3ème Plan Autisme
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Re: [2013/06/16] 3ème et 4ème Plans Autisme
Meyer Habib (UDI) vote pour à titre personnel. Il dit du bien de la méthode Feurstein (non recommandée !).
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: [2013/06/16] 3ème et 4ème Plans Autisme
Proposition rejetée comme prévu.
Les psykks peuvent se réjouir. Mais quelle idée de leur donner une si belle occasion ?
Les psykks peuvent se réjouir. Mais quelle idée de leur donner une si belle occasion ?
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Re: [2013/06/16] 3ème et 4ème Plans Autisme
Communiqué de Ensemble! Traitement de l'autisme : l'ordre moral à l'offensive.
Un projet de résolution du député Didier Fasquelle et de plusieurs dizaines de parlementaires Les Républicains va être discuté au Parlement le 8 décembre prochain « invitant le gouvernement » à imposer la forme particulière, telle qu’ils la définissent, de prise en charge de l’autisme. Ils prévoient une sanction pénale pour quiconque ne suivrait pas les directives d'Etat.
L’appel à une science d'Etat est ici de retour et c'est même devenu enjeu électoral de la droite dure. Cela vient éclairer ce que signifient les restructurations incessantes du système de santé publique : ces politiques se préparent à le dépecer pour le livrer à des associations reconnues comme « d’intérêt public » ou privées.
L’autisme est cette fois le prétexte à une offensive contre le service public de santé. Le projet est de formater la décision thérapeutique, en niant que les connaissances scientifiques sont, en matière de psychiatrie et de connaissance des handicaps de l’enfant, très évolutives. Concernant l'autisme, il n'existe ici non plus aucune vérité totale, révélée ; la recherche ne peut qu’être pluridisciplinaire, et la pratique professionnelle doit s'adapter aux besoins de chaque enfant.
Or, depuis quelques années, plusieurs associations recevant des fonds publics, dont SOS Autisme, font un lobbying intense, avec succès, auprès de l’Haute Autorité Sanitaire et de ministres dits socialistes pour imposer leur vision de prise en charge. Cela s'accompagne systématiquement de dénonciation de la psychanalyse et de tout soin psychiatrique.
Il ne peut et il ne doit pas y avoir de doctrine scientifique d'Etat ! Nous réaffirmons que la diversité des pratiques de soins, leur dialectique, est à préserver, en cette période de grande régression organisée pour transformer le soin en stricte marchandise sous contrôle d’Etat. Défendre la liberté de penser le soin et défendre les inventions dans le champ de l'autisme, et ailleurs, vont de pair. Défendre le service public de santé et ses salarié.e.s est une lutte politique urgente et nous la mènerons dans un front large.
Le 7 décembre 2016.
https://www.ensemble-fdg.org/content/co ... loffensive
Un projet de résolution du député Didier Fasquelle et de plusieurs dizaines de parlementaires Les Républicains va être discuté au Parlement le 8 décembre prochain « invitant le gouvernement » à imposer la forme particulière, telle qu’ils la définissent, de prise en charge de l’autisme. Ils prévoient une sanction pénale pour quiconque ne suivrait pas les directives d'Etat.
L’appel à une science d'Etat est ici de retour et c'est même devenu enjeu électoral de la droite dure. Cela vient éclairer ce que signifient les restructurations incessantes du système de santé publique : ces politiques se préparent à le dépecer pour le livrer à des associations reconnues comme « d’intérêt public » ou privées.
L’autisme est cette fois le prétexte à une offensive contre le service public de santé. Le projet est de formater la décision thérapeutique, en niant que les connaissances scientifiques sont, en matière de psychiatrie et de connaissance des handicaps de l’enfant, très évolutives. Concernant l'autisme, il n'existe ici non plus aucune vérité totale, révélée ; la recherche ne peut qu’être pluridisciplinaire, et la pratique professionnelle doit s'adapter aux besoins de chaque enfant.
Or, depuis quelques années, plusieurs associations recevant des fonds publics, dont SOS Autisme, font un lobbying intense, avec succès, auprès de l’Haute Autorité Sanitaire et de ministres dits socialistes pour imposer leur vision de prise en charge. Cela s'accompagne systématiquement de dénonciation de la psychanalyse et de tout soin psychiatrique.
Il ne peut et il ne doit pas y avoir de doctrine scientifique d'Etat ! Nous réaffirmons que la diversité des pratiques de soins, leur dialectique, est à préserver, en cette période de grande régression organisée pour transformer le soin en stricte marchandise sous contrôle d’Etat. Défendre la liberté de penser le soin et défendre les inventions dans le champ de l'autisme, et ailleurs, vont de pair. Défendre le service public de santé et ses salarié.e.s est une lutte politique urgente et nous la mènerons dans un front large.
Le 7 décembre 2016.
https://www.ensemble-fdg.org/content/co ... loffensive
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Re: [2013/06/16] 3ème et 4ème Plans Autisme
Mon commentaire de ce communiqué sur FB :
Je ne suis absolument pas d'accord avec la proposition de résolution de Fasquelle, signée aussi par des députés PS.
Très drôle : "plusieurs associations recevant des fonds publics, dont SOS Autisme, font un lobbying intense"
Cela m'étonnerait que SOS autisme reçoive des fonds publics. Elle a été créée par Olivia Cattan : Jean-Luc Mélenchon vient de publier une vidéo sur l'autisme avec elle ...
Les associations ne reçoivent pas de fonds publics. Celles qui gèrent des établissements sont financées à ce titre.
Parler de lobbying quand il s'agit d'action des personnes concernées est abusif : voir ce qu'en dit Philippe Pignarre.
C'est idiot de mettre sur le dos des ministres socialistes les recommandations de la HAS, qui ont toutes été publiées sous des gouvernements de droite :
La psychanalyse ne doit pas être défendue comme idéologie : voir les dégâts qu'elle a causé sur l’homosexualité, sur la toxicomanie ou sur les femmes.
C'est normal que les associations dénoncent les soins psychiatriques : il y a un refus du diagnostic d'autisme (au bénéfice des psychoses infantiles ou de la schizophrénie), avec empilement de psychotropes et recours aux chambres d'isolement et à la contention.
Il n'est pas possible de défendre le service public de soins contre ses usagers. C'est le cas pour l'autisme, mais aussi pour les maladies mentales (cf. l'article du Monde d'aujourd'hui sur Houdé).
La psychanalyse est un vernis idéologique qui justifie l'immobilisme du secteur psychiatrique. C'est vraiment dommage, alors que le principe de la psychiatrie de secteur est génial.
Je ne suis absolument pas d'accord avec la proposition de résolution de Fasquelle, signée aussi par des députés PS.
Très drôle : "plusieurs associations recevant des fonds publics, dont SOS Autisme, font un lobbying intense"
Cela m'étonnerait que SOS autisme reçoive des fonds publics. Elle a été créée par Olivia Cattan : Jean-Luc Mélenchon vient de publier une vidéo sur l'autisme avec elle ...
Les associations ne reçoivent pas de fonds publics. Celles qui gèrent des établissements sont financées à ce titre.
Parler de lobbying quand il s'agit d'action des personnes concernées est abusif : voir ce qu'en dit Philippe Pignarre.
C'est idiot de mettre sur le dos des ministres socialistes les recommandations de la HAS, qui ont toutes été publiées sous des gouvernements de droite :
- - recommandations sur le diagnostic précoce élaborées par la Fédération française de psychiatrie en 2005
- état des connaissances en 2010
- recommandations sur le diagnostic des adultes en 2011
- recommandations sur les interventions concernant les enfants en mars 2012.
La psychanalyse ne doit pas être défendue comme idéologie : voir les dégâts qu'elle a causé sur l’homosexualité, sur la toxicomanie ou sur les femmes.
C'est normal que les associations dénoncent les soins psychiatriques : il y a un refus du diagnostic d'autisme (au bénéfice des psychoses infantiles ou de la schizophrénie), avec empilement de psychotropes et recours aux chambres d'isolement et à la contention.
Il n'est pas possible de défendre le service public de soins contre ses usagers. C'est le cas pour l'autisme, mais aussi pour les maladies mentales (cf. l'article du Monde d'aujourd'hui sur Houdé).
La psychanalyse est un vernis idéologique qui justifie l'immobilisme du secteur psychiatrique. C'est vraiment dommage, alors que le principe de la psychiatrie de secteur est génial.
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Re: [2013/06/16] 3ème et 4ème Plans Autisme
Yann Hodé, le psychiatre qui se fait diagnostiquer par ses patients
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 05.12.2016|
Par Sandrine Cabut (Bellelay (Suisse), envoyée spéciale)
Yann Hodé, psychiatre, directeur médical des services psychiatriques Jura bernois – Bienne-Seeland, le 21 novembre.
Qu’attendez-vous de nous ? Qu’est-ce que vous voudriez changer, qu’est-ce que vous voudriez savoir ? Fondamentalement, nous sommes à votre service. Bien sûr, nous avons des contraintes, mais il est important d’avoir votre avis. » Ce mardi 22 novembre, le psychiatre Yann Hodé, nouveau directeur médical des services psychiatriques Jura bernois - Bienne-Seeland, s’adresse à des patients hospitalisés, qui ont accepté d’auditer la direction médicale et celle des soins. Dans la salle polyvalente du site de Bellelay, une ancienne abbaye avec vue sur les monts du Jura suisse, de nombreux membres du personnel sont venus assister à cet exercice inédit et symbolique. Il y a aussi des médias suisses, une association de familles.
Encouragés par le docteur Yann Hodé et Nicolas Racine, le directeur des soins, les patients prennent la parole. Médicaments, organisation de l’établissement, place des malades psy dans la société… Les sujets sont nombreux. « Pourquoi n’ai-je pas revu un médecin depuis mon admission il y a dix jours ? », interroge un jeune homme. Un autre s’inquiète de la fatigue des soignants, alors qu’une profonde restructuration de l’institution, encore en cours, l’a déjà amputée d’un quart des effectifs.
Une chargée de communication égrène la liste des demandes exprimées par écrit : salle de sport, séances de massage… mais aussi machines à laver, pour faire eux-mêmes leur lessive. A chaque fois, Yann Hodé et Nicolas Racine prennent le temps de répondre, sans éluder les sujets sensibles. En toute transparence, l’un puis l’autre diront spontanément avoir pris eux-mêmes des antidépresseurs à une période difficile. Au bout d’une heure, la réunion se conclut par un vote à bulletin secret sur la question de la confiance accordée aux deux directeurs. Résultat : huit oui, un non, deux blancs.
Moderniser l’institution
« Quand le docteur Hodé m’a dit qu’il voulait se faire évaluer, j’ai trouvé cela osé, s’agissant de patients d’une unité de crise, mais cela m’a plu, alors j’ai souhaité le faire avec lui », raconte Nicolas Racine. C’est cet infirmier, devenu directeur des soins en 2015, qui a contacté le psychiatre français, qu’il connaissait de réputation, pour lui proposer de rejoindre l’équipe. « Ce qui me séduit, c’est sa façon de mettre de la science dans la psychiatrie, son implication auprès des malades et des familles aussi. Moi qui ai plutôt une approche psychodynamique, je fais confiance à cette complémentarité pour réorganiser notre institution, la moderniser », s’enthousiasme Nicolas Racine.
Considérer les patients comme des citoyens à part entière, leur donner la parole et surtout les aider à reprendre du pouvoir sur leur propre vie – l’empowerment à l’américaine. Plus qu’une évidence, une obsession chez Yann Hodé. A l’hôpital de Rouffach, en Alsace, où ce psychiatre de 55 ans a exercé une vingtaine d’années avant de prendre son poste en Suisse, il avait un moment instauré ce principe d’audit : à l’hôpital de jour dont il avait la responsabilité, les usagers étaient invités à donner leur avis, consultatif, sur les personnels infirmiers nouvellement embauchés. Un exemple parmi d’autres de l’état d’esprit de ce praticien atypique.
Particulièrement engagé dans la prise en charge de la schizophrénie, Yann Hodé a été parmi les premiers en France à s’intéresser aux approches de réhabilitation psychosociale, comme la remédiation cognitive, une pratique d’entraînement intellectuel ciblant les déficits cognitifs des malades. Il a aussi été à l’initiative, à partir de 1999, du développement dans l’Hexagone de « Profamille », un programme de psychoéducation québecois destiné aux proches des personnes souffrant de schizophrénie.
« LE DOCTEUR HODÉ CONSIDÈRE QUE LES PERSONNES MALADES NE SONT PAS D’UNE AUTRE ESPÈCE », FABIENNE BLAIN, MEMBRE FONDATRICE DE PROMESSES, UNE ASSOCIATION DE FAMILLES.
Depuis, des études ont démontré ses bénéfices pour ces aidants (moins dépressifs) et les patients eux-mêmes (leur taux d’hospitalisation est divisé par deux). Du côté des principaux intéressés, c’est un satisfecit. « C’est une aide précieuse, qui permet aux parents d’acquérir un savoir-faire précis face à cette maladie si déstabilisante », témoigne Fabienne Blain, membre fondatrice de Promesses, une association de familles ayant bénéficié de ce programme de formation. « Le docteur Hodé considère que les personnes malades ne sont pas d’une autre espèce. Cela peut paraître élémentaire, mais c’est assez rare dans le corps médical », souligne-t-elle.
Le psychiatre ne s’est pas contenté d’importer « Profamille » et de militer pour sa diffusion. Au fil des ans, il a adapté son contenu pédagogique, standardisé un réseau de désormais 70 équipes francophones (dont une cinquantaine en France), et instauré un système d’évaluation – y compris médico-économique – du dispositif.
Evaluation, un autre mot-clé du vocabulaire de ce médecin-chercheur, féru de statistiques et d’informatique. « C’est quelqu’un qui a une approche originale, innovante, des soins psychiatriques, et à chaque fois qu’il propose un outil, il l’évalue, confirme Mathilde Roser, interne en psychiatrie en Alsace. Ce qui m’a aussi frappée, pendant le semestre où j’ai travaillé avec lui, en 2014, c’est son abord très humaniste. Il organise les soins en fonction du projet de vie du patient, qu’il définit avec lui, ainsi que toutes les étapes pour parvenir à cet objectif. »
Le parcours qu’il décrit est à son image : éclectique, étonnant, détonnant. A l’âge de dix ans, ce Lillois d’origine, plutôt matheux, est déjà décidé à devenir médecin. « Je voulais guérir, tout en comprenant comment tout cela fonctionne », dit-il. Dès l’adolescence, il penche pour la psychiatrie.
Croire aux associations de familles
Pendant ses études de médecine, à Lille, il a toujours un coup d’avance. « En cinquième année, j’avais validé tous les certificats du deuxième cycle [qui se termine en principe en fin de sixième année], alors j’ai passé des diplômes en biologie, en statistiques et en informatique », poursuit-il. En sciences de la vie, il ira jusqu’à une thèse de neurobiologie, en 2000. Une autre devrait suivre en informatique – une discipline qui lui a fait rencontrer sa femme. « Comprendre la mémoire informatique m’aide à comprendre le cerveau », assure Yann Hodé, qui près de trente ans après l’obtention de son DEA, en 1988, s’est inscrit en thèse cette année, à l’université de Strasbourg. Ses recherches dans ce domaine portent sur le traitement de l’image et l’intelligence artificielle.
Mais c’est bien au service de ses patients et de leurs proches qu’il mène ses plus grands combats. « Je crois beaucoup aux associations de familles, d’usagers, ce sont eux qui vont faire bouger les choses », ajoute-t-il. Faire bouger les choses ? Sous ses dehors réservés, presque lunaires, Yann Hodé y est déterminé. Infatigable promoteur des thérapies comportementales et cognitives et plus globalement d’une psychiatrie fondée sur l’évaluation, il met les pieds dans le plat du système actuel. Quitte à faire grincer des dents, notamment dans le camp freudien. « Les hôpitaux de jour, par exemple, coûtent très cher, mais souvent, il ne s’y passe pas grand-chose, estime-t-il. Des activités comme l’art-thérapie peuvent aider, mais ne devraient pas être considérées comme un soin. La seule équipe qui a évalué sérieusement cette approche, chez plus de 400 patients schizophrènes, a échoué à démontrer un quelconque bénéfice sur leur fonctionnement mental et leur bien-être. »
Est-ce une certaine rigidité, revers de la médaille de son engagement passionné, ou les réticences de l’institution face à une personnalité qui sort trop du rang ? A l’hôpital de Rouffach, le docteur Hodé s’est retrouvé bloqué dans ses projets, avec une fermeture administrative de son hôpital de jour en 2015. Là, ce sont les autres qui se sont mobilisés pour lui, avec une pétition de soutien qui a recueilli plus de 2 000 signatures : patients, familles, soignants, dont des chefs de service.
En Suisse, où il prend des responsabilités dans une institution en pleine mutation – elle sera autonomisée au 1er janvier 2017 –, il a, dit-il, carte blanche pour innover, du moment qu’il trouve des financements. De nouveaux défis en perspective.
http://www.lemonde.fr/sciences/article/ ... 50684.html
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 05.12.2016|
Par Sandrine Cabut (Bellelay (Suisse), envoyée spéciale)
Yann Hodé, psychiatre, directeur médical des services psychiatriques Jura bernois – Bienne-Seeland, le 21 novembre.
Qu’attendez-vous de nous ? Qu’est-ce que vous voudriez changer, qu’est-ce que vous voudriez savoir ? Fondamentalement, nous sommes à votre service. Bien sûr, nous avons des contraintes, mais il est important d’avoir votre avis. » Ce mardi 22 novembre, le psychiatre Yann Hodé, nouveau directeur médical des services psychiatriques Jura bernois - Bienne-Seeland, s’adresse à des patients hospitalisés, qui ont accepté d’auditer la direction médicale et celle des soins. Dans la salle polyvalente du site de Bellelay, une ancienne abbaye avec vue sur les monts du Jura suisse, de nombreux membres du personnel sont venus assister à cet exercice inédit et symbolique. Il y a aussi des médias suisses, une association de familles.
Encouragés par le docteur Yann Hodé et Nicolas Racine, le directeur des soins, les patients prennent la parole. Médicaments, organisation de l’établissement, place des malades psy dans la société… Les sujets sont nombreux. « Pourquoi n’ai-je pas revu un médecin depuis mon admission il y a dix jours ? », interroge un jeune homme. Un autre s’inquiète de la fatigue des soignants, alors qu’une profonde restructuration de l’institution, encore en cours, l’a déjà amputée d’un quart des effectifs.
Une chargée de communication égrène la liste des demandes exprimées par écrit : salle de sport, séances de massage… mais aussi machines à laver, pour faire eux-mêmes leur lessive. A chaque fois, Yann Hodé et Nicolas Racine prennent le temps de répondre, sans éluder les sujets sensibles. En toute transparence, l’un puis l’autre diront spontanément avoir pris eux-mêmes des antidépresseurs à une période difficile. Au bout d’une heure, la réunion se conclut par un vote à bulletin secret sur la question de la confiance accordée aux deux directeurs. Résultat : huit oui, un non, deux blancs.
Moderniser l’institution
« Quand le docteur Hodé m’a dit qu’il voulait se faire évaluer, j’ai trouvé cela osé, s’agissant de patients d’une unité de crise, mais cela m’a plu, alors j’ai souhaité le faire avec lui », raconte Nicolas Racine. C’est cet infirmier, devenu directeur des soins en 2015, qui a contacté le psychiatre français, qu’il connaissait de réputation, pour lui proposer de rejoindre l’équipe. « Ce qui me séduit, c’est sa façon de mettre de la science dans la psychiatrie, son implication auprès des malades et des familles aussi. Moi qui ai plutôt une approche psychodynamique, je fais confiance à cette complémentarité pour réorganiser notre institution, la moderniser », s’enthousiasme Nicolas Racine.
Considérer les patients comme des citoyens à part entière, leur donner la parole et surtout les aider à reprendre du pouvoir sur leur propre vie – l’empowerment à l’américaine. Plus qu’une évidence, une obsession chez Yann Hodé. A l’hôpital de Rouffach, en Alsace, où ce psychiatre de 55 ans a exercé une vingtaine d’années avant de prendre son poste en Suisse, il avait un moment instauré ce principe d’audit : à l’hôpital de jour dont il avait la responsabilité, les usagers étaient invités à donner leur avis, consultatif, sur les personnels infirmiers nouvellement embauchés. Un exemple parmi d’autres de l’état d’esprit de ce praticien atypique.
Particulièrement engagé dans la prise en charge de la schizophrénie, Yann Hodé a été parmi les premiers en France à s’intéresser aux approches de réhabilitation psychosociale, comme la remédiation cognitive, une pratique d’entraînement intellectuel ciblant les déficits cognitifs des malades. Il a aussi été à l’initiative, à partir de 1999, du développement dans l’Hexagone de « Profamille », un programme de psychoéducation québecois destiné aux proches des personnes souffrant de schizophrénie.
« LE DOCTEUR HODÉ CONSIDÈRE QUE LES PERSONNES MALADES NE SONT PAS D’UNE AUTRE ESPÈCE », FABIENNE BLAIN, MEMBRE FONDATRICE DE PROMESSES, UNE ASSOCIATION DE FAMILLES.
Depuis, des études ont démontré ses bénéfices pour ces aidants (moins dépressifs) et les patients eux-mêmes (leur taux d’hospitalisation est divisé par deux). Du côté des principaux intéressés, c’est un satisfecit. « C’est une aide précieuse, qui permet aux parents d’acquérir un savoir-faire précis face à cette maladie si déstabilisante », témoigne Fabienne Blain, membre fondatrice de Promesses, une association de familles ayant bénéficié de ce programme de formation. « Le docteur Hodé considère que les personnes malades ne sont pas d’une autre espèce. Cela peut paraître élémentaire, mais c’est assez rare dans le corps médical », souligne-t-elle.
Le psychiatre ne s’est pas contenté d’importer « Profamille » et de militer pour sa diffusion. Au fil des ans, il a adapté son contenu pédagogique, standardisé un réseau de désormais 70 équipes francophones (dont une cinquantaine en France), et instauré un système d’évaluation – y compris médico-économique – du dispositif.
Evaluation, un autre mot-clé du vocabulaire de ce médecin-chercheur, féru de statistiques et d’informatique. « C’est quelqu’un qui a une approche originale, innovante, des soins psychiatriques, et à chaque fois qu’il propose un outil, il l’évalue, confirme Mathilde Roser, interne en psychiatrie en Alsace. Ce qui m’a aussi frappée, pendant le semestre où j’ai travaillé avec lui, en 2014, c’est son abord très humaniste. Il organise les soins en fonction du projet de vie du patient, qu’il définit avec lui, ainsi que toutes les étapes pour parvenir à cet objectif. »
Le parcours qu’il décrit est à son image : éclectique, étonnant, détonnant. A l’âge de dix ans, ce Lillois d’origine, plutôt matheux, est déjà décidé à devenir médecin. « Je voulais guérir, tout en comprenant comment tout cela fonctionne », dit-il. Dès l’adolescence, il penche pour la psychiatrie.
Croire aux associations de familles
Pendant ses études de médecine, à Lille, il a toujours un coup d’avance. « En cinquième année, j’avais validé tous les certificats du deuxième cycle [qui se termine en principe en fin de sixième année], alors j’ai passé des diplômes en biologie, en statistiques et en informatique », poursuit-il. En sciences de la vie, il ira jusqu’à une thèse de neurobiologie, en 2000. Une autre devrait suivre en informatique – une discipline qui lui a fait rencontrer sa femme. « Comprendre la mémoire informatique m’aide à comprendre le cerveau », assure Yann Hodé, qui près de trente ans après l’obtention de son DEA, en 1988, s’est inscrit en thèse cette année, à l’université de Strasbourg. Ses recherches dans ce domaine portent sur le traitement de l’image et l’intelligence artificielle.
Mais c’est bien au service de ses patients et de leurs proches qu’il mène ses plus grands combats. « Je crois beaucoup aux associations de familles, d’usagers, ce sont eux qui vont faire bouger les choses », ajoute-t-il. Faire bouger les choses ? Sous ses dehors réservés, presque lunaires, Yann Hodé y est déterminé. Infatigable promoteur des thérapies comportementales et cognitives et plus globalement d’une psychiatrie fondée sur l’évaluation, il met les pieds dans le plat du système actuel. Quitte à faire grincer des dents, notamment dans le camp freudien. « Les hôpitaux de jour, par exemple, coûtent très cher, mais souvent, il ne s’y passe pas grand-chose, estime-t-il. Des activités comme l’art-thérapie peuvent aider, mais ne devraient pas être considérées comme un soin. La seule équipe qui a évalué sérieusement cette approche, chez plus de 400 patients schizophrènes, a échoué à démontrer un quelconque bénéfice sur leur fonctionnement mental et leur bien-être. »
Est-ce une certaine rigidité, revers de la médaille de son engagement passionné, ou les réticences de l’institution face à une personnalité qui sort trop du rang ? A l’hôpital de Rouffach, le docteur Hodé s’est retrouvé bloqué dans ses projets, avec une fermeture administrative de son hôpital de jour en 2015. Là, ce sont les autres qui se sont mobilisés pour lui, avec une pétition de soutien qui a recueilli plus de 2 000 signatures : patients, familles, soignants, dont des chefs de service.
En Suisse, où il prend des responsabilités dans une institution en pleine mutation – elle sera autonomisée au 1er janvier 2017 –, il a, dit-il, carte blanche pour innover, du moment qu’il trouve des financements. De nouveaux défis en perspective.
http://www.lemonde.fr/sciences/article/ ... 50684.html
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Re: [2013/06/16] 3ème et 4ème Plans Autisme
Venez dans le Jura suisse.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: [2013/06/16] 3ème et 4ème Plans Autisme
Autisme : un texte polémique rejeté par l'Assemblée
LES ECHOS Le 09/12
Une centaine de députés de droite souhaitaient que seules les thérapies agréées par la Haute autorité de santé soient remboursées, au grand dam des psychiatres.
L'Assemblée nationale a rejeté jeudi un texte controversé, signé par près d'une centaine de députés LR et qui invitait à "condamner et interdire les pratiques psychanalytiques" dans la prise en charge de l'autisme .
Opposée à "une entreprise malheureuse", "attaque sans précédent contre l'ensemble des professionnels de santé", la secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion, Ségolène Neuville, a regretté dans l'hémicycle que cette proposition de résolution ait "pour effet de raviver des tensions qui n'ont plus lieu d'être".
Les principales associations dédiées à l'autisme, rassemblant notamment les familles (Agir et vivre l'autisme, Vaincre l'autisme, Asperger aide France, Collectif Egalited, Autistes sans frontières, Maison de l'autisme...) avaient appelé à soutenir le texte. Celui-ci avait fait bondir les défenseurs de la psychanalyse.
Une proposition isolée
Le texte de Daniel Fasquelle, paraphé également par Laurent Wauquiez, Bernard Debré et Nathalie Kosciusko-Morizet, entendait inciter le gouvernement à ne plus financer les prises en charge psychanalytiques et à pénaliser les professionnels de santé "qui s'opposent aux avancées scientifiques et commettent des erreurs médicales en matière d'autisme".
"Sortons du Moyen Âge dans le traitement de l'autisme et redonnons espoir aux familles", a lancé depuis la tribune Daniel Fasquelle, qui soutient "les méthodes éducatives et comportementales", recommandées par la Haute Autorité de santé (HAS) depuis 2012 et mises en oeuvre en particulier au Canada et en Belgique. "Les principales instances de la psychiatrie française d'obédience psychanalytique refusent de les appliquer", a-t-il dénoncé, évoquant une "colère" des familles touchées.
Mais il n'a trouvé le soutien d'aucun autre groupe politique et même son collègue LR Nicolas Dhuicq, psychiatre de profession, s'est élevé contre "un texte dépassé" car "il n'y a pas un autiste mais des autistes", donc une pluralité d'approches, et il y aurait une "dérive dangereuse" à ce que le législateur impose des méthodes ou techniques aux soignants.
Il a été rejoint en cela par la secrétaire d'Etat ainsi que des députés de tous bords, le socialiste Denys Robiliard invitant à ne pas suivre "les préconisations d'un Lyssenko au petit pied", en référence à la dictature scientifique du généticien stalinien Trofim Lyssenko. Les socialistes, élus du Front de gauche et centristes ont indiqué voter contre, les radicaux de gauche se sont abstenus.
Source AFP http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 049471.php
LES ECHOS Le 09/12
Une centaine de députés de droite souhaitaient que seules les thérapies agréées par la Haute autorité de santé soient remboursées, au grand dam des psychiatres.
L'Assemblée nationale a rejeté jeudi un texte controversé, signé par près d'une centaine de députés LR et qui invitait à "condamner et interdire les pratiques psychanalytiques" dans la prise en charge de l'autisme .
Opposée à "une entreprise malheureuse", "attaque sans précédent contre l'ensemble des professionnels de santé", la secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion, Ségolène Neuville, a regretté dans l'hémicycle que cette proposition de résolution ait "pour effet de raviver des tensions qui n'ont plus lieu d'être".
Les principales associations dédiées à l'autisme, rassemblant notamment les familles (Agir et vivre l'autisme, Vaincre l'autisme, Asperger aide France, Collectif Egalited, Autistes sans frontières, Maison de l'autisme...) avaient appelé à soutenir le texte. Celui-ci avait fait bondir les défenseurs de la psychanalyse.
Une proposition isolée
Le texte de Daniel Fasquelle, paraphé également par Laurent Wauquiez, Bernard Debré et Nathalie Kosciusko-Morizet, entendait inciter le gouvernement à ne plus financer les prises en charge psychanalytiques et à pénaliser les professionnels de santé "qui s'opposent aux avancées scientifiques et commettent des erreurs médicales en matière d'autisme".
"Sortons du Moyen Âge dans le traitement de l'autisme et redonnons espoir aux familles", a lancé depuis la tribune Daniel Fasquelle, qui soutient "les méthodes éducatives et comportementales", recommandées par la Haute Autorité de santé (HAS) depuis 2012 et mises en oeuvre en particulier au Canada et en Belgique. "Les principales instances de la psychiatrie française d'obédience psychanalytique refusent de les appliquer", a-t-il dénoncé, évoquant une "colère" des familles touchées.
Mais il n'a trouvé le soutien d'aucun autre groupe politique et même son collègue LR Nicolas Dhuicq, psychiatre de profession, s'est élevé contre "un texte dépassé" car "il n'y a pas un autiste mais des autistes", donc une pluralité d'approches, et il y aurait une "dérive dangereuse" à ce que le législateur impose des méthodes ou techniques aux soignants.
Il a été rejoint en cela par la secrétaire d'Etat ainsi que des députés de tous bords, le socialiste Denys Robiliard invitant à ne pas suivre "les préconisations d'un Lyssenko au petit pied", en référence à la dictature scientifique du généticien stalinien Trofim Lyssenko. Les socialistes, élus du Front de gauche et centristes ont indiqué voter contre, les radicaux de gauche se sont abstenus.
Source AFP http://www.lesechos.fr/industrie-servic ... 049471.php
père autiste d'une fille autiste "Asperger" de 41 ans
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Re: [2013/06/16] 3ème et 4ème Plans Autisme
Le compte-rendu écrit du débat parlementaire :
https://drive.google.com/file/d/0B8BvJk ... hsdzg/view
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Re: [2013/06/16] 3ème et 4ème Plans Autisme
il faut dire aussi que la propostion a été faite n'importe comment . Il est dit explicitement interdire les méthodes psychanalytiques dans la prise en charge de l'autisme, là le politique sort de son rôle, alors que l'esprit de la proposition allait dans le bon sens.
EDIT : La réponse du front de gauche est particulièrement dégueulasse. Je croyais pourtant que JLM s'était intéressé de près à la question de l'autisme
Modifié en dernier par Ixy le samedi 10 décembre 2016 à 11:53, modifié 1 fois.
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Re: [2013/06/16] 3ème et 4ème Plans Autisme
C'est vrai, c'est uniquement un problème de formulation.il faut dire aussi que la propostion a été faite n'importe comment . Il est dit explicitement interdire les méthodes psychanalytiques dans la prise en charge de l'autisme, là le politique sort de son rôle, alors que l'esprit de la proposition allait dans le bon sens.
J'y lis peut-être une stratégie politique en vue de refaire passer la loi sous la prochaine majorité dans des termes différents afin d'accabler encore un peu plus le pouvoir socialiste, à quelques mois de la fin de la XIVème législature.
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J'étais anciennement Castiel.
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Re: [2013/06/16] 3ème et 4ème Plans Autisme
Cette résolution était formulée en de telles termes qu'elle n'avait aucune chance d'aboutir, et ses promoteurs le savaient pertinemment. Même si je rejoins le texte sur le fond, la volonté d'interdire la psychanalyse, même uniquement dans certains cas (et pas simplement arrêter les financements publics) aurait été inapplicable : qui déciderait si une certaine pratique relève ou non de la psychanalyse ? Sans forcément soutenir les psychanalystes, il y avait de quoi s'inquiéter d'une telle intrusion de l'Etat dans les pratiques.
J'y vois surtout un coup de pub pour leur parti. Qui sait, ce pourrait être l'un des rares aspects positifs d'une présidence Fillon, d'ailleurs.
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Re: [2013/06/16] 3ème et 4ème Plans Autisme
Est-ce que les politiques peuvent être à ce point cyniques ??
Moi quand je lis l'ensemble des réactions de l'assemblée, je vois surtout une chose : le politique récite à merveille la propagande des psychiatres psychanalytiques. Je ne crois pas du tout à un revirement d'ici quelques années. Et ça c'est à pleurer
Moi quand je lis l'ensemble des réactions de l'assemblée, je vois surtout une chose : le politique récite à merveille la propagande des psychiatres psychanalytiques. Je ne crois pas du tout à un revirement d'ici quelques années. Et ça c'est à pleurer
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Re: [2013/06/16] 3ème et 4ème Plans Autisme
De l'autre côté, Jacques Bompard se lance dans un délire incompréhensible, qui instrumentalise l'opposition à la psychanalyse au nom d'idées réactionnaires.
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Re: [2013/06/16] 3ème et 4ème Plans Autisme
Vous avez accès à tous les textes psykk sur :
http://www.autismes.info/reponses-au-projet-fasquelle
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Re: [2013/06/16] 3ème et 4ème Plans Autisme
Le RAAHP ne serait-il pas en train d'exagérer son influence, là ? Même sans son implication, la résolution ne serait pas passée...