J'ai coché autre parce-que je vis avec ma fille. Mon appartement actuel est un T2 de 35m2
J'ai habité un studio de moins de 16m2 en couple et enfant non loin de Rouen. (faute de moyens) ce à peu près deux ans.
En T2 bis de 50m2 non loin de Barentin. Longtemps, plus de 8 en couple puis seule avec notre fille.
Puis nous y avons encore habité quelques temps dans un apparemment dispos par mon ex.
J'ai aussi habité chez ses parents
et chez mes parents avec notre fille.
Près de mon frère.
Près de mes parents.
Près d'autres de mes proches.
-J'ai trouvé notre premier appartement exigu, bien qu'il y régnait une bonne ambiance. L'absence d'insonorisation était un souci quotidien. Le coin de centre-ville était commode grâce a la proximité de toutes choses, mais bien trop "effervescent" pour moi qui apprécie l'espace et le calme.
Notre fille autiste ne manifestait alors pas de particularités, du moins pas de visibles. Il est alors difficile d'avoir son avis mais elle semble nostalgique de ce studio.
-Notre 2ème apparemment présentait l'avantage d'un espace pour chacun, d'une bonne insonorisation et d'un environnement relativement éduqué. La grande ville offrait le nécessaire sur courte distance, ce qui est appréciable, un environnement tranquille, stable et respirable. Bien que je n'y ai pas trouvé de bien longues routes pour y flâner.
Mais, si l'insonorisation extérieure y était excellente, celle intérieure était inexistante.
Avec ces cloisons, j'avais le sentiment de vivre dans du carton. Bien que ce soit un bel apparemment, la cuisine ouverte sur le salon était peu commode, la moquette désagréable, le revêtement mural sujet à vite s'empoussierer. Bien que l'espace ne nous y manquait pas, nous nous y dérangions souvent mutuellement. Ce a cause du bruit et de la disposition des pièces qui n'était pas idéale.
Cette ville bien que grande n'était pas assez spacieuse et trépidante au goût de mon ex que cela usait. Un coin d'atelier y manquait aussi. Malgré ces inconvénients, c'était un logement vivable avec certaines qualités. Dont sa vue sur la nature.
C'est dans cette période que se sont révélées les particularités de notre fille. Et divers problèmes sociaux en partie dus à l'incompréhension de son comportement. Mais elle n'a été diagnostiquée qu'a huit ans.
-Suite à la rencontre de sa future femme, il nous a laissé les clefs. Nous avons ma fille et moi habité ensemble cet apparemment pour une courte période.
J'ai pu constater que c'était essentiellement le bruit qui m'y perturbait et aussi l'idée de déranger les autres à cause de ce bruit. ( ce qui me freinait souvent dans mes tâches ) Le fait de pouvoir y travailler sans ce souci a toute heure du jour ou de la nuit m'a été bénéfique.
Chacune bénéficiait de son espace.
-Nous avons habité environ un mois dans un apparemment mis a notre disposition par mon ex. C'était une période intéressante ou nous avons testé le minimalisme en terme d'énergies. C'est ainsi que j'ai constater que se caler sur un rythme naturel jour/nuit était bénéfique.
J'avais habité chez ses parents dans une commune que j'appréciais. Une maison remuante mais pleine de bonne ambiance.
J'appréciais d'y habiter et ma fille plus encore.
Ceci dit, je m'isolais souvent, cela m'était nécessaire et je participais peu aux activités de la maison. De plus, ils invitent très souvent et être séparés me freine dans l'idée de m'y installer. Aussi, j'ai besoin d'une certain espace et indépendance. Je ne saurai abandonner cela.
Mon ex craignant que je sois en situation de faiblesse en tant que mère isolée et particulière m'a suggéré de louer un apparemment non loin de mes proches.
A coté de mon frère, les appartements contigus n'étaient pas idéaux en insonorisation, ma fille étant souvent bruyante et lui son travail exigeant.
Au temps habité chez mes parents,cela ne pouvait être notre résidence à cause du bruit a cet âge. ( ils m'ont eue tardivement ) mais surtout à cause de l'absence d'aménagement, alors même qu'ils réclamaient notre présence depuis plusieurs mois.
[ Nous y avons pourtant habité un an et demi.
Et il se pourrait que nous y revenions prochainement, les coordonnées géographiques actuelles n'étant pas conformes aux besoins de spécialistes de ma fille. ]
Il est facile d'imaginer le désordre vécu ces 3 dernières années !
Avant ce périple, j'avais pensé à vivre en foyer spécialisé mais je ne correspondait pas au profil (sévérité) et je savais que ce n'est pas possible avec enfant. Mais j'ai classé cela dans les expériences que je souhaiterais vivre un jour. Et me pose cette question pour le futur de mon enfant.
La colocation serait également risquée dans ces conditions.
J'ai eu l'occasion de tester de nomadisme grâce à de courtes vacances et bien que j'ai besoin de stabilité, l'idée de mouvement et de liberté me plait. J'envisage donc de découvrir davantage ce mode de vie dans quelques années si ma condition me le permet, et que j'y sois en sécurité.
Aujourd'hui, je voudrais trouver un emploi, vivre entre nature et ville dans un environnement propre, respecté, tranquille, verdoyant, en sécurité. dans un apparemment écologique, moyen mais à l'espace bien organisé, insonorisé, à l'entretien facile, et proche de tout spécialiste. C'est beaucoup exiger mais cela me semble essentiel.
Accéder à la propriété et que ma fille y accède me tient aussi a coeur.
Je me demande même s'il existe des villes mieux adaptées, préférées des autistes!
Ceci dit, je pense que la plupart des soucis de logements des autistes tiennent davantage au manque de moyens que de la difficulté à trouver bon "nid"
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
Je trouve ici un échange instructif et cordial