Quelle est la meilleure réaction à avoir face à ...

[Benoit]

Je comprends mieux, vos motivations meme pour son bien risquent de rester sans interet pratique tant qu'il n'y verra pas le sien, d'interet.

[Enora12]

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[Benoit]

Est-ce que vous savez s'il a des camarades de judo avec qui ca se passe bien et qui vont au meme etablissement scolaire ?

Peut etre qu'ils pourraient le prendre sous leur 'protection' ?

[Enora12]

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[EnHans]

A avait fait aussi une séance d'essai en judo et ça avait été catastrophique, les contacts sont trop prolongés je pense. Le karaté correspond mieux à sa nature (en réalité c'est le dessin mais il ne repoussera jamais personne avec un croquis de dinosaure !).
Je l'avais briefé en lui passant la trilogie des karaté kids ! Ça l'avait motivé ! Pour l'instant ça se passe bien, il a fait 4 séances et il y a 1 élève de l'établissement qui est avec lui (1 cm2 en +), il s'entraîne avec lui, j'espère qu'ils accrocheront !
Il a du mal à imiter les gestes mais ce serait pareil au judo, les parades et les coups son vifs, il n'est pas incommodé par le contact. La garde au judo nécessite un contact permanent. Ton fils supporte de se faire toucher ?

[Autiste ou surdoué ?]

Les autres enfants le virent. Mais en souffre-t-il ?
Ne le forcez-vous pas trop à s'intégrer alors qu'il n'en n'a pas envie ? ...
Être heureux seul dans son monde c'est possible et n'empêche pas une vie à peu près normale mais heureuse par la suite.
Maintenant vous êtes les mieux placés pour trouver le bon "dosage" entre socialisation et solitude.
J'ai moi même un peu forcé un de mes enfants, il a fait du judo ("mais on se fait mal !"), puis de l'aïkido. Maintenant il est adulte, informaticien heureux sur sa planète, et il fait du parapente (donc pas un sport d'opposition : il plane !)

[Autiste ou surdoué ?]

Ah, et puis l'escrime. C'est bien, ça !
J'en fais alors que je ne supporte pas les sports collectifs ou d'opposition. Mais on se touche par le biais d'un instrument (comme les sports de raquettes où l'on s'envoie des choses avec un instrument, tout en étant séparés par un filet).
En escrime on est "caché" sous un masque aussi, ce qui n'est pas négligeable.

[Enora12]

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[user3571]

Tout d'abord merci pour vos réponses.
@ Mickael : Au départ il n'aimait pas trop être touché mais maintenant ca va.
@ autiste ou surdoué: C'est vrai que nous le forcons, mais nous appliquons ce que nos parents ont fait avec nous et qui selon notre perception nous a aidé, et je pense que le judo l'a bien aidé, il a du surmonter sa peur et déjà ca c'est super.
Oui il souffre encore parfois de sa différence et de sa solitude.
Sans doute que nous le poussons beaucoup et on se pose toujours la question du trop ou pas assez mais nous ne voulons pas trop le materner car la vie est dure et même si nous sommes là pour le protéger, nous ne serons pas toujours là et un jour il devra se débrouiller seul. Autant qu'il apprenne à prendre sur lui maintenant ce n'en sera que moins difficile plus tard ( le cra nous avait poussé dans cette voie du fait de la "légèreté" de son symptôme.
L'année prochaine, il tentera peut être escrime alors.
Lui apprendre à gérer sa différence, je m'en sens capable mais lutter contre les enfants "dangereux" et lui apprendre à se faire respecter sans avoir peur de prendre des coups, je sais pas.
En fait, nous voulons lui faire découvrir que dans la vie réelle ( dehors) il y a du positif pour que plus tard adulte, il puisse vivre et trouver son bonheur dans le réel et pas que dans son monde. Faire du sport, aller au ciné... pour qu'après plus tard, il n'aie pas peur de se lancer de d'avancer.

Vous évoquez un antagoniste que bien des parents expérimentent: la coexistence de la loi des enfants et de celle des adultes matérialisé par le règlement intèrieur.

Vous indiquez que votre fils a une bonne réussite scolaire,c'est une bonne chose. Mais votre fils a réalisé un exploit: il a brisé pour un temps le joug qu'il subissait de la part de cet enfant. Et je pense qu'il faudrait revenir dessus car en fait la clé pour qu'il accepte de se défendre viens de là.

Dites à votre enfant que si il se défends, quoiqu'il arrive vous serez là pour le soutenir et que si il écope d'une punition parce qu'il a agit une légitime défense, encouragez le.

J'ai été comme votre fils. Et puis un jour, j'ai abordé la discussion avec mon père et on est revenu sur le pourquoi de la peur de me défendre. Elle était simplement par la crainte que l'institution scolaire ne fasse pas de différence entre la violence physique et la légitime défense même décallé et prémédité.

Et j'avais un journal en papyrus ou j'ai déjà mis un nom aux harcelleurs et leurs complices. Dans un premier temps, je me suis plus laissé faire lors de commentaires désobligeants et j'hésitais pas à leur répondre.

Et alors là l'un d'eux je lui ai dit mes quatres vérités et j'ai réagit. Il faut savoir que j'ai retrouvé ce zozo au collège et que justement le différend a persisté jusqu'à le recroiser au lycée . Tout est question de regard et aussi de mots: des mots durs et tranchants comme utilisent des papas un peu trop impulsifs, ca peux se trouver. En ce qui me concerne j'ai piocher chez mon père (il me battait aussi faut dire parfois) et aussi dans sébastien parmis les hommes de cécile aubry.

Ensuite j'ai commencé par le plus faible:c'était un nouveau qui venait de martinique. Je me suis servit de sa faille et il a voulu me balancer. Dans le même temps j'ai changé certains comportements pour aller plus vers les autres et du coup bah j'ai pu obtenir mon passage en 6ème.

Et après les meneurs de la bande dont un antipathique depuis la maternelle.

Au collège, avec le judo, je voulais apprendre à me défendre et à me maîtriser. J'ai appris des coups aussi de jujitsu, de free fight clandestinement. Je préférais toujours frapper mon ou mes harcelleurs par surprise, comme Spartacus ( ca serait un film à faire regarder à votre fils tout comme gladiateurs). Y'a eut ainsi un vraie retournement de situation quand j'ai agit. J'ai frappé des racailles, de tout, ce qui comptait c'était de me faire respecter. Je dois dire que j'ai été tenté d'utiliser des armes blanches, engins incendiaires aussi et armes à feu. Mais bon je voulais pas faire un séjour devant la criminel ni la brigade des mineurs.

Au lycée, là y'a eut un moment ou on m'a menacé avec des outils de bricolage et toute façon j'allais changer de lycée donc j'ai attendu la fin de l'année et que la surveillance du lycée soit désorganisée pour agir.

Idem dans le nouveau lycée ou j'ai fait savoir qui était le patron.

Vous pouvez lui acheter un sac de frappe et mettre les photos de ce garçon pour que déjà, la rage sorte. Et puis ensuite, préparer une bonne riposte pour traumatiser le sale môme (c'est lâche de ramener sa bande de potes,ca veux dire que l'orgueil est atteint et qu'il veux se servir de sa bande pour pas assumer sa défaite).

[EnHans]

"Dites à votre enfant que si il se défends, quoiqu'il arrive vous serez là pour le soutenir et que si il écope d'une punition parce qu'il a agit une légitime défense, encouragez le."

Entièrement d'accord.

J'aimerai te poser une question mais ne sois pas offusqué , j'ai le sentiment d'être un éléphant dans un magasin de porcelaine : Tu seras peut être un jour un père de famille, tu n'as pas peur d'avoir une réaction épidermique sur tes enfants ou ton épouse ? Une sorte de fatalisme qui serait rédhibitoire. La violence dont tu as été victime et dont tu as fait usage est comme une boite de pandore. Pour comparer, je n'ai jamais frappé personne, c'est comme une barrière infranchissable pour moi. J'ai bien tiré les cheveux à l'une de mes soeurs ou mis à terre un type qui s'en prenait à mon chien (qui n'est plus de ce monde, enfin pas à cause de lui !)... mais frapper, non. J'ai eu la chance de n'avoir jamais eu besoin de le faire.
ps : j'ai conscience que les autistes sont très respectueux du règlement, de la loi. D'ailleurs tu dis " je voulais pas faire un séjour devant la criminel ni la brigade des mineurs." La barrière, elle est là s'il fallait qu'il y en ait une.

[user3571]

"Dites à votre enfant que si il se défends, quoiqu'il arrive vous serez là pour le soutenir et que si il écope d'une punition parce qu'il a agit une légitime défense, encouragez le."

Entièrement d'accord.

J'aimerai te poser une question mais ne sois pas offusqué , j'ai le sentiment d'être un éléphant dans un magasin de porcelaine : Tu seras peut être un jour un père de famille, tu n'as pas peur d'avoir une réaction épidermique sur tes enfants ou ton épouse ? Une sorte de fatalisme qui serait rédhibitoire. La violence dont tu as été victime et dont tu as fait usage est comme une boite de pandore. Pour comparer, je n'ai jamais frappé personne, c'est comme une barrière infranchissable pour moi. J'ai bien tiré les cheveux à l'une de mes soeurs ou mis à terre un type qui s'en prenait à mon chien (qui n'est plus de ce monde, enfin pas à cause de lui !)... mais frapper, non. J'ai eu la chance de n'avoir jamais eu besoin de le faire.
ps : j'ai conscience que les autistes sont très respectueux du règlement, de la loi. D'ailleurs tu dis " je voulais pas faire un séjour devant la criminel ni la brigade des mineurs." La barrière, elle est là s'il fallait qu'il y en ait une.

ëtre parent aujourd'hui demande à réinterroger la manière dont on apprends à l'enfant dès tout petit l'idée qu'il n'aura jamais tout ce qu'il désire et lui apprendre à le diférer. Partant de là, il y'a des choses que mon père ma transmise qui sont bonnes à prendre notamment la participation imposée un temps dans le week end à faire des activites que j'appelle "travaux d'intérêt familiaux".

Ne pas prendre les attitudes excessives dont l'emploi excessif de la violence physique et verbal parce que fiston ne fait pas excatement comme papa veux faire. Cela traduit un non respect de la manière d'apprendre de l'enfant ( et dieux c'est si aspies, surdoués en souffrent déjà à l'école, vaux mieux pas en rajouter à la maison ). Car si papa et maman en rajoutent, ma fois, vous allez avoir un ado qui pourra vouloir faire la "révolution" dans la famille ( au même titre que celle qui a donné naissance à l'union soviétique).

Ne pas faire d'injonctions contradictoires, ni d'oppositions systématiques et excessives qui ne sont ni plus ni moins qu'un bloqueur pour l'apprentissage de la conflictualité.

Ne pas faire non plus les dérives façon françoise dolto.

Ni de tomber dans les travers du français d'aujourd'hui dixit les parents lâcheurs, un peu trop porté sur leurs idéologies à eux.

On peux par exemple faire un rituel autour du journal télévisé, de la radio, toutes ces choses ou il faut accepter de voir autre chose que ce qu'on connaît déjà.

Si je devais avoir un fiston, ce serait de lui transmettre le fait d'être fier de se défendre et de ne pas se laisser déstabiliser par des lois bêtes( avec des nuances bien sûr).

Chaque cas est différent, tu pourra pas faire avec ton fils ce que mon père as fait avec moi,Mickaël...

[EnHans]

"Ne pas faire d'injonctions contradictoires, ni d'oppositions systématiques et excessives qui ne sont ni plus ni moins qu'un bloqueur pour l'apprentissage de la conflictualité."
je suis d'accord avec toi.