profession idéal et espérance

[grew]

je ne sais pas si je suis le seul (en théorie non mais parfois je préfère pas m'avancer) mais l'asperger ne me laisse pas des masses de choix en matière de job. même pour les métier les plus simple j'aurai toujours besoin que quelqu'un m'explique et me dise encore et encore ce que je doit faire. donc c'est bien simple il ne me reste plus que l'assurance invalidité pour pas crever comme un pauvre clodo dans le caniveau,*une petite rime pour le moral* bref l'AI c'est bien sympa mais au final je me retrouve seul et déprimer avec la seul penser que je ne suis qu'un abruti incapable qui restera la honte de la famille...

bref j'ai envie de changer sa, de trouvé un domaine dans lequel je pourrait être bon et de me soustraire de l'AI. et aujourd'hui j'ai peut être trouvé quelque chose,
je suis un passionner de lecture et depuis 2 ans je m'entraine à devenir un écrivain, je n'ai encore rien publier sur aucun blog car je préfère attendre et être sur d'être un minimum à la hauteur pour ne pas me faire flingué par les critiques en 2 seconde, qui plus est mon orthographe est à années lumière d'être parfaite et ne le sera probablement jamais mais heureusement il y a des logiciels pour sa.

bref l'écriture c'est ce que j'aime et c'est ce qui me définit le mieux. et qui sais, peut être que j'arriverai à en vivre un jour... je ne perd pas espoir.



et vous? que feriez vous à ma place? quel est la profession de vos rêve?

[bézèdach44]

Même pour les métier les plus simple j'aurai toujours besoin que quelqu'un m'explique et me dise encore et encore ce que je doit faire.

J'ai la même sensation

que feriez vous à ma place?

Moi je te dirais de continuer de bosser pour réaliser ton rêve

quel est la profession de vos rêve?

Moi, je veux devenir musicienne. Bon y'a beaucoup de chose qui sont pas super compatible avec mon autisme, mais je vois pas trop ce que je pourrais faire d'autre, et puis je vais surtout essayer de dépasser ces difficultés et d'y arriver quand même

[grew]

musicienne, oui c'est très intéressant comme métier. et noble qui plus est. a tu déjà une idée du type d'instrument qui te conviendrai?

[bézèdach44]

Je suis principalement batteuse et saxophoniste. Après je sais faire aussi de la guitare, de la basse et du clavier.

[Flower]

Il ne faut pas se dire que juste parce qu'on est autiste, on ne peut pas faire des choses! Je fais bien un métier qui se définit pas mal par des interactions sociales, et on me dit que je suis bon dans mon boulot... (C'est l'épuisement que ça génère qu'on ne voit pas.)
A part ce métier-là (que je ne précise pas en public pour ne pas être identifiable), j'aurais pu imaginer travailler comme traductrice, je l'ai fait pendant quelques mois et c'est plutôt intéressant. A mon avis, cela peut être un métier pour un aspie qui aime les langues, le travail s'explique quasi de lui-même, le texte ne bouge pas, cela ne demande pas beaucoup d'interactions sociales et on peut le faire de n'importe où. En revanche sur certaines langues il y a beaucoup de concurrence.
Sinon je rêve moi aussi d'écrire des romans et d'être un jour publiée, mais pour ça déjà il faudrait que je me remette à écrire. Les idées, ce n'est pas ce qui manque, et quand j'étais plus jeune, il y a des gens qui m'ont dit que j'avais du talent, mais entre la fatigue et la flemme, j'ai un peu du mal à écrire régulièrement.

[user3571]

Je ne crois pas qu'il existe de professions idéales.

Dans l'absolue un panele de métiers qui exigent des étudiants de très bonnes capacités de communication ( commercial, contrôleur de gestion, expert-comptable, collaborateur comptable en cabinet comptable,ect) sera pénalisant puisque les qualités attendus portent sur des savoir faire et des savoir êtres relationels qui feront défaut.

Il y'a quelques années, des gens pensaient sincèrement que je pourrais travailler dans un cabinet comptable et croyaient que l'aspect relationel du métier pouvait être négligé:non ce n'est pas possible. Même avec des techniques d'approche systémiques, il y'a des choses attendues qui échappent à la personne autiste, donc aucun intérêt de s'entéter dans un métier qui de toute façon ménera à l'échec.

Même raisonnement pour mon stage de contrôleur de gestion ou c'était sur un domaine qui m'avait fait échec scolairement. les multiples imprévus à gérer me conduisait dans une impasse, dans un état d'épuisement que j'ai du admettre au final.

Il faut tenir compte des besoins de la personne autiste, de ses points forts, ses points faibles pour le choix d'un métier, ne jamais se baser uniquement sur ce qu'une personne pense à tort ou à raison sur cette même personne.

[Hope]

Le travail ... Mon gros casse-tête du moment aussi: trouver un boulot compatible, qui ne me rende pas malade d'ennui ou d'épuisement

[nouvo]

bref j'ai envie de changer sa, de trouvé un domaine dans lequel je pourrait être bon et de me soustraire de l'AI. et aujourd'hui j'ai peut être trouvé quelque chose,
je suis un passionner de lecture et depuis 2 ans je m'entraine à devenir un écrivain, je n'ai encore rien publier sur aucun blog car je préfère attendre et être sur d'être un minimum à la hauteur pour ne pas me faire flingué par les critiques en 2 seconde, qui plus est mon orthographe est à années lumière d'être parfaite et ne le sera probablement jamais mais heureusement il y a des logiciels pour sa.

bref l'écriture c'est ce que j'aime et c'est ce qui me définit le mieux. et qui sais, peut être que j'arriverai à en vivre un jour... je ne perd pas espoir.



et vous? que feriez vous à ma place?

Si tu as une envie, un souhait, il faut les suivre - et essayer de mettre le maximum de tes atouts dans la balance. Faut faire, faut y aller quoi, essayer au moins.

Un proverbe disant : 100 % de ceux qui ont atteints leur objectif ont essayé

Et quand on réalise qqchose qui répond à un souhait / une envie, il y a toujours du positif - qu'il soit en cours de route ou à une 1ere ligne d'arrivée, sur les nombreuses (ça doit s'appeler "la vie" ^)


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Plus généralement sur le topic, je ne sais si une profession idéale existe; et même dans des professions idéalisées (ou "idéales") interviennent des contre-parties (souvent). (enfin de ce que je m'en dis) Alors pour enchainer et transition :

quel est la profession de vos rêve?

j'ai suivi (à mon âge de presque vieil hibou: 38 ans) 3 métiers de mes rêves, avec déclinaison puisque si j'ai passé à un second c'est que le précédent ne s'est finalisé à terme..

1- hydrobiologiste : bosser sur / étudier les rivières et tout ce qui s'y rapporte, au point de vue biologique. (depuis enfant mon truc était les rivières, la pêche, et tout ce qu'y s'y rapporte); j'ai fait des études pour (que pour ça, dans l'attente de). Arrivé à la fin j'ai touché le milieu, la réalité du quotidien (stage dans un service aux côtés d'un hydrobiologiste) - J'ai pu me rendre compte que la pratique du métier (en service: administration ; ou en bureau d'étude) avait au moins bcp de contre-parties - diverses; dans un cadre ou sur bases qui me plaisaient. "De toute façon" je ne suis parvenu à obtenir un poste dans ce domaine, même élargi à l'environnement dans un délai convenable pour ne pas avoir un cratère sur un CV. Mais sur la route, des choses positives pour moi (quand même)

2- moniteur de plongée: arrêté assez rapidement en cours de formation suite à la découverte d'un défaut anatomique au niveau du conduit d'une oreille (canal de la trompe d'Eustache rétrécit) qui fait que déjà j'avais des calcifications (dommages) à un tympan, et que toute plongée est susceptible d'être dangereuse (pour moi), et d'autant quand on doit accompagner, pour les autres. C'est aléatoire car quand / si le conduit se bouche je ne peux plus faire la décompression. Donc ce fut arrêt (d'un gros projet et investissement personnel)
Mais aussi, sur le métier en lui-même, j'ai pu mesurer / comprendre certaines limites.

3- créer des jardins
et là je suis resté dans les jardins (n'ayant pas de point 4 envisagé, envisageable) et la partie, envie, motivation initiale non atteinte, pour diverses raisons (qui m'incombent; difficultés diverses : organisation, achats, choix, mise en place, relationnel, fatigue, travailler seul aussi mais avec qn ce serait impossible / ingérable - visualisations non-stop sur bases de nombreuses inconnues font des tas de schémas à s'en fichent mal à la tête)

Donc à mon âge et situation, plus vraiment de rêve
déjà maintenir, améliorer un chouia (marge possible) mon taf dans les jardins, y être plus durablement tranquille, serein (il y a de bonnes évolutions d'ensemble) sera déjà pas mal. J'ai quand même un bon confort / tranquillité de travail chez des gens que j'apprécie (quasi tous, sinon j'ai arrêté d'y aller pour plusieurs) et dans un environnement qui me va : bien au calme, toujours face à la montagne et des fois en bord de mer et pause repas à la plage (avec mon chien).
J'eus connu bien plus difficile ^
(avec un boulot qui quand même garde des difficultés, au moins fatigue - parfois - mais j'ai une certaine marge pour m'organiser, aussi)

[nouvo]

bref j'ai envie de changer sa, de trouvé un domaine dans lequel je pourrait être bon et de me soustraire de l'AI. et aujourd'hui j'ai peut être trouvé quelque chose,
je suis un passionner de lecture et depuis 2 ans je m'entraine à devenir un écrivain, je n'ai encore rien publier sur aucun blog car je préfère attendre et être sur d'être un minimum à la hauteur pour ne pas me faire flingué par les critiques en 2 seconde, qui plus est mon orthographe est à années lumière d'être parfaite et ne le sera probablement jamais mais heureusement il y a des logiciels pour sa.

bref l'écriture c'est ce que j'aime et c'est ce qui me définit le mieux. et qui sais, peut être que j'arriverai à en vivre un jour... je ne perd pas espoir.

et vous? que feriez vous à ma place?

Je complète un peu ma réponse, relativement notamment aux mentions soulignées et questionnement.
Déjà, on peut techniquement être écrivain; il s'agit de pratiquer l'acte d'écriture de manière au moins assez régulière (avec une certaine intensité tout de même) et produire du contenu. Ce point n'est déjà si et forcément évident, et si l'on y parvient, alors on a de sérieuses aptitudes pour = bon signe. Si l'on en retire du bénéfice direct (en terme personnel), encore bon signe supplémentaire car le plaisir et la satisfaction sont un moteur.

Ensuite, être écrivain et retirer au moins une rentrée pécuniaire (même minime initialement), ce sont les autres qui vont le décider, car chaque euro de vente d'un livre est fournit par les autres; ils sont les lecteurs.
Donc, si tout le travail en amont provient de soi, au final ce sont les autres qui vont dire si l'on est écrivain.

Ce point, il faut l'intégrer. On ne peut vraiment se décréter écrivain (avec une rentrée pécuniaire même minime) - et donc il ne faut "sauter des étapes" et se mettre initialement la barre trop / très haute.

Donc l'histoire est d'engager un chemin, à la fois envers soi : produire, créer, écrire
et envers les autres : faire lire, se soumettre à la critique (positive, négative, constructive, non-constructive)

Et sur les critiques, il faut s'attendre à tout - et se préparer à être critiqué en négatif. Ce n'est de fait si évident et facile mais c'est obligé.

Je pense qu'il faut aussi être ou savoir s'entourer pour ce parcours, pour l'initier et le poursuivre.
Avoir une / des personnes qui encouragent (persévérance), nous lisent de manière détachée et donnent un avis et correction / complément. Cela peut être dans les proches, connaissances, ou groupe d'écriture (irl ou via internet).

Après, il faut s'exposer et montrer ses contenus, et voir les retours - c'est le seul moyen "d'avancer".

Selon toutes les réactions, de soi et sa pratique d'écriture, des autres et leurs commentaires/appréciations ou autres; interviendra la phase suivante : finaliser un/son premier contenu/volume livre. Et là ce seront d'autres étapes et paliers à franchir.


voilà pour ce petit complément

[Djinpa]

le métier de mes rêves, ce serait un job où je suis rémunérée pour faire ce que je sais bien faire, là où j'ai un don, une facilité, dont l'exercice sera utile au bien commun (une activité qui a du sens, de l'éthique).
je suis en train d'y réfléchir dans la construction de mon projet de vie.
J'ai identifié certaines de mes forces, et certaines de mes fragilités, et j'essaye de trouver l'activité qui pourrait être compatible...

[Hope]

le métier de mes rêves, ce serait un job où je suis rémunérée pour faire ce que je sais bien faire, là où j'ai un don, une facilité, dont l'exercice sera utile au bien commun (une activité qui a du sens, de l'éthique).

Je crois que c'est le rêve de chacun

[Elisa]

Devenir écrivain, cela a été mon objectif pendant longtemps, une véritable obsession et la seule activité pour laquelle je me sentais faite. J'ai failli publier un recueil de poèmes dans une petite maison d'édition il y a déjà pas mal de temps, et heureusement que je ne suis pas allée jusqu'au bout: j'étais très jeune (seize ans) et cela n'était pas abouti.
J'ai quasiment abandonné l'idée (mais peut-être un jour, si l'envie revient...) quand c'est une autre passion, tout aussi envahissante, qui s'est imposée.
Actuellement, je poursuis deux projets professionnels qui se rejoignent et se nourrissent mutuellement (même si ce n'était pas évident de créer un lien entre les deux au départ). Je rêve de créer ma micro-entreprise de comportementaliste animalière mais c'est un métier vraiment extrêmement dur dans ma situation (qui repose en grande partie sur le contact avec l'humain: j'ai l'impression de devoir produire constamment un effort surhumain et j'ai peur de m'épuiser).

[grew]

je doit dire que c'est vraiment intéressant d'avoir l'avis d'autre personne sur ce sujet la en plus de leurs vécu personnelle. franchement je vous remercie tous.

[freeshost]

Au fait, grew, ça te dit une rencontre entre personnes Asperger suisses ? J'ai déjà vu des Asperger :

- du Valais francophone,
- du canton de Vaud,
- du canton de Genève,
- du Fribourg francophone.

Il faut que je monte un plus au nord, puis un peu plus vers l'ouest. Alors... Bienne me semble une bonne étape.

[philippe1100]

si j'avais a revenir en arrière pour choisir une autre carrière . j'irais vers plombier ou électricien .

ce sont des métiers payant toujours en demande . ce sont des métiers qui peuvent être fait en travaillant de manière autonome ou en privé .

s'il a contact public . je ne le vois pas assez longtemps pour que les gens se rendre compte de mon SA . du coup , tant que tu fais un bon travail . c'est assez pour ne pas se faire dehors par un manque de sociabilité .