Si je relis l'article Wikipedia francophone vers lequel FloretteRanou pointe :
- Maslow, ça me rappelle la pyramide de Maslow, et ses variantes (pyramides des besoins),
- Skinner, on pense (évidemment) au conditionnement de Skinner (et aux critiques),
- la psychanalyse (pas besoin de vous en parler, on en a déjà beaucoup parlé sur ce forum ).
On peut remettre cela en question, même si ce n'est pas la majorité qui évoluent négativement. On peut se questionner sur le sens de "positivement", qui me semble pas mal subjectif, et pouvant varier d'une culture à l'autre.Pour Carl Rogers et les autres théoriciens de l'approche humaniste, l'être humain est fondamentalement bon, dans le sens où il évoluera toujours positivement s'il suit sa propre expérience et se débarrasse des conditionnements qui limitent sa liberté.
Pour ma part, "mon" humanisme (philosophique) consiste à chercher le bon en chaque être, et à montrer à celui-ci ce bon côté (au moins) à chaque fois qu'il s'exprime (par des actes et/ou des dires). C'est presque une sorte d'opportunisme pour saisir chaque occasion d'encourager un comportement (qui me semble bon). À chaque fois qu'un mouvement tend vers le même plan (géométriquement parlant, pour imager ) que le mouvement que j'encourage, je cherche à encourager la personne à continuer dans cette voie. Bon, il y a le risque d'une certaine naïveté : le mouvement n'est peut-être que provisoire, n'est peut-être qu'un faire-valoir, une façade pour augmenter sa chance de se faire embaucher (que je lui attribue ma confiance "définitivement a priori"). Il y a aussi le débat et les recherches sur la réversibilité du "passage du côté obscur de la force" (par exemple : la radicalisation, la pédophilisation, etc.), surtout quand certaines personnes recherchent un état définitif (donc sous-entendant une enveloppe de non-retour), un état pas forcément bon pour l'entourage, le bien-être et la liberté de celui-ci.
Bon, en lisant la liste des représentants, je me rends compte que j'ai encore de quoi feuilleter et lire.