" Cerveau hyperféminin "

[Aleaneo]

Bonjour,

Une question me turlupine...

Selon la théorie de Simon Baron Cohen, le syndrome d'Asperger serait une forme extrême du cerveau masculin, une amplification des traits cognitifs masculins. D'où leur compétence plus grande dans les tâches liées à la systématisation, l'analyse et la représentation des systèmes...
Vous connaissez sûrement déjà la théorie, je ne vais pas m'épancher sur le sujet.

Mais je me demandais en prenant des "raccourcis" pour faire volontairement comprendre mon raisonnement :
si un cerveau "hypermasculin" aboutit au syndrome d'Asperger ? si le phénomène de cerveau hypermasculin existe bien...

Quel serait son équivalent féminin ? Pourquoi un cerveau "hyperféminin" n'aboutirait à aucun syndrome ? Ou n'est-il pas encore répertorié ?
S'il existe bien des cerveaux hypermasculins biologiquement avec les conséquences que l'on connaît, pourquoi n'existerait-il pas des cerveaux hyperféminins avec d'autres conséquences ?
Si ça existe dans un sens, pourquoi pas dans un autre biologiquement ?
Genre des individus avec un excès des compétences liées à l'empathisation, capacité à lire facilement les émotions des autres, par exemple.

[LOUNA]

Le cerveau hyperféminin, ça donne peut-être ce qu'on appelait l'hystérie autrefois. Aujourd'hui il pourrait s'agir du trouble de la personnalité histrionique, tel que classifié dans le DSM et la CIM-10, se caractérisant par un besoin excessif d'attention de la part des autres. Toutefois ce genre de personnes apparaît plus manipulateur qu'empathique :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_d ... strionique

[rainbow]

Une question me turlupine...

Selon la théorie de Simon Baron Cohen, le syndrome d'Asperger serait une forme extrême du cerveau masculin, une amplification des traits cognitifs masculins. D'où leur compétence plus grande dans les tâches liées à la systématisation, l'analyse et la représentation des systèmes...
Vous connaissez sûrement déjà la théorie, je ne vais pas m'épancher sur le sujet.

Antoine Ouellette, dans son livre "Musique autiste", souligne que si le SA était lié à un cerveau hypermasculin :
> alors les garçons Asperger passeraient plus facilement inaperçus, vu qu'ils seraient "trop garçon" alors qu'en réalité c'est plutôt l'inverse (leur différence, leur sensibilité plus importante, leur manque de compétitivité, d'agressivité... font qu'ils reçoivent souvent des insultes homophobes).
> alors les filles se remarqueraient mieux que les garçons (ce qui n'est pas du tout le cas !)