La curiosité : quelles réactions avoir ?

[Alone3545]

Ouais, aucune personne n'est obligée de répondre aux questions de personnes très curieuses (comme moi ).

Tout à fait !

On a pas à toujours se justifier sans cesse face à certaines personnes qui posent "36000 questions a la seconde"

Ma mère le fait sans arrêt et cest chiant. Elle se mêle de presque tout. Du coup la conversation n'est pas fluide, çela devient un interrogatoire et çela me fatigue encore plus quand je dois aller au marché bonde avec elle et qu'elle me parle sans arrêt alors que j'ai la crève.

J'aime pas quand elle dit a chaque fois :"ya pas beaucoup de maman qui dois être aussi gentil que moi!"
Puis j'aime pas quand elle généralise toût dans son sens en disant que je ne vais jamais au marché et que je suis toujours dans ma chambre.

[moulagofre]

Vous est-il déjà arrivé d'être face à quelqu'un ou quelques autres trop curieux à votre encontre et dont cette curiosité vous est très intrusive, voire agressive ? si c'est le cas comment avez-vous réagi ?

Quand j'étais plus jeune, je me braquais et étais rapidement sur la défensive, mais depuis 2-3 ans (sauf rares exceptions) je répond gentiment que je ne veux pas répondre. Ca surprend souvent, mais c'est le meilleur moyen pour moi de ne pas me sentir "envahie". Si insistance de l'autre il y a, je le remet à sa place sèchement.

On dit que c'est un vilain défaut, pourquoi ?
Je trouve au contraire que la curiosité est une merveilleuse qualité.

La curiosité est aussi à mes yeux une qualité, tant qu'on vient pas me chatouiller de trop près
Je n'aime pas cette idée de "se confier" à tout bout de champ, à n'importe qui.

S'intéresser oui, les interrogatoires non !

[MlleHulotte]

Pour ma part, quand on me pose une question, je réponds, je me sens obligée, c'est automatique.
Je n'arrive pas à savoir/sentir instantanément, si je trouve que c'est intrusif, si je me sens envahie, si j'ai envoie, ou pas, de répondre, alors mon mode "social" dit : question --> réponse. Donc, je réponds. Assez souvent à côté , mais ça, c'est pas fait exprès
Plus tard, quelques minutes, heures, jours (ça dépend), quand mon cerveau a analysé mon ressenti, ben... c'est trop tard.

Dans le cas de personnes pas très bienveillantes, voire agressives, je me fais massacrer sans comprendre ce qui m'arrive et sans broncher.
Je fuis, vais me cacher dans un coin et m'écroule ensuite. Puis, je comprends.

J'aimerais être moins longue à percuter dans ma tête et pouvoir envisager une solution pour me protéger.