Êtes-vous mauvais perdants ? Voire mauvais gagnants ?

[freeshost]

Salut, la compagnie asperansaise !

Vous n'êtes pas sans savoir qu'existent des personnes mauvaises perdantes, voire mauvaises gagnantes.

Et vous ? En êtes-vous de celles-ci ?

Vous jouez sur l'internet aux échecs. Vous vous savez perdu. Alors vous ne jouez plus et laissez le temps passer. Ou bien vous vous laissez "déconnecter". En tous les cas, vous n'appuyez pas sur le bouton "abandonner", par honte, soi-disant. Ou bien vous renversez le jeu d'échecs ou de go dès que vous vous savez perdu. Ou vous faites semblant de réfléchir... time is goint on, Zeit läuft, le temps passe... juste pour faire chier votre adversaire au lieu de dire "j'abandonne"...

Ou êtes-vous éventuellement du genre "mauvais gagnant". Vous vous moquez de l'adversaire qui a perdu, vous lui faites des chat-commentaires condescendants, méprisants ou moqueurs... ?

L'humilité vous manque ?

Est-ce que les personnes autistes sont moins ou autant ou plus au "syndrome" du mauvais gagnant/perdant ? (bad loser, bad winner) Y a-t-il des statistiques ?

Ego, ego, et go, et go, et glou, et glou...

[axurit66]

Bonjour

Bon, je vois que pas beaucoup de monde à l'air motivé de répondre à ton sujet freehost !

En ce qui me concerne, à première vue, je pourrais laisser penser que je suis un mauvais perdant. Mais il n'en est rien.
Souvent, pendant un jeu (jeu de société, jeux sportifs, etc...), j'ai énormément de mal à me remémorer les règles du jeu. De ce fait, je passe plus de temps à réfléchir aux règles qu'au jeu ou à la stratégie en elle même. Forcément, je finit par perdre la boule, et entamer une lourde défaite.
A ce moment, j'ai tendance à m'énerver (contre moi), à tout balancer par terre, et à partir en colère (contre moi).

ça peut être perçu comme une réaction de mauvais perdant.

Inversement, si je gagne, je ne vais pas pouvoir m'empêcher d'expliquer à mon adversaire, la stratégie que j'ai utuilisée pour gagner. Si j'étais un magicien, je ne pourrais pas m'empêcher d'expliquer au public comment j'ai réalisé mon tour C'est une mécanique inévitable ! Comparer cela à essayer de ne plus jamais respirer... ben là c'est pareil, à un moment donné on est obligé !

D'une manière générale, j'ai un dégout profond pour toute forme de compétition. Parfois, dès qu'apparait dans le groupe le moindre signe d'une compétition naissante, j'abandonne tout le monde pour vaquer à mes occupations en solitaire.

[Autiste ou surdoué ?]

Je pense accepter de perdre. Juste que, dans certains jeux, la partie devient longue quand on sait qu'on ne peu plus gagner. Mais bon, je me dis que pour l'autre, il faut le laisser aller jusqu'au bout de sa victoire. Dans l'autre sens, si quelqu'un se fâche parce que je suis en train de gagner, je n'aime pas : qu'il me laisse aller jusqu'au bout !
Parfois c'est trop long et on peut accepter d'arrêter quand on en a tous marre.

La seule chose que je ne supporte pas du tout, pour laquelle je peux tout envoyer promener et partir du jeu, ce sont les tricheurs. Cela m'est arrivé parfois car il y a des gens pour qui tricher fait partie des stratégies de jeu, pour lesquels tous les moyens sont possibles, que le plus "malin" gagne. Ça non ! Il y a des règles, c'est justement cela qui fait le jeu, après, il faut être honnête avec l'autre, c'est tout.
C'est une position dans la vie : Un tricheur est un manipulateur et je n'aurai pas de bons rapports avec lui dans la vie.

Bon, mais je suis un peu sorti du sujet

[philigram]

J'étais mauvais perdant au jeu. Mais j'ai pris de la distance et j'attends patiemment la fin.
Par contre au tennis, je n'aimais pas perdre, car cela dépendais que de moi. J'ai cassé pas mal de raquettes, gueulé comme un idiot, je m'insultais, et je me suis même cassé un orteil en frappant contre un poteau.
J'avais honte mais c'était plus fort que moi ...
En fait, c'est la difficulté à accepter ses limites. Rien contre l'adversaire, mais contre moi.
A jeu, il y a une part de hasard, et je me réfugie derrière !

Mais plus jeune, face à un problème de maths, surtout en prépa, il m'arrivait de planter le stylo dans la table et de hurler aussi, car le problème était plus fort que moi
J'ai parfois fait des choses honteuse comme cracher sur ma feuille

[zeffe]

Non, pas du tout .

J'ai la victoire modeste. Je suis heureuse et fière de moi, mais voilà c'est tout . Et quand je perds, et bien je perds, c'est le jeu, il faut des gagnants et des perdants!
Par contre je ne supporte pas les gens qui vont se vanter d'avoir gagné juste pour se sentir supérieur ( que je différencie bien avec ceux qui sont juste heureux d'avoir gagné), tout comme ceux qui vont te rabâcher " T'as perdu, t'as perdu", en se moquant m'insupportent et je ne joue pas deux fois avec ces personnes là Je déteste les tricheurs aussi, ma fille a reçu un jeu pour Noël il y a un an et c'est un jeu où pour gagner ... il faut tricher! On a vraiment énormément ri parce que c'était quasi impossible pour moi donc je me faisais prendre très vite . Par contre j'ai du mal , à mettre des pénalités aux autres, et je me suis déjà sentie un peu harcelée dans un jeu quand il n'y avait qu'à moi qu'une personne mettait des pénalités et j'avais l'impression que c'est parce qu'elle ne m'aimait pas lol

[Autiste ou surdoué ?]

Je suis incapable aussi de jouer aux jeux où il faut tricher, mentir... Je perds toujours mais en plus ça ne me plaît pas d'y jouer.
Pour les sports, par contre, je donne tour pour gagner. Si je perds ce n'est pas grave, je me dis que j'avais quelqu'un de plus fort, mais en même temps je ferai tout pour être encore meilleur.

Je repère toujours où sont les défibrillateurs proches car je pense que je mourrai peut-être un jour en plein effort pour me surpasser. Je ne mesure pas mes limites, mais c'est mieux que de mourir doucement en souffrant ou en étant diminué !

[freeshost]

Mais bon, je me dis que pour l'autre, il faut le laisser aller jusqu'au bout de sa victoire.

Aux échecs, un joueur "fair-play" va avoir la décence d'abandonner quand il se sait perdu (car il sait que l'autre sait* comment conclure et gagner) au lieu d'avoir l'indécence de jouer juste pour faire chier l'adversaire, surtout en faisant semblant de réfléchir, en se levant et faire le tour de salle.

* Théorie de l'esprit.

[Zengali]

Je n'aime pas trop jouer,

mais je ne suis pas mauvaise gagnante, même si on m'a traitée de (parce que mon visage de fait-lagueule a l'air de dire que je suis mécontente alors que je suis simplement dans mes pensées).
J'ai du mal à rester concentrée longtemps, alors il me faut soit des jeux où chacun fait sa popote (genre les aventuriers du rail) soit des jeux de question. Les jeux où il faut faire attention à ce que l'autre joue, je n'ai aucun possibilité de rentrer dedans.

En tous cas je m'en fous de perdre, et je suis gênée de gagner également.

[Lia]

J étais très très mauvaise perdante....j ai juste intériorisé maintenant

[freeshost]

Il va falloir faire plus d'études sur les mauvais perdants, et aussi chercher des pistes pour réduire la proportion de personnes mauvaises perdantes.

À moins que la statistique ne soit dictée par le système (ludique, politique, juridique, etc.)...

[freeshost]

Si, en début de partie d'échecs, vous perdez un pion, allez-vous abandonner ? Peu combatifs ? Peu motivés à gérer la tension sur la durée ?

[EnHans]

Est ce que la question concernent uniquement les joueurs d'échecs ? Si non, pour les dames... je ne lâche jamais l'affaire ! Même des situations désespérées (jusqu'à 3 pions de retard contre un grand maitre sur fly or die) sont retournables (parfois... pas toujours !) car il y a certains (des humains... les progs sont imbattables si vous faîtes une erreur en début de match) qui commettent toujours des petites erreurs surtout quand ils pensent avoir gagné et que le jeu accélère d'un coup. Ils se lassent aussi parfois de lutter et commettent une bourde monumentale par inattention.
Après, ce sont des parties énergivores et pénibles à jouer (car il est plus probable de perdre à la fin et il faut aussi compter sur le facteur "chance") on ne peut pas en faire de trop... Il faut savoir s'arrêter à temps, il est parfois là le problème...

[Zia .]

Mauvais perdant ? Mauvais gagnant ?

Ma réponse : les deux mon capitaine !

Quand je gagne (ce qui n'est pas courant), j'exprime ma joie avec énergie, et fanfaronne d'avoir été là meilleure (même si j'ai perdu 17 fois avant).

Je suis très mauvaise perdante avec mon compagnon, au point de refuser de jouer contre lui. Et quand finalement j'y consent, la bataille est terrible. Je ne comprends pas pourquoi il continue à me solliciter, alors qu'il me répète toujours : " que tu gagnes ou que tu perdes, c'est l'enfer".

Les jeux en ligne ne permettent pas d'étrangler l'adversaire, mais ça ne m'empêche pas de pester sur l'ordinateur (qui ne le prends pas mal, étant donné qu'il n'a pas d'oreilles).

Je déteste qu'on me laisse gagner (c'est humiliant, je préfère perdre) ou qu'on triche

En revanche, si je perds souvent (force est de constater que je ne suis pas très douée), je n'abandonne jamais: j'aime aller jusqu'au bout de la défaite. Parce que perdre est tout de même une occasion d'apprendre.

[Clovis]

Je ne crois pas être particulièrement mauvais perdant ou gagnant (en tous cas j’ai appris à ne pas le montrer, comme par sécurité je préfère généralement passer inaperçu à moins d'être dans un environnement très familier je préfère perdre discrètement que gagner et être mis en avant).

Ce qui est néanmoins clair c’est que je n'aime pas les jeux qui se jouent à plusieurs lorsqu’ils nécessitent vitesse et concentration. Le jeu en groupe est une expérience sociale et en cela il m’est difficile de me concentrer à la fois sur les autres joueurs, les règles et la partie en cours.

Avec le temps j’ai appris à moins appréhender les jeux qui nécessitent de se mettre en scène du genre Time’s Up (même si je n’aime pas le côté chronométré puisque justement dans les environnements agités comme les soirées j’ai tendance à déconnecter et tourner au ralenti).

Les jeux de type Monopoly qui ne vont normalement pas trop vite et donc les règles sont assez bien connues me conviennent assez bien même si ça peut vite devenir épuisant selon le niveau d’excitation des participants.

J’ai toujours préféré les jeux de culture générale du genre Trivial Pursuit (même si j’essaie de le cacher au quotidien les gens qui me côtoient trouvent généralement très vite que j’aurais une culture générale très développée… C’est un truc qui me poursuit depuis ma tendre enfance).

Lorsque je pratique des jeux en solitaire (jeux vidéos notamment) j’ai tendance à être assez perfectionniste mais je ne m’énerve pas outre mesure si je perds, j’ai la patience pour recommencer encore et encore jusqu’à obtenir un résultat satisfaisant.

J'ajouterais que ma vie sociale étant particulièrement réduite je n'ai que (très) peu d'occasions de pratiquer les jeux de société.

[Scb1917]

Je ne suis ni mauvaise perdante ni mauvaise gagnante.

Perdre ne provoque rien de particulier chez moi, et si le jeu auquel on joue me plaît, que je ne suis pas trop fatiguée et que je joue avec mon copain alors je vais ré-enchaîner sur une partie sans souci. Perdre peut me déranger quand la raison pour laquelle je perds est que je ne comprends pas les règles. Par contre le fait de perdre car je suis moins "bonne" à un jeu que quelqu'un d'autre ce n'est pas grave du tout.

Gagner m'est bien sûr agréable, mais ça ne va pas plus loin que ça, je ne "frime" pas.

Je ne suis absolument pas compétitive (ce qui explique pourquoi je n'ai jamais tenu une activité sportive dans la durée quand j'étais plus jeune vu que la compétition était imposée) et mon copain non plus. Du coup on a tendance à s'entraider dans les jeux même si ce ne sont pas des jeux coopératifs, par exemple en jouant à Carcassonne.
Là où j'ai beaucoup de mal (je crois que j'en ai parlé dans le sujet sur les jeux de société), c'est si je dois tester un nouveau jeu lors d'une "soirée". Généralement on m'explique les règles à l'oral avant ou alors au fur et à mesure. Le souci, c'est qu'à l'oral je ne retiens rien... Et il me faut du temps pour assimiler quelque chose de nouveau donc je suis très mal à l'aise quand je dois jouer à un jeu inconnu dans ces conditions. La plupart du temps je me plante en beauté car j'ai beaucoup de mal à retenir ce qu'on m'explique et à me concentrer. Ce qui n'aide pas c'est aussi que je me sens "poussée au cul" pour vite comprendre, j'ai la pression et du coup je joue sans motivation. Quand je joue à un nouveau jeu avec mon copain ça va, je lis les règles sur la notice, on prend notre temps.

Je ne triche pas, au sens où je pense qu'on l'entend habituellement. Par contre, c'est arrivé qu'avec mon copain on ait du mal à comprendre une règle de jeu et qu'on décide d'un commun accord de l'ignorer. Bon après c'est rare que ça arrive. Mais du coup je suppose que ça peut être considéré comme une forme de triche même si nous sommes d'accord pour le faire et que ce n'est pas dissimulé.