Manichéenne a écrit :Pareil pour le racisme anti-blanc : oui ça existe, mais franchement en France métropolitaine et en Suisse ce n'est pas un phénomène de société.
Exactement. Pour la France, il existe une étude très détaillée de l'INED (Trajectoires et Origines)
On y apprend, entre autre (page 129), que les personnes de la population majoritaire déclarent plus souvent être victimes de discrimination à cause de la couleur de leur peau que les personnes issues de l'immigration. Le ressenti ne correspond pas toujours à la réalité.
Un peu plus bas, on apprend que peu de ces personnes ont réellement connu de situation raciste.
Pas la peine de se focaliser sur le "racisme anti-blanc". C'est assez anecdotique, et relève plus du ressenti. Même s'il y a toujours le cousin du beau-frère du voisin qui s'est fait traiter de sale blanc dans la rue.
Ça permet juste à certains de justifier leur propre racisme.
Il y a une différence entre se faire traiter 'de sale blanc' et 'de sale noir'?
Désolée mais pour moi c'est du racisme dans les deux cas.
On devrait enseigner à toutes les personnes à penser sans bouc émissaire.
Le bouc émissaire, c'est une solution facile (de briser l'équilibre et la communication) mais empoisonnée, un produit fini, prêt à être consommé, et auquel on risque de s'accoutumer trop facilement. C'est la "bouquémissarisation".
Peut-on vivre sans bouc émissaire ? Ou est-on prisonnier d'une vision où il doit forcément y avoir des méchants (comme dans pas mal de scénarios de romans, de films) ?
Peut-on vivre sans sentiment de supériorité par rapport à d'autres ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Manichéenne a écrit :Pareil pour le racisme anti-blanc : oui ça existe, mais franchement en France métropolitaine et en Suisse ce n'est pas un phénomène de société.
Exactement. Pour la France, il existe une étude très détaillée de l'INED (Trajectoires et Origines)
On y apprend, entre autre (page 129), que les personnes de la population majoritaire déclarent plus souvent être victimes de discrimination à cause de la couleur de leur peau que les personnes issues de l'immigration. Le ressenti ne correspond pas toujours à la réalité.
Un peu plus bas, on apprend que peu de ces personnes ont réellement connu de situation raciste.
Pas la peine de se focaliser sur le "racisme anti-blanc". C'est assez anecdotique, et relève plus du ressenti. Même s'il y a toujours le cousin du beau-frère du voisin qui s'est fait traiter de sale blanc dans la rue.
Ça permet juste à certains de justifier leur propre racisme.
Il y a une différence entre se faire traiter 'de sale blanc' et 'de sale noir'?
Désolée mais pour moi c'est du racisme dans les deux cas.
Ce que tu as vécu était bien réel mais à mon avis cela relève plus de la violence conjugale et du sexisme et je serais étonnée que ton ex mari traite mieux ses copines noires que ses copines blanches.
Bien sur il y a du racisme dans les propos qu'il tenait, pour autant, il ne s'agit pas de discrimination raciale (il t'a épousée), il s'agit d'autre chose qui se rapproche plutôt de la perversité et de la manipulation psychologique, selon moi. Il a trouvé comment te blesser et il l'a fait, il aurait pu te dire n'importe quoi d'autre pour te déstabiliser. Le fait d'avoir pour conjoint un homme noir qui n'accepte pas ta couleur de peau blanche (en admettant que ce soit le vrai problème) ne fait pas de toi une minorité opprimée, vu que tu es en France.
Introvertie pas de tsa pour moi
maman d'un petit garçon TSA et TDAH
Manichéenne a écrit :Pareil pour le racisme anti-blanc : oui ça existe, mais franchement en France métropolitaine et en Suisse ce n'est pas un phénomène de société.
Exactement. Pour la France, il existe une étude très détaillée de l'INED (Trajectoires et Origines)
On y apprend, entre autre (page 129), que les personnes de la population majoritaire déclarent plus souvent être victimes de discrimination à cause de la couleur de leur peau que les personnes issues de l'immigration. Le ressenti ne correspond pas toujours à la réalité.
Un peu plus bas, on apprend que peu de ces personnes ont réellement connu de situation raciste.
Pas la peine de se focaliser sur le "racisme anti-blanc". C'est assez anecdotique, et relève plus du ressenti. Même s'il y a toujours le cousin du beau-frère du voisin qui s'est fait traiter de sale blanc dans la rue.
Ça permet juste à certains de justifier leur propre racisme.
Il y a une différence entre se faire traiter 'de sale blanc' et 'de sale noir'?
Désolée mais pour moi c'est du racisme dans les deux cas.
je n'ai jamais dit le contraire. Ou alors, je me suis très mal exprimé...
Ok, ce n'était là que mon expérience personnelle...mais le racisme anti-blancs existe bien, pourquoi ne pas vouloir l'admettre?
Et contrairement à ce que disent certains, ce n'est absolument pas pour justifier un quelconque racisme...
Que je ne fasse pas partie d'une minorité opprimée...ben, peut-être finalement que oui, comme je l'expliquais dans la première page, mon appartenance n'est pas très bien vue en Suisse. Ma famille a également été victime de discriminations...je pourrais vous en donner maintes exemples!
Ce n'est pas en noircissant les autres qu'on se blanchit soi-même.
Ce n'est pas en disant que l'autre fait la même connerie que ça légitime la nôtre.
On ose même nous dire qu'une blanche vaut deux noires en solfège.
Je ne suis pas certain que blanchir de l'argent soit mieux que travailler au noir.
Ce n'est pas parce que les nuages gris cachent le ciel bleu qu'il faut faire grise mine et crier "Nom de bleu !"
Nous devrions pouvoir nous serrer la main, faire des câlins, les yeux fermés. Il n'y aurait plus tous ces problèmes de couleurs. L'amour est aveugle, dit-on. L'aveugle aime tout le monde, peu importe la couleur de peau.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
freeshost a écrit :Ce n'est pas en noircissant les autres qu'on se blanchit soi-même.
Ce n'est pas en disant que l'autre fait la même connerie que ça légitime la nôtre.
On ose même nous dire qu'une blanche vaut deux noires en solfège.
Je ne suis pas certain que blanchir de l'argent soit mieux que travailler au noir.
Ce n'est pas parce que les nuages gris cachent le ciel bleu qu'il faut faire grise mine et crier "Nom de bleu !"
Nous devrions pouvoir nous serrer la main, faire des câlins, les yeux fermés. Il n'y aurait plus tous ces problèmes de couleurs. L'amour est aveugle, dit-on. L'aveugle aime tout le monde, peu importe la couleur de peau.
Tout à fait d'accord avec toi, malheureusement cela reste utopique.
On a par exemple longtemps affirmé en occident que les bouddhistes seraient de "gentils" non-violents, l'exemple même de la tolérance. Maintenant on en voit au pouvoir en Birmanie, avec une islamophobie assumée et choquante.
mais est-ce que ça a qch à voir avec le bouddhisme ? Ca m'étonnerait. Je connais pas de religion qui soit raciste par essence. C'est juste que les gens qui ont cette religion peuvent être racistes ou non, mais ça n'a rien à voir avec leur religion.
On a par exemple longtemps affirmé en occident que les bouddhistes seraient de "gentils" non-violents, l'exemple même de la tolérance. Maintenant on en voit au pouvoir en Birmanie, avec une islamophobie assumée et choquante.
mais est-ce que ça a qch à voir avec le bouddhisme ? Ca m'étonnerait. Je connais pas de religion qui soit raciste par essence. C'est juste que les gens qui ont cette religion peuvent être racistes ou non, mais ça n'a rien à voir avec leur religion.
les croyants ignorent souvent une partie de ce que prône leur religion... on voit ça à longueur de journée aux infos...
Les 3 religions monothéistes principales donnent le même message fondateur : Dieu est amour.
Qu'en ont fait les fidèles ? Des prétextes pour faire la guerre.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région. "Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
La semaine passée...en vacances au soleil...il est 18h30...avant d'aller manger, dans un salon ou la wifi est gratuite, je me connecte a internet pour lire le '20 minutes'...
Crime raciste, une réfugiée syrienne enceinte de 9 mois à été violée,ils l'ont ensuite massacrée à coups de pierres,ainsi que son bébé de 10 mois qui l'accompagnait...cela se passe en turquie...
Je lis cet article et je me met à pleurer...mon ami me demande ce qui se passe...et me rétorque d'arrêter de lire ce genre de choses si cela me touche autant...
Je ne peux rien avaler ce soir là, et je me demande comment je peux profiter de mes vacances...de ma vie plus ou moins privilégiée tout en ayant conscience des horreurs du monde. Si je suis vraiment la seule à en être autant touchée...
Une semaine après, je me pose toujours la même question.
Ouais, ne lis pas trop les médias. C'est juste pour te faire cliquer à coup de nouvelles à sensations, pour jouer sur tes émotions (à coups de nouvelles négatives).
D'autres dénoncent à mauvais escient cela pour promouvoir de l'eugénisme ou de malthusianisme.
Les nouvelles bercent votre "conscience", votre pensée se laisse ballotter comme un pur chien de Pavlov qui ne ressent qu'à court terme, sans élaborer, développer lui-même ses propres mouvements de pensée.
Qu'importe, tant qu'il y a (la société) du spectacle (de Guy Debord), the show must go on, même si ça devient du son sans sens.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
freeshost a écrit :Ouais, ne lis pas trop les médias. C'est juste pour te faire cliquer à coup de nouvelles à sensations, pour jouer sur tes émotions (à coups de nouvelles négatives).
D'autres dénoncent à mauvais escient cela pour promouvoir de l'eugénisme ou de malthusianisme.
Les nouvelles bercent votre "conscience", votre pensée se laisse ballotter comme un pur chien de Pavlov qui ne ressent qu'à court terme, sans élaborer, développer lui-même ses propres mouvements de pensée.
Qu'importe, tant qu'il y a (la société) du spectacle (de Guy Debord), the show must go on, même si ça devient du son sans sens.
Mais là n'est pas la question, cela n'a strictement rien a voir...à moins de se couper du monde nous ne pouvons éviter ce genre de nouvelle.
Quel rapport avec une curiosité morbide...c'est sans réjouissance aucune que j'en prend connaissance.
Ouais, mais ne lire que les mauvaises nouvelles n'est pas bon pour la santé mentale (surtout si tu n'arrives pas à contrôler tes émotions). Lis aussi les bonnes nouvelles.
Si tu ne lis que les mauvaises nouvelles, tu risques d'approcher d'un peu trop près le syndrome du grand méchant monde et autres théories du complot. À l'inverse, si tu ne lis que les mauvaises nouvelles, tu risques de voir la vie en rose. Il est facile d'entrer dans les deux extrêmes (la boucle est bouclée dès que tu entres dans ces tourbillons que sont les pétitions de principe), difficile d'en sortir.
À force de ne lire que les mauvaises nouvelles, on se met à penser que le monde va (de plus en plus) mal, et on oublie d'attacher de l'attention aux bonnes nouvelles (fussent-elles minimes). On risque même de se mettre à croire que "c'était mieux avant".
Modifié en dernier par freeshost le mardi 11 juillet 2017 à 19:10, modifié 1 fois.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
On peut aussi éviter les infos. Bien-sur que cela affecte tout le monde de voir ces horreurs à la télé. Mais que pouvons nous y faire, nous, si loin ?
Si on n'a aucunement l'intention de s'engager pour agir, à quoi bon ? Il faut parfois se recentrer sur soi et sa famille, ses proches, car là on peut agir pour leur bien.
La fille violée en Syrie, c'est horrible. Mais de le savoir, qu'est-ce qu'on fait de plus ? Pas grand chose, à part déprimer et constater que l'Homme peut être mauvais.
Mais c'est hors-sujet.
Diagnostiqué asperger avec anxiété sociale marquée par le CRA.
pas de tsa pour moi 
