Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
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Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
On entend souvent parler de faux-self,
mais Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
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TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
Si souvent que ça ???Tugdual a écrit :On entend souvent parler de faux-self
C'est une notion psychanalytique winnicottienne...
Pour info :
https://www.cairn.info/revue-le-journal ... age-22.htm
"autisme très marqué" Professeur Sizaret en 1953 / "trouble envahissant du développement" CRA Nantes 2012
Psycholoque clinicienne à la retraite. Oui, oui !
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Re: Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
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Re: Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
.....................
Modifié en dernier par Enora12 le dimanche 24 mars 2019 à 9:47, modifié 1 fois.
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Re: Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
La question de la définition de soi (du « moi » comme disent les psys) est très intéressante.
Oui, on parle de « faux self » sur le forum (j’ai la flemme de chercher les liens).
Souvent ou pas, peu importe c’est relatif. On en parle.
Que ce soit un terme psychanalytique au départ, on est heureux de la savoir mais on a bien compris qu’il s’agit de réfléchir à ce qu’est le vrai moi.
On peut faire des livres entiers sans épuiser le sujet, je pense. Que signifie « vrai » ? C’est tout aussi relatif. Relatif à la perception de ce qui nous entoure. Qui est différente selon le moment (contexte, état psychologique, etc.).
"vrai" est aussi différent selon que c’est un individu qui parle de lui, un individu extérieur (spectateur), ou les intérêts du groupe (société).
Et le soi, qu’est-il exactement ? Est-il un « mécanisme « de survie ? De communication, d’estime de soi ? Mais ces notions sont elles-mêmes si imbriquées…
Alors associer ces deux mots : « vrai » et « moi » !…
Oui c’est une question intéressante à se poser (qu’est-ce que le vrai moi), tout simplement, basiquement, sans chercher à creuser ailleurs.
Question que l’on devrait se poser en permanence.
Comment être vrai ? Ne pas se duper soi même… pour être conforme à ce que l’on attend de nous (ou à ce que l’on croit que l’on attend). Être conforme pour être intégré (être intégré socialement, en sécurité : ce qui correspond à tout le milieu de la pyramide de Maslow citée dans l’article).
Ce qui va me faire partir en hors sujet. (hors sujet, HS comme hors service ; HP haut potentiel, comme hôpital psychiatrique)
Oui, la fameuse pyramide. Je suis intimement persuadé que chez moi, l’élément qui est tout en haut (le moins important des 5 selon Maslow), est à la seconde place, après les besoins physiologiques chez moi (quoi que parfois je me demande même… ). Les besoins d’appartenir au groupe humain, de vivre cette communauté sécurisante passe bien après. La communauté humaine apporte des bienfaits, soit, mais pas vraiment de sécurité (c’est peut-être pour cela d'ailleurs que je ne peux pas me décider à voter).
Pour finir, je constate qu’on parle de faux self dans le milieu aspie, mais que le lien proposé par Jacline ne concerne que les hp cadres bien implantés dans leur carrière. Faux self : Point commun entre les aspies et les hp (toujours ce sujet qui fait tant de vagues).
Et le bouleversement de la pyramide de maslow, dont je parle avant, concerne t elle les aspies, les hp, les deux ?
Je rappelle que je réponds d’instinct, avec des connaissances très basiques. Mon fort QI (et probablement d’autres choses) m’a empêché de faire des études et je n’ai aucun diplôme (dans le cursus scolaire). A mon époque il n’y avait pas d’aide ni de reconnaissance des différences. Pas de références ou de profondeur oratoire dans mon discours. Je suis le contraire d’un universitaire et des raisonnements formatés par le monde des études et de la recherche (quoi que certains chercheurs de haut niveau sachent parler simplement).
Je ne m’égare pas plus, c’est fini.
Oui, on parle de « faux self » sur le forum (j’ai la flemme de chercher les liens).
Souvent ou pas, peu importe c’est relatif. On en parle.
Que ce soit un terme psychanalytique au départ, on est heureux de la savoir mais on a bien compris qu’il s’agit de réfléchir à ce qu’est le vrai moi.
On peut faire des livres entiers sans épuiser le sujet, je pense. Que signifie « vrai » ? C’est tout aussi relatif. Relatif à la perception de ce qui nous entoure. Qui est différente selon le moment (contexte, état psychologique, etc.).
"vrai" est aussi différent selon que c’est un individu qui parle de lui, un individu extérieur (spectateur), ou les intérêts du groupe (société).
Et le soi, qu’est-il exactement ? Est-il un « mécanisme « de survie ? De communication, d’estime de soi ? Mais ces notions sont elles-mêmes si imbriquées…
Alors associer ces deux mots : « vrai » et « moi » !…
Oui c’est une question intéressante à se poser (qu’est-ce que le vrai moi), tout simplement, basiquement, sans chercher à creuser ailleurs.
Question que l’on devrait se poser en permanence.
Comment être vrai ? Ne pas se duper soi même… pour être conforme à ce que l’on attend de nous (ou à ce que l’on croit que l’on attend). Être conforme pour être intégré (être intégré socialement, en sécurité : ce qui correspond à tout le milieu de la pyramide de Maslow citée dans l’article).
Ce qui va me faire partir en hors sujet. (hors sujet, HS comme hors service ; HP haut potentiel, comme hôpital psychiatrique)
Oui, la fameuse pyramide. Je suis intimement persuadé que chez moi, l’élément qui est tout en haut (le moins important des 5 selon Maslow), est à la seconde place, après les besoins physiologiques chez moi (quoi que parfois je me demande même… ). Les besoins d’appartenir au groupe humain, de vivre cette communauté sécurisante passe bien après. La communauté humaine apporte des bienfaits, soit, mais pas vraiment de sécurité (c’est peut-être pour cela d'ailleurs que je ne peux pas me décider à voter).
Pour finir, je constate qu’on parle de faux self dans le milieu aspie, mais que le lien proposé par Jacline ne concerne que les hp cadres bien implantés dans leur carrière. Faux self : Point commun entre les aspies et les hp (toujours ce sujet qui fait tant de vagues).
Et le bouleversement de la pyramide de maslow, dont je parle avant, concerne t elle les aspies, les hp, les deux ?
Je rappelle que je réponds d’instinct, avec des connaissances très basiques. Mon fort QI (et probablement d’autres choses) m’a empêché de faire des études et je n’ai aucun diplôme (dans le cursus scolaire). A mon époque il n’y avait pas d’aide ni de reconnaissance des différences. Pas de références ou de profondeur oratoire dans mon discours. Je suis le contraire d’un universitaire et des raisonnements formatés par le monde des études et de la recherche (quoi que certains chercheurs de haut niveau sachent parler simplement).
Je ne m’égare pas plus, c’est fini.
Diagnostiqué par le CRA en 2020 non autiste mais de gros problèmes dans le ressenti des émotions (alexithymie) et dans la communication sociale.
HQI aussi, ce qui peut aller de pair.
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Re: Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
Ouiii je pense qu on a tous un vrai moi.
Un peu comme un enfant ( mais frappé de sagesse) enfoui au fond de nous.
Mais, et ça c est mon avis personnel, le vrai moi est visible que dans la solitude. Le vrai moi je le retrouve dans l introspection.
Ça doit être dur de briser tout les carcans, toutes les croyances toutes les habitudes qu on prend pour se protéger pour paraître .....
Un peu comme un enfant ( mais frappé de sagesse) enfoui au fond de nous.
Mais, et ça c est mon avis personnel, le vrai moi est visible que dans la solitude. Le vrai moi je le retrouve dans l introspection.
Ça doit être dur de briser tout les carcans, toutes les croyances toutes les habitudes qu on prend pour se protéger pour paraître .....
Je suis sur l arc-en-ciel ( diagnostiquée le 06.03.2017)
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Re: Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
Je pense que les faux self concerne énormément de monde bien au delà des aspie h and co.... on vie dans une société où le naturel est bani.Autiste ou surdoué ? a écrit :La question de la définition de soi (du « moi » comme disent les psys) est très intéressante.
Oui, on parle de « faux self » sur le forum (j’ai la flemme de chercher les liens).
Souvent ou pas, peu importe c’est relatif. On en parle.
Que ce soit un terme psychanalytique au départ, on est heureux de la savoir mais on a bien compris qu’il s’agit de réfléchir à ce qu’est le vrai moi.
On peut faire des livres entiers sans épuiser le sujet, je pense. Que signifie « vrai » ? C’est tout aussi relatif. Relatif à la perception de ce qui nous entoure. Qui est différente selon le moment (contexte, état psychologique, etc.).
"vrai" est aussi différent selon que c’est un individu qui parle de lui, un individu extérieur (spectateur), ou les intérêts du groupe (société).
Et le soi, qu’est-il exactement ? Est-il un « mécanisme « de survie ? De communication, d’estime de soi ? Mais ces notions sont elles-mêmes si imbriquées…
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Oui c’est une question intéressante à se poser (qu’est-ce que le vrai moi), tout simplement, basiquement, sans chercher à creuser ailleurs.
Question que l’on devrait se poser en permanence.
Comment être vrai ? Ne pas se duper soi même… pour être conforme à ce que l’on attend de nous (ou à ce que l’on croit que l’on attend). Être conforme pour être intégré (être intégré socialement, en sécurité : ce qui correspond à tout le milieu de la pyramide de Maslow citée dans l’article).
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Oui, la fameuse pyramide. Je suis intimement persuadé que chez moi, l’élément qui est tout en haut (le moins important des 5 selon Maslow), est à la seconde place, après les besoins physiologiques chez moi (quoi que parfois je me demande même… ). Les besoins d’appartenir au groupe humain, de vivre cette communauté sécurisante passe bien après. La communauté humaine apporte des bienfaits, soit, mais pas vraiment de sécurité (c’est peut-être pour cela d'ailleurs que je ne peux pas me décider à voter).
Pour finir, je constate qu’on parle de faux self dans le milieu aspie, mais que le lien proposé par Jacline ne concerne que les hp cadres bien implantés dans leur carrière. Faux self : Point commun entre les aspies et les hp (toujours ce sujet qui fait tant de vagues).
Et le bouleversement de la pyramide de maslow, dont je parle avant, concerne t elle les aspies, les hp, les deux ?
Je rappelle que je réponds d’instinct, avec des connaissances très basiques. Mon fort QI (et probablement d’autres choses) m’a empêché de faire des études et je n’ai aucun diplôme (dans le cursus scolaire). A mon époque il n’y avait pas d’aide ni de reconnaissance des différences. Pas de références ou de profondeur oratoire dans mon discours. Je suis le contraire d’un universitaire et des raisonnements formatés par le monde des études et de la recherche (quoi que certains chercheurs de haut niveau sachent parler simplement).
Je ne m’égare pas plus, c’est fini.
Je dirais pareil que toi pour la piramide de maslow. Le besoin d acomplissement de soi en premier ( pas en terme professionnelle hein)
Les besoins sociaux aussi je peux facilement passer des semaines seules.
J arrive parfois à faire passer les besoins primaire après "mon moi" aussi
Je trouve d ailleur étrange que l accomplissement de soi ....soit en dernier
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Re: Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
Je suis surpris que tu fasses la promotion d'une notion psychanalytique aussi tordue, Tugdual. .
(Intervention à visée humoristique).
(Intervention à visée humoristique).
Il n'y a qu'une seule vérité !
Autiste Asperger de 19 ans. 1型糖尿病。
Je suis un Dahu, étudiant en 3A à Sciences-Po.
♔ Lien vers le serveur Discord Asperansa : https://discord.gg/autisme.
J'étais anciennement Castiel.
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Re: Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
Castiel a écrit :Je suis surpris que tu fasses la promotion d'une notion psychanalytique aussi tordue, Tugdual. .
(Intervention à visée humoristique).
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Re: Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
On peut dire plutot oui. En effet , chassez le naturel, il revient au galop
Puis la caque sent toujours le hareng
On est dépendant des autres, plus on l'est moins on est naturel surtout lorsque l'on a des pressions. Paradoxalement si on Pete les plombs on redevient naturel et on dit ses quatres verités. En societe on se doit d'etre polie et d'avoir une belle image pour les autres et d adhérer a des codes sociaux.
Quand il y a nourriture à profusion, personnes chez nous, pas de bruit, du beau temps et la ville pas trop loin, et que l'on travaille pas c'est la qu'on est naturel.
On est fondamentalement des animaux comme les autres ni gentils (çar on aime se faire plaisir et ont fait plaisir aux autres pour avoir un bon retour côté matériel, affeçtif ou bonheur de voir gens heureux) et ni méchant (quand on fait du mal on n'est pas conscient et si on est conscient du mal de l'autre c.est qu'on a pas conscience du mal que l on inflige et généralement on fait du mal par dégâts collateral de par l'egoisme et l'avidite ) on est comme ça
Puis la caque sent toujours le hareng
On est dépendant des autres, plus on l'est moins on est naturel surtout lorsque l'on a des pressions. Paradoxalement si on Pete les plombs on redevient naturel et on dit ses quatres verités. En societe on se doit d'etre polie et d'avoir une belle image pour les autres et d adhérer a des codes sociaux.
Quand il y a nourriture à profusion, personnes chez nous, pas de bruit, du beau temps et la ville pas trop loin, et que l'on travaille pas c'est la qu'on est naturel.
On est fondamentalement des animaux comme les autres ni gentils (çar on aime se faire plaisir et ont fait plaisir aux autres pour avoir un bon retour côté matériel, affeçtif ou bonheur de voir gens heureux) et ni méchant (quand on fait du mal on n'est pas conscient et si on est conscient du mal de l'autre c.est qu'on a pas conscience du mal que l on inflige et généralement on fait du mal par dégâts collateral de par l'egoisme et l'avidite ) on est comme ça
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Re: Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
le faux moi (dit faux self) représente toute cette construction "moi, par rapport au regards des autres", et plus profondément de "l'Autre")
le regard des autres: "on joue une comédie" dont a a tout de même conscience, pour se donner une identité.
le regard de l'Autre: "on ne joue plus une comédie" suite à un empilement de non-choix de toute une vie d'anciennes constructions de survie issue de "on joue une comédie plutôt que d'être simplement soi, pour ne pas être condamné par l'Autre (maman, papa puis les autres)": cette fois c'est plutôt inconscient.
Le faux moi a donc une facette séduction accordée sur le regard des autres et une facette plus profonde accordée sur le regard de l'Autre qui est celle que l'on prend pour le vrai moi.
Le "vrai" moi est de nature illusoire tout comme la réalité (il n'existe fondamentalement pas), mais il existe bel et bien dans ce que l'on éprouve, et est est bien plus que la constructions mentales: dans le non-choix de la survie il concerne l'évolution de son corps, sa sensualité, ses émotions, sa structure du plan matériel au plan le plus subtil et tout les liens tissés (son lieu de vie, ses relations, ses aptitudes).. le faux moi serait plutôt tout ce qui est identifié aux pensées (et au futur projeté déduit du passé repensé) et qui est virtuel, d'où l'importante des pratiques de vigilance à ses ressentis corporels et à ses émotions dans le présent pour mieux être avec soi-même.
le regard des autres: "on joue une comédie" dont a a tout de même conscience, pour se donner une identité.
le regard de l'Autre: "on ne joue plus une comédie" suite à un empilement de non-choix de toute une vie d'anciennes constructions de survie issue de "on joue une comédie plutôt que d'être simplement soi, pour ne pas être condamné par l'Autre (maman, papa puis les autres)": cette fois c'est plutôt inconscient.
Le faux moi a donc une facette séduction accordée sur le regard des autres et une facette plus profonde accordée sur le regard de l'Autre qui est celle que l'on prend pour le vrai moi.
Le "vrai" moi est de nature illusoire tout comme la réalité (il n'existe fondamentalement pas), mais il existe bel et bien dans ce que l'on éprouve, et est est bien plus que la constructions mentales: dans le non-choix de la survie il concerne l'évolution de son corps, sa sensualité, ses émotions, sa structure du plan matériel au plan le plus subtil et tout les liens tissés (son lieu de vie, ses relations, ses aptitudes).. le faux moi serait plutôt tout ce qui est identifié aux pensées (et au futur projeté déduit du passé repensé) et qui est virtuel, d'où l'importante des pratiques de vigilance à ses ressentis corporels et à ses émotions dans le présent pour mieux être avec soi-même.
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le reste c'est 100 intérêts
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Re: Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
Piedsboueux, ta démonstration est très intéressante.
A titre personnel, j'ai du mal à me situer dans tout ça. Je pense que mon faux self (ce que je montre par rapport au regard de l'autre), consiste plutôt à ne pas exister en dehors du minimum vital. Sans doute parce qu'il ne m'intéresse pas d'être vu et jugé par les autres. Je suis bien et entier quand je suis seul. J'ai besoin de contact avec les autres pour certaines choses (notamment me procurer le nécessaire vital -essentiellement nourrirure), j'essaie d'être superficiellement conforme dans ces cas là et c'est pour cela que je n'aime pas rencontrer des gens qui me connaissent : cela dérange cette "invisibilité" conforme.
C'est plutôt au niveau du "vrai moi", celui qui se construit inconsciemment depuis sa naissance, pour la survie (si j'ai bien compris), que je pense être mené par mes intérêts (mes plaisirs) personnels plutot que par la nécessité d'être intégré à un groupe, "une famille".
Mon faux self consiste à faire semblant (et à être partiellement obligé) de vivre dans la "vraie" vie, alors que mon intérêt est principalement de vivre dans la mienne.
A titre personnel, j'ai du mal à me situer dans tout ça. Je pense que mon faux self (ce que je montre par rapport au regard de l'autre), consiste plutôt à ne pas exister en dehors du minimum vital. Sans doute parce qu'il ne m'intéresse pas d'être vu et jugé par les autres. Je suis bien et entier quand je suis seul. J'ai besoin de contact avec les autres pour certaines choses (notamment me procurer le nécessaire vital -essentiellement nourrirure), j'essaie d'être superficiellement conforme dans ces cas là et c'est pour cela que je n'aime pas rencontrer des gens qui me connaissent : cela dérange cette "invisibilité" conforme.
C'est plutôt au niveau du "vrai moi", celui qui se construit inconsciemment depuis sa naissance, pour la survie (si j'ai bien compris), que je pense être mené par mes intérêts (mes plaisirs) personnels plutot que par la nécessité d'être intégré à un groupe, "une famille".
Mon faux self consiste à faire semblant (et à être partiellement obligé) de vivre dans la "vraie" vie, alors que mon intérêt est principalement de vivre dans la mienne.
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HQI aussi, ce qui peut aller de pair.
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Re: Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
je attribuerais la survie au faux moi car dans survie il y a"sur" ce qui pour moi est signe d une adaptation forcée. C est un avis personnel le hein.
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Re: Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
J'aurais tendance à penser que l'opposé du faux-self n'est pas le "vrai moi", surtout celui décrit dans le lien de Tugdual. Parce que celui là (le lien) est très moralisant en fait.
Je dirais que c'est un moi vivant protégeant ce qu'il a de précieux.
Je dirais que c'est un moi vivant protégeant ce qu'il a de précieux.
"autisme très marqué" Professeur Sizaret en 1953 / "trouble envahissant du développement" CRA Nantes 2012
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Re: Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
C'est très intéressant comme sujet, très philosophique...Tugdual a écrit :On entend souvent parler de faux-self,
mais Possédons-nous un « Vrai Moi » ?
J'aurais tendance à penser que non, je suis assez d'accord avec la philosophie bouddhiste qui dit que rien n'existe par lui-même car tout est interdépendant. Même quand je passe des semaines entières très isolée, avec juste "moi", je sais que je ne suis rien sans les autres: le thé que je bois a été cueilli, emballé, expédié, distribué par plein d'individus différents; quand je dessine c'est moi qui dessine mais si personne ne fabrique du papier ni des crayons ou du fusain mes dessins ne verront jamais le jour...
Je ne sais pas si c'est ça mais je n'ai jamais vraiment pu me représenter mon "moi", ça a compliqué mon diagnostic et même maintenant j'ai souvent l'impression qu'il s'agit de quelqu'un d'autre. J'ai beaucoup de mal à faire le lien avec ce que je suis en tant que personne, car je crois que je n'y ai pas vraiment accès.
En ce moment en plus c'est drôle (au sens de bizarre) car je ne me reconnais plus du tout dans la glace. Suite à un concours de circonstances mes cheveux ont beaucoup foncé et changé de texture (passés d'ondulés à très lisses) et je trouve ça hyper angoissant. Je sais que j'ai un souci au niveau des visages, quand les gens changent de coupe ou couleur de cheveux je ne les reconnais pas, mais là avec son propre reflet c'est très étrange.
Ca me conforte encore un peu dans cette idée de "non moi".
*Diag TSA*
***Nullius in verba***
***Nullius in verba***