Pupuce a écrit :C'est très à l'eau de rose avec de grosses "longueurs", mais j'ai bien aimé
A côté de ça, il y a tout de même un sujet un peu plus "lourd" non ? Peut être même deux en fait.
Je ne sais pas trop comment c'est traité dans le manga (il y a des différences avec le film) et l'animé n'en est qu'au début de sa diffusion.
Pour l'autisme, s'il y a peut être quelque chose à chercher du côté de Kakeru, c'est plutôt au sujet du sens large du champ de la communication des sentiments que je pensais, et au cliché "Japon = pays d'autistes" qui peut être très mal interprété. On voit dans ce film assez bien, je trouve, que les Japonais sont plutôt du genre à beaucoup de soucier des autres.
J'ai adoré le film "un homme à la hauteur" .
Le couple Effira/Dujardin bien campés, une bonne comédie mais
Symptomatique d’un cinéma victime du nanisme de ses ambitions et qui peine réellement à faire la part des choses et à réellement oser la différence. Voici notre gros coup de gueule.
J'ai été agréablement surpris du premier et finalement j'ai aimé.
Spoiler : synopsis du premier :
un ancien tueur à gages contraint à reprendre du service pour retrouver celui qui l'a agressé, volé sa voiture et tué son chiot beagle (Daisy), cadeau de son épouse récemment décédée
Je viens de voir "Premier Contact". J'ai bien aimé.
La rencontre avec les ET n'est qu'un prétexte pour nous faire réfléchir et philosopher, sur le rôle du langage dans notre vision du monde, de l'univers, du temps ...
Un film sur le langage et les limites qu'il nous impose.
Diagnostiqué asperger avec anxiété sociale marquée par le CRA.
J'ai vu la semaine dernière "Cigarettes et chocolat chaud" et j'ai beaucoup aimé.
Vous faites le portrait d’une famille hors normes, qu’est-ce qui vous a
donné envie de traiter ce sujet ?
Comment est la vie pour ceux qui évoluent hors des cadres et quels sont les dommages collatéraux pour leur entourage ? C’était déjà le thème de mon court-métrage : une adolescente élevée par des parents hippies et qui cherche un cadre à tout prix.
Mes films ont une part autobiographique : j’ai un mal fou à situer la norme, peut-être parce que j’ai grandi dans un appartement à Paris avec un singe et une chèvre comme animaux de compagnie !
Chez les Patar, comme chez les Reine, on porte des chaussettes dépareillées, on va au boulot avec des fringues multicolores parce que les tutus fuchsia des unes ont déteint sur les pantalons crème des autres, on mange des chips au petit-déj... bien loin des 5 fruits et légumes par jour et du régime sans gluten !
Mon père s’est retrouvé seul à nous élever avec mon frère et ma sœur, j’ai eu envie de décrire cette vie là : un papa débordé qui cherche à protéger à tout prix ses enfants d’un monde « où les mamans et les cochons d’inde meurent sans prévenir ».
À cet équilibre précaire, j’avais besoin d’opposer un élément fort pour mettre Denis au pied du mur et le forcer à sortir de sa torpeur. Il y a quelques années, j’ai été bouleversée par un documentaire qui suivait un jeune garçon atteint du Syndrome Gilles de la Tourette, une maladie qu’on caricature cruellement, véritable handicap social, dont les symptômes
explosent souvent à l’adolescence, quand la pression d’être comme les autres est la plus forte. Ce syndrome avait les allures d’une parabole sur la différence.
J’ai contacté l’AFSGT (Association Française du Syndrome Gilles de la Tourette) et le professeur Andreas Hartmann, référent de cette maladie rare à la Pitié Salpetrière qui ont aimé l’angle que je proposais et m’ont permis de rencontrer des familles concernées et correspondre avec elles tout au long du projet.