@Samfelsouth: Peut-être que j'ai rien compris au questionnement initial ou aux différents posts, je me réfère à ça:
Mais je reviens au sujet que j'avais soulevé dans un autre post : l'autisme est-il un handicap psychique, cognitif, mental (dans certains cas) ? Les 2 (ou les 3) ?
Mais tu n'as pas l'air de trouver une réponse dans les réponses données. Pourtant, il me semble que FinementCiselé et Jean y a répondu.
1/
l'autisme touche à plusieurs types de handicaps, de façon variable suivant les personnes.
2/
la définition du handicap est faite au cas par cas. Un autiste X peut être classé dans les handicaps psychiques (répercutions psy uniquement). Ou cognitif, ou multifactoriel (X fragile).
faut donc bel et bien un GEM "autisme" pour couvrir les TSA/TED, mais l'ARS de Grenoble a raison dans son interprétation : le cadre posé laisse a la santé le soin de dire quel type de handicap a la personne. Un GEM "autisme", n'a pas de sens au regard strict de la définition d'un TSA/TED.
Ce que j'en ai compris c'est: L'autisme n'est pas en lui même, par "essence" un handicap psychique (au sens strict). En revanche, un autiste (une personne) peut être classé dans les handicaps psychiques, non pas du fait de son autisme (au sens strict), mais du fait des répercussions psychiques (co-morbidité). Pour reprendre la définition du site sourcé:
La notion de handicap psychique a été retenue dans la loi du 11 février 2005 dite loi sur le handicap. Il se distingue du handicap mental de la façon suivante : le handicap psychique, secondaire à la maladie psychique, reste de cause inconnue à ce jour (alors que le handicap mental a des causes identifiables). Il apparaît souvent à l’âge adulte alors que le handicap mental apparaît lui à la naissance. Les capacités intellectuelles sont indemnes et peuvent évoluer de manière satisfaisante. C’est la possibilité de les utiliser qui est déficiente. La symptomatologie est instable, imprévisible. La prise de médicaments est souvent indispensable, associée à des techniques de soins visant à pallier, voire à réadapter, les capacités à penser et à décider.
Le handicap psychique est la conséquence de diverses maladies :
• les psychoses, et en particulier la schizophrénie (désorganisation ou dissociation -perte de l’unité psychique-, délire paranoïde -perception éronnée de la réalité-, symptômes déficitaires ou négatifs avec une diminution des réactions émotionnelles et apparition de troubles cognitifs) ;
• le trouble bipolaire (trouble maniaco-dépressif) ;
• les troubles graves de la personnalité (personnalité « borderline », par exemple) ;
• certains troubles névrotiques graves comme les TOC (troubles obsessionnels compulsifs).
Un GEM ayant des financements pour les troubles psychiques, il y a un intérêt pour les TSA, mais au sens strict de la définition d'un TSA, un GEM "autisme" n'a pas de sens puisque l'autisme (au sens strict) n'est pas un handicap psychique. Le handicap étant défini au cas par cas, le terme "handicap psychique" dépendra de la personne, et non de son autisme.
Diagnostiquée avec un TSA léger (anciennement Asperger) par un CRA.