bien l'bonjour tout le monde.
aujourd'hui je voudrai parler d'une chose qui viens de m'arriver et qui plus est peut être un sujet intéressant.
je m'explique.
depuis un moment je m'adonne à la promenade nocturne en vélo. toujours à partir d'une heure du matin pour être sur d'être tranquille et de ne croiser personne(en théorie).
bref jusqu'ici je n'avais jamais fait de mauvaise rencontre... jusqu'à ce soir...
alors que j'étais en train de rentrer chez moi (assoiffer affamé et crever), je me fait aborder par deux types qui me demande l'heure, pour être poli (et en me disant naïvement que toute personnes qui vous demande l'heur à 2h du mat n'est pas forcément un psychopathe) tout en restant méfiant je regarde mon téléphone puis leurs annonce l'heure actuel, l'un des deux ce met devant moi et bloque ma roue avant avec son pied et commence à me demander plein de chose, des clopes, si il peut téléphoner, essayer mon vélo, à un moment il me demande même de la beuh... pendant ce temps la le 2em gars ce poste derrière moi prêt à faire je ne sais quoi. j'étais un peu en panique, cependant je me disais (bah dans le pire des cas je serai un peu tabasser et dépouiller de mon sac et de mon vélo) cependant je ne suis pas du genre à me laisser faire sans réagir,
que ce soit pour défendre mon vélo, un être cher, ou même pour un sandwich, il est foutassement hors de question de devenir la petite victime de deux misérable raclures qui ce la jouent petite kaïra de la téci wesh.
au final le gars m'a regardé, moi qui je le rappel était, crevé/affamé/assoiffé, puis il dit au mec derrière moi. *vasy il fait pitié, en vaut pas la peine* puis il s'est écarté.
autant dire que j'ai pas trainer pour rentré chez moi.
bref mon petit récit apporte la question suivante, un asperger réagira t-il différemment d'une autre personne face à une quelconque menace? si oui comment?
je rappel que je suis moi même prêt à prendre des risques et me battre pour défendre un sandwich, est-ce que cela veux dire que je suis dingue? si oui à quel point à votre avis?
asperger versus danger.
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asperger versus danger.
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diagnostiqué en 2012.
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Re: asperger versus danger.
Tu as bien de ne pas te laisser faire. Ils cherchaient à t'intimider mais comme aucun des deux n'a oser franchir le pas (te frapper, te prendre ton tel), ca c'est bien terminé. Je ne sais pas si être autiste/aspie/HPI ou autre aide à mieux s'en sortir ou est un handicap dans ces moments-là. Chaque situation est tellement différente...
Perso, pour avoir vécu ce genre de situations plusieurs fois (surtout un braquage avec un pistolet), ce qui est étrange c'est que, même si je stress et que je suis pas tranquille dans ces moments-là, mon cerveau fonctionne à toute vitesse et cherche des solutions par centaines. Je ne suis pas paralysé, sans pouvoir réfléchir.
Une fois, pareil que toi, je rentrais du lycée et je me suis fait aborder par deux petites frappes en vélo. On étaient seul, au bord de la voie ferrée. L'un des deux s'approche et me dit "t'es fouillable ?" (j'avais jamais entendu cette expression avant). En moins d'une seconde je lui ait répondu "Ouai je suis fouillable mais va falloir venir le chercher", et j'ai attendu, poings fermés de voir ce qu'il allait se passer. Et comme toi, c'est l'autre tâche derrière qui a calmé le jeu et ils se sont barrés (ouf) Pourquoi j'ai dis ça ? je ne sais pas. De toute façon, perdu pour perdu, autant montrer qu'on va pas se laisser faire mais j'ai eu beaucoup de chance je crois.
Si tu veux continuer à faire du vélo la nuit, tu peux prendre une lacrymo (en gel) et l'accrocher au guidon ou sur la barre centrale pour qu'elle soit à portée de main au cas ou...
Perso, pour avoir vécu ce genre de situations plusieurs fois (surtout un braquage avec un pistolet), ce qui est étrange c'est que, même si je stress et que je suis pas tranquille dans ces moments-là, mon cerveau fonctionne à toute vitesse et cherche des solutions par centaines. Je ne suis pas paralysé, sans pouvoir réfléchir.
Une fois, pareil que toi, je rentrais du lycée et je me suis fait aborder par deux petites frappes en vélo. On étaient seul, au bord de la voie ferrée. L'un des deux s'approche et me dit "t'es fouillable ?" (j'avais jamais entendu cette expression avant). En moins d'une seconde je lui ait répondu "Ouai je suis fouillable mais va falloir venir le chercher", et j'ai attendu, poings fermés de voir ce qu'il allait se passer. Et comme toi, c'est l'autre tâche derrière qui a calmé le jeu et ils se sont barrés (ouf) Pourquoi j'ai dis ça ? je ne sais pas. De toute façon, perdu pour perdu, autant montrer qu'on va pas se laisser faire mais j'ai eu beaucoup de chance je crois.
Si tu veux continuer à faire du vélo la nuit, tu peux prendre une lacrymo (en gel) et l'accrocher au guidon ou sur la barre centrale pour qu'elle soit à portée de main au cas ou...
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Pour la Simplicité Volontaire
“You all laugh at me because I’m different, I laugh at you because you’re all the same.” —John Davis
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Re: asperger versus danger.
C'est pas ta faute si les gens se comportent comme des petites frappes dans la rue.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: asperger versus danger.
En fait je crois que la plupart des gens pensent qu'il vaut mieux perdre quelques objets matériels que de risquer sa vie. Donc ils préfèrent se laisser dépouiller et s'enfuir très vite.
Conséquence : il est très facile d'attaquer une personne avec un argument qui lui fait croire qu'elle est en danger (une arme si l'on est seul, ou le fait d'être plusieurs contre un), et d'obtenir ce qu'on veut sans efforts. Au point que si la personne résiste, l'agresseur préfère laisser tomber voire s'enfuir.
Donc mieux vaut résister. Dans une majorité des cas, l'agresseur s’enfuira. Et dans les cas restants, il vous agressera, vous plantera son arme, ou tirera et vous aurez perdu gros, peut-être la vie...
Donc pour éviter cela, mieux vaut se laisser faire... ce qui conduit à la multiplication des agresseurs qui cherchent cette facilité, etc. C'est un cercle vicieux : si tout le monde, à 100%, résistaient, les agresseurs sauraient qu'il faut faut sa battre et tuer à 100% aussi...
En fait, je crois qu'on ne choisit pas sa réaction, mais tous les cas dont j'ai été témoin se sont résolu par la fuite de l'agresseur devant la résistance de la "victime" (mais jusqu'au jour où...)
Cela ne dit pas si les autistes ont en moyenne des réactions différentes que les "normaux"...
Conséquence : il est très facile d'attaquer une personne avec un argument qui lui fait croire qu'elle est en danger (une arme si l'on est seul, ou le fait d'être plusieurs contre un), et d'obtenir ce qu'on veut sans efforts. Au point que si la personne résiste, l'agresseur préfère laisser tomber voire s'enfuir.
Donc mieux vaut résister. Dans une majorité des cas, l'agresseur s’enfuira. Et dans les cas restants, il vous agressera, vous plantera son arme, ou tirera et vous aurez perdu gros, peut-être la vie...
Donc pour éviter cela, mieux vaut se laisser faire... ce qui conduit à la multiplication des agresseurs qui cherchent cette facilité, etc. C'est un cercle vicieux : si tout le monde, à 100%, résistaient, les agresseurs sauraient qu'il faut faut sa battre et tuer à 100% aussi...
En fait, je crois qu'on ne choisit pas sa réaction, mais tous les cas dont j'ai été témoin se sont résolu par la fuite de l'agresseur devant la résistance de la "victime" (mais jusqu'au jour où...)
Cela ne dit pas si les autistes ont en moyenne des réactions différentes que les "normaux"...
Diagnostiqué par le CRA en 2020 non autiste mais de gros problèmes dans le ressenti des émotions (alexithymie) et dans la communication sociale.
HQI aussi, ce qui peut aller de pair.
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Re: asperger versus danger.
Je me souviens qu'à la sortie du lycée, j'ai du me fritter avec des nazes, de gros nazes.
Il y'a eut aussi un moment ou un rugbyman que j'avais tabassé en classe voulait remettre ça sur du goudron et du gravier. Je l'avais remis en place mais monsieur n'avait pas accepté que moi celui qu'on disait boloss, se rebelle de façon inattendue pour eux mais préméditté en secret par moi.
Honnêtement j'avais envie de passer à autre chose. Je trouvais que c'était une perte de temps devant cette bande d'adulescents de encore frapper d'autant plus que là dehors,devant le lycée et bien j'allais plus me retenir. Je me souviens avoir dit au gars justement qu'il voulait se battre et se rendait pas compte qu'une prise de judo sur du gravier et du goudron: hôpital direct voir mort donc plus de rugby pour lui. Je lui avais aussi fait remarquer que j'avais aussi peut être avec moi des outils et que là j'avais vraiment envie de lui exploser sa mâchoire comme on faisait avec les vaches de jadis. Et tu vois en reversant le rapport de force, et bah lui et sa bande ne savaient plus quoi faire et j'ai commencé à partir. Il m'a laissé partir même si il avait envie de ses dires "de me tuer".
Chaque situation est différente mais depuis cet épisode,plus jamais personne a osé m'agresser. D'autant plus que j'avais changé certaines postures et attitudes dans la rue, ce qui faisait que plus personne n'osait venir m'emmerder.
Quand on me demande si j'ai une cigarette je dit que je suis non fumeur. C'est propre,c'est direct, y'a aucun sous entendus.
Il y'a eut aussi un moment ou un rugbyman que j'avais tabassé en classe voulait remettre ça sur du goudron et du gravier. Je l'avais remis en place mais monsieur n'avait pas accepté que moi celui qu'on disait boloss, se rebelle de façon inattendue pour eux mais préméditté en secret par moi.
Honnêtement j'avais envie de passer à autre chose. Je trouvais que c'était une perte de temps devant cette bande d'adulescents de encore frapper d'autant plus que là dehors,devant le lycée et bien j'allais plus me retenir. Je me souviens avoir dit au gars justement qu'il voulait se battre et se rendait pas compte qu'une prise de judo sur du gravier et du goudron: hôpital direct voir mort donc plus de rugby pour lui. Je lui avais aussi fait remarquer que j'avais aussi peut être avec moi des outils et que là j'avais vraiment envie de lui exploser sa mâchoire comme on faisait avec les vaches de jadis. Et tu vois en reversant le rapport de force, et bah lui et sa bande ne savaient plus quoi faire et j'ai commencé à partir. Il m'a laissé partir même si il avait envie de ses dires "de me tuer".
Chaque situation est différente mais depuis cet épisode,plus jamais personne a osé m'agresser. D'autant plus que j'avais changé certaines postures et attitudes dans la rue, ce qui faisait que plus personne n'osait venir m'emmerder.
Quand on me demande si j'ai une cigarette je dit que je suis non fumeur. C'est propre,c'est direct, y'a aucun sous entendus.
C'est vraie qu'il peux avoir un cercle vicieux mais bon quand tu vois l'état de notre justice et de nos forces de l'ordre,vaut mieux mettre en fuite l'agresseur et se tirer de l'endroit, comme ça pas vu pas pris.Autiste ou surdoué ? a écrit :En fait je crois que la plupart des gens pensent qu'il vaut mieux perdre quelques objets matériels que de risquer sa vie. Donc ils préfèrent se laisser dépouiller et s'enfuir très vite.
Conséquence : il est très facile d'attaquer une personne avec un argument qui lui fait croire qu'elle est en danger (une arme si l'on est seul, ou le fait d'être plusieurs contre un), et d'obtenir ce qu'on veut sans efforts. Au point que si la personne résiste, l'agresseur préfère laisser tomber voire s'enfuir.
Donc mieux vaut résister. Dans une majorité des cas, l'agresseur s’enfuira. Et dans les cas restants, il vous agressera, vous plantera son arme, ou tirera et vous aurez perdu gros, peut-être la vie...
Donc pour éviter cela, mieux vaut se laisser faire... ce qui conduit à la multiplication des agresseurs qui cherchent cette facilité, etc. C'est un cercle vicieux : si tout le monde, à 100%, résistaient, les agresseurs sauraient qu'il faut faut sa battre et tuer à 100% aussi...
En fait, je crois qu'on ne choisit pas sa réaction, mais tous les cas dont j'ai été témoin se sont résolu par la fuite de l'agresseur devant la résistance de la "victime" (mais jusqu'au jour où...)
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Diagnostique autiste par le CRA en mars 2009
Si vi pacem, para bellum
Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre
Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
Adepte de la course à pied.
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Re: asperger versus danger.
Comment réagira une personne Asperger après telle expérience ? Ben, ça dépend des expériences, des vécus.
Pour ma part, je serais rentré chez moi, puis aurais cogité sur le sens de *vasy il fait pitié, en vaut pas la peine*. Qu'est-ce qui en aurait valu la peine ?
Se promener seul(e) la nuit, ce n'est pas très conseillé. La nuit, il y a moins de témoins. Et il fait plus sombre.
Certaines personnes se mettent à divers arts martiaux pour développer des ressources pour se défendre, ou se munissent de sprays.
D'autres sortent en groupe (mais c'est moins fréquent chez les personnes autistes ) car il est plus facile de s'attaquer à une personne isolée qu'à un groupe de personnes.
La morale de cette histoire ? Ne pas sortir seul, sous l'effet de drogues (alcool compris), dans des endroits sans témoins. L'occasion fait le larron.
Autre truc éventuel : installer des caméras sur ton vélo, pour identifier les agresseurs et récolter des preuves.
Au fait, quand vous "remettez une personne à sa place", n'oubliez pas d'ajouter qu'elle ne doit pas tenter l'expérience sur d'autres personnes. Essayer de lui susciter des questionnements sur le sens de son activité ("Chercher la rixe, à quoi ça rime ? Ç'comme ça que tu frimes ? Ç'comme ça que tu trimes ?" ). "J'ai d'autres choses à faire que d'emmerder les gens." ou, plus cruel (mais sincère, venant de personnes Asperger), "Je suis capable de vivre seul."
Pour ma part, je serais rentré chez moi, puis aurais cogité sur le sens de *vasy il fait pitié, en vaut pas la peine*. Qu'est-ce qui en aurait valu la peine ?
Se promener seul(e) la nuit, ce n'est pas très conseillé. La nuit, il y a moins de témoins. Et il fait plus sombre.
Certaines personnes se mettent à divers arts martiaux pour développer des ressources pour se défendre, ou se munissent de sprays.
D'autres sortent en groupe (mais c'est moins fréquent chez les personnes autistes ) car il est plus facile de s'attaquer à une personne isolée qu'à un groupe de personnes.
La morale de cette histoire ? Ne pas sortir seul, sous l'effet de drogues (alcool compris), dans des endroits sans témoins. L'occasion fait le larron.
Autre truc éventuel : installer des caméras sur ton vélo, pour identifier les agresseurs et récolter des preuves.
Au fait, quand vous "remettez une personne à sa place", n'oubliez pas d'ajouter qu'elle ne doit pas tenter l'expérience sur d'autres personnes. Essayer de lui susciter des questionnements sur le sens de son activité ("Chercher la rixe, à quoi ça rime ? Ç'comme ça que tu frimes ? Ç'comme ça que tu trimes ?" ). "J'ai d'autres choses à faire que d'emmerder les gens." ou, plus cruel (mais sincère, venant de personnes Asperger), "Je suis capable de vivre seul."
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: asperger versus danger.
Ce sont bien de sacrés bandes d'enc*lés ces types !!!
C'est eux qui font pitié ouais ...
J'aurais une bombe lacrymo au gel/gaz je leur en mettrait plein les yeux pour les faire fuir !!!
Mais quand on est épuisés c'est hélas bien plus facile de rester soumis comme une marionnette face à ses agresseurs... et on commence à vivre cette expérience dès l'école primaire...
Je me rapelle d'une agression subie en Janvier 2012 et je me souviendrai de ce que le type (un wesh wesh comme on dit) qui m'a fait "Espèce de batard je te revoie je te scie tes jambes ok ???" et je le recroisais plusieurs fois avec sa voiture et m'insultait dès que je le croisais. Il est parti de mon bled fin 2012 puisque je ne le croisais plus ni lui ni sa caisse dont j'ai retenu l’immatriculation...
Et des inconnus qui me quémandent de l'argent pour des clopes (et pas que car il y a 2/3 patients ou ex patients de l'HDJ et HP qui m'ont fait le coup) et qui m'amadouent en me demandant l'heure c'est du banal mais en dépression ça suffit pour me pourrir la journée. Et un Dimanche après-m un n'arrêtait de me harceler et j'ai du lui proposer de lui donner la moitié de la tablette de chocolat que je venais de me procurer....
Un jour (en 2010) un type est descendu de sa caisse au feu rouge pour jeter sa canette de bière sur le trottoir. Ce c*n m'a dit "ça va ?" et en me touchant les fesses avant de remonter dans sa poubelle roulante côté arrière avec ses potes et repartir au vert...
Bref ça choque après coup mais parfois j'ai même pas peur non mais !!!
C'est eux qui font pitié ouais ...
J'aurais une bombe lacrymo au gel/gaz je leur en mettrait plein les yeux pour les faire fuir !!!
Mais quand on est épuisés c'est hélas bien plus facile de rester soumis comme une marionnette face à ses agresseurs... et on commence à vivre cette expérience dès l'école primaire...
Je me rapelle d'une agression subie en Janvier 2012 et je me souviendrai de ce que le type (un wesh wesh comme on dit) qui m'a fait "Espèce de batard je te revoie je te scie tes jambes ok ???" et je le recroisais plusieurs fois avec sa voiture et m'insultait dès que je le croisais. Il est parti de mon bled fin 2012 puisque je ne le croisais plus ni lui ni sa caisse dont j'ai retenu l’immatriculation...
Et des inconnus qui me quémandent de l'argent pour des clopes (et pas que car il y a 2/3 patients ou ex patients de l'HDJ et HP qui m'ont fait le coup) et qui m'amadouent en me demandant l'heure c'est du banal mais en dépression ça suffit pour me pourrir la journée. Et un Dimanche après-m un n'arrêtait de me harceler et j'ai du lui proposer de lui donner la moitié de la tablette de chocolat que je venais de me procurer....
Un jour (en 2010) un type est descendu de sa caisse au feu rouge pour jeter sa canette de bière sur le trottoir. Ce c*n m'a dit "ça va ?" et en me touchant les fesses avant de remonter dans sa poubelle roulante côté arrière avec ses potes et repartir au vert...
Bref ça choque après coup mais parfois j'ai même pas peur non mais !!!
Aspi.
Je pars d'ici
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Re: asperger versus danger.
Bonjour,
Je ne répondrai pas en tant qu'aspie, mais disons en tant que personne à l'instinct grégaire limité (pour résumer), car ce sujet m'interpelle de par mon expérience récente.
Je vis depuis quelques mois dans un lieu où l'insécurité est importante (pour résumer aussi). Les agressions, vols, cambriolages sont quotidiens. La consigne de base est de ne jamais être seul, ce qui est inenvisageable pour moi, question de survie. Je me crée donc des stratégies uniques, personnelles, pour maintenir à la fois ma sécurité et satisfaire mon besoin de solitude. Ma consigne perso est que je peux être seule dans un lieu ou sur un trajet, mais d'éviter l'isolement complet : s'il n'y a personne dans les parages, c'est propice aux agressions, donc il ne vaut mieux pas s'y éterniser. Je limite aussi les déplacements de nuit, je n'ai que le strict nécessaire sur moi...
J'ai déjà eu à lutter contre un groupe de jeunes personnes qui en voulaient à mon sac et m'ont attaquée physiquement. Mon instinct a été de me défendre, avant tout contre l'agression physique. Je continue à me défendre chaque fois que ça s'impose.
Un bémol toutefois. Récemment un homme a été assassiné pour avoir défendu le sac de sa compagne. C'est un fait rare, c'est un fait divers. Mais je pense qu'en fonction des circonstances (trop grand nombre d'agresseurs, personnes armées...), il faudrait avoir la présence d'esprit de lâcher un peu de son instinct, et lâcher son portable ou son portefeuille avec.
Du coup ça ne répond pas à la question des aspies face au danger. Je crois que même chez les personnes neurotypiques il y a des réactions très différentes. Je connais quelqu'un qui, venant juste d'être victime d'un car-jacking, a couru après la voiture alors qu'elle savait que les types étaient armés d'un flingue. Une autre qui au contraire était tétanisée face à quelqu'un qui l'a dépouillée de son portefeuille...
Je ne répondrai pas en tant qu'aspie, mais disons en tant que personne à l'instinct grégaire limité (pour résumer), car ce sujet m'interpelle de par mon expérience récente.
Je vis depuis quelques mois dans un lieu où l'insécurité est importante (pour résumer aussi). Les agressions, vols, cambriolages sont quotidiens. La consigne de base est de ne jamais être seul, ce qui est inenvisageable pour moi, question de survie. Je me crée donc des stratégies uniques, personnelles, pour maintenir à la fois ma sécurité et satisfaire mon besoin de solitude. Ma consigne perso est que je peux être seule dans un lieu ou sur un trajet, mais d'éviter l'isolement complet : s'il n'y a personne dans les parages, c'est propice aux agressions, donc il ne vaut mieux pas s'y éterniser. Je limite aussi les déplacements de nuit, je n'ai que le strict nécessaire sur moi...
J'ai déjà eu à lutter contre un groupe de jeunes personnes qui en voulaient à mon sac et m'ont attaquée physiquement. Mon instinct a été de me défendre, avant tout contre l'agression physique. Je continue à me défendre chaque fois que ça s'impose.
Un bémol toutefois. Récemment un homme a été assassiné pour avoir défendu le sac de sa compagne. C'est un fait rare, c'est un fait divers. Mais je pense qu'en fonction des circonstances (trop grand nombre d'agresseurs, personnes armées...), il faudrait avoir la présence d'esprit de lâcher un peu de son instinct, et lâcher son portable ou son portefeuille avec.
Du coup ça ne répond pas à la question des aspies face au danger. Je crois que même chez les personnes neurotypiques il y a des réactions très différentes. Je connais quelqu'un qui, venant juste d'être victime d'un car-jacking, a couru après la voiture alors qu'elle savait que les types étaient armés d'un flingue. Une autre qui au contraire était tétanisée face à quelqu'un qui l'a dépouillée de son portefeuille...
TSA. Diagnostic réalisé par l'UMMA de Marseille en juin 2017