Avez-vous parfois envie de souffrir en silence ?

[Rem 82]

Bonsoir ,

Tout est dans le titre.

Est-il mieux de tout garder pour soi (ou une partie) ou inversement ?

Tous avis sont les bienvenues !

Bonne nuit !

[freeshost]

Je n'ai pas envie de souffrir, que ce soit en silence ou en bruit.

[Rem 82]

Je n'ai pas envie de souffrir, que ce soit en silence ou en bruit.

Moi aussi , mais bon la tache est rude hélas ...

[freeshost]

Si tu souffres en bruit, tu fais souffrir les personnes hypersensibles au bruit.

Si tu souffres en silence, personne ne t'entend.

Dur choix...

Compromis : souffrir en faisant peu de bruit.

[rainbow]

Est-il mieux de tout garder pour soi (ou une partie) ou inversement ?

C'est ce que j'ai longtemps fait... pas d'autre choix !

Aujourd'hui, je tente parfois de savoir si une personne que je connais bien est dispo pour parler (à part ma psy évidemment !) = mon "plan A".
Et si ce n'est pas le cas, il me reste mon "plan B" = gérer mon mal-être seule ! (j'ai l'habitude ! )

[Rem 82]

Est-il mieux de tout garder pour soi (ou une partie) ou inversement ?

C'est ce que j'ai longtemps fait... pas d'autre choix !

Aujourd'hui, je tente parfois de savoir si une personne que je connais bien est dispo pour parler (à part ma psy évidemment !) = mon "plan A".
Et si ce n'est pas le cas, il me reste mon "plan B" = gérer mon mal-être seule ! (j'ai l'habitude ! )

Je suis vraiment d'accord ! On a toujours des personnes dites de confiance , d'autres un peu moins dont il faut plus ou moins faire gaffe pour notre intérêt... (les psykk par exemple !!!)

[freeshost]

Les psychanalystes, les autistophobes, les homophobes, etc.

Font chier, ces phobies. Vais-je devenir phobophobe ?

[Rem 82]

Si tu soupçonné tout le DSM-V t'auras pas fini...

[freeshost]

L'effet Barnum s'immisce dans l'esprit de bien des personnes, tel un petit diable malin.

[user3571]

Non je n'ai pas envie de souffrir en silence mais bon tout est question de milieu plus ou moins envahissant sur le plan visuel et auditif sans oublier les autres personnes n'ayant pas le même degré de sensibilité, tolérance à la différence.

Plus jeune dans les années 1990-2000 puis les années 2000-2006 j'étais dans des millieux différents

En classe de maternelle et même avant mes sensibilités à la lumière, visuel et auditives étaient mis sur le plan de troubles psychologiques dixit l'étiquette du cmpp de dhysarmonie évolutive. Du coup oui quand j'étais saturé et bien j'étais prié de souffrir en silence pour ne pas perturber la classe( ca finis par devenir visible un moment, le toujours plus de surcompensation n'aide pas).je précise que l'école primaire ou j'étais fut tolérante et ce malgré les commentaires désobligeants de certains gamins et de certaines gamines.

En classe de sixième,dans l'établissement judéo chrétien: intolérance de l'équipe pédagogique et de tout le collège

Reste du collège en ZEP: tolérance variable et relative de l'administration avec une grosse sur compensation en classe de 4ème et de 3ème avec une bande de sales adolescents qui ne me faisaient pas de cadeaux.

Même schéma au lycée avec une aggravation en classe de première STI génie mécanique ou toute ma classe était rentré en guerre contre moi.

Après bah quand j'ai verbalisé tout ces processus cognitifs à changé, j'ai arrété de souffrir, encore moins avec le diagnostic.

Il y'a eut les nombreux entretiens ou j'avais pas envie que ca se voit donc pareil surcompensation .

[Rem 82]

Parfois oui j'ai un redoutable besoin de l'ouvrir ma gueule.

On appelle ça un meltdown , contrairement au shutdown ... et j'ai passé 90% de mon temps à choisir l'option numéro 2...

[Djinpa]

je ne choisis pas de souffrir en silence... déjà , souffrir, avoir mal, physiquement ou moralement, c'est difficile de identifier la ou ca se passe, autant au moral que au physique.
après, en silence ou pas... je ne choisis pas`
c'est mon degré d'épuisement qui va faire que j'exprime ma souffrance en pleurant ou m^àcroulant sur le canapé sans pouvoir me relever.
sinon, je me la dis à moi-même,(mais il faut d'abord que j'en aie pris conscience, de cette douleur) et suis soulagée quand j'ai pu identifier plus précisément là ou ca fait mal... mettre des mots dessus... pour moi-même, ca me donne le sentiment de mieux comprendre ma vie. c'est pour ca que j'écris aussi: parce que c'est le processus par lequel je cherche à comprendre.
ensuite, exprimer sa souffrance ou sa douleur à quelqu'un, ca ne me vient pas spontanément: si on me pose une question je réponds, mais sinon, dire "j ai mal", ... à qui, ? ...pourquoi? dans quel but`?
je n'ai pas en tête que peut-être quelqu'un entendra pourrait soulager ma douleur, pas plus que je ne pense à avaler un antidpouleur quand j'ai la migraine- j'en ai à la maison, pourtant...
cêst pas que j'ai envie de souffrir en silence, c'est l'option par défaut...

[Anarchy]

(Oui, longtemps que j'ai pas posté)

Parfois oui j'ai un redoutable besoin de l'ouvrir ma gueule.

On appelle ça un meltdown , contrairement au shutdown ... et j'ai passé 90% de mon temps à choisir l'option numéro 2...

J'aimerais réagir sur ça, je me suis un peu renseigné, et de ce que j'ai compris, j'ai souvent des ShutDown (surement plus léger que la moyenne) et de lééger (très très) Meltdown.

En cas de surcharge d'information, surtout en classe, je sens que mon cerveau carbure à vide, je suis obligé de fermer, me boucher les oreilles et de me balancer sur ma chaise. Pas tous les trois en même temps, mais des fois, c'est vraiment nécéssaire.
En temps normal, je fais un minimum attention à ne pas avoir des comportement trop stéréotypés devant l'intégralité d ema classe (surtout que je suis tombée sur des camarades pas très très ouvert cette année...) Mais si je fais un ShutDown, je m'en fous mais royalement, je dois me calmer, et même si je SAIS que j'ai l'air bizarre à me balancer en me bouchant les oreilles, ça pourrait être pire si je le faisais pas.


Pour le Meltdown, je le fais jamais en public, toujours seul. Je me frappe un peu, je m'allonge ou m'assoie pas terre en ruminant. J'ai aussi une vois intérieur qui me console avec ma propre voix. Aussi, il y a une semaine environ, pendant une heure creuse, alors que je faisais des efforts pour paraître normal depuis la rentrée, je faisais comme une crise d'hyperactivité, je sautillais partout, je parlais sans discontinuer, j'ai bien fait rire les élèves de ma classe ( y en avait que 6, heureusement) mais gâchant tout mes efforts pour paraître ordinaire, il faut croire que je n'y arrive pas.
Vers la fin de l'heure j'ai fait un Meltdown, j'avais réellement honte de cette crise d'hyperactivité, du coup sur le petit balcon de mon école (En gros, mon école est faite de la sorte : Une face qui donne face au vide -avec un demi mur et une rampe- et de l'autre face, les classes) et j'ai commencé à me frapper le front avec le poings, sans trop me rendre compte.



A votre avis, cela compte comme des Meltdown/Shutdown ?

[Asperman]

Salut à tous,
49 ans, premier post de mon premier forum à l'aide mon premier avatar... Cette question m'a fait tilt car j'étais sûr voir les commentaires que jai lus. En effet personne n'a envie de souffrir. parfois, souffrir est aussi le seul moyen que l'on a pour prendre conscience de ce que l'on est et il est essentiel alors d'aller au bout de cette quête. En ce qui me concerne, et c'est absolument subjectif, je souhaite souffrir encore un peu que de prendre conscience de ma condition aspi si tard, et de faire jusqu'au bout une relecture de ma vie entière à l'aide de cette lunette d'approche. (Pourquoi ne parle-t-on jamais d'ailleurs de lunette d'éloignement...? :):))

J'ai toujours élaboré un système de croyance dans lequel la souffrance était le paramètre absolu pour m'indiquer que je me trompais. cette fois-ci, c'est ma souffrance chronique, invisible, intérieure, quasi indécelable, (même à mes yeux à force, j'avais presque réussi à faire le deuil d'un bonheur plein et entier...) qui a été mon guide et à ce titre je lui dois d'avoir ouvert les yeux. Je disais récemment à mon médecin qui me diagnostique que j'en étais au sommet de mon art que de camoufler mes déficits et particularités. Il me félicite en appuyant sur le fait que je semble avoir des compétences exceptionelles malgré tout. oui mais à quel prix? Ainsi donc, et c'est un peu une gentille provocation que je lâche là, oui j'ai envie de souffrir encore en silence, comme pour en brûler tout le carburant. Plutôt que de souffrir en bruit dans un monde de sourds, je préfère être discret et ne pas avoir à expliquer l'inexplicable. Ainsi, en cette période où je me réveille chaque nuit à 1h00 du matin, je savoure le fait d'être sûr que je ne vais pas être interpellé par qui que ce soit, et j'explore ma souffrance, je l'observe, je l'accueille et en viens presque à l'aimer car elle est en train de partir tout doucement...En silence.

Plaisir d'être parmi vous et de ressentir presque un début d'appartenance.

[noob54]

Avant,j'essayais de trouver une solution à ma souffrance par le biais de personnes compétences,
maintenant, j'accumule les souffrances en les gardant pour moi pourtant je n'ai pas envi de souffrir