Relire/éditer vos posts sans cesse , ça vous arrive ?

[Rem 82]

Bonjour ,

Chez moi c'est un problème très fréquent surtout en période difficile ou même lorsque tout va bien mais que je suis en pleine situation stressante.

Il peut m'arriver lorsque j'ai terminé d'écrire un message de devoir me relire une bonne dizaine de fois et vérifier si j'ai pas oublié certains mots ou au contraire penser que j'ai mis des mots en trop et donc je les retire. Et je peux ne cesser de modifier toujours ce que j'écris. Et une fois avoir cliqué sur "Envoyer" , hop je me relis à nouveau et je peux me mettre à éditer mes posts jusqu’à une bonne dizaine de fois pour supprimer ou rajouter des mots. Bref , cette peur qu'il y ait des propos blessants alors que ce n'est aucunement mon intension , puis aussi d'en dire trop ou bien pas assez.

De votre côté ça vous arrive par moments ce genre de soucis ?

Edit : Ce message-ci relu 5 fois avant post et 4 fois après avec 2 édits sans compter celui-ci ! ^^

[Salicorne]

Chez moi la relecture de tout ce que je produis à l'écrit (courriel, lettre de motivation, devoir scolaire, etc.) est systématique, avant et après publication (quand il s'agit d'un texte numérique). Je relis jusqu'à plusieurs dizaine de fois chaque phrase et génère la plupart du temps plusieurs prévisualisations, raison pour laquelle je participe relativement peu : écrire me demande toujours beaucoup de temps. Les plus longs messages que j'écris me demandent plusieurs heures, mais c'est plus par souci de perfection que par crainte d'écrire quelque chose que je ne devrais pas.

Parfois, je me demande si le mécanisme n'est pas similaire à celui d'un TOC : j'éprouve une sorte de pression compulsive à me relire, c'est assez désagréable. J'aimerais perdre moins de temps dans la rédaction de mes messages, mais j'y suis habituée et m'en accomode bien.

[Ixy]

Moi aussi j'ai ce genre de toc Ca devient très embêtant quand il s'agit d'écrire plusieurs mails dans la journée.

[AsperGuerre]

Avant oui, maintenant vu le nombre de messages/mails auxquels je dois répondre par jour, j'ai arrêté de me prendre la tête. Mais c'est vrai que j'ai fait la paix avec certains tocs, alors les ayant vécus je comprends parfaitement ! D'ailleurs ça m'arrive encore de temps en temps, mais ce n'est plus systématique (par contre je relis toujours mes messages avant de les envoyer, mails aussi et si ce n'est pas parfait j'enregistre dans "brouillons" pour peaufiner après... puis j'ai méga peur de me tromper de numéro, mais ça m'arrive rarement)

[philippe1100]

oui ça m'arrive souvent .

j'écris moins vite que ma pensée . du coup je peu oublier des mots . ou faire des fautes de français ,

[Maisie]

oh la la oui! relecture, copier/coller en tous genres, j'enregistre en brouillon, je laisse reposer et je relis encore. Maintenant je fais même relire mes emails importants par mon conjoint pour vérifier si je suis compréhensible. Et sur le forum souvent je finis par effacer mon message et ne pas le poster
bon pour celui-ci, j'ai essayé de me contrôler

[freeshost]

Pas sans cesse, mais du moins dans les jours suivants.

[Daredevil]

Ça m'arrive souvent, ici aussi. Le souci du détail ou un manque de clarté dans les propos, repreciser relier éditer, etc.
Oui. Sauf pour le boulot où j'ai appris à être concis et précis. (donc pas revenir dessus)

[piedsboueux]

Chez moi c'est un problème très fréquent surtout en période difficile ou même lorsque tout va bien mais que je suis en pleine situation stressante.

je pose la théorie que on communique pour survivre, du fait que l'on dépend des autres pour vivre.
être en stress, que cela soit vécu comme positif ou négatif c'est être en survie!
Être en survie signifie qu'on a au fond, une "certaine peur" de mourir alors qu'on a besoin, tous, pour survivre, des autres, de qui on attend reconnaissance, y compris à travers les textes que l'on crée.

La non confiance en soi provoque un stress, un souci de bien faire excessif dans l'état d'attente de reconnaissance, de l'affection de l'autre, des autres à qui l'on s'adresse, de qui on dépend alors puisque on a besoin d'affection pour survivre fondamentalement: alors on a peur de mal faire.

Essayez de vous adresser à des gens indifférents ou déniant quelque chose d'important pour vous, dans une situation de besoin (de résoudre un problème), et en croyant qu'il y peuvent quelque chose: vous vous adressez à des personne de pouvoir de qui vous dépendez du coup, et plus que jamais cela entraîne un remaniement fastidieux des textes qui devient vite perte de temps et d'énergie, ce qui augmente la difficulté de transmission tournée vers des gens qui, dans une telle situation ne veulent, de toute façon, pas le savoir, ou en ont simplement rien à faire.