le pull orange a écrit :Non, je n'ai rien de tout cela, je me trouve face à un mur.
Tu as le droit de prendre ton marteau et de casser le mur avec ce marteau.
le pull orange a écrit :Quand j'en parle a ma mère, elle me dit que je dois mettre de l'eau dans mon vin, que je suis compliquée, pas facile à vivre.
À force de mettre trop d'eau dans son vin, on en perd l'ivresse.
Pas facile à vivre ? Ben... pour toi non plus... la différence est un défi à relever, c'est même une chance de découvrir de nouvelles choses qu'on n'aurait jamais découvertes si on interagissait uniquement avec des personnes qui nous ressemblent.
Quand tu cueilles du raisin, tu manges celui qui est bon mais pas celui qui est pourri. Pourquoi n'en ferais-tu pas de même avec les événements et les relations ?
le pull orange a écrit :Je voudrais vivre sans avoir à rendre de compte à un homme...je n'appartient a personne...personne n'appartient a personne...
Très bonne réflexion !
Tu es libre ! Je pense que tu as compris les sophismes du genre "Après tout ce que j'ai fait pour toi... !" ou "Si tu m'aimes vraiment..." ou "Tu ne me fais pas confiance ?", etc., tous ces sophismes qui essaient d'instiller de la culpabilité chez la personne qui veut rompre le cordon, la relation.
Save yourself, you're not a slave, controle the wave.
Sauve-toi, tu n'es pas une esclave, contrôle la vague.
Pas facile de casser un mur... mais un mur est fait de pierres. Aucun édifice n'est incassable. Les équilibres sont fragiles. Les murs en sont, dont la solidité et l'importance ne sont qu'ornements.
J'ai trois marteaux dans ma valise à outils. En veux-tu un ? Pour casser un mur, pour casser des cailloux, pas pour enfoncer le clou.