[Index Religion] Pour parler de religion...
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Re: Parlons de religion
Je crois que tu idéalises vachement le reste de l'Eglise Catholique, l'Opus Dei c'est pas des progressistes et pourtant ils ont longtemps eu la main sur les affaires au Vatican. (je ne parle pas des délires du Da Vinci code mais de trucs bien réels, pour préciser si besoin, politiquement ils ont soutenu Pinochet jusqu'au bout).
On a du bol d'avoir des papes relativement progressistes ces temps ci (sauf B XVI mais il ne sortait jamais), il n'y a pas vraiment de garantie que ça dure, surtout si les catholiques pratiquants continuent à diminuer en Europe. (Les autres continents prendraient plus de poids, et ils ne sont pas nécessairement tous aussi cools).
On a du bol d'avoir des papes relativement progressistes ces temps ci (sauf B XVI mais il ne sortait jamais), il n'y a pas vraiment de garantie que ça dure, surtout si les catholiques pratiquants continuent à diminuer en Europe. (Les autres continents prendraient plus de poids, et ils ne sont pas nécessairement tous aussi cools).
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)
話したい誰かがいるってしあわせだ
Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.
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Re: Parlons de religion
Benoit XVI bien que conservateur a au moins laissé sa place contrairement à son prédécesseur mais François 1 er (pas le roi) est bien mieux.
Mais le mariage gai et les prêtres marié ce n'est pas encore d'actualité.
Ce qui fait une perte de vitesse pour la religion catholique .
Mais le mariage gai et les prêtres marié ce n'est pas encore d'actualité.
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Re: Parlons de religion
Non non, je n'idéalise pas du tout (le reste ? ) la véritable Eglise Catholique. Puisqu’eux (les "progressistes" (argh), les modernes (encore argh)) me considèrent tout aussi comme indigne de communier. Ils considèrent l'homosexualité comme un choix et un péché capital. Pourtant je n'ai rien demandé, Dieu (leur Dieu) m'a fait comme ça.Benoit a écrit :Je crois que tu idéalises vachement le reste de l'Eglise Catholique, l'Opus Dei c'est pas des progressistes et pourtant ils ont longtemps eu la main sur les affaires au Vatican. (je ne parle pas des délires du Da Vinci code mais de trucs bien réels, pour préciser si besoin, politiquement ils ont soutenu Pinochet jusqu'au bout).
On a du bol d'avoir des papes relativement progressistes ces temps ci (sauf B XVI mais il ne sortait jamais), il n'y a pas vraiment de garantie que ça dure, surtout si les catholiques pratiquants continuent à diminuer en Europe. (Les autres continents prendraient plus de poids, et ils ne sont pas nécessairement tous aussi cools).
Les hérétiques de la Trad' ne sont pas Catholiques. Officiellement ils ont créé leur propre excommunications. Pourtant Rome a tenté des réconciliations. Mais les cons ne changent pas d'avis et n'écoutent personne.
Encore une fois, je ne suis pas catholique, encore moins traditionaliste (ou intégriste ici) (là je crois que c'est clair ).
(Mais, oui, cela ne m'empêche pas d'avoir bcp .... d'égards pour l'Eglise.)
NB : La Fraternité Saint-Pierre est traditionaliste mais Catholique quand-même. Ils ont juste gardé le rite tridentin puisque Rome le leur a permit. Ils ne sont pas schismatiques. Les intégristes de Saint-Pie X le sont, quant à eux. Ce qui fait que les gesticulades de leurs faux prêtres (qui sont en fait des laïcs comme toi ou moi, donc des usurpateurs de Jesus Christ, parfaitement blasphémateurs quand ils prétendent exercer les sacrements) qu'ils prétendent être des Sacrements n'en sont pas. Leurs gourous ne permettent pas d'être en Communion ou de se faire Confesser, ni même d'avoir l'Extrême Onction. Déjà, ils ont l'esprit bouffé par le Démon, mais en plus ils ne sont jamais pardonnés. L'Enfer les attend. Bien fait.
Modifié en dernier par Bubu le mercredi 10 août 2016 à 20:12, modifié 1 fois.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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Re: Parlons de religion
Je n'ai pas bien lu tout ce fil.
Mais suivant un article de Jérôme Fourquet dans "Le Monde", 10% de la population française est prête à soutenir ou à participer à des actions violentes contre des musulmans (ou supposés tels).
28% de la population est complètement hostile aux musulmans.
6 millions de personnes à comparer à quelques milliers de partisans du djihadisme !
Mais suivant un article de Jérôme Fourquet dans "Le Monde", 10% de la population française est prête à soutenir ou à participer à des actions violentes contre des musulmans (ou supposés tels).
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Re: Parlons de religion
A suivre :
-la paranoïa collective et les théories du complot entretenus par les membres de la Fraternité Saint Pie X. (Saint Pie X doit être vert de voir que ces connards se soient affublés de Son Nom)
-la conception misogyne de la Femme, et leur conception de la Famille.
Ça va chier !
-la paranoïa collective et les théories du complot entretenus par les membres de la Fraternité Saint Pie X. (Saint Pie X doit être vert de voir que ces connards se soient affublés de Son Nom)
-la conception misogyne de la Femme, et leur conception de la Famille.
Ça va chier !
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
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Re: Parlons de religion
Je pense, pour connaitre quelques-uns de ces français anti-musulmans, que ce n'est pas uniquement le fait qu'ils associent islam et attentats qui fait qu'ils seraient capables de soutenir ou de commettre des actes anti-musulmans. Leur discours est surtout que les musulmans ne cherchent pas à beaucoup s'intégrer en France, qu'ils sont entrain de faire perdre la culture de la France en faisant construire des mosquées et en devenant plus nombreux que les Catholiques, que les petits délinquants des cités sont toujours les mêmes (selon eux hein), que 75% de la population carcérale est composée de musulmans ou de personnes d'origine maghrébines etc.Jean a écrit : Mais suivant un article de Jérôme Fourquet dans "Le Monde", 10% de la population française est prête à soutenir ou à participer à des actions violentes contre des musulmans (ou supposés tels).
28% de la population est complètement hostile aux musulmans.
6 millions de personnes à comparer à quelques milliers de partisans du djihadisme !
Ce n'est pas uniquement une question d'islamisme, de djihad et d'attentats.
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Re: Parlons de religion
Il y avait eu des articles sur cette question en angleterre (pour le Brexit)
Pour des personnes typees wasp qui blablatent en faisant leurs courses, il semblait 'normal' de supposer que les personnes qui font pareil (discuter et les courses) mais en langue arabe discutent en fait de terrorisme, ou de haine de l'autre.
Pour des personnes typees wasp qui blablatent en faisant leurs courses, il semblait 'normal' de supposer que les personnes qui font pareil (discuter et les courses) mais en langue arabe discutent en fait de terrorisme, ou de haine de l'autre.
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Re: Parlons de religion
....ben , si c'est ca jouer le jeu social, etre normal,moi, je ne veux PAS chercher à m'intégrer dans un groupe social comme ca.Benoit a écrit :Il y avait eu des articles sur cette question en angleterre (pour le Brexit)
Pour des personnes typees wasp qui blablatent en faisant leurs courses, il semblait 'normal' de supposer que les personnes qui font pareil (discuter et les courses) mais en langue arabe discutent en fait de terrorisme, ou de haine de l'autre.
peut-être Aspie, en attente d'un premier rdv demandé au CRA.
premier rdv le 04/07, demande de bilans ergo/neuro en cours
Premier diag Asperger posé par un neurologue expert juillet 2016, communiqué en décembre
premier rdv le 04/07, demande de bilans ergo/neuro en cours
Premier diag Asperger posé par un neurologue expert juillet 2016, communiqué en décembre
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Re: Parlons de religion
2000 mosquées contre 50 000 églises catholiques (entretenues par les communes en général) : sacré envahissement.
https://blogs.mediapart.fr/norb/blog/10 ... -programme
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Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
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Re: Parlons de religion
Salut,
Je suis agnostique, c'est à dire que je ne sais pas si dieu existe faute de preuve donc je laisse la question ouverte sans prétendre connaître la réponse, j'admet mon ignorance sur ce sujet tout comme je ne connait pas l'oeuvre de Sartre ou comment tricoter des mailles en jersey.
C'est un point de vue différent de celui du religieux ou de l'athée qui pensent eux connaître et détenir la vérité ("Dieu existe" ou "Dieu n'existe pas"). Là, au lieu d'avoir une opinion, on en a pas.
Mais il y a un truc que je trouve hallucinant dans la religion c'est à quel point elle montre la soumission de l'être humain face à l'autorité. Je n'arrive pas à comprendre comment une personne qui s'est vu imposé une religion à sa naissance va la suivre toute sa vie et surtout continuer à l'imposer à ses enfants sans jamais se poser de question et en acceptant tous des principes (Par exemple, il est impossible pour un chrétien de dire "je crois en Dieu mais pas en la création de l'Arche et Noé est un abruti à mes yeux", impossible pour un musulman de dire "Je crois en Allah mais je mange du saucisson et je bois de l'alcool néanmoins", c'est le coté dogmatique de la religion, on prend tout ou on ne prend rien)
C'est ça qui me dépasse et que je n'arrive pas à comprendre : Pourquoi si peu de personne abandonnent la religion en cours de vie alors qu'ils ne l'ont pas choisie ? Ou est la foi quand on a pas choisi personnellement sa voie spirituelle ? Comment, en tant que parent, peut-on dire décider pour son enfant un choix qui va le conditionner toute sa vie ?
Soumission à l'autorité et pression sociale ? Certainement un peu des deux, d'ailleurs dans toutes les religions on est considéré comme un moins que rien si on l'abandonne ("détournes-toi de dieu et tu brûlera dans les flammes de l'enfer" me disait-on au catéchisme) et j'imagine mal mes amis musulmans ou chrétiens me dire un jour "J'ai réfléchi sur ma religion, peut-être qu'elle ne me convient pas, je vais la mettre de coté et me tourner vers autre chose". C'est tout simplement impossible pour eux.
J'ai été élevé dans une famille religieuse, le soir je devais réciter le "notre père" et "je vous salue Marie", j'ai essayé de lire la bible aussi (mais c'est trop long et trop...rébarbatif). A l'adolescence, je me suis posé quelques questions, j'ai lu, j'ai discuté et j'ai avancé dans ma réflexion. Je suis passé par le déisme, puis par la religion musulmane, puis par l'athéisme et maintenant par l'agnosticisme et je m'oriente vers le boudhisme (qui n'est pas une religion mais plus des principes de vie). Je ne reste pas figé et coincé dans la religion catholique juste parce que c'est la seule qu'on m'ait présentée et je trouve normal d'avancer, de se remettre en question et de faire des erreurs.
Je ne comprend pas les personnes qui suivent leur religion juste parce que c'est la seule qu'on leur ait présenté et j'aime ma liberté de penser à ce sujet.
Je suis agnostique, c'est à dire que je ne sais pas si dieu existe faute de preuve donc je laisse la question ouverte sans prétendre connaître la réponse, j'admet mon ignorance sur ce sujet tout comme je ne connait pas l'oeuvre de Sartre ou comment tricoter des mailles en jersey.
C'est un point de vue différent de celui du religieux ou de l'athée qui pensent eux connaître et détenir la vérité ("Dieu existe" ou "Dieu n'existe pas"). Là, au lieu d'avoir une opinion, on en a pas.
Mais il y a un truc que je trouve hallucinant dans la religion c'est à quel point elle montre la soumission de l'être humain face à l'autorité. Je n'arrive pas à comprendre comment une personne qui s'est vu imposé une religion à sa naissance va la suivre toute sa vie et surtout continuer à l'imposer à ses enfants sans jamais se poser de question et en acceptant tous des principes (Par exemple, il est impossible pour un chrétien de dire "je crois en Dieu mais pas en la création de l'Arche et Noé est un abruti à mes yeux", impossible pour un musulman de dire "Je crois en Allah mais je mange du saucisson et je bois de l'alcool néanmoins", c'est le coté dogmatique de la religion, on prend tout ou on ne prend rien)
C'est ça qui me dépasse et que je n'arrive pas à comprendre : Pourquoi si peu de personne abandonnent la religion en cours de vie alors qu'ils ne l'ont pas choisie ? Ou est la foi quand on a pas choisi personnellement sa voie spirituelle ? Comment, en tant que parent, peut-on dire décider pour son enfant un choix qui va le conditionner toute sa vie ?
Soumission à l'autorité et pression sociale ? Certainement un peu des deux, d'ailleurs dans toutes les religions on est considéré comme un moins que rien si on l'abandonne ("détournes-toi de dieu et tu brûlera dans les flammes de l'enfer" me disait-on au catéchisme) et j'imagine mal mes amis musulmans ou chrétiens me dire un jour "J'ai réfléchi sur ma religion, peut-être qu'elle ne me convient pas, je vais la mettre de coté et me tourner vers autre chose". C'est tout simplement impossible pour eux.
J'ai été élevé dans une famille religieuse, le soir je devais réciter le "notre père" et "je vous salue Marie", j'ai essayé de lire la bible aussi (mais c'est trop long et trop...rébarbatif). A l'adolescence, je me suis posé quelques questions, j'ai lu, j'ai discuté et j'ai avancé dans ma réflexion. Je suis passé par le déisme, puis par la religion musulmane, puis par l'athéisme et maintenant par l'agnosticisme et je m'oriente vers le boudhisme (qui n'est pas une religion mais plus des principes de vie). Je ne reste pas figé et coincé dans la religion catholique juste parce que c'est la seule qu'on m'ait présentée et je trouve normal d'avancer, de se remettre en question et de faire des erreurs.
Je ne comprend pas les personnes qui suivent leur religion juste parce que c'est la seule qu'on leur ait présenté et j'aime ma liberté de penser à ce sujet.
Non diagnostiqué.
Pour la Simplicité Volontaire
“You all laugh at me because I’m different, I laugh at you because you’re all the same.” —John Davis
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Re: Parlons de religion
@smilyaspi, je partage votre analyse.
Ce qui me surprend dans ces histoires de religions, c'est leur âge ... 2000 ans pour celle des chrétiens, un peu moins pour les musulmans, et bien plus encore pour les Juifs. Abraham ... Mais que c'est loin tout ça ... Combien de temps va-t-on encore se référer à préceptes aussi vieux ? aussi décalés ? pourquoi ? c'est une énigme pour moi.
Heureusement, je vis dans un pays où je n'ai pas l'obligation de me soumettre à quelque culte que ce soit et je trouve que c'est un excellente chose.
Ce qui me surprend dans ces histoires de religions, c'est leur âge ... 2000 ans pour celle des chrétiens, un peu moins pour les musulmans, et bien plus encore pour les Juifs. Abraham ... Mais que c'est loin tout ça ... Combien de temps va-t-on encore se référer à préceptes aussi vieux ? aussi décalés ? pourquoi ? c'est une énigme pour moi.
Heureusement, je vis dans un pays où je n'ai pas l'obligation de me soumettre à quelque culte que ce soit et je trouve que c'est un excellente chose.
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Re: Parlons de religion
Entièrement d'accord avec vous.
Il y a un mot qui défini, à mon sens, cet état d'esprit, c'est l'apathéisme.
Je me dis volontiers apathéiste.
C'est à dire que la question d'un dieu n'a aucun intérêt dans la vie terrestre puisque l'on sait bien que l'on n'aura pas de réponse convaincante. Tant que subsisteront des groupes de personnes persuadés de détenir la vérité et faisant tout pour le prouver (y compris semer la terreur), je ne pourrais croire ni les unes ni les autres. Tant qu'aucun Dieu ne m'aura parlé directement, je n'aurais aucun moyen d'y croire. Je me méfie de l'autosuggestion tout en restant ouvert et réceptif, en toute honnêteté et en toute neutralité, mais... personne !
Donc, on verra bien après la vie : s'il n'y a rien (il n'y aura rien), et s'il y a quelque chose, on verra alors (je pense que j'aurais tout fait pour avoir eu une vie correcte sur terre). Je ne pense pas qu'"on" pourra me reprocher de ne pas avoir cru en quelque chose car c'est une démarche profondément honnête, pacifiste et pleine d'amour pour les autres (même si je les fuis parce que je ne les comprends pas...).
S'il n'y a rien, il restera ce que j'aurais laissé comme traces de mon passage : autant qu'elles soient bonnes pour les autres. Et s'il y a autre chose, laisser quelques traces positives de notre passage sur terre est sûrement la meilleure chose à faire pour que ça se passe bien...
C'est pour moi la seule théorie qui tienne la route et ne me mette pas en porte à faux avec mon honnêteté. Tant pis si cela choque des croyants !
Mais là, on ne parle plus de religion, mais de son absence
Diagnostiqué par le CRA en 2020 non autiste mais de gros problèmes dans le ressenti des émotions (alexithymie) et dans la communication sociale.
HQI aussi, ce qui peut aller de pair.
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Re: Parlons de religion
Je suis aussi bien d'accord avec vous, surtout sur ton point de vue smilyaspi.
L'endoctrinement des enfants est une chose qui me révolte considérablement. Qu'on ait envie de partager ses croyances avec sa progéniture parce qu'on pense que c'est une bonne chose pour eux se comprend. Mais qu'on la force à suivre la même voie que soi parce que c'est comme ça et pas autrement
De plus le dogmatisme des religions ne peut que générer des conflits et de l'intolérance. Un peu avant l'adolescence, j'ai vu ma famille se déchirer à cause de divergence d'opinions sur des points de doctrine, alors qu'ils croient tous le même Dieu et ont la même religion ! Quand je vois les croisades, les guerres de religions, pour moi ce sont des preuves que la religion n'a rien de très sain au fond, et je trouve que c'est un frein au bien vivre ensemble.
Selon mon point de vue, les religions ne sont que des théories élaborées par les hommes, qui prônent beaucoup de belles choses, mais à côté de cela rabaissent la femme à une créature secondaire et les animaux à des êtres mis à la disposition de l'être humain. Je suis agnostique, et s'il y a un Dieu, je pense que ce qu'il voudrait avant tout c'est la paix entre ses enfants, la bienveillance envers tous les êtres vivants quels qu'ils soient, et non pas des conflits parce que untel n'interprète pas ses écrits de la même façon que tel autre.
J'aime bien le bouddhisme, parce qu'on se rapproche plus d'une philosophie de vie. Mais ce qui me gêne, c'est qu'il y a quand même pas mal de croyances et de rituels, ça a encore trop un petit goût de religiosité selon moi. Je préfère donc la spiritualité de la philosophie tout court.
L'endoctrinement des enfants est une chose qui me révolte considérablement. Qu'on ait envie de partager ses croyances avec sa progéniture parce qu'on pense que c'est une bonne chose pour eux se comprend. Mais qu'on la force à suivre la même voie que soi parce que c'est comme ça et pas autrement
De plus le dogmatisme des religions ne peut que générer des conflits et de l'intolérance. Un peu avant l'adolescence, j'ai vu ma famille se déchirer à cause de divergence d'opinions sur des points de doctrine, alors qu'ils croient tous le même Dieu et ont la même religion ! Quand je vois les croisades, les guerres de religions, pour moi ce sont des preuves que la religion n'a rien de très sain au fond, et je trouve que c'est un frein au bien vivre ensemble.
Selon mon point de vue, les religions ne sont que des théories élaborées par les hommes, qui prônent beaucoup de belles choses, mais à côté de cela rabaissent la femme à une créature secondaire et les animaux à des êtres mis à la disposition de l'être humain. Je suis agnostique, et s'il y a un Dieu, je pense que ce qu'il voudrait avant tout c'est la paix entre ses enfants, la bienveillance envers tous les êtres vivants quels qu'ils soient, et non pas des conflits parce que untel n'interprète pas ses écrits de la même façon que tel autre.
J'aime bien le bouddhisme, parce qu'on se rapproche plus d'une philosophie de vie. Mais ce qui me gêne, c'est qu'il y a quand même pas mal de croyances et de rituels, ça a encore trop un petit goût de religiosité selon moi. Je préfère donc la spiritualité de la philosophie tout court.
Diagnostiquée asperger en 2018, mais ne sait toujours pas si elle l'est vraiment, et maintenant s'en fout un peu ...
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Re: Parlons de religion
C'est mal connaitre les croyants je croit. Combien de personnes musulmanes que je connais se bourrent la gueule le week end en soirée ? Plein. C'est d'ailleurs le coté qui me dérange de certains qui se considères comme pratiquants, mais qui ne choisissent que les cotés qui les arrangentsmilyaspi a écrit :Mais il y a un truc que je trouve hallucinant dans la religion c'est à quel point elle montre la soumission de l'être humain face à l'autorité. Je n'arrive pas à comprendre comment une personne qui s'est vu imposé une religion à sa naissance va la suivre toute sa vie et surtout continuer à l'imposer à ses enfants sans jamais se poser de question et en acceptant tous des principes (Par exemple, il est impossible pour un chrétien de dire "je crois en Dieu mais pas en la création de l'Arche et Noé est un abruti à mes yeux", impossible pour un musulman de dire "Je crois en Allah mais je mange du saucisson et je bois de l'alcool néanmoins", c'est le coté dogmatique de la religion, on prend tout ou on ne prend rien)
Encore une fois, je connais bien plus de personnes qui ont "abandonné" leur religion en grandissant que de personnes qui continuent d'aller à l'église et de croire en leur Dieu.C'est ça qui me dépasse et que je n'arrive pas à comprendre : Pourquoi si peu de personne abandonnent la religion en cours de vie alors qu'ils ne l'ont pas choisie ? Ou est la foi quand on a pas choisi personnellement sa voie spirituelle ? Comment, en tant que parent, peut-on dire décider pour son enfant un choix qui va le conditionner toute sa vie ?
Je suis pas une fervente défenseuse de la religion, selon moi chacun fait comme il veut, et il est vrai que je ne peux affirmer avec certitude que Dieu existe. En revanche, je te trouve hyper catégorique dans tes propos, et tu sembles aussi oublier que certaines personnes n'ont pas reçu d'éducation religieuse mais se convertissent par la suite, car il y retrouve quelque chose qu'ils n'avaient pas. Si les parents ont envie de donner une éducation religieuse à leurs enfants, je vois pas comment on peut leur reprocher, c'est comme si tu disais "je comprends pas les parents qui éduquent leurs enfant de telle ou telle manière, laissez l'enfant faire ce qu'il veut après tout, c'est ça vie" Si en grandissant l'enfant veut s'écarter de la religion, il le fera.
Du coup je trouve ça hyper contradictoire avec ce que tu viens de dire juste avant, à moins que je n'ai pas comprisJ'ai été élevé dans une famille religieuse, le soir je devais réciter le "notre père" et "je vous salue Marie", j'ai essayé de lire la bible aussi (mais c'est trop long et trop...rébarbatif). A l'adolescence, je me suis posé quelques questions, j'ai lu, j'ai discuté et j'ai avancé dans ma réflexion. Je suis passé par le déisme, puis par la religion musulmane, puis par l'athéisme et maintenant par l'agnosticisme et je m'oriente vers le boudhisme (qui n'est pas une religion mais plus des principes de vie). Je ne reste pas figé et coincé dans la religion catholique juste parce que c'est la seule qu'on m'ait présentée et je trouve normal d'avancer, de se remettre en question et de faire des erreurs.
Sinon de manière générale, il est vrai que les religions ont fait beaucoup de mort, avec les croisades, les hérétiques sur le bucher, le terrorisme islamiste de nos jours... mais c'est plutôt la folie de l'homme que la religion en elle même, je pense A titre comparatif, l'idéologie communiste de Lénine partait d'une bonne intention, et pourtant Staline a fait des millions de morts. La faute au communisme, ou à l'Homme ? La question mérite d'être posée je trouve.
Et combien d'Hommes ont été sauvé par la religion ? Quand c'est la seule chose qui te reste, qui te permet de rester en vie et d'avancer... faut pas oublier ça non plus. Ca permet, de façon subjective, de donner des réponses à des questions qui n'en ont pas de plus rationnelles.
Autiste.
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Re: Parlons de religion
C'est sûr que la religion répond à un besoin: d'appartenance à un groupe d'abord, et de sécurité.
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