Troubles du sommeil
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Re: Trouble du sommeil
bonjour
il y a tout un fil de discussion concernant des expériences positives avec la prise de mélatonine, qui régule le cycle jour / nuit et ainsi aide à l'endormissement...
il y a tout un fil de discussion concernant des expériences positives avec la prise de mélatonine, qui régule le cycle jour / nuit et ainsi aide à l'endormissement...
3 enfants : une fille Asperger, un fils TED NS et le frère ... "sans étiquette" (traits autistiques + éléments de précocité)... !
mon blog : cuisineallergo.canalblog.com
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Re: Trouble du sommeil
Bonsoir,
L'Atarax est assez efficace. Il s'agit d'un anti allergique prescrit essentiellement dans les troubles du sommeil.
Sinon, la méditation méthode plus naturelle est également efficace demande du temps, de la pratique, en gros de la persévérance... .
Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (fin).
L'Atarax est assez efficace. Il s'agit d'un anti allergique prescrit essentiellement dans les troubles du sommeil.
Sinon, la méditation méthode plus naturelle est également efficace demande du temps, de la pratique, en gros de la persévérance... .
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Le sommeil
Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (début).
Bonjour à tous ,
J'aimerais savoir si certains d'entre vous ont des troubles du sommeil ?
Connaître votre expérience sur ce sujet .
Tout les somnifères autorisés hors cadre hospitalier n'ont pas d'effet.toujours le même rituel
Je m'endors vers 23h épuisé et j'ai les yeux grands ouverts 3 heures après.
Ce serait malhonnête de ma part de ne pas avouer le plaisir que je ressens à "vivre la nuit" , ses silences
,son espace et cette sensation que tout y est différent .
Cependant cette situation rend difficile "mes jours" .
J'ai le sentiment depuis que l'on m'a diagnostiqué que j'ai beaucoup de difficulté à réussir à m'isoler
Et que je compense inconsciemment et me réveillant la nuit .
Est il possible que cette insomnie soit comme une prise de conscience de ma nature ?
Bonjour à tous ,
J'aimerais savoir si certains d'entre vous ont des troubles du sommeil ?
Connaître votre expérience sur ce sujet .
Tout les somnifères autorisés hors cadre hospitalier n'ont pas d'effet.toujours le même rituel
Je m'endors vers 23h épuisé et j'ai les yeux grands ouverts 3 heures après.
Ce serait malhonnête de ma part de ne pas avouer le plaisir que je ressens à "vivre la nuit" , ses silences
,son espace et cette sensation que tout y est différent .
Cependant cette situation rend difficile "mes jours" .
J'ai le sentiment depuis que l'on m'a diagnostiqué que j'ai beaucoup de difficulté à réussir à m'isoler
Et que je compense inconsciemment et me réveillant la nuit .
Est il possible que cette insomnie soit comme une prise de conscience de ma nature ?
diagnostiqué Asperger en janvier 2017
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Re: Le sommeil
Donc à 23 heures, on vous 'perd'. OK ! Moi c'est plutôt 3h-10h. Un diagnostic est une perturbation. Alors rien de plus normal que le sommeil en soit l'une des manifestations à mon sens. Bien qu'on ne m'ait pas (encore ? ) collé l'étiquette TSA, mon sommeil est toujours le premier impacté.
Diagnostiquée sur le Spectre de l'Autisme
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Re: Le sommeil
Oui, j'ai des troubles du sommeil, toutes les nuits, depuis mon enfance. Je mets des heures à m'endormir, même si je suis épuisée. Cela a des répercussions importantes dans ma vie. Le sport, la mélatonine et certains autres produits naturels, ainsi que le respect de mes petites habitudes, m'aident à gérer le problème même si ce n'est pas parfait.
J'ai aussi grand plaisir à vivre la nuit, à étirer les soirées à faire ce qui me plaît sans contrainte. Mon cerveau semble en redemander.
Après, il y a les troubles du sommeil passagers. Si c'est ça, ça dure un temps et les choses peuvent rentrer dans l'ordre d'elles-même ou avec un peu d'aide.
Si comme tu le suggères c'est une sorte de compensation au fait de manquer d'isolement, il faut trouver une solution à ça, prendre du temps pour toi dans la journée et dans la semaine. S'isoler, être soi en étant seul, c'est un besoin qu'on ne peut pas différer sans mettre en danger sa santé, y compris le sommeil. Pour moi, m'isoler c'est aussi important que manger, boire ou satisfaire un besoin naturel.
J'ai aussi grand plaisir à vivre la nuit, à étirer les soirées à faire ce qui me plaît sans contrainte. Mon cerveau semble en redemander.
Après, il y a les troubles du sommeil passagers. Si c'est ça, ça dure un temps et les choses peuvent rentrer dans l'ordre d'elles-même ou avec un peu d'aide.
Si comme tu le suggères c'est une sorte de compensation au fait de manquer d'isolement, il faut trouver une solution à ça, prendre du temps pour toi dans la journée et dans la semaine. S'isoler, être soi en étant seul, c'est un besoin qu'on ne peut pas différer sans mettre en danger sa santé, y compris le sommeil. Pour moi, m'isoler c'est aussi important que manger, boire ou satisfaire un besoin naturel.
TSA. Diagnostic réalisé par l'UMMA de Marseille en juin 2017
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Re: Le sommeil
Mon témoignage ne servira pas à grand chose vu que je ne suis pas autiste et que j'ai eu plusieurs troubles du sommeil au cours de ma vie qui sont apparus aussi vite qu'ils sont repartis, mais j'en parle parce que certains d'entre vous pourront peut être m'éclairer.
A l'adolescence, je me suis mise à me réveiller toutes les nuits vers 4h du matin, persuadée qu'il y avait dans la maison un ou plusieurs intrus. J'ai mis des mois à comprendre que c'est moi qui délirait sans pour autant comprendre d'où ça venait.
J'ai dû trouver toute une série d'aménagements et de rituels pour pouvoir me rendormir sinon c'était nuit blanche : dormir la porte ouverte, tête face la porte pour voir le couloir (ce qui va à l'encontre des conseils donnés par Sheldon Copper dans The Big Bang Theory d'ailleurs ) et lampe de poche à proximité de ma tête de lit pour éclairer le couloir au réveil. Ensuite, je tendais l'oreille attentivement pour reconnaître les sons, puis j'allais voir à le fenêtre pour vérifier qu'il n'y avait ni voiture dans rue et que le portail était fermé, puis je terminais par aller voir dans la chambre de mes parents s'il n'y avait personne dedans et si mes parents n'étaient pas morts égorgés dans leur sommeil. Ensuite je pouvais me recoucher. Parfois j'avais besoin de la tv quelques minutes supplémentaires pour me détendre en guise de "berçeuse".
Ces "crises" ont duré pendant 2/3 ans environ, elles se sont espacées un peu avec les temps, je ne me souviens plus quand elles ont définitivement disparues mais je crois qu'elles se sont arrêtées à 18 ans après mon départ pour la fac.
A l'âge adulte, j'ai recommencé à avoir des crises d'angoisse la nuit vers 26 ans je crois. Du jour au lendemain je me suis remis à me réveiller vers 3h30 ou 4h, persuadée que j'allais mourir là dans la nuit d'une crise cardiaque, d'un avc ou d'une rupture d'anévrisme. La encore il m'a fallu des mois pour réaliser que j'étais en train d'angoisser toute seule dans un délire hypocondriaque (que je n'ai absolument pas en journée mais si j'ai une bricole qui déconne genre léger mal de tête ou de poitrine en soirée - soleil couché depuis un moment - je m'imagine déjà avoir un cancer, bref). Comme à l'adolescence j'ai dû trouver des parades pour me calmer : allumer ma lampe de chevet, ouvrir la fenêtre, prendre le téléphone dans la main avec le numéro des urgences affiché, prête à appeler en dernier recours, ensuite j'allumais la tv et je mettais un film qui me rassure (souvent c'était soit "Le Come Back" soit "Morning Glory", ne me demandez pas pourquoi...) et je m'asseyais près de la fenêtre ou dans mon lit (en hiver par 0° j'ouvrais la fenêtre quand même mais me planter devant c'était pas trop une bonne idée) le temps de me calmer, toujours avec le téléphone en main.
Ça c'est radical car je ne veux pas déranger les urgences pour rien, des vies sont vraiment en jeu au moment où je paniquais, donc ça m'obligeait à réfléchir sur la part de réalité de mes symptômes : je ne vais pas mourir, je panique juste.
Mon ancien médecin m'a donné des cachets d'oméopathie et j'ai arrêté un certain nombre d'aliments le soir, ce qui m'a permis de limiter l'ampleur des crises. Par contre, un jour, elles se sont brusquement arrêtées.
Depuis, ça m'arrive de me réveiller à la même heure 3h30/4h mais je n'ai aucune crise d'angoisse. Je regarde juste l'heure, je vais aux toilettes ou je bois un verre d'eau et hop je me rendors vite, sauf si je suis tourmentée ou stressée mais là ce sont des ruminations comme je peux en avoir en journée, pas des crises d'angoisse.
Voilà. Je ne sais pas du tout d'où me viennent ces drôles de crises.
Pour info, depuis l'adolescence je me couche entre 23h et minuit et demi.
Je n'en suis pas sûre mais je crois que même si je ne m'en rappelle que très très vaguement, j'avais aussi des crises d'angoisses nocturnes dans l'enfance, liées à la peur de la mort aussi. Mais c'est trop vieux, les souvenirs sont vagues et je ne suis pas sûre que le crises aient été aussi fréquentes que celles que j'ai décrites ci dessus.
A l'adolescence, je me suis mise à me réveiller toutes les nuits vers 4h du matin, persuadée qu'il y avait dans la maison un ou plusieurs intrus. J'ai mis des mois à comprendre que c'est moi qui délirait sans pour autant comprendre d'où ça venait.
J'ai dû trouver toute une série d'aménagements et de rituels pour pouvoir me rendormir sinon c'était nuit blanche : dormir la porte ouverte, tête face la porte pour voir le couloir (ce qui va à l'encontre des conseils donnés par Sheldon Copper dans The Big Bang Theory d'ailleurs ) et lampe de poche à proximité de ma tête de lit pour éclairer le couloir au réveil. Ensuite, je tendais l'oreille attentivement pour reconnaître les sons, puis j'allais voir à le fenêtre pour vérifier qu'il n'y avait ni voiture dans rue et que le portail était fermé, puis je terminais par aller voir dans la chambre de mes parents s'il n'y avait personne dedans et si mes parents n'étaient pas morts égorgés dans leur sommeil. Ensuite je pouvais me recoucher. Parfois j'avais besoin de la tv quelques minutes supplémentaires pour me détendre en guise de "berçeuse".
Ces "crises" ont duré pendant 2/3 ans environ, elles se sont espacées un peu avec les temps, je ne me souviens plus quand elles ont définitivement disparues mais je crois qu'elles se sont arrêtées à 18 ans après mon départ pour la fac.
A l'âge adulte, j'ai recommencé à avoir des crises d'angoisse la nuit vers 26 ans je crois. Du jour au lendemain je me suis remis à me réveiller vers 3h30 ou 4h, persuadée que j'allais mourir là dans la nuit d'une crise cardiaque, d'un avc ou d'une rupture d'anévrisme. La encore il m'a fallu des mois pour réaliser que j'étais en train d'angoisser toute seule dans un délire hypocondriaque (que je n'ai absolument pas en journée mais si j'ai une bricole qui déconne genre léger mal de tête ou de poitrine en soirée - soleil couché depuis un moment - je m'imagine déjà avoir un cancer, bref). Comme à l'adolescence j'ai dû trouver des parades pour me calmer : allumer ma lampe de chevet, ouvrir la fenêtre, prendre le téléphone dans la main avec le numéro des urgences affiché, prête à appeler en dernier recours, ensuite j'allumais la tv et je mettais un film qui me rassure (souvent c'était soit "Le Come Back" soit "Morning Glory", ne me demandez pas pourquoi...) et je m'asseyais près de la fenêtre ou dans mon lit (en hiver par 0° j'ouvrais la fenêtre quand même mais me planter devant c'était pas trop une bonne idée) le temps de me calmer, toujours avec le téléphone en main.
Ça c'est radical car je ne veux pas déranger les urgences pour rien, des vies sont vraiment en jeu au moment où je paniquais, donc ça m'obligeait à réfléchir sur la part de réalité de mes symptômes : je ne vais pas mourir, je panique juste.
Mon ancien médecin m'a donné des cachets d'oméopathie et j'ai arrêté un certain nombre d'aliments le soir, ce qui m'a permis de limiter l'ampleur des crises. Par contre, un jour, elles se sont brusquement arrêtées.
Depuis, ça m'arrive de me réveiller à la même heure 3h30/4h mais je n'ai aucune crise d'angoisse. Je regarde juste l'heure, je vais aux toilettes ou je bois un verre d'eau et hop je me rendors vite, sauf si je suis tourmentée ou stressée mais là ce sont des ruminations comme je peux en avoir en journée, pas des crises d'angoisse.
Voilà. Je ne sais pas du tout d'où me viennent ces drôles de crises.
Pour info, depuis l'adolescence je me couche entre 23h et minuit et demi.
Je n'en suis pas sûre mais je crois que même si je ne m'en rappelle que très très vaguement, j'avais aussi des crises d'angoisses nocturnes dans l'enfance, liées à la peur de la mort aussi. Mais c'est trop vieux, les souvenirs sont vagues et je ne suis pas sûre que le crises aient été aussi fréquentes que celles que j'ai décrites ci dessus.
HPI (28/12/2017) à QI hétérogène.
TSA léger (11/03/2021) diag CRA
Quelques phobies sociales.
INFJ dans la classification Myers-Briggs.
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"Aimez ce que jamais on ne verra deux fois." - Alfred de Vigny
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Re: Le sommeil
Merci pour vos retours ,
Je me sens beaucoup moins victime d'une situation qui me paraît plus évidente .
Je vais agir sur mon hygiène de vie et voir quel impact positif sur mon sommeil je peux en tirer
Mrsjack,
Votre témoignage a une résonance qui m'apporte beaucoup.
J'ai partagé la vie d'une personne qui semble avoir connu les mêmes tourments que vous et je sais
Combien cela est difficile à vivre.elle n'a jamais su ou voulu m'expliquer en profondeur cet état et
J'ai fait de mon mieux pour que ses nuits soient plus douces , une présence .
Quand je l'ai rencontré ses liens familiaux , amicaux et professionnels étaient au plus bas.
Elle mettait sur son iPad la nuit des vidéos de personnes qui chuchotent , ça lui apportait un grand
Réconfort et atténuait ses peurs.
A mesure que sa vie affective s'est étoffée à nouveau , j'ai vu avec plaisir son sommeil redevenir serein
. Nos chemins se sont séparés depuis , en vous lisant , je la comprends mieux .
Je me sens beaucoup moins victime d'une situation qui me paraît plus évidente .
Je vais agir sur mon hygiène de vie et voir quel impact positif sur mon sommeil je peux en tirer
Mrsjack,
Votre témoignage a une résonance qui m'apporte beaucoup.
J'ai partagé la vie d'une personne qui semble avoir connu les mêmes tourments que vous et je sais
Combien cela est difficile à vivre.elle n'a jamais su ou voulu m'expliquer en profondeur cet état et
J'ai fait de mon mieux pour que ses nuits soient plus douces , une présence .
Quand je l'ai rencontré ses liens familiaux , amicaux et professionnels étaient au plus bas.
Elle mettait sur son iPad la nuit des vidéos de personnes qui chuchotent , ça lui apportait un grand
Réconfort et atténuait ses peurs.
A mesure que sa vie affective s'est étoffée à nouveau , j'ai vu avec plaisir son sommeil redevenir serein
. Nos chemins se sont séparés depuis , en vous lisant , je la comprends mieux .
diagnostiqué Asperger en janvier 2017
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Re: Le sommeil
J'ai toujours eu des relations compliquées avec le sommeil. J'ai été sous somnifères jusqu'à mes 10/11 ans...et l'efficacité du truc était très moyenne. Je n'ai jamais aimé dormir, même petite : en maternelle, je refusais de faire la sieste et je passais tous les après-midi chez moi parce qu'ils ne savaient pas quoi faire de moi. Pendant les grandes vacances d'été, mes parents me laissaient regarder la télé jusqu'à Minuit, parce qu'au moins après je dormais ! Je n'ai jamais pu faire de grasse matinée (maxi du maxi, maintenant c'est 8h30, plus généralement 7h00)... Et j'ai un sommeil souvent morcelé, je me réveille tous les jours à 3 heures du matin... Depuis que j'ai été orientée vers Asperger, j'essaie d'avoir des habitudes plus routinières pour le coucher, et surtout j'essaie de me coucher autour de 22h00 en semaine. Mais parfois (comme cette semaine) ça dérape un peu et ça se rapproche du Minuit...
J'ai toujours aimé la nuit parce que c'est calme, sans personne. Gamine, j'adorais me promener dans la maison quand tout le monde était couché...même si quand moi j'allais me coucher je réveillais tout le monde avec ma discrétion légendaire !!
J'ai toujours aimé la nuit parce que c'est calme, sans personne. Gamine, j'adorais me promener dans la maison quand tout le monde était couché...même si quand moi j'allais me coucher je réveillais tout le monde avec ma discrétion légendaire !!
pré-diagnostic établi en 2012 (à 30 ans passés) par une psychologue comportementaliste - pas de démarche d'officialisation auprès du CRA prévue dans l'immédiat
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Re: Le sommeil
Merci pour votre réponse.Molybdene a écrit :Mrsjack,
Votre témoignage a une résonance qui m'apporte beaucoup.
J'ai partagé la vie d'une personne qui semble avoir connu les mêmes tourments que vous et je sais
Combien cela est difficile à vivre.elle n'a jamais su ou voulu m'expliquer en profondeur cet état et
J'ai fait de mon mieux pour que ses nuits soient plus douces , une présence .
Quand je l'ai rencontré ses liens familiaux , amicaux et professionnels étaient au plus bas.
Elle mettait sur son iPad la nuit des vidéos de personnes qui chuchotent , ça lui apportait un grand
Réconfort et atténuait ses peurs.
A mesure que sa vie affective s'est étoffée à nouveau , j'ai vu avec plaisir son sommeil redevenir serein
. Nos chemins se sont séparés depuis , en vous lisant , je la comprends mieux .
C'est quelque chose qui me pèse par rapport à mes proches : pendant des mois j'ai réveillé mes parents en pleine nuit avant d'arrêter parce que c'était égoïste de ma part. Idem avec mon compagnon, lors des premières crises je le réveillais pour qu'il me rassure et pour qu'il puisse appeler les urgences... Il était beaucoup moins compréhensif que mes parents et en plus il a des horaires lourds au travail, donc j'ai dû apprendre à m'auto-gérer pour ne pas gêner mon entourage.
Quand je fais des déplacements avec mes collègues, j'ai toujours peur de les déranger avec ce genre de crises.
Ça m'est arrivé une fois ou deux, je me suis contrôlée du mieux que j'ai pu pour ne pas réveiller mes collègues.
Quand j'ai parlé de ces crises à mon médecin traitant il y a deux ans (ou trois je ne sais plus) et que je mettais ça sur le dos de l'alimentation, il m'a dit qu'il devait y avoir autre chose et m'avait dit que je pouvais aller voir un psychologue ou un psychiatre. Ce que je n'ai pas fait à l'époque, parce que j'estimais que je n'avais pas de temps à perdre avec ce genre de trucs. Je vais voir ce qu'en dit la psychologue que je vais consulter dans les semaines à venir.
Les siestes et le sommeil nocturne ce sont deux choses différentes.Timelady a écrit :J'ai toujours eu des relations compliquées avec le sommeil. J'ai été sous somnifères jusqu'à mes 10/11 ans...et l'efficacité du truc était très moyenne. Je n'ai jamais aimé dormir, même petite : en maternelle, je refusais de faire la sieste et je passais tous les après-midi chez moi parce qu'ils ne savaient pas quoi faire de moi.
Je n'ai jamais fait de sieste étant bébé et enfant. Je faisais mes nuits mais impossible de me faire dormir l'après midi, à la maternelle c'était pénible pour les instit et les autres enfants. Ça a été la guerre avec ma mère et ma nourrice pour les mêmes raisons.
Pendant une partie du collège et tout le lycée je dormais peu, à peine 5 ou 6h par nuit, comme toi je ne faisais jamais de grasse matinée (il faut dire que sinon je ne pouvais pas voir les dessins animés du samedi matin - oui même au lycée) mais la fatigue a fini par me rattraper une fois passé 25 ans. Maintenant je peux dormir jusqu'à 11h si je suis HS, mais c'est rare que je m'endorme avant minuit.
HPI (28/12/2017) à QI hétérogène.
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Re: Le sommeil
En fait pour moi la sieste et le sommeil nocturne, ça se rejoint parce que je vis ça comme du temps "perdu" (faut pas chercher )... Perso j'ai été un boulet (nocturne) pour mes parents, je braillais dès le coucher et jusque tard dans la nuit, d'où les somnifères qui étaient plutôt là pour leur permettre de dormir. Mon père avait des horaires décalés, je me rends compte avec le recul que ça a du être très pénible, surtout que ça s'est étiré dans le temps. Et je me rends compte que plus je vieillis et moins je dors ! Tous les weekends en ce moment je suis debout à 7h00, et encore généralement je suis réveillée à 5h00...MrsJack a écrit :Les siestes et le sommeil nocturne ce sont deux choses différentes.Timelady a écrit :J'ai toujours eu des relations compliquées avec le sommeil. J'ai été sous somnifères jusqu'à mes 10/11 ans...et l'efficacité du truc était très moyenne. Je n'ai jamais aimé dormir, même petite : en maternelle, je refusais de faire la sieste et je passais tous les après-midi chez moi parce qu'ils ne savaient pas quoi faire de moi.
Je n'ai jamais fait de sieste étant bébé et enfant. Je faisais mes nuits mais impossible de me faire dormir l'après midi, à la maternelle c'était pénible pour les instit et les autres enfants. Ça a été la guerre avec ma mère et ma nourrice pour les mêmes raisons.
Pendant une partie du collège et tout le lycée je dormais peu, à peine 5 ou 6h par nuit, comme toi je ne faisais jamais de grasse matinée (il faut dire que sinon je ne pouvais pas voir les dessins animés du samedi matin - oui même au lycée) mais la fatigue a fini par me rattraper une fois passé 25 ans. Maintenant je peux dormir jusqu'à 11h si je suis HS, mais c'est rare que je m'endorme avant minuit.
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Re: Le sommeil
Un pote m'a dit que c'était normal, que tous les humains dormaient de moins en moins en vieillissant.Et je me rends compte que plus je vieillis et moins je dors !
Mais je suis sceptique. Perso je dors plus qu'à l'adolescence et mes grands mères dormaient plus que dans leur jeunesse.
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Re: Le sommeil
Si c'est vrai mon père va virer vampire et ne plus dormir du tout... (couché vers Minuit, toujours levé à 5h00...)MrsJack a écrit :Un pote m'a dit que c'était normal, que tous les humains dormaient de moins en moins en vieillissant.Et je me rends compte que plus je vieillis et moins je dors !
Mais je suis sceptique. Perso je dors plus qu'à l'adolescence et mes grands mères dormaient plus que dans leur jeunesse.
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Re: Le sommeil
En général, il me faut environ une heure pour m'endormir, parce que je cogite, j'imagine, je médite, je philosophe.
Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (fin).
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Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Bizarre ...
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Bonjour à tous et toutes d ailleurs dites moi j'ai remarquer un truc assez dingue en ce moment ayant des plannings de travail assez rempli il arrive que certain jour n ayant pas de pause le midi je mange vers 17h et j ai remarquer que les jours où je fait ça je dors beaucoup mieux (car oui ,comme beaucoup de monde ici je pense,je dors très mal et très peu ) donc je voulais savoir si vous aussi ou vos proches aviez remarquer cet état de fait ou si je suis définitivement folle ?
Merci d avance pour vos réponses à tous
Bonjour à tous et toutes d ailleurs dites moi j'ai remarquer un truc assez dingue en ce moment ayant des plannings de travail assez rempli il arrive que certain jour n ayant pas de pause le midi je mange vers 17h et j ai remarquer que les jours où je fait ça je dors beaucoup mieux (car oui ,comme beaucoup de monde ici je pense,je dors très mal et très peu ) donc je voulais savoir si vous aussi ou vos proches aviez remarquer cet état de fait ou si je suis définitivement folle ?
Merci d avance pour vos réponses à tous
Jeune asperger diag en septembre 2017