été incommodés par les parfumeries, impossible pour moi de choisir 1 parfum, au bout du 3e j'ai le nez plein, faut que je parte...
Encore beaucoup de choses à voir sur mon mode de fonctionnement.
Étant encore récemment loin de l'idée, que je pouvais faire partie de ce monde de NAT, je ne me suis jamais posée les bonnes questions.
Bon, plus je lis, plus je réalise.
1) ça a commencé quand je me suis mise en couple. Je me repose moins bien. Donc plus de fatigue
2) beaucoup d'epreuve, construction de ma petite maisonnette (=stress), grossesses (=fatigue plus stress), etc
Donc j'ai commencé à entendre les respirations de Monsieur, ne plus supporter ses ronflements, les odeurs également, le toucher, ...
J'ai toujours été incommodés par les parfumeries, impossible pour moi de choisir 1 parfum, au bout du 3e j'ai le nez plein, faut que je parte...
Encore beaucoup de choses à voir sur mon mode de fonctionnement.
Probablement HP sans tests officiels.
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Re: Régression chez l'adulte ?
La même chose pour moi ! Depuis que j'ai été orientée vers Asperger, j'ai dit stop à tous les efforts superflus que je faisais pour avoir l'air "comme les autres". De toute façon ce n'était jamais naturel, et quand je me forçais trop ça virait en crise d'angoisse, merci bien... Donc maintenant je ne fais plus semblant. Je m'amuse même en disant que je suis une ermite des temps modernes. Je ne cherche plus à alimenter les conversations et je fais l'huître quand je n'ai pas envie de parler, et je refuse les sorties proposées sans l'ombre d'un scrupule. Après tout, c'est ma vie, et je dois la vivre pour moi, pas pour faire plaisir aux autres... Du coup je suppose que ça peut avoir des allures de régression, mais j'assume.Autrey a écrit :Je régresse depuis que j'ai eu le diagnostic d'autisme et quelquepart cela fait du bien, j'étais toujours tendue et stressée car je faisais des efforts pour paraitre, aller vers les autres, etc.
Maintenant je "me laisse aller" et suis donc moins stressée mais du coup on me regarde bizarrement, mais comme avant on me regardait bizarrement, qu'est-ce que ça change ?
pré-diagnostic établi en 2012 (à 30 ans passés) par une psychologue comportementaliste - pas de démarche d'officialisation auprès du CRA prévue dans l'immédiat
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Re: Régression chez l'adulte ?
J'ai l'impression de régresser depuis des années. Je me sens souvent incapable de refaire des choses que j'avais accomplies sans problème il y a des années. Il semblerait que ce soit dû à l'évolution de mon point de vue sur ces actes, point de vue pas toujours très objectif.
Par contre j'ai l'impression qu'il y a un amalgame entre "régression" et "lâcher prise" dans certains messages. Je parle de régression pour quelque chose qui me fait cogiter ou me sentir plus mal qu'avant. Je pense que le fait de faire moins semblant, d'oser montrer ses différences, n'a rien d'une régression.
Par contre j'ai l'impression qu'il y a un amalgame entre "régression" et "lâcher prise" dans certains messages. Je parle de régression pour quelque chose qui me fait cogiter ou me sentir plus mal qu'avant. Je pense que le fait de faire moins semblant, d'oser montrer ses différences, n'a rien d'une régression.
Asperger quarantenaire venant d'être diagnostiqué. Avec phobie sociale et sspt.
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Re: Régression chez l'adulte ?
Pour ma part, et en prenant ma propre expérience comme exemple, je crois l'inverse. Depuis que je m'autorise à ne plus faire semblant, j'ai perdu énormément de facultés "sociales" que j'avais auparavant. Par exemple, avant j'étais capable d'aller manger au restaurant avec les collègues. Je n'aimais pas ça mais je le faisais, je pouvais même finir par y trouver un petit intérêt. Maintenant : je ne sais plus le faire, je dis non d'emblée, et si par hasard je tente quand même de me forcer : je somatise et je me retrouve avec une migraine ou un gros mal de ventre, comme si mon corps se mettait d'accord avec ma tête pour me fournir une raison d'annuler...Ome Etzli a écrit :J'ai l'impression de régresser depuis des années. Je me sens souvent incapable de refaire des choses que j'avais accomplies sans problème il y a des années. Il semblerait que ce soit dû à l'évolution de mon point de vue sur ces actes, point de vue pas toujours très objectif.
Par contre j'ai l'impression qu'il y a un amalgame entre "régression" et "lâcher prise" dans certains messages. Je parle de régression pour quelque chose qui me fait cogiter ou me sentir plus mal qu'avant. Je pense que le fait de faire moins semblant, d'oser montrer ses différences, n'a rien d'une régression.
Dans le même genre, j'ai réussi à rencontrer il y a une dizaine d'années des gens que je ne connaissais que virtuellement, pour des IRL autour d'un thème commun. Maintenant ? J'en suis incapable, même en petit comité, même avec ne serait-ce qu'une personne.
Le cercle vicieux de ne plus faire semblant, c'est que je m'écoute trop et que je ne suis plus capable de me forcer. Je n'ai "que" 35 ans et du coup je me demande à quoi ça ressemblera dans vingt ou trente ans... Le milieu scolaire avait l'avantage de ne pas me laisser le choix. Mon milieu professionnel m'a mis la pression pendant 11 ans, jusqu'à ce que je sois titularisée et que j'obtienne le statut de fonctionnaire, qui en me donnant la sécurité de l'emploi m'a enlevé par le même coup toute motivation à me forcer... J'ai beau en être consciente, je ne parviens plus à revenir en arrière. L'usure, peut-être, ou le fatalisme, je ne sais pas...
pré-diagnostic établi en 2012 (à 30 ans passés) par une psychologue comportementaliste - pas de démarche d'officialisation auprès du CRA prévue dans l'immédiat
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Re: Régression chez l'adulte ?
Oui, je comprends. Je me reconnais en grande partie dans ce que tu décris. En effet, la limite est très floue entre "assumer", "tricher" et faire ou ne pas faire certains efforts.
Asperger quarantenaire venant d'être diagnostiqué. Avec phobie sociale et sspt.
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Re: Régression chez l'adulte ?
Tout à fait. C'est cette notion de faire des efforts qui est floue. Je crois qu'en décidant de ne plus faire semblant, quelque part j'ai arrêté de faire des efforts. D'où une certaine régression. Le pire étant que j'en suis consciente...et que moins je fais d'efforts, moins je suis capable d'en faire.Ome Etzli a écrit :Oui, je comprends. Je me reconnais en grande partie dans ce que tu décris. En effet, la limite est très floue entre "assumer", "tricher" et faire ou ne pas faire certains efforts.
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Re: Régression chez l'adulte ?
En être conscient ne suffit malheureusement pas à tout corriger, c'est difficile.TimeLady a écrit :Le pire étant que j'en suis consciente...et que moins je fais d'efforts, moins je suis capable d'en faire.
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