relations affectives indispensable ou non pour vous ?
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Re: relations affectives indispensable ou non pour vous ?
c'est indispensable, mais on peut ne pas le savoir ni le ressentir a quel point ça l'est, quand on est dans un état autistique en mode "observer sans vivre" avec tout un "système" d'évitement d'attachement affectif avec qui pourrait "accrocher", car le mode affectif réel n'est pas conforme à l'idéal sociétal.
Découvrir tardivement qu'on a pas vécu et qu'on s'est ainsi fait très mal, comment on a évité le bonheur pendant des années, pendant sa jeunesse, pour "se jouer une comédie" ça peut être profondément révoltant.
Découvrir tardivement qu'on a pas vécu et qu'on s'est ainsi fait très mal, comment on a évité le bonheur pendant des années, pendant sa jeunesse, pour "se jouer une comédie" ça peut être profondément révoltant.
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Re: relations affectives indispensable ou non pour vous ?
Oui. Meme pour nous autiste sauf peut être pour quelques rares robots et encore. Meme pour les animaux ils ont aussi des émotions et sont amoureux (je parle aux NT du forum).
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Re: relations affectives indispensable ou non pour vous ?
Bonjour piedsboudeux, je me retrouve un peu dans ce que tu décris, j'imagine que de nombreuses personnes sont dans ce cas.piedsboueux a écrit :c'est indispensable, mais on peut ne pas le savoir ni le ressentir a quel point ça l'est, quand on est dans un état autistique en mode "observer sans vivre" avec tout un "système" d'évitement d'attachement affectif avec qui pourrait "accrocher", car le mode affectif réel n'est pas conforme à l'idéal sociétal.
Découvrir tardivement qu'on a pas vécu et qu'on s'est ainsi fait très mal, comment on a évité le bonheur pendant des années, pendant sa jeunesse, pour "se jouer une comédie" ça peut être profondément révoltant.
Je me demande si cet place de spectateur qui nous coupe de prendre notre rôle est contrôlable. Je m'explique : souvent j'observe vivre les amitiés, les amours, les familles.
En trouvant cela touchant. Imprégné d'affection que je ressentais..
Et pourtant, je suis la plupart du temps "déconnectée" de mes relations..
Alors que je sens avec une acuité certaine ce qui se joue entre les autres.
J'ai par exemple investi beaucoup de temps, d'idées, de représentations des valeurs du couple formé par mon ex et son épouse.
C'est à ces moments que je perçois la vie affective, partagée je l'intellectualise..
Je suis aussi plus touchée et présente lorsque des proches s'occupent de Linda qu'au moment ou je suis avec elle.
Ça vous arrive aussi?
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
Je trouve ici un échange instructif et cordial
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Re: relations affectives indispensable ou non pour vous ?
Est ce que notre façon de voir "en extérieur" ou comme j'appelle cela "en sociologue" n'est pas une façon de nous protéger de sentiments que nous ne maitrisons pas ?
Ou quand cela nous arrives si la relations implique des sentiments trop forts nous ne sommes plus en mesure de la gérer émotionnellement et pour se protéger nous "l’intellectualisons" ?
Ou quand cela nous arrives si la relations implique des sentiments trop forts nous ne sommes plus en mesure de la gérer émotionnellement et pour se protéger nous "l’intellectualisons" ?
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Re: relations affectives indispensable ou non pour vous ?
cette façon d'observer *en sociologue", comme tu le dis si bien, je suis dans ce mode -là presque tout le temps: chercher des régularités, des ressemblances avec ce que j'ai déjà compris, pour tenter de comprendre ce que j'observe: mais c'est pas dans le but de me protéger, mais bien seulement que je ne sais pas faire autrement!Nanar02 a écrit :Est ce que notre façon de voir "en extérieur" ou comme j'appelle cela "en sociologue" n'est pas une façon de nous protéger de sentiments que nous ne maitrisons pas ?
j'appelle çà "traduction simultanée",et comme pour les traductions simultanées des conférences, y'a toujours un décalage temporel entre ce qui est dit, sa traduction, sa compréhension, et le moment ou je réponds...IRL çà induit un décalage entre l'autre et moi, et c'est pour çà que c'est tellement plus facile je trouve de dialoguer par écrit, ou sur ce forum: ce "temps blanc"enre la fin d'une phrase et l'autre qui répond ne hache plus l'échange. Comme les conversations radio enre la terre et la lune..Dans la vraie vie, combien de fois je me rends compte seulement le lendemain que j'avais réagi au sujet de conversation précédent, alors que l'autre était déjà plus loin... c'est seulement après un long entraînement de plusieurs années pour me dire à moi-même ce que j'avais compris des émotions, sentiments, motivations de ceux qui m'entouraient que j'ai commencé à repérer en moi-même ces émotions (avec l'étude des signes physiologiques des émotions), et commencer à les repérer de plus en plus au moment ou je le sens. C'est là que j'ai modifié mon image de moi "froide détachée rationnelle", et que j'ai repris contact avec le feu sous la banquise: mes émotions existent, mes sentiments aussi, c'est juste parce que je ne les identifiais pas en tant que tels que je les croyais absents, exactement comme la perception de la douleur physique ... exemple: tomber amoureux... entre 15 et 25 ans, je me suis cassé la tête à essayer de comprendre ce que çà voulait dire, et à me demander si c'était normal de ne pas tomber amoureuse...(avec un fort sentiment d'imposture quand j'appelais mes élans maladroits *tomber amoureuse"). Jusqu'au jour ou quelqu'un a formulé cela "avoir des papillons dans le ventre"- Là j'ai compris, j'ai repéré la sensation dans mon ventre, et les fois suivantes, je l'ai appelée "tomber amoureuse"
je me rapproche de plus en plus de vivre ma vie en direct, mais j'en suis encore loin.
idem, quand la relation induit des émotions très fortes, le traducteur simultané surcharge, et réduit le diaphragme de mon objectif mental, pour diminuer les inputs, je me recroqueville; et si j'en suis encore capable, je diminue la surcharge aussi en passant en mode "analyse"(body scan+scan émotionnel)- Est-ce que c'est intellectualiser pour se protéger? La formulation implique un choix délibéré, conscient, alors que je sens aucun choix dans ma démarche, seulement une adaptation acquise à la dure pour arriver à fonctionner.Nanar02 a écrit :Ou quand cela nous arrives si la relations implique des sentiments trop forts nous ne sommes plus en mesure de la gérer émotionnellement et pour se protéger nous "l’intellectualisons" ?
peut-être Aspie, en attente d'un premier rdv demandé au CRA.
premier rdv le 04/07, demande de bilans ergo/neuro en cours
Premier diag Asperger posé par un neurologue expert juillet 2016, communiqué en décembre
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Re: relations affectives indispensable ou non pour vous ?
J'aime bien cette expression, "en sociologue". Comme Djinpa, c'est mon mode de fonctionnement normal, je ne pense pas le faire pour me protéger.Nanar02 a écrit :Est ce que notre façon de voir "en extérieur" ou comme j'appelle cela "en sociologue"
Pareil, je ne comprenais pas ce sentiment, jusqu'à ce que je rencontre ma femme. C'est la seule personne pour laquelle je suis tombé amoureux dans ma vie, et c'est toujours un mystère pour moi. Ça ne pouvait être qu'elle, personne d'autre.Djinpa a écrit :tomber amoureux... entre 15 et 25 ans, je me suis cassé la tête à essayer de comprendre ce que çà voulait dire, et à me demander si c'était normal de ne pas tomber amoureuse...
Je n'ai pas d'enfant, j'avoue ne pas en voir l'intérêt (je sais, j'ai l'air froid et inhumain ). Mais j'ai été une fois très ému dans le bus, en voyant un père expliquer des choses à son enfant en lui posant la main sur l'avant-bras. J'ai compris (voire ressenti ?) la relation affective qui existait entre eux, ça m'a beaucoup touché, ça semblait être quelque chose de très pur.Cléa a écrit :C'est à ces moments que je perçois la vie affective, partagée je l'intellectualise..
Je suis aussi plus touchée et présente lorsque des proches s'occupent de Linda qu'au moment ou je suis avec elle.
Ça vous arrive aussi?
Par contre, si j'avais eu un enfant, je se suis pas sûr d'être capable de sentir ça venant de moi.
J'ai un peu honte d'écrire ça...
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Re: relations affectives indispensable ou non pour vous ?
Je suis d'accord avec vous il n'y a rien d'intentionnel dans ce processus
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Re: relations affectives indispensable ou non pour vous ?
Lepton, ici au moins, il n'y a pas d'attente sur ce que tu dois ressentir ou pas, tu peux laisser la honte s'élever, puis la laisser partir...
C'était aussi incompréhensible pour moi, l'amour parental, comme celui qui t'avait ému dans le bus. Jusqu'à ce que, vers vingt ans, je vive avec mon amie, qui avait deux petiots de 2 et 4 ans, qu'on élevait ensemble, et petit à petit, alors que j'avais toujours juré que les enfants, c'était vraiment pas pour moi, je me suis rendue compte que j'y trouvais un plaisir très pur, et en plus, que je savais y faire... du coup j'ai eu envie d'en mettre au monde. Après six faux espoirs, mon fils est né il y a quinze ans, et c'est le bonheur!-Bon, j'avoue, je suis tombée sur un bon numéro: calme, gratifiant, intelligent, qui comprend pourquoi il faut faire telle chose.. et profondément gentil.
Je me suis appuyée sur mes compétences professionnelles infirmières pour le materner au début, juste après sa naissance, quand je ne savais pas comment faire, et après, juste respecter ses besoins et son rythme, et il a grandi droit.
C'était aussi incompréhensible pour moi, l'amour parental, comme celui qui t'avait ému dans le bus. Jusqu'à ce que, vers vingt ans, je vive avec mon amie, qui avait deux petiots de 2 et 4 ans, qu'on élevait ensemble, et petit à petit, alors que j'avais toujours juré que les enfants, c'était vraiment pas pour moi, je me suis rendue compte que j'y trouvais un plaisir très pur, et en plus, que je savais y faire... du coup j'ai eu envie d'en mettre au monde. Après six faux espoirs, mon fils est né il y a quinze ans, et c'est le bonheur!-Bon, j'avoue, je suis tombée sur un bon numéro: calme, gratifiant, intelligent, qui comprend pourquoi il faut faire telle chose.. et profondément gentil.
Je me suis appuyée sur mes compétences professionnelles infirmières pour le materner au début, juste après sa naissance, quand je ne savais pas comment faire, et après, juste respecter ses besoins et son rythme, et il a grandi droit.
peut-être Aspie, en attente d'un premier rdv demandé au CRA.
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Re: relations affectives indispensable ou non pour vous ?
oui, çà m'arrive aussi. Aujourd'hui je le comprends mieux, maintenant que j'ai compris que mon cerveau et mon attention sont mono-canal: ou bien je suis dans l'analyse, et il me reste un tout petit peu d'attention pour prendre conscience que je vibre avec ces émotions vues chez l'autre, ou bien je suis dans la pleine conscience^de mes émotions, et je n'ai plus assez de cerveau dispo pour en même temps être dans la relation ici maintenant.cléa a écrit : Je me demande si cet place de spectateur qui nous coupe de prendre notre rôle est contrôlable. Je m'explique : souvent j'observe vivre les amitiés, les amours, les familles.
En trouvant cela touchant. Imprégné d'affection que je ressentais..
Et pourtant, je suis la plupart du temps "déconnectée" de mes relations..
Alors que je sens avec une acuité certaine ce qui se joue entre les autres.
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C'est à ces moments que je perçois la vie affective, partagée je l'intellectualise..
Je suis aussi plus touchée et présente lorsque des proches s'occupent de Linda qu'au moment ou je suis avec elle.
Ça vous arrive aussi?
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Re: relations affectives indispensable ou non pour vous ?
C'est sûr, le décalage que nous avons retire toute spontanéité (quand cela m'arrive j'en suis tout surpris), je me rend compte que j'ai du en rater des choses, des occasions ratées parce que je ne m'en suis pas rendu compte sur le moment ou pas du tout.
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Re: relations affectives indispensable ou non pour vous ?
comme di cléa ici
donc je le redis moi l'affectif charnelle ne m'est pas indispensable .
Alors cette manie à être spectateur de ce qui se passe est souvent cité cher les gens précoce aussi ; j'affectionne cet tendance ,je grossi comme une loupe certaines scènes , c'est de l'analyse , en se soustrayant de la pièce cela emmène de la neutralité qui permet de mieux appréhendé le tout , cela dis perso j'envie pas pour autant les divers acteurs .Je me demande si cet place de spectateur qui nous coupe de prendre notre rôle est contrôlable. Je m'explique : souvent j'observe vivre les amitiés, les amours, les familles.
En trouvant cela touchant. Imprégné d'affection que je ressentais..
donc je le redis moi l'affectif charnelle ne m'est pas indispensable .
jnnjn
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Re: relations affectives indispensable ou non pour vous ?
Bonjour Nanar02Nanar02 a écrit :Est ce que notre façon de voir "en extérieur" ou comme j'appelle cela "en sociologue" n'est pas une façon de nous protéger de sentiments que nous ne maitrisons pas ?
Ou quand cela nous arrives si la relations implique des sentiments trop forts nous ne sommes plus en mesure de la gérer émotionnellement et pour se protéger nous "l’intellectualisons" ?
C'est possible, oui. Apparemment, beaucoup sont submergés par les contacts, avant même que le contact s'installe d'ailleurs.
Possible qu'on refoule, oui.
Ça me rappelle que dans l'enfance, je m'ennuyais et que passée l'adolescence, plus jamais ne me suis ennuyée.
( difficultés de contact )
Ado, j'ai souvent souhaité être débarrassée du sentimental par ce que je lui trouvais un côté inapproprié ( conventions ou légèreté ) et aussi
Cause souci contact. Ça générait un tel torrent que ce n'était pas supportable.
Donc c'est possible qu'on "coupe" inconsciemment..
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
Je trouve ici un échange instructif et cordial
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Re: relations affectives indispensable ou non pour vous ?
scorame a écrit :comme di cléa iciAlors cette manie à être spectateur de ce qui se passe est souvent cité cher les gens précoce aussi ; j'affectionne cet tendance ,je grossi comme une loupe certaines scènes , c'est de l'analyse , en se soustrayant de la pièce cela emmène de la neutralité qui permet de mieux appréhendé le tout , cela dis perso j'envie pas pour autant les divers acteurs .Je me demande si cet place de spectateur qui nous coupe de prendre notre rôle est contrôlable. Je m'explique : souvent j'observe vivre les amitiés, les amours, les familles.
En trouvant cela touchant. Imprégné d'affection que je ressentais..
donc je le redis moi l'affectif charnelle ne m'est pas indispensable .
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
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Re: relations affectives indispensable ou non pour vous ?
Le "rare robot" que je suis répond non.
Ce n'est pas indispensable, puisque je m'en dispense très bien, et ne cherche absolument pas relations affectives ; déjà que je travaille, je n'ai pas envie, lorsque je rentre chez moi, de devoir "travailler" à nouveau.
J'aime être seule.
Au passage, je ne suis jamais tombée amoureuse, j'ai beaucoup de mal à imaginer ce que de telles relations peuvent être.
Ce n'est pas indispensable, puisque je m'en dispense très bien, et ne cherche absolument pas relations affectives ; déjà que je travaille, je n'ai pas envie, lorsque je rentre chez moi, de devoir "travailler" à nouveau.
J'aime être seule.
Au passage, je ne suis jamais tombée amoureuse, j'ai beaucoup de mal à imaginer ce que de telles relations peuvent être.
Alors en quoi l'est-ce, indispensable ?c'est indispensable, mais on peut ne pas le savoir ni le ressentir a quel point ça l'est
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
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Re: relations affectives indispensable ou non pour vous ?
pour la santé, le stress de la solitude coûte facilement des années de vie et peut induire de tas de troubles de santé. Sortir de la solitude n'est pas tout, encore faut-il résoudre les carences affectives en arrivant à partager sur le plan qui est "blessé", et cela est particulièrement difficile pour l'adulte quand son coté "enfant" a été dénié par toute sa construction de vie laborieuse dont il peut même être fier, une construction pour survivre au manque affectif, en adulte qui a "besoin de rien ni personne".evolution650HBn°2 a écrit :Le "rare robot" que je suis répond non.
Ce n'est pas indispensable, puisque je m'en dispense très bien, et ne cherche absolument pas relations affectives ; déjà que je travaille, je n'ai pas envie, lorsque je rentre chez moi, de devoir "travailler" à nouveau.
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Alors en quoi l'est-ce, indispensable ?c'est indispensable, mais on peut ne pas le savoir ni le ressentir a quel point ça l'est
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