J'en ai discuté avec la psy qui connaît bien le problème.
En gros on souffre d'être seul mais on souffre autrement avec quelqu'un.
Pour elle c'est le problème, pour moi en tout cas, des excès dans le TSA. En gros je cherche une amitié sincère, solide, fusionnelle presque de l'amour et c'est juste un fantasme et excessif.
Donc c'est soit tout ou rien. Le moindre défaut, les remarques, la distance, le manque de nouvelles, bref le moindre grain de sable ne permet pas de me faire de vrais amis.
J'en souffre aussi énormément.
Ceci dit, les NT ont un ou deux vrais amis et encore, le reste c'est du "réseau".
J'ai tenté OVS : en effet à moins de voulir faire du patchwork, de la danse de salon ou partir dans tout ce qui est ésotérique, ya rien qui me motive. Même si je ne suis pas djeun, je veux aussi participer à des activités de djeun's.
Ensuite, ya les sites de rencontres : là c'est soit l'amour éternel, la recherche du prince charmant ou alors un plan cul.
Chez moi aucun café Asperger, et puis les gens qui ne sortent pas, et ben, ne se voient pas dans la rue

et seront tout de manière difficilement abordable, comme j'aurais du mal à les aborder.
J'ai pris des années le train : jamais une conversation avec le voisin. En soirée, je n'arrive pas à m'insérer dans les discussions. Et si on est peu bavard, fermé, les NT naturellement nous laissent de coté.
Moi, il me faut du temps pour construire. Mais si tout le protocole et jeux, qui permettent de vraiment connaître la personne, ne sont pas maitrisés et/ou n'intéressent pas, comment faire ?
Si on arrive et qu'on déballe tout notre savoir sur un sujet, le type est saoulé et se ferme, lui. Quand je parle de protocole, c'est tout ce qui permet d'entamer une conversation, de blablatter : météo, parler des enfants ... cigarette, pause café ...).
Diagnostiqué asperger avec anxiété sociale marquée par le CRA.