asperjaa a écrit :Quand je lis le témoignages des aspies/autistes je ne vois que le bon coté.
Nous avons également une part d’ombre.
D’ailleurs un des plus mauvais homme de ce monde, Hitler avait les caractéristiques d’un autiste.
En transposant mon cas personnel ce ne m’étonne pas qu’il le soit.
Je vous propose d’exposer en toute sincérité certains de nos mauvais coté.
Je me lance.
J’ai découvert les jeux en réseaux vers l’age de 22 ans, et spécialement Warcraft 3 (un jeu de STR).
J’y ai passé un nombre incalculable d’heures. J’ai mit de coté ma vie sociale pour m’abandonner entièrement à ce jeux.
J’étais pourtant en couple et vivait avec ma copine dans une chambre d’étudiant et j’étais aussi en étude supérieur (Licence AES).
Mon seul objectif dans ce jeu c’était d’humilier mes alliés et mes ennemis. Je prenait du plaisirs à insulter les joueurs à les rabaisser surtout les débutants. Je tuais les ennemis puis mes alliées et je narguais tout le monde.
C’est ce qui me faisait « jubiler » à l’époque.
Je me rappel d’ailleurs que certains joueurs me traitait déjà « autiste » à l’époque.
J’arrivais malgré tout à payer mon loyer. En effet je travaillais à temps plein dans le télémarketing et j’ai aussi validé sans difficulté ma licence (je n’ai jamais mit les pied à certains cours d’amphi mais ma capacité de mémorisation ma permit d’assimiler le programme d’un semestre en seulement 2 semaines, d’ailleurs je me rappel encore de l’étonnement de certaines étudiantes par ma faculté à restituer à l’orale un cours que je venais de lire…).
Une autre part d’ombre c’est que j’étais très prétentieux, j’étais très fier d’exposer ce que je faisais mieux que les autres, je me sentais supérieur.
J’ai un physique qui peut plaire à certaines femmes. Je me sens très flatté d’apprendre que telle ou telle fille est amoureuse de moi par exemple.
En fait je ne le vois pas c’est mes autres copines ou collègues qui me le disent. C'est après en refaisant le film des interactions que j’ai pu avoir je constate que certains des comportements étaient très orientés pour montrer que j’attirais.
Annoncer que les aspies sont gentils et que les neuro typiques sont plus disposé à être méchant je ne pense pas que ce soit une vérité absolue.
Aujourd’hui j’ai énormément pris en maturé.
Depuis peu je me suis totalement libéré de l’addiction des jeux en ligne (après Warcraft, il y a eut lol puis coc …).
Je ne suis plus le vantard que j’avais l’habitude d’être. Je ne parle que très peu de mes réussites par contre je reste flatté quand mes autres collègues parlent de mes exploits professionnels mais je fais tout pour ne pas le montrer, ça m’arrive même parfois d’en être gêné.
Avec les femmes, je met une barrière et évite d’être trop proche surtout avec mes collègues, car même si cela reste flatteur de plaire, c’est pas évident de gérer la relation avec une collègue qui attend un peu plus d’une relation professionnelle amicale.
En y regardant de près la barrière qui nous sépare des neuro typique est bien mince.
Merci à ceux qui auront le courage de me lire et de témoigner à leur tour.
Je met aussi une certaine barrière aux collègues dont certaines me disent aussi que j'ai du charme. Es ce que pour autant je peux contextualiser les différentes relations? De ce que je vois de ce qui s'est passé avec mes conseurs, je fais attention à garder un équilibre pour me préserver et ne pas m'ingérer dans leur vie à elles. Pourquoi cette protection?
Et bien plus jeune, pour garder mes petites amies, je faisais comme d'autres célibataires: rester à leur service exclusif, presque pas de prise de distance, et du coup ça explose comme une cocotte minute parce que moi ou elle ne peut plus gérer et veux arréter. Dans tous les cas: jamais je n'ai voulu comme on dit "reconquerit mes ex", quand c'est finis, c'est finis,chacun refait sa vie et si possible ne fait plus d'ingérence dans la vie de l'ex en question.
J'ai mis les barrières et un des cobbayes fut justement une de mes coachs. Je voulais pas de cette situation, trop instable à gérer et à assumer, même pas de zone de confort, de la chiantise comme je le déteste .
Et sur la méchanceté je vais dire une chose: Je le suis devenu parce que j'ai du contre carrer les veilletés de domination de certaines personnes voir même de ce que j'appelais jadis "le diktat/impérialisme d'un ou plusieurs groupes". J'ai connu les souhaits d'en découdre de façon violente et de ne jamais les mettre en éxécution pour ne pas moisir dans une cellule à Fleury Merivogis
Le registre de méchanceté évolue dans le temps pour davantage se civiliser adulte, du moins c'est ce à quoi j'ai été et suis confronté: le mépris civilisé.
Sauf une fois quand j'ai été accusé de crimes que je n'avais jamais commit: piratage informatique, diffamation sur internet et les réseaux sociaux envers une de mes ex copines. J'ai pas fais de quartiers pour que l'affaire soit classée sans suite par la justice.