de nouveau, lien entre humour et identité de groupe?freeshost a écrit :Ben oui, le médecin a aussi le droit de se marrer de temps à autres.
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Il y a sûrement des blagues entre médecins comme il y a des blagues entre enseignants.
Comme il y a des blagues entre patients, comme il y a des blagues entre élèves.
parce que, quand même, il y a des tonnes de blagues "à deux balles" (sans jeu de mot) que je comprends comme des blagues "informatives", que les "nouveaux" du groupe écoutent et se racontent...style les blagues de toto à l'école primaire, les blagues de cul descriptives au début du collège, les chansons à boire des étudiants, les blagues de chirurgiens en salle d'op...
les infirmières de salle d'op pourront vous le confirmer: chaque spécialité de chirurgie a son humour-la chir dig étant la plus scato, et la neuro, la plus intello; je ne blague pas!
ces blagues-là sont ok à raconter dans leur contexte, mais "ca ne se dit pas" dans un autre contexte, sauf perle exceptionnelle bien sûr, drôle même quand on ne connaît pas le contexte (ici, contexte=ce qu'on est censé savoir pour l'avoir déduit des prémices de la blague, parce que ca ne se fait pas de mettre les gens en difficulté en leur racontant un truc qu'ils ne peuvent pas comprendre en faisant comme si ils étaient censés , justement(du moins, pas sans signaler "private joke" pour que l'autre se sente pas obligé de continuer à suivre)