- on a coutume d'entendre: l'autiste ne doit pas faire d'activité collective; il sera mieux là où il y a peu de monde...
... puis au fil des années, il y a des situations qui se contredisent: on en voit qui font du rugby, d'autre du judo, puis plus à l'aise parmi 300 personnes que 15, puis des périodes repliés sur eux mêmes alors que d'autres ils ne supportent pas la solitude...
... ce que élisabeth m'a dit il y a quelques semaines, puis dimanche dernier m'a fait comprendre le pourquoi du comment:
1# elle est en pleine période BAFA, a fait son stage de base à la Toussaint et son stage pratique en février; elle me disait qu'on ne mélange pas les 3-5 ans avec les 6-10 ans car les premiers sont dans une phase d'apprentissages individuels, alors que les seconds dans une phase collective; ils ne font donc pas les mêmes jeux et on ne les prend pas de la même façon.
2# pimouss, le petit du groupe acrimonie, danse dans le groupe du dimanche, donc avec des grands, depuis l'âge de 7 ans; aujourd'hui, il a presque 12 ans; jusqu'à l'an passé il a régulièrement progressé; cette année, il est ailleurs, démotivé, plus à sa place; il sera probablement proposé qu'il aille en groupe loisir, avec ceux de son âge... si il veux, il reviendra dans quelques années avec 2 ou 3 copains.
3# nicolas s'est longtemps suffi à lui même, question relation; puis entre 15 et 17 ans, il était scolarisé à la maison... il n'a jamais autant voulu être avec les autres; il avait hâte de retourner à l'école et même si le lycée çà n'a pas été simple tous les jours, c'était indispensable d'y passer pour pouvoir redémarrer.
tout ceci pour dire qu'ils ont besoin d'alternance de périodes individuelles et de périodes collectives pour pouvoir se construire... tout est question de dosage et d'écoute... mais surtout "rien exclure", "rien imposer".
avis personnel.
activité individuelle, activité collective
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activité individuelle, activité collective
"petits bouts par petits bouts... les bouts étant mis bout à bout."
"en chacun de nous sommeille un dragon... il faut y croire." (devise "bat-toi florent")
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Quand je fais un flash-back, je retrouve aussi des périodes où je suis isolé et d'autres en groupe (mais jamais plus de 3 ou 4 personnes quand même).
Le groupe ne me posait pas de problème si je choisissais d'y aller.
Ce qui me stressait, c'était l'obligation de participer à un groupe.
Le groupe ne me posait pas de problème si je choisissais d'y aller.
Ce qui me stressait, c'était l'obligation de participer à un groupe.
Bernard (55 ans, aspie) papa de 3 enfants (dont 2 aspies)
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- c'est tout à fait ce que je voulais exprimer;
# on m'a souvent dit: "nicolas ne doit pas... ce n'est pas pour lui"; alors que à ce moment là çà lui aurait fait du bien;
# puis, lui ont été imposées des choses qui ont échouées car ce n'était pas le bon moment et non parcequ'il n'en était pas capable;
donc, il ne faut pas avoir peur de proposer, même quelque chose qui a échoué deux ans plutôt.
# on m'a souvent dit: "nicolas ne doit pas... ce n'est pas pour lui"; alors que à ce moment là çà lui aurait fait du bien;
# puis, lui ont été imposées des choses qui ont échouées car ce n'était pas le bon moment et non parcequ'il n'en était pas capable;
donc, il ne faut pas avoir peur de proposer, même quelque chose qui a échoué deux ans plutôt.
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