Bonjour,
je mets mon sujet ici car je veux parler d'approches qui s'adressent à tout le monde.
Avez-vous déjà expérimenté des approches basées sur les sensations pour résoudre des blocages émotionnels ou guérir de traumatismes ?
Les 2 que je connais un peu actuellement :
> pour les blocages émotionnels (phobies ou autres) : l'approche TIPI
> pour guérir les traumatismes : l'approche de Peter Levine qu'il décrit dans son livre "Réveiller le tigre" que j'ai trouvé passionnant http://www.intereditions.com/reveiller- ... 2729613556
Et quelques explications sur l'intérêt de rester au niveau des sensations, dans un extrait d'une très chouette BD :
https://conscience-quantique.com/extrai ... e-emotion/
Approches basées sur les sensations
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Approches basées sur les sensations
Modifié en dernier par rainbow le dimanche 6 novembre 2016 à 22:34, modifié 1 fois.
Enfin diagnostiquée Syndrome d'Asperger à 36 ans ! et TDA(H) à 38 ans !
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Re: Approches basées sur les sensations
Je n'ai pas expérimenté, mais j'ai pu faire un stage dans une maison de retraite qui possédait un "espace Snoezelen" destiné aux personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer.
D'après l'article Wikipédia, il semblerait que cette méthode soit également utilisée dans le cadre de l'autisme. D'ailleurs, le CRA du Nord-Pas de Calais a produit un document à ce propos
D'après l'article Wikipédia, il semblerait que cette méthode soit également utilisée dans le cadre de l'autisme. D'ailleurs, le CRA du Nord-Pas de Calais a produit un document à ce propos
Diagnostic TSA confirmé par le CRA
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Re: Approches basées sur les sensations
Intéressant Salicorne !
Cela me fait réaliser que les approches dont je parle sont basées sur les sensations internes spontanées, et non sur les sensations (perceptions) externes comme cette chambre
Cela me fait réaliser que les approches dont je parle sont basées sur les sensations internes spontanées, et non sur les sensations (perceptions) externes comme cette chambre
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Re: Approches basées sur les sensations
Je me régale !!!
Super intéressant le lien entre taux de cortisol après un stress, et développement ou non d'un Syndrome de Stress Post-Traumatique (à partir de 42 min)
Super intéressant le lien entre taux de cortisol après un stress, et développement ou non d'un Syndrome de Stress Post-Traumatique (à partir de 42 min)
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Re: Approches basées sur les sensations
OUI! le chaînon manquant! -je n'ai pas pu voir la vidéo du lien, car je dispose seulement d'un accés internet réduit, mais je réagis à ta phrase de commentaire.rainbow a écrit :Je me régale !!!
Super intéressant le lien entre taux de cortisol après un stress, et développement ou non d'un Syndrome de Stress Post-Traumatique (à partir de 42 min)
si je pose comme objectif premier de l'accompagnement personnalisé d'un TSA le soulagement de la souffrance;
qu'une part (importante?) de cette souffrance est liée aux effondrements quand surcharge prolongée;
que ces effondrements sont un cercle vicieux: plus on est en surcharge, plus on est hypersensible , plus on s'enfonce,comme dans un PTSD
et que les courbes de taux de cortisol chez les TSA présentent effectivement des particularités,
ca me donne envie d'essayer les approches qui traitent le PTSD, histoire de tester si ca soulage... comme actuellement, il n'existe pas encore d'approche formalisée pour un TSA qui se replie en effondrement (alors que il y aurait vraiment besoin, pourtant), ce serait une approche pionnière, qui défriche la question, et ce raisonnement ne me parait pas trop visiblement à coté de la plaque.
a l'intuition pure, -et donc je pose une hypothèse que je vous propose de discuter,
peut-être Aspie, en attente d'un premier rdv demandé au CRA.
premier rdv le 04/07, demande de bilans ergo/neuro en cours
Premier diag Asperger posé par un neurologue expert juillet 2016, communiqué en décembre
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Re: Approches basées sur les sensations
surtout, je réagis avec enthousiasme, car , bien que je ne sois pas encore diagnostiquée, j'ai envie de me prendre en main pour me protéger de la souffrance de mes effondrements, que j'ai vécu pendant toute ma vie (51 ans) parce que , quel que soit le diagnostic, je sais que c'est à cet endroit-là que j'ai mal. Et ca, j'ai le droit de l'affirmer, en dehors de toute certitude quant à savoir si c'est lié /causé par un TSA ou non.
J'insiste: je n'affirme pas aujourd'hui que mes effondrements sont autistiques,je ne suis pas médecin, je ne fais pas d'autodiagnostic.
Mais j'affirme que je vis par cycles quelque chose que je suis capable de décrire précisément,(et qui correspond au sens général du mot effondrement dans la langue francaise) et que je suis fermement décidée à travailler pour sortir de ces cycles douloureux.
Et je suis décidée pour cela à faire feu de tout bois.
J'insiste: je n'affirme pas aujourd'hui que mes effondrements sont autistiques,je ne suis pas médecin, je ne fais pas d'autodiagnostic.
Mais j'affirme que je vis par cycles quelque chose que je suis capable de décrire précisément,(et qui correspond au sens général du mot effondrement dans la langue francaise) et que je suis fermement décidée à travailler pour sortir de ces cycles douloureux.
Et je suis décidée pour cela à faire feu de tout bois.
peut-être Aspie, en attente d'un premier rdv demandé au CRA.
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Re: Approches basées sur les sensations
Ah ! Peut-être qu'une approche telle que la Biodanza correspondrait mieux à ce que tu recherches ?rainbow a écrit :Cela me fait réaliser que les approches dont je parle sont basées sur les sensations internes spontanées, et non sur les sensations (perceptions) externes comme cette chambre
Sinon il y a l'EMDR, qui est une approche très connue...Bruno Giuliani a écrit :Le principe de la Biodanza est simple : il est de favoriser le développement harmonieux de la personne humaine pour l'aider à créer une meilleure qualité de vie dans son quotidien et éprouver une plus grande plénitude existentielle.
Sa pratique consiste à effectuer des exercices dansés en musique et en groupe qui stimulent tous les potentiels humains et renforcent la santé, la qualité des relations avec les autres et la joie de vivre. Au total plus de 300 exercices (sur plus de 1500 musiques) choisis pour épanouir l'identité humaine dans toutes ses dimensions essentielles : vitalité, sexualité, créativité, affectivité et transcendance.
Sa méthode de base est d'induire des "vivencias" : des expériences de vie intense qui stimule l'expression saine des instincts et des qualités humaines. Le but est de favoriser l'expression totale et intégrée de notre humanité.
Accessible à tous, sa pratique est excellente à tous les âges avec des applications particulières pour les personnes malades, les personnes âgées, les femmes enceintes et les handicapés. Il existe de multiples extensions de la Biodanza (en entreprise, avec argile, en piscine, avec massage, avec poésie, avec couleurs, avec Yi King, projet minautore, arbre des désirs, projet évolution, éducation biocentrique…)
Il semble toutefois difficile de trouver une approche qui soit validée scientifiquement dans ce domaine.
Diagnostic TSA confirmé par le CRA
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Re: Approches basées sur les sensations
Merci pour toutes ces infos sur la Biodanza
Oui je connais l'EMDR, et son inconvénient est qu'on ne peut pas la pratiquer seule (contrairement à TIPI).Salicorne a écrit :Sinon il y a l'EMDR, qui est une approche très connue...
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Re: Approches basées sur les sensations
Bonsoir,
je remonte ce sujet car aujourd'hui était la 2ème partie de mon stage sur TIPI.
Il y a 1 mois nous avions vu comment l'utiliser dans le cas des phobies...
Et aujourd'hui on a appris qu'on pouvait l'utiliser pour plein d'autres émotions pas aussi fortes, juste des blocages, des réactions émotionnelles excessives qui nuisent notre sérénité...
Entre la séance d'il y a 1 mois et aujourd'hui, on était sensés faire des séances chez soi, et ce que j'ai remarqué en écoutant les récits des autres, c'est qu'ils reconnaissent assez facilement quand ils ressentent des émotions... (le point de départ de TIPI étant d'identifier l'émotion qui nous dérange).
Alors que pour moi, c'est hyper compliqué de me rendre compte que j'ai une émotion, de la nommer : je vois bien que je ne suis pas bien, que je souffre moralement, que mes pensées s'agitent... mais à aucun moment je n'ai le réflexe de me dire "je suis triste" ou "je suis en colère" ou "j'ai peur"... (malgré 5 années de travail psycho-corporel sur les émotions !!!)
A la fin du stage, on nous a invité à faire la liste des choses sur lesquelles on veut travailler, les situations qui nous dérangent...
Dans ma liste, il y a bien sûr des choses ordinaires, mais il y a aussi sûrement des choses liées aux difficultés rencontrées par les Aspis :
=> la panique quand on doit faire face à un imprévu, un changement de programme...
ex : le stress quand le téléphone sonne (même si je ne réponds pas...)
=> l'appréhension de revoir quelqu'un que je n'ai pas vu depuis un moment et avec qui je suis sensée être en confiance
cf. l'équation insoluble de Myriam NOEL-WINDERLING
(ça peut même être ma psy qui un jour avait ses cheveux attachés et de grandes boucles d'oreilles en forme de feuille)
=> les situations de socialisation
(ex : la voisine qui veut discuter)
je remonte ce sujet car aujourd'hui était la 2ème partie de mon stage sur TIPI.
Il y a 1 mois nous avions vu comment l'utiliser dans le cas des phobies...
Et aujourd'hui on a appris qu'on pouvait l'utiliser pour plein d'autres émotions pas aussi fortes, juste des blocages, des réactions émotionnelles excessives qui nuisent notre sérénité...
Entre la séance d'il y a 1 mois et aujourd'hui, on était sensés faire des séances chez soi, et ce que j'ai remarqué en écoutant les récits des autres, c'est qu'ils reconnaissent assez facilement quand ils ressentent des émotions... (le point de départ de TIPI étant d'identifier l'émotion qui nous dérange).
Alors que pour moi, c'est hyper compliqué de me rendre compte que j'ai une émotion, de la nommer : je vois bien que je ne suis pas bien, que je souffre moralement, que mes pensées s'agitent... mais à aucun moment je n'ai le réflexe de me dire "je suis triste" ou "je suis en colère" ou "j'ai peur"... (malgré 5 années de travail psycho-corporel sur les émotions !!!)
A la fin du stage, on nous a invité à faire la liste des choses sur lesquelles on veut travailler, les situations qui nous dérangent...
Dans ma liste, il y a bien sûr des choses ordinaires, mais il y a aussi sûrement des choses liées aux difficultés rencontrées par les Aspis :
=> la panique quand on doit faire face à un imprévu, un changement de programme...
ex : le stress quand le téléphone sonne (même si je ne réponds pas...)
=> l'appréhension de revoir quelqu'un que je n'ai pas vu depuis un moment et avec qui je suis sensée être en confiance
cf. l'équation insoluble de Myriam NOEL-WINDERLING
(ça peut même être ma psy qui un jour avait ses cheveux attachés et de grandes boucles d'oreilles en forme de feuille)
=> les situations de socialisation
(ex : la voisine qui veut discuter)
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