Comment parler de son autisme à ses parents/proche?
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Comment parler de son autisme à ses parents/proche?
Comment faire comprendre à ses proches ses difficultés sans les heurter sans les blesser?
Comment faire en sorte que la famille et les proche peuvent aider sans qu ils ne se sentent coincer eux aussi....
Comment faire pour que les proches ne soit pas mal à l aise ou triste....
Je pense que ça doit aussi faire souffrir la famille et faut avouer ( pour moi en tt cas) mon "soucis" à toujours générer beaucoup de souffrance dans la famille.
Comment faire en sorte que la famille et les proche peuvent aider sans qu ils ne se sentent coincer eux aussi....
Comment faire pour que les proches ne soit pas mal à l aise ou triste....
Je pense que ça doit aussi faire souffrir la famille et faut avouer ( pour moi en tt cas) mon "soucis" à toujours générer beaucoup de souffrance dans la famille.
Je suis sur l arc-en-ciel ( diagnostiquée le 06.03.2017)
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Re: Comment parler de son autisme à ses parents/proche?
Ça dépend tellement des gens, de l'âge, du contexte...
Parfois on peut s'appuyer sur un livre, parfois les professionnels font des groupes pour expliquer les TSA à la famille... Parfois des proches sont très attentifs et bienveillants alors c'est assez simple, d'autres refuseront d'entendre parler de difficultés.
Bon, je crois surtout que même si le sujet m'intéresse, je ne suis pas bien placée pour y répondre puisqu'il n'y à que mon conjoint qui sache et personne de ma famille d'origine.
Parfois on peut s'appuyer sur un livre, parfois les professionnels font des groupes pour expliquer les TSA à la famille... Parfois des proches sont très attentifs et bienveillants alors c'est assez simple, d'autres refuseront d'entendre parler de difficultés.
Bon, je crois surtout que même si le sujet m'intéresse, je ne suis pas bien placée pour y répondre puisqu'il n'y à que mon conjoint qui sache et personne de ma famille d'origine.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: Comment parler de son autisme à ses parents/proche?
Bizarrement, alors que je ne me reconnais pas du tout dans ses vidéos, la BD "la différence invisible" de Julie Dachez m'a vraiment permis de me reconnaître dedans.
Du coup, je l'ai fait lire à ma mère et idem elle a retrouvé plein de points communs avec moi.
Peut-être que ça pourrait être une piste ?
mais patience, je suis diag' depuis presque 2ans & elle commence enfin à l'accepter, ça ne vient pas du jour au lendemain.
Du coup, je l'ai fait lire à ma mère et idem elle a retrouvé plein de points communs avec moi.
Peut-être que ça pourrait être une piste ?
mais patience, je suis diag' depuis presque 2ans & elle commence enfin à l'accepter, ça ne vient pas du jour au lendemain.
TSA.
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Re: Comment parler de son autisme à ses parents/proche?
Mes parents ayant témoigné pour mon bilan clinique, ils ont été avertis des premières conclusions de celui-ci par le médecin en même temps que moi.
Les réactions de ma mère m'ont énormément désarçonnée : elle a beaucoup pleuré avant le début des démarches, ce à quoi je ne m'attendais pas du tout. Je crois qu'elle n’envisageais pas que mes démarches puissent aboutir à une conclusion en faveur des TSA.
Aujourd’hui c'est très différent, car elle comprend mieux mes difficultés. Je suis quelque peu ennuyée puisque elle en parle à d'autres personnes alors que j'attends encore de passer les évaluations au CRA, et malgré mes tentatives d'explications sur le caractère transitoire de mon bilan actuel.
Ces questions ne sont pas faciles, mais je pense que l'annonce doit être beaucoup plus simple quand les parents sont impliqués dès le début à la démarche diagnostique.
Si le diagnostic est déjà conclu, peut-être vaut-il mieux en parler progressivement : évoquer ses démarches, parler des évaluations... sans nécessairement tout dévoiler le même jour
Les réactions de ma mère m'ont énormément désarçonnée : elle a beaucoup pleuré avant le début des démarches, ce à quoi je ne m'attendais pas du tout. Je crois qu'elle n’envisageais pas que mes démarches puissent aboutir à une conclusion en faveur des TSA.
Aujourd’hui c'est très différent, car elle comprend mieux mes difficultés. Je suis quelque peu ennuyée puisque elle en parle à d'autres personnes alors que j'attends encore de passer les évaluations au CRA, et malgré mes tentatives d'explications sur le caractère transitoire de mon bilan actuel.
Ces questions ne sont pas faciles, mais je pense que l'annonce doit être beaucoup plus simple quand les parents sont impliqués dès le début à la démarche diagnostique.
Si le diagnostic est déjà conclu, peut-être vaut-il mieux en parler progressivement : évoquer ses démarches, parler des évaluations... sans nécessairement tout dévoiler le même jour
Diagnostic TSA confirmé par le CRA
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Re: Comment parler de son autisme à ses parents/proche?
En même temps, je n'ai parlé de mes démarches qu'à une seule personne au départ, un ami très proche, parce que j'avais à la fois peur de me fourvoyer complètement et de me faire dire que je me "fais des idées". C'est notamment le souci avec ma mère, qui est souvent très fermée sur ce genre de questions "psychologiques" et dont je crains une réaction très négative du genre "tu t'inventes des trucs", "c'est du grand n'importe quoi".
Puis j'ai eu un "lapsus informatique" avec mon copain, qui à l'époque ne l'était pas encore: j'ai par mégarde envoyé sur Hangout le résultat de mon aspie-quizz. Du coup j'ai dû lui expliquer, alors que je n'avais même pas encore mon diagnostic. (L'avantage, c'est que c'était plus facile ensuite.)
Une fois le diagnostic posé, j'en ai parlé à quelques amis, au détour d'une conversation, quand l'occasion se présentait: parce qu'on évoquait le sujet lui-même (à l'époque les vidéos de Superpépette circulaient pas mal dans ce groupe) ou juste des difficultés en général. C'était relativement simple en fait, parce qu'à la limite, leur avis n'avait pas une grande importance. Pour la famille, c'est plus difficile... J'en ai parlé à ma sœur, qui bizarrement n'a pas trouvé ça trop surprenant! Et récemment, en parlant avec deux de mes frères et mon père, j'ai dit que je soupçonnais l'un de ces frères d'être un peu aspie. Mon père a alors dit que si ce sont les gens qui ressortent d'un magasin sans rien acheter parce qu'ils n'arrivent pas à demander quelque chose à un vendeur, il était candidat aussi. Du coup quelques jours plus tard, alors que j'étais en tête-à-tête avec lui, je lui ai dit que j'avais eu un diagnostic d'Asperger... On a discuté un peu de traits autistiques dans la foulée, mais c'est tout. Enfin mon père, il n'est pas du genre à s'émouvoir plus que ça de ce genre de choses... (J'ai dit qu'il avait probablement des traits autistiques? )
Mais au fond, la personne à qui je devrais parler de ce diagnostic, je n'arrive pas à lui en parler parce que j'ai trop peur de sa réaction.
Puis j'ai eu un "lapsus informatique" avec mon copain, qui à l'époque ne l'était pas encore: j'ai par mégarde envoyé sur Hangout le résultat de mon aspie-quizz. Du coup j'ai dû lui expliquer, alors que je n'avais même pas encore mon diagnostic. (L'avantage, c'est que c'était plus facile ensuite.)
Une fois le diagnostic posé, j'en ai parlé à quelques amis, au détour d'une conversation, quand l'occasion se présentait: parce qu'on évoquait le sujet lui-même (à l'époque les vidéos de Superpépette circulaient pas mal dans ce groupe) ou juste des difficultés en général. C'était relativement simple en fait, parce qu'à la limite, leur avis n'avait pas une grande importance. Pour la famille, c'est plus difficile... J'en ai parlé à ma sœur, qui bizarrement n'a pas trouvé ça trop surprenant! Et récemment, en parlant avec deux de mes frères et mon père, j'ai dit que je soupçonnais l'un de ces frères d'être un peu aspie. Mon père a alors dit que si ce sont les gens qui ressortent d'un magasin sans rien acheter parce qu'ils n'arrivent pas à demander quelque chose à un vendeur, il était candidat aussi. Du coup quelques jours plus tard, alors que j'étais en tête-à-tête avec lui, je lui ai dit que j'avais eu un diagnostic d'Asperger... On a discuté un peu de traits autistiques dans la foulée, mais c'est tout. Enfin mon père, il n'est pas du genre à s'émouvoir plus que ça de ce genre de choses... (J'ai dit qu'il avait probablement des traits autistiques? )
Mais au fond, la personne à qui je devrais parler de ce diagnostic, je n'arrive pas à lui en parler parce que j'ai trop peur de sa réaction.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Comment parler de son autisme à ses parents/proche?
Alors tu pourrais dire à ta mère que tu es comme lui puisqu'elle connaît bien son cas, et que ton cas à toi porte un nom.Flower a écrit :Mon père a alors dit que si ce sont les gens qui ressortent d'un magasin sans rien acheter parce qu'ils n'arrivent pas à demander quelque chose à un vendeur, il était candidat aussi.
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
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Re: Comment parler de son autisme à ses parents/proche?
Euh non, ce serait une très mauvaise idée en fait.
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: Comment parler de son autisme à ses parents/proche?
Déjà envisage bien ton propos.
Donne du contexte.
Les autistes n'ont pas forcément de déficience intellectuelle, ils ont leurs moteurs, motivations dans la vie.
Mais pas adapté dans la forme au système imposé par cette société NT et intolérante.
Donne du contexte.
Les autistes n'ont pas forcément de déficience intellectuelle, ils ont leurs moteurs, motivations dans la vie.
Mais pas adapté dans la forme au système imposé par cette société NT et intolérante.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: Comment parler de son autisme à ses parents/proche?
Merci à tous pour vous témoignages.
Mes proches ont été au courant de ma démarche.
Mais je sens comme une sorte de flottement par rapport à tous ça.
Bon là je suis fatiguée et je rumine. Je crois que je vais me laisser un peu de temps au lieu de me de me foutre la pression....d autant plus que pas plus tard que hier gros dispute avec mon conjoint il a mal interprété une de mes paroles, j ai finis en larme avant qu il comprenne que je l avais pas dit méchanceté ni avec de mauvaise intention.
Mes proches ont été au courant de ma démarche.
Mais je sens comme une sorte de flottement par rapport à tous ça.
Bon là je suis fatiguée et je rumine. Je crois que je vais me laisser un peu de temps au lieu de me de me foutre la pression....d autant plus que pas plus tard que hier gros dispute avec mon conjoint il a mal interprété une de mes paroles, j ai finis en larme avant qu il comprenne que je l avais pas dit méchanceté ni avec de mauvaise intention.
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Re: Comment parler de son autisme à ses parents/proche?
Cela fait 5 ans que j'ai averti mes proches de mon autisme, depuis ils n'ont jamais abordé le sujet, ils font exactement comme si ce que je leur ai dit n'avait jamais été dit, ils sont tous dans le déni total... vraiment étrange comme comportement...
Đī@gnőstįqué TSA
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Re: Comment parler de son autisme à ses parents/proche?
Il m'arrive :
- d'accompagner mes explications de livres, de suggestions de livres,
- de préparer des explications structurées et adaptées (je différencie l'exemple que je suis d'autres exemples),
- ...
Mais bon, comme dit Manichéenne, ça dépend beaucoup de chaque personne, et si ça vaut la peine de lui en parler.
Si je sais qu'une personne n'a pas beaucoup de connaissances en psychologie, je ne vais pas trop insister, [Ou alors je lui inculques quelques notions et anecdotes en amont.]
- Dis, il faut que je te montre film que vient de m'offrir un copain. Je ne l'ai pas encore vu. [ ] Et si nous le regardions ensemble.
- "Le cerveau d'Hugo", tiens, je ne connais pas...
- Bon, alors on le regarde ce soir. Tu achètes les bières, la bière valaisanne, pas cette cochonnerie de Heineken, et je prépare les pitas, épicées ou végétaliennes, au choix.
- d'accompagner mes explications de livres, de suggestions de livres,
- de préparer des explications structurées et adaptées (je différencie l'exemple que je suis d'autres exemples),
- ...
Mais bon, comme dit Manichéenne, ça dépend beaucoup de chaque personne, et si ça vaut la peine de lui en parler.
Si je sais qu'une personne n'a pas beaucoup de connaissances en psychologie, je ne vais pas trop insister, [Ou alors je lui inculques quelques notions et anecdotes en amont.]
- Dis, il faut que je te montre film que vient de m'offrir un copain. Je ne l'ai pas encore vu. [ ] Et si nous le regardions ensemble.
- "Le cerveau d'Hugo", tiens, je ne connais pas...
- Bon, alors on le regarde ce soir. Tu achètes les bières, la bière valaisanne, pas cette cochonnerie de Heineken, et je prépare les pitas, épicées ou végétaliennes, au choix.
Modifié en dernier par freeshost le mardi 21 mars 2017 à 21:35, modifié 1 fois.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Comment parler de son autisme à ses parents/proche?
Mais alors j adhère à 200% et cela jusque au dernier paragraphe.freeshost a écrit :Il m'arrive :
- d'accompagner mes explications de livres, de suggestions de livres,
- de préparer des explications structurées et adaptées (je différencie l'exemple que je suis d'autres exemples),
- ...
Mais bon, comme dit Manichéenne, ça dépend beaucoup de chaque personne, et si ça vaut la peine de lui en parler.
Si je sais qu'une personne n'a pas beaucoup de connaissances en psychologie, je ne vais pas trop insister, [Ou alors je lui inculques quelques notions et anecdotes en amont.]
- Dis, il faut que je te montre film que vient de m'offrir un copain. Je ne l'ai pas encore vu. [ Et si nous le regardions ensemble.
- "Le cerveau d'Hugo", tiens, je ne connais pas...
- Bon, alors on le regarde ce soir. Tu achètes les bières, la bière valaisanne, pas cette cochonnerie de Heineken, et je prépare les pitas, épicées ou végétaliennes, au choix.
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Re: Comment parler de son autisme à ses parents/proche?
Voilà maintenant j'ai faim. Merci Freeshost !
Après avoir un peu vidé mon sac par mail auprès de ma neuropsy, je me sens davantage prête à évoquer mes démarches à ma mère.
Ma mère qui est je le rappelle un very special butterfly elle-même, en pas pareil. J'ignore complètement quelle pourrait être sa réaction mais il va bien falloir tenter le coup pour qu'au moins un membre de ma famille ne soit pas que dans l'apparence avec moi. Si jamais ça pouvait la faire s'interroger sur son propre fonctionnement...
Ma prochaine étape sera d'en parler avec mon fils car je lui constitue un dossier pour le CRA mais je ne peux me résoudre à aller dans la suite des démarches tant que je ne suis pas fixée sur mon cas. Pas simple car par extension ça veut dire que son père sera mis au courant également.
Ce sont mes beaux-parents en fait qui sont au courant le plus de mes démarches (on en parle en simultané avec le diagnostic de mon neveu) et ma belle-mère dénigre complètement tout le courant adulte autiste ou apparenté qui cherche des réponses. Elle dit qu'on se cherche des étiquettes, qu'on revendique d'être malade (pour elle handicap = maladie...). Bref ça fait mal d'entendre ça mais heureusement je n'ai pas d'attachement particulier pour elle et encore moins de besoin de reconnaissance/validation de sa part.
Pour finir, j'ai deux amis qui sont au courant de toute ma démarche.
Après avoir un peu vidé mon sac par mail auprès de ma neuropsy, je me sens davantage prête à évoquer mes démarches à ma mère.
Ma mère qui est je le rappelle un very special butterfly elle-même, en pas pareil. J'ignore complètement quelle pourrait être sa réaction mais il va bien falloir tenter le coup pour qu'au moins un membre de ma famille ne soit pas que dans l'apparence avec moi. Si jamais ça pouvait la faire s'interroger sur son propre fonctionnement...
Ma prochaine étape sera d'en parler avec mon fils car je lui constitue un dossier pour le CRA mais je ne peux me résoudre à aller dans la suite des démarches tant que je ne suis pas fixée sur mon cas. Pas simple car par extension ça veut dire que son père sera mis au courant également.
Ce sont mes beaux-parents en fait qui sont au courant le plus de mes démarches (on en parle en simultané avec le diagnostic de mon neveu) et ma belle-mère dénigre complètement tout le courant adulte autiste ou apparenté qui cherche des réponses. Elle dit qu'on se cherche des étiquettes, qu'on revendique d'être malade (pour elle handicap = maladie...). Bref ça fait mal d'entendre ça mais heureusement je n'ai pas d'attachement particulier pour elle et encore moins de besoin de reconnaissance/validation de sa part.
Pour finir, j'ai deux amis qui sont au courant de toute ma démarche.
Aspie et HPI,
et maman du même en pas pareil, il a 12 ans.
et maman du même en pas pareil, il a 12 ans.
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Re: Comment parler de son autisme à ses parents/proche?
S'il y a des raisons de soupçonner un TSA chez lui, mieux vaut agir vite sans perdre davantage de son temps d'enfant (effet sur le scolaire et autres) indépendamment de ton cas à toi.Zengali a écrit :Ma prochaine étape sera d'en parler avec mon fils car je lui constitue un dossier pour le CRA mais je ne peux me résoudre à aller dans la suite des démarches tant que je ne suis pas fixée sur mon cas.
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.
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Re: Comment parler de son autisme à ses parents/proche?
Je déterre ce vieux sujet car je suis diagnostiquée depuis peu. Je suis en arrêt de travail depuis 3 ans pour dépression sévère, le médecin du travail est défavorable à ma reprise et je viens juste de passer en invalidité pour ma dépression.
Ce soir nous avions des amis proches et il fallait que je porte mon casque réducteur de bruit.
Juste avant je leur ai annoncé la nouvelle. Une réaction d'une "amie". Non mais tu penses ne jamais reprendre le travail ? ,(J'ai 50 ans). Parceque tu vas rester comme ça jusqu'à la retraite, c'est pas bien, nanana, nanana.
Je lui ai répondu que je ne savais pas. Je suis en invalidité pour 2 ans maximum et le médecin n'étant pas d'accord pour que je revienne, je n'ai pas trop le choix.
Elle insiste en le disant que mon état empire, j'étais depressivr, maintenant je suis autiste...
Moi : ba oui et alors quel est le problème, je n'ai pas envie de sortir ou de voir du monde. Je suis bien dans ma vie actuelle et dans l'incapacité de travailler, trop épuisée pour le moment.
Rester seule ne me dérange pas (surtout si je dois me justifier ainsi.) Et puis en quoi ça la regarde... Cela m'énerve ce genre de réaction.
Et puis tu n'as pas l'air d'avoir de problème franchement.
Je lui ai demandé comment elle pouvait savoir. Toute ma vie j'ai jouer un (ou des) rôles et cela m'épuisait. Aujourd'hui je suis de plus en plus épuisée, je ne supporte plus les centres commerciaux, je fuis les cinémas et foire, salons depuis plusieurs années et je ne m'en porte pas plus mal.
Franchement, sortir pour côtoyer ce genre d'ami je n'en vois pas l'intérêt. Je préfère rester seule, pour le moment j'ai besoin de repos. Ensuite. J'aimerai faire des balades dans nature mais SEULE, pas avec quelqu'un qui me pourri la balade car je me régale des odeurs, du chant des oiseaux, du bruit de mes pas, du changement effectué par les saisons...
Je ne supporte pas ces jugements...
Avez vous été confronté a ce genre de chose et le cas échéant comment l' avez vous vécu, comment avez vous réagi ?
Ce soir nous avions des amis proches et il fallait que je porte mon casque réducteur de bruit.
Juste avant je leur ai annoncé la nouvelle. Une réaction d'une "amie". Non mais tu penses ne jamais reprendre le travail ? ,(J'ai 50 ans). Parceque tu vas rester comme ça jusqu'à la retraite, c'est pas bien, nanana, nanana.
Je lui ai répondu que je ne savais pas. Je suis en invalidité pour 2 ans maximum et le médecin n'étant pas d'accord pour que je revienne, je n'ai pas trop le choix.
Elle insiste en le disant que mon état empire, j'étais depressivr, maintenant je suis autiste...
Moi : ba oui et alors quel est le problème, je n'ai pas envie de sortir ou de voir du monde. Je suis bien dans ma vie actuelle et dans l'incapacité de travailler, trop épuisée pour le moment.
Rester seule ne me dérange pas (surtout si je dois me justifier ainsi.) Et puis en quoi ça la regarde... Cela m'énerve ce genre de réaction.
Et puis tu n'as pas l'air d'avoir de problème franchement.
Je lui ai demandé comment elle pouvait savoir. Toute ma vie j'ai jouer un (ou des) rôles et cela m'épuisait. Aujourd'hui je suis de plus en plus épuisée, je ne supporte plus les centres commerciaux, je fuis les cinémas et foire, salons depuis plusieurs années et je ne m'en porte pas plus mal.
Franchement, sortir pour côtoyer ce genre d'ami je n'en vois pas l'intérêt. Je préfère rester seule, pour le moment j'ai besoin de repos. Ensuite. J'aimerai faire des balades dans nature mais SEULE, pas avec quelqu'un qui me pourri la balade car je me régale des odeurs, du chant des oiseaux, du bruit de mes pas, du changement effectué par les saisons...
Je ne supporte pas ces jugements...
Avez vous été confronté a ce genre de chose et le cas échéant comment l' avez vous vécu, comment avez vous réagi ?
THPI, Asperger, dépression sévère et résistante depuis 3 ans
la folie est de toujours se comporter de la même manière et de s'attendre a un résultat different
A. Einstein
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