[Index Éthique] Parlons éthique !

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
Athéna
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Re: Parlons éthique !

Message par Athéna »

Pour moi, l'éthique, c'est très simple: que tes actes ne blessent pas les autres, et par les autres, j'entends les gens mais aussi les animaux et les végétaux.

Lorsqu'un problème se pose, c'est par exemple, lorsque la souffrance de l'autre ne peut être évité. C'est par exemple le cas de l'euthanasie mais aussi de tout acte qui engendre la pollution et qui s'avère nécessaire.
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Bubu
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Re: Parlons éthique !

Message par Bubu »

Les sociétés occidentales sont MACHISTES.
Vraiment la honte, est-ce éthique ?

Ben apparemment oui. :hotcry:

Pourtant, il y a des civilisations Matriarcales. Logique, j'oserais dire.

Il fait quoi l'homme dans l'histoire ? :twisted:
À part mettre sa semence ?

C'est la femme qui enfante, accouche...
Qui donne la vie quoi. :innocent:
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
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Re: Parlons éthique !

Message par Athéna »

moi je ne suis ni pour le patriarcat ni pour le matriarcat: je pense qu'on devrait pouvoir vivre en bonne entente sans qu'un sexe domine. Hommes et femmes sont différents et complémentaires.

D'ailleurs je ne comprends pas ce désir de domination de beaucoup d'humains envers leur prochain. Si quelqu'un veut bien m'expliquer.

Autre chose, je ne sais pas si ça rentre dans le cadre de l'éthique mais c'est un sujet sociologique sur lequel je me casse la tête:
connaissez vous la théorie du don ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_sur_le_don

pouvez vous me dire si ça vous semble logique ?
Si c'est vrai toutes mes relations sociales ont été biaisées jusque là parce que je n'avais pas conscience de cet implicite derrière le don. Pour moi, un don n'attend pas de retour, sinon c'est un prêt.
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Bubu
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Re: Parlons éthique !

Message par Bubu »

Moi non plus je ne suis ni pour le patriarcat ( :naugty: ), ni pour le matriarcat.
J'ai utilisé cet exemple presque caricatural pour dire que le patriarcat ne coulait pas de source.
On confond culture et éthique, voilà. :innocent:
Mais il y a honnêtement de quoi s'énerver ici, même en France.
À travail égal, salaire égal. Putain de bordel de merde. :twisted:
Même aujourd'hui, ça n'est pas respecté.
C'est légitime de s'énerver là, non ?
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Re: Parlons éthique !

Message par Athéna »

Bubu a écrit : À travail égal, salaire égal. Putain de bordel de merde. :twisted:
Même aujourd'hui, ça n'est pas respecté.
C'est légitime de s'énerver là, non ?
tout à fait ! :evil:
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Re: Parlons éthique !

Message par Lia »

Athéna a écrit :moi je ne suis ni pour le patriarcat ni pour le matriarcat: je pense qu'on devrait pouvoir vivre en bonne entente sans qu'un sexe domine. Hommes et femmes sont différents et complémentaires.

D'ailleurs je ne comprends pas ce désir de domination de beaucoup d'humains envers leur prochain. Si quelqu'un veut bien m'expliquer.

Autre chose, je ne sais pas si ça rentre dans le cadre de l'éthique mais c'est un sujet sociologique sur lequel je me casse la tête:
connaissez vous la théorie du don ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_sur_le_don

pouvez vous me dire si ça vous semble logique ?
Si c'est vrai toutes mes relations sociales ont été biaisées jusque là parce que je n'avais pas conscience de cet implicite derrière le don. Pour moi, un don n'attend pas de retour, sinon c'est un prêt.
Pour l envie de domination je sais pas...je dirais qu à écraser l'autre on écrase en somme notre partie faible( nos peur, nos frustrations, nos croyances...), et ça permets de se sentir supérieur à l autre. Une manière de se rassurer sur notre pouvoir ( toute relative) qu on a sur les autres....


Pour le don j'ai parcouru le lien vite fait. J y reviendrais. Mais oui le don peu être fait pour avoir un retour. Pour moi, le don est une chose que l on donne sans même une pensée de retour. Dans le cas contraire c est un don" travesti"
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freeshost
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Re: Parlons éthique !

Message par freeshost »

Vous connaissez sûrement la gestation pour autrui (GPA). Il s'agit des mères porteuses. Un couple demande à une femme, à qui on transmettrait des embryons, de vivre la grossesse. Car le couple ne comporte aucune femme fertile (soit deux hommes, soit un homme et une femme stérile, soit deux femmes stériles). [Je simplifie en ne considérant que les relations monogamiques.]

Vous savez aussi que certainxs candidax à la succession de François Hollande sont pour le droit à la gestation pour autrui, tandis que d'autres y sont opposéxs.

Vous savez aussi qu'elle est actuellement interdite dans certains pays, dont la France, la Suisse, etc., et autorisée dans d'autres, dont le Royaume-Uni, le Canada, etc.

D'un côté, on peut comprendre qu'un couple sans femme fertile veuille avoir (au moins) un enfant et, alors, envisage de recourir à cette pratique.

De l'autre côté, on peut objecter :

- que le corps humain (de la mère porteuse ou de l'enfant) est marchandisé,
- les questions existentielles qui peuvent se poser à l'enfant,
- le mauvais cadre qui peut conduire à des dommages sanitaires,
- etc.

D'un autre côté, ces éventuels contre-arguments doivent-ils forcément mener à une interdiction de la GPA et pousser les couples à chercher d'autres possibilités (comme l'adoption) ? Pourquoi faire alors si peu de cas du donneur de sperme (lorsque le couple ne comporte aucun mâle fertile : soit deux femmes, soit une femme et un homme stérile, soit deux hommes stériles) ?

Ouvrons le débat, même si nous ouvrons la boîte de Pandore. Ouvrons la bouche et enfonçons-nous dans la brèche. Voilà un débat qui, me semble-t-il, n'a pas assez été soulevé (peut-être parce que récent) ?
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cléa
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Re: Parlons éthique !

Message par cléa »

Bonjour. J'ai idée que l'éthique est un terme très vague et qui diffère d'un une culture, d'un pays, d'une ère à une autre. Ce qui était admis hier peut-être rejeté demain et inversement.

Il y a une perception globale, commune de l'éthique ou ce qui fait notre quotidien est soumis à une sorte de vote.

Il y a aussi des éthiques plus personnelles, familiales et individuelles en fonction de ce qu'on à vécu.

l'éthique est vouée à l'évolution naturelle mais subit souvent une "mutation" destinée à faire accepter pas à pas une nouvelle définition de cette éthique.
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
Je trouve ici un échange instructif et cordial
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freeshost
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Re: Parlons éthique !

Message par freeshost »

La passion de punir

En France et aux Etats-Unis, jamais le taux d’incarcération n’a été aussi élevé. Mais cela ne s’explique pas par une hausse de la criminalité qui est en constant recul. Alors, pourquoi punit-on? demande Didier Fassin dans un essai dérangeant

Voici un petit livre qui vaut bien des grands traités. Son mérite? Questionner une évidence qu’on ne questionne plus, tant elle est évidente. Quelle est cette évidence? Que tout crime mérite un châtiment, que tout délit équivaut à une peine, que toute faute commise mérite d’infliger une souffrance. C’est de cette évidence que se nourrit le «moment punitif» que nous vivons: en France et aux États-Unis notamment, jamais le taux d’incarcération n’a été aussi élevé qu’aujourd’hui, les attentats terroristes venant simplement renforcer une tendance répressive à l’œuvre de longue date. Or – et voici le fait remarquable –, cela ne s’explique pas par une hausse de la criminalité, qui est au contraire en recul continu depuis cinquante ans, alors même que la population carcérale a plus que triplé. Alors, pourquoi punit-on? qui punit-on? et plus fondamentalement: qu’est-ce que punir?

Le lien entre délit et peine

C’est autour de ces trois questions que s’articule le pénétrant essai de Didier Fassin Punir, une passion contemporaine. Punir, une passion? N’est-ce pas plutôt raison? Et même, une forme particulièrement efficace de raison, qui est le calcul? Car dans la punition, il s’agit bien de calculer une peine, c’est-à-dire d’associer à un délit son équivalent en souffrance, un peu comme on détermine un juste prix. En tout cas, le lien entre délit et peine est certainement l’un des mieux ancré dans notre culture, au point qu’il nous paraît naturel.

La relaxe des puissants

Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi. Un détour ethnologique nous apprend que punir ne voulait pas toujours dire infliger une sanction; l’accommodement pouvait prévaloir sur la répression. On pouvait s’évertuer à trouver un remède au mal causé ou diverses stratégies expiatoires, ou encore à offrir collectivement une compensation à la communauté lésée. Mais surtout, un détour ethnographique cette fois (lié aux observations de terrain effectuées dans notre présent, en l’occurrence aux Etats-Unis ou en France) nous apprend qu’en réalité, aujourd’hui même, il n’y a pas toujours de lien de causalité entre la culpabilité et le châtiment, comme on peut le constater maintes fois avec la relaxe des puissants et l’acharnement sur les suspects idéaux socialement et économiquement moins bien lotis.

Inégale distribution des peines

C’est ce découplage, observé dans les faits, entre crime et châtiment qui constitue le point de départ des subtiles et dérangeantes analyses de Didier Fassin. Moult exemples à l’appui, recueillis de première main, il montre comment la réalité des pratiques judiciaires dément le lien rationnellement postulé entre délit et sanction. C’est donc simultanément une leçon de méthode qu’il administre aux sciences sociales et à la philosophie du droit: il ne s’agit pas pour lui de disserter sur une théorie a priori de la punition, mais de restituer le sens de la punition tel qu’on peut le décrypter à partir des actions punitives elles-mêmes. On voit alors que, justement, «l’illusion punitive contemporaine réside dans le décalage entre l’idéal de peine juste qu’on affirme et la réalité de l’inégale distribution des peines qu’on refuse de voir».

«Populisme pénal»

C’est sur ce point méthodologique que les analyses de Fassin sont cruciales, et diffèrent aussi de celles de son grand prédécesseur Michel Foucault: en multipliant les points de vue, en distinguant celui de l’observateur de celui des acteurs eux-mêmes, Fassin se donne les moyens de combattre la fausse évidence qu’il appelle «le populisme pénal»: «Si le châtiment n’est pas ce que l’on dit qu’il est, s’il n’est pas justifié par les raisons que l’on croit, s’il favorise la réitération des infractions, s’il punit en excès de l’acte commis, s’il sanctionne en fonction du statut des coupables plus que de la gravité de l’infraction, s’il vise avant tout des catégories préalablement définies comme punissables et s’il continue à produire et à reproduire des disparités, alors ne devient-il pas plutôt ce qui menace l’ordre social?». On accordera que la question mérite d’être posée.

Le point le plus troublant du livre est certainement celui qui a trait à la jouissance dans l’administration de la sanction. Exemples (stupéfiants) à l’appui, il montre que «punir n’est pas simplement rendre un mal pour un mal; c’est produire une souffrance gratuite, qui s’ajoute à la sanction, pour la seule satisfaction de savoir que le coupable souffre». C’est pourquoi punir est une passion. Thèse d’origine nietzschéenne ici appliquée aux magistrats et policiers, et que tous les populistes pénaux, politiques en tête, s’évertuent à dénier de toutes leurs forces. Il est vrai que cette réalité prélevée à même le terrain a quelque chose d’absolument intolérable pour les démocraties contemporaines.

*** Didier Fassin, «Punir, une passion contemporaine», Seuil, 204 p.
Source : LeTemps.Ch
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Kyhiil
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Re: Parlons éthique !

Message par Kyhiil »

J'avais une question.
Souvent je vois des gens qui rient des grands événements destructeurs du siècle passé ou de racisme/homophobie/sexisme et j'en passe. Je ne compte plus le nombre de blague sur la solution finale du régime nazi avec l'extermination des juifs et les chambres à gaz.
Personnellement cela me choque. Je trouve que c'est un sujet grave qui ne doit pas être discrédité.. mais récemment j'ai eu l'argument : c'est parce que c'est gens sont mort et qu'on en a beaucoup pleurer qu'on en rie.

Je ne comprends pas .. est ce que cela est il éthique de rire de telle tragédie ? Comme de rire de la souffrance des immigrés /noirs, de la servitudes des femmes ?

Il y a quelques choses qui m'échappent..
Recommence à songer doucement au diagnostique..
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Re: Parlons éthique !

Message par Autiste ou surdoué ? »

Je ne comprends pas bien le rapprochement entre l'éthique et le rire.
L'éthique est une ligne de conduite par rapport à une pensée morale qu'on essaie de faire honnête. Pour conduire à des actes, à une orientation de ses actes et de sa vie.
L'humour, c'est juste un "délire", une dérision. Difficile d'en tracer des limites, chacun peut être touché de par sa culture, ses racines.
L'éthique concerne tout le monde parce qu'il s'agit d'une pensée agissante, tandis que l'humour ne concerne qu'un groupe de personnes acceptant certaines règles implicites.
J'admets l'humour sur tous les sujets et, si certains sont inacceptables pour moi, à cause de choses de mon vécu personnel, j'accepte quand même l'idée que d'autres puissent en rire.
Le rire comme arme de dérision massive, dans un cadre de haine ou de manipulation n'est pas éthique... L'humour doit rester un partage de folie sans limites, pas un moyen de manipulation, bien sûr.
Diagnostiqué par le CRA en 2020 non autiste mais de gros problèmes dans le ressenti des émotions (alexithymie) et dans la communication sociale.

HQI aussi, ce qui peut aller de pair.
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freeshost
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Re: Parlons éthique !

Message par freeshost »

Sus aux moqueries et aux blagues renforçant les stéréotypes !
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Re: Parlons éthique !

Message par Lia »

Peut on rire de tout..... oui mais pas avec tout le monde.

Personnellement l humour sous toute ses forme me dérange pas....je pense que c est la manière dont est écrit la trame qui donne un ton accusateur( dénoncer des atrocité par exemple) ou un ton haineux( utilisé l humour pour diffuser un message moin glorieux).... l intégrité de la personne fesant les blagues aussi peu jouer un rôle.

Ça reste une interprétation personnel de la question.
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Kyhiil
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Re: Parlons éthique !

Message par Kyhiil »

Bah je sais pas, souvent je ne saisi pas l'humour de la "blague" bien qu'apparement s'en est une. C'est peut être pour ça que cela me dérange.. parce qu'après j'ai été (et suis toujours) quelqu'un qui aime beaucoup rire.. mais apparemment pas de tout ^^
C'est là qu'intervient l'éthique, pour moi lorsque j'entend ce genre de blague ce n'est pas une blague mais une sorte "d'apologie" (ce n'est pas le bon mot mais je n'ai pas le vocabulaire pour exprimer mon idée..) de quelque chose d'atroce.. et même quand je comprend que c'est une blague à cause de la connaissance que j'ai de ce genre de chose je n'arrive pas à trouver ça drôle, ça ne correspond pas a ma morale sans doute..
Recommence à songer doucement au diagnostique..
Lia
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Re: Parlons éthique !

Message par Lia »

L humour c est du serieux

https://youtu.be/EO717tfvVFU
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