Forcément: http://www.leparisien.fr/culture-loisir ... 309240.php
*explication rationnelle*: on est dans un épisode des Simpsons (la prochaine présidente c'est Lisa d'ailleurs...

Ah oui j'avais oublié que les fonctionnaires y comprit les profs était d'extrême droite, pas étonnant si ils restreignent nos libertés, nous poussent à faire normal sup et nous mettent des mauvaises notes...ou bien les fonctionnaires ne sont pas d'extrême droite et la police t'a déjà repéré pour injure envers euxIxy a écrit :Un chiffre à avoir en tête : la moitié de l'armée et des policiers sont pro-FN
Pour moi Trump c'est du skatch tout comme Le Pen, au fond si ils voulaient vraiment être méchant ils n'auraient pas d'intérêts à se montrer populiste. D'ailleurs les pires dictateurs ont commencé la plupart par être pseudo-démocrate et à se montrer sous une apparence gentil modéré.Spoiler : :
S'il ne respecte pas les minorités, il va se tirer une bonne balle dans le pied.Lilette a écrit :Tu dois bien être le seul à y croireBon, de prime abord, je ne me fais pas trop de souci, je pense que Donald Trump respectera les minorités.
Attention au risque de toute nouvelle personne à la Maison Blanche de devenir, avec le temps, perçue comme de la "bourgeoisie", qui ne comprend pas le peuple. [Pas facile, si le cynisme est entretenu de part et d'autres.] Il semble que beaucoup de personnes recourent facilement à la stigmatisation et autres menaces du stéréotype ("les politiciens, tous pourris").AsperGuerre a écrit :En fait, beaucoup votent par défaut car ils ne veulent pas voir Hillary au pouvoir (c’est la « bourgeoise » qui ne les comprend pas, la femme qui est en dehors de leurs préoccupations)
Relativisons.
Comme souvent lorsqu'une actualité transcende la politique internationale, les individus s'emballent et se livre à un déchaînement d'hyperboles censés expliquer à quel point ils sont en "PLS", ou à quel point ils sont outrés et choqués par les événements qu'ils rencontrent.
Cela est tout-à-fait respectable, bien que cela relève souvent des larmes de crocodile. L'élection de Donald #Trump, à ce titre, n'aura pas souffert de l'exception, et je voudrais juste, très rapidement, apporter quelques éléments de nature à rassurer les plus anxieux d'entre-vous.
En premier lieu, Donald Trump a perdu le suffrage populaire. Hillary Clinton a gagné avec près de 200 000 voix d'avance, ce qui fait de sa défaite, une défaite honorable dû au système et non à la volonté populaire.
En deuxième lieu, Donald Trump a été élu par 25,78% des américains. Cela n'a pas pour but de diminuer la légitimité de son élection, la Constitution américaine a désigné un vainqueur selon un scrutin, et cela ne saurait être contesté sur le plan de la légalité. En revanche, pour les misanthropes qui se disent que les américains, et le monde — avec le Brexit, ont sombré dans un nouvel ère sombre, autoritaire et extrémiste, ou pour ceux qui, au contraire, porteraient haut et fort l'étendard de la victoire du milliardaire, il faut prendre conscience que Trump n'a pas été élu par une majorité d'américain. Pire ! Il a été élu avec 1 MILLION de voix de moins que Mitt Romney en 2012 (la participation ayant été plus faible).
En troisième lieu, la prochaine génération qui arrive, censée pourtant être le fer de lance des prochaines élections dans le monde, a voté massivement pour Hillary Clinton (http://www.konbini.com/…/map-shows-youn ... voted-trum…/). Elle aurait remporté 504 grands électeurs s'il n'y avait eu que des jeunes pour voter. Alors, bien évidemment, le but n'est pas de dire qu'on doit retirer le droit de vote aux vieux, loin de là. Il est de dire toutefois que si un discours comme celui de Trump ne parvient à mobiliser que des classes d'âge qui ne voteront plus dans 20 ou 30 ans, c'est qu'il ne fonctionne pas parce qu'il ne touche pas sur le long-terme la cible du vote en question.
De toute manière, Donald Trump n'avait pas nécessairement cette ambition, cela reste un pragmatique et non pas un idéologue, qui a juste très bien compris les rouages de la politique américaine et de sa situation.
En quatrième lieu, il faut arrêter de croire que le Président américain est tout-puissant dans son bureau ovale. Cette image est d'autant plus fausse que Donald Trump aura moins de pouvoirs que François Hollande, puisqu'aux États-Unis, le Congrès a un poids beaucoup plus important que l'Assemblée Nationale française, et que certes, le Congrès est aux mains des Républicains, comme le Sénat, mais que cet état de faits est sans discontinuer depuis 2010 ! Barack Obama, sur ses 8 ans de Présidence, n'a eu de majorité à la Chambre des Représentants que de 2008 à 2010, et ce n'est pas parce qu'il est remplacé par Donald Trump que soudain, tous les parlementaires républicains vont se radicaliser et débloquer 11 milliards de dollars pour la construction d'un mur de 2 000 kilomètres à la frontière du Mexique. Cela vaudra pour la quasi-totalité de ses propositions démagogiques. J'en appelle au bon-sens.
La fonction présidentielle représente une telle charge, qu'elle nécessite de se lisser, et dans tous les domaines. Le protocole aura vite raison de l'excentricité de Donald Trump, pour produire un résultat plus pragmatique et plus surprenant qu'on peut s'y attendre, du fait de la mécanique des institutions américaines.
En cinquième lieu, et pour terminer, il me semble donc important de souligner que cette élection ne constitue rien d'autre qu'un symbole. Rappelez-vous, en 2008, quand Barack Obama était élu. Le premier président noir. Sa couleur de peau a peut-être été un message de paix dans le monde, à tel point qu'il en a eu le Prix Nobel l'année suivante, mais il n'empêche que sa Présidence restera dans les mémoires pour son... vide politique (ce qui n'est probablement pas sa faute, vu qu'il n'a jamais eu de majorité depuis 2010) — similaire à Chirac, persiflent certains.
De la même manière, l'élection de Donald Trump est un symbole. Mettez-y ce que vous y voulez dedans, mais ce n'est rien de plus qu'un symbole, et ce ne sont pas les symboles qui font la politique dans le monde. En effet, ce dernier ne va pas s'arrêter de tourner. Ce ne va pas être la guerre partout à travers les continents. L'élection d'un homme ne saurait vouloir dire qu'il aura tous les pouvoirs dans son escarcelle pour, tel Voldemort, provoquer un fléau.
Le calme, la pondération, le recul, le sang-froid, le relativisme et la connaissance des sciences politiques suffisent dès lors à s'extraire de tous les discours catastrophistes et hollywoodiens, censés exalter les gens sans leur permettre de poser à plat le fait que, cet événement n'engendrera probablement pas les conséquences aussi dévastatrices qu'on veut bien le dire, et n'a surtout pas la même universalité qu'on le croit auprès du peuple américain.
Soufflez un peu, en 2020 tout le monde sera encore là.
Allons, allons, ne peignons pas le diable sur la muraille. [Je sais, vous peignez mieux que moi. Moi, les arts visuels, ce n'est pas ma spécialité.] Ça risque d'être votre premier pas vers des pensées "théories du complot" (read also here), "politiciens, tous pourris", "peur soulagée par homme providence", "peur en général", "cynisme", "syndrome du grand méchant monde", "fatalismes".De toute façon, s'il voulait appliquer tout ce qu'il a promis, il se tirerait une grosse balle dans le pied. Tenez, il ne va pas enfermer Clinton. Puis il devra faire avec les relations avec les autres pays.
"Jeter de l'huile sur le feu tue la sérénité."Heureusement, sur ce forum, nous utilisons la démarche scientifique, nous prenons consciences des biais, évitant tant que possible les sophismes.
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Bon, il est vrai que c'est quand même inquiétant qu'il veuille remettre les énergies fossiles et les oléoducs au goût du jour. Paraît que pas mal de républicains sont eurosceptiques ou préfèrent s'en foutre. Ça me semble aussi inquiétant que les républicains aient gardé la majorité à la Chambre des représentants et au Sénat, en plus d'avoir gagné le président.
On se met tous aux sciences politiques ?Les démocrates devront encore plus retrousser leurs manches au lieu de baisser les bras.
À côté de la servitude volontaire, il y a la servitude moderne.
Ne crions pas avant d'avoir mal. La vie continue sur le forum (avec ses trolls) et hors du forum (avec les trolls sous un autre jours).![]()
Mais qu'est ce qui te fait dire que les socialistes mélangent science et politique ?Ixy a écrit :Les conséquences de l'élection de Trump ne se limitent pas strictement à sa politique. Les conséquences sont multiples et partout.
Si tout se passe bien OK, dans les premiers mois sans doute ce sera du classique. Mais si ça se gate pour lui, comment réagira t il ?
Les sciences politiques Castiel ? Moi les "sciences politiques" que je connais (je mets entre guillemets, l'assocation entre sciences et politique c'est réservé aux socialistes) mettent en garde contre ce genre de personnages.