orientation sexuelle
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Re: orientation sexuelle
Moi sans aller jusqu'à dire que je m'interroge, je suis bien consciente que c'est tout à fait anormal, et c'est vis à vis de mes proches que ça me dérange, je trouve ça très compliqué à dire.
Pour ce qui est de ""l'union"" lgbt/asexualité, peut-être est-ce une question de minorité ? Les minorités qui se rassemblent pour se faire entendre ?
Sinon tout comme toi, et j'ai déjà lu par ci par là que l'asexualité était une orientation sexuelle à part entière... j'ai du mal à comprendre.
Pour ce qui est de ""l'union"" lgbt/asexualité, peut-être est-ce une question de minorité ? Les minorités qui se rassemblent pour se faire entendre ?
Sinon tout comme toi, et j'ai déjà lu par ci par là que l'asexualité était une orientation sexuelle à part entière... j'ai du mal à comprendre.
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Re: orientation sexuelle
evolution650HBn°2 a écrit :Ok...
Bon eh bien en ce qui me concerne, ni homo ni hétéro ni bi... je n'ai jamais ressenti d'attirance pour quiconque, ce sujet est donc pour moi rempli de mystère et d'incompréhension.
Lalali lalala, je ne fais que passer.Salicorne a écrit :Comme evolution650HBn°2, je n'éprouve d’attirance physique ni envers les hommes, ni envers les femmes. Je suis une peu hermétique à ce sujet, mais j'essaie de comprendre. Je ne ressens pas non-plus le besoin de me définir et ne me suis jamais interrogée sur mon orientation.
Le plus mystérieux pour moi reste le mouvement "asexuel". Je ne saisis pas du tout le rapport entre l'asexualité et les LGBT qui ont des droits à défendre. Il m'est très étrange d'imaginer que des personnes "asexuelles" puissent avoir besoin de se définir par rapport à la sexualité.
Pas d'attirance, ni pour les uns ni pour les autres, ça ne vous fait penser à rien !?
Les droits à défendre ?
Parce que selon vous, la société n'est pas hyper sexualisée, et on ne vous questionne pas à ce sujet sans arrêt, aux réunions de familles, entre amis (façon de parler), on ne vous a jamais demandé si vous avez un/des sex friends blabla ?
Personne n'a jamais été choqué quand vous essayiez d'expliquer que non, vous ne ressentiez jamais de désir (sexuel) pour quelqu'un ?
On ne vous a jamais dit "mais t'inquiète ça viendra bien un jour, ça n'est pas normal/naturel de ne rien ressentir" ?
Vous avez bien de la chance.
Et juste au passage, être "asexuel" ne signifie pas "ne jamais avoir de relations sexuelles", juste parce que le/la compagnon(ne) peut ne pas être asexuel, entre autres.
Vous devriez vous renseigner sur le sujet, les filles
(croyez moi ça fait du bien de voir qu'on est pas seul)
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Re: orientation sexuelle
Je (on ?) n'ai jamais dit ça... loin de là... (j'aurais bien aimé pouvoir le dire par contre : p)Parce que selon vous, la société n'est pas hyper sexualisée, et on ne vous questionne pas à ce sujet sans arrêt, aux réunions de familles, entre amis (façon de parler), on ne vous a jamais demandé si vous avez un/des sex friends blabla ?
Personne n'a jamais été choqué quand vous essayiez d'expliquer que non, vous ne ressentiez jamais de désir (sexuel) pour quelqu'un ?
On ne vous a jamais dit "mais t'inquiète ça viendra bien un jour, ça n'est pas normal/naturel de ne rien ressentir" ?
Vous avez bien de la chance.
Idem, je n'ai jamais dit ça ni ne l'ai pensé. Je m'étais renseignée (en effet ça fait du bien).Et juste au passage, être "asexuel" ne signifie pas "ne jamais avoir de relations sexuelles", juste parce que le/la compagnon(ne) peut ne pas être asexuel, entre autres.
Vous devriez vous renseigner sur le sujet, les filles
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"Asexuelle aromantique", pour ma part, s'il faut nommer les choses. Seule, quoi.
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Re: orientation sexuelle
Une vidéo sur le sujet, avec plein de liens intéressants :
(je ne mets que le lien, pr ne pas alourdir le topic)
https://www.youtube.com/watch?v=sgzUY2oteqE
(je ne mets que le lien, pr ne pas alourdir le topic)
https://www.youtube.com/watch?v=sgzUY2oteqE
TSA.
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Re: orientation sexuelle
Après le problème (en ce qui me concerne en tout cas) vient peut-être plus de moi que d'eux en ce sens que je ne l'ai jamais dit clairement.
J'esquive leurs questions plus que je n'affirme. Et même si je trouve ça stupide, je vois que ça travaille beaucoup ma famille, ça me dérange.
C'est (dans mon cas toujours) beaucoup plus problématique que si j'étais homo - puisque j'arrive à un âge où même un nonagénaire les rassurerait. (je ne veux pas m'attirer les foudres des nonasexuels... juste pour dire que "tout sauf rien" les rassurerait)
J'esquive leurs questions plus que je n'affirme. Et même si je trouve ça stupide, je vois que ça travaille beaucoup ma famille, ça me dérange.
C'est (dans mon cas toujours) beaucoup plus problématique que si j'étais homo - puisque j'arrive à un âge où même un nonagénaire les rassurerait. (je ne veux pas m'attirer les foudres des nonasexuels... juste pour dire que "tout sauf rien" les rassurerait)
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Re: orientation sexuelle
C'est vrai que j'ai de la chance : je vis dans une famille tolérante et compréhensive, et je ne suis pas la seule dans mon entourage à avoir peu d'intérêt pour la sexualité.Lilette a écrit :Parce que selon vous, la société n'est pas hyper sexualisée, et on ne vous questionne pas à ce sujet sans arrêt, aux réunions de familles, entre amis (façon de parler), on ne vous a jamais demandé si vous avez un/des sex friends blabla ?
Quand on me demande des nouvelles au sujet de mes errances affectives, je ne le prends pas mal. C'est le même type de question polie que "Quoi de neuf ?". Les personnes qui me connaissent sont habituées à ce que je réponde simplement "rien". Je crois qu'ils peuvent facilement concevoir que je n'aie pas de compagnon, puisque que je n'ai pas d'ami en général. Mon introversion masque aisément mon "absence d'orientation". Pour être honnête, je ne pense pas non-plus que l'absence de partenaire soit la chose la plus étonnante chez moi pour les autres.
Au sein de la société, je pense qu'il peut y avoir de grandes différences entre les milieux.
Il y a des milieux "hyper sexualisés" que je ne fréquente pas, et beaucoup de programmes médiatiques que je ne regarde pas car cela ne m'intéresse simplement pas. De même, les performances sportives ne m'intéressent pas et je ne regarde pas les très nombreux programmes sportifs qui passent à la télévision tout au long de l'année, ni ne participe au sujets de conversation qui s'y rapportent. En ce sens, la sexualité n'est pas le seul sujet populaire pour lequel j'ai peu d'intérêt.
Paradoxalement, une grande partie de la société est encore très pudibonde. La "libération sexuelle" est très récente, et les personnes qui sont peu portées sur la sexualité jouissent globalement d'un bien meilleur statut que les personnes homosexuelles, d'où mon incompréhension vis-à-vis du mouvement "asexuel".
(Je précise que je ne livre que mon avis propre, je partage mes questionnements mais ne juge en rien la position des autres. Au contraire, j'apprécie lire des points de vue différents, je trouve cela très enrichissant.)
(J'indique que je suis bien éclairée du fait l'asexualité n'est pas l'abstinence, je parle bien de "l'orientation sexuelle", pas de la pratique )
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Re: orientation sexuelle
Mouai, enfin Lilette, pour le coup le rapprochement des asexuels avec les LGBT, c'est assez problématique dans le sens de l'hypersexualisation encore plus exacerbé.
Et t'as jamais été seule mais tu pose pas les questions dans le bon sens pour le savoir.
Et t'as jamais été seule mais tu pose pas les questions dans le bon sens pour le savoir.
Aromantique, ça me parait un peu difficile puisque le moindre sentiment positif est déjà du romantisme stricto sensus. On pourrait parler d'"absence de sentiments suffisamment fort pour entretenir, une relation ne serait-ce qu’épistolaire".evolution650HBn°2 a écrit :Idem, je n'ai jamais dit ça ni ne l'ai pensé. Je m'étais renseignée (en effet ça fait du bien).Et juste au passage, être "asexuel" ne signifie pas "ne jamais avoir de relations sexuelles", juste parce que le/la compagnon(ne) peut ne pas être asexuel, entre autres.
Vous devriez vous renseigner sur le sujet, les filles
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"Asexuelle aromantique", pour ma part, s'il faut nommer les choses. Seule, quoi.
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Re: orientation sexuelle
Les communautés LGBT ne t'ont pas attendu pour se constituer.
Bref sur ce, j'étais bien quand je ne venais plus ici.
Salut.
Bref sur ce, j'étais bien quand je ne venais plus ici.
Salut.
TSA.
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Re: orientation sexuelle
Je vais prendre un exemple local: le CGLBT de Rennes a instauré un groupe de discussion spécifiquement "asexuels et aromantiques" (en plus des groupes femmes, trans, bi ...) et a intégré le drapeau asexuel à l'affiche de la pride de cette année.
Donc effectivement, si les associations LGBT elles mêmes incluent les asexuels et aromantiques je vois pas ou est le problème, il y a certes une hypersexualisation des LGBT mais elles n'ont pas l'air de considérer que ça l'exacerbe.
Donc effectivement, si les associations LGBT elles mêmes incluent les asexuels et aromantiques je vois pas ou est le problème, il y a certes une hypersexualisation des LGBT mais elles n'ont pas l'air de considérer que ça l'exacerbe.
Si tu veux. Mais je vois pas pourquoi le nom devrait changer ?Aromantique, ça me parait un peu difficile puisque le moindre sentiment positif est déjà du romantisme stricto sensus. On pourrait parler d'"absence de sentiments suffisamment fort pour entretenir, une relation ne serait-ce qu’épistolaire".
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Re: orientation sexuelle
Votre discussion a dérivé vers un hors-sujet sur le communautarisme et sur les structures sociétales qui encadrent ce qu'on appelle l'orientation sexuelle.
Il y a deux manières de "militer" à mon sens :
- La première entend réfuter que la société existe, parce qu'elle n'est qu'un leurre liberticide pour les individus qui vivent en communauté. Cette manière de militer refuse bien souvent le concours des mots. Il n'y a pas d'aromantique, il n'y a pas de gay, il n'y a pas de trans, il n'y a que des individus. De ce que j'ai compris ; l'intéressé pourra démentir, FinementCiselé est plutôt de cette obédience. En effet, quel besoin avons-nous de la société pour nous déterminer ? Utiliser les mêmes "étiquettes" que celle-ci vient à reconnaître son existence et sa légitimité, et vu comment elle cherche à broyer la différence (la société), il n'est pas question de lui donner plus d'audimat qu'elle n'en a déjà.
Cette manière de "militer", très libérale par ailleurs, entend voir la personne comme un individu avant quoi que ce soit d'autre. Il n'est, ni gay, ni noir, ni cishet, ni afro, ni musulman, c'est juste un individu qui s'appelle, mettons, Raymond.
À mon sens, cette manière de faire est la plus rationnelle, puisqu'elle réfute à juste titre le fait qu'il existerait une culture dans les orientations sexuelles. Cela n'a évidemment pas de sens. Une orientation sexuelle n'étant qu'une disposition biologique qui s'affûte, la "culture" contigüe à celle-ci n'a pas de sens et pas de légitimité. Je suis Castiel avant d'être gay, ou avant d'avoir un SA.
- La seconde manière de militer entend combattre "la glace par la glace". Face à la première qui veut le "droit à l'indifférence", celle-ci revendique plutôt le "droit à la différence", et coalise (notamment pour les mouvements LGBT, bien plus unis que les mouvements féministes), tout ce qui est considéré comme déviant par la société. Elle s'emploie dès lors à employer les mêmes armes pour récupérer une légitimité qu'elle n'a pas, parce qu'elle a besoin d'exister au travers cette légitimité. Ainsi, nous trouvons beaucoup de communautarisme au sein de ces manières de pensées ; ce sont des manières corporatistes, comme les pays anglosaxons, pour exhiber et mettre en avant dans une approche sociétale, quelque chose qui se pare alors de tous les outils pour devenir extrémiste et virulent (ex. : Femen).
Se revendiquer d'une étiquette n'implique pas pour autant d'adhérer au combat qui sous-tend. Si les orientations sexuelles homosexuelles, hétérosexuelles ou bisexuelles m'apparaissent légitimes même dans la première approche du problème, la pléthore de lexique sémantique censé nous détailler toutes les nuances des orientations sexuelles (et pas des identités sexuelles telles que la transsexualité qui n'a de toute façon pas sa place dans ce sujet puisque ce n'est pas une orientation sexuelle) n'est qu'en fait, que le déroulement d'une boîte détaillant les caractéristiques de celles-ci.
En effet, je peux être un homosexuel aromantique.
Sur la question de l'asexualité, je suis toutefois bien plus réservé.
De la même manière que je refuse de dire que l'athéisme est une religion, il n'est pas question pour moi de reconnaître au statut d'orientation sexuelle, quelque chose qui n'en est pas une puisque par étymologie, le "a" privatif devant "asexualité" signifie qu'il n'y en a pas, donc c'est un contresens majeur, et à moins d'admettre que l'athéisme est une religion, vous seriez incohérents dans votre position à ce sujet.
Il y a deux manières de "militer" à mon sens :
- La première entend réfuter que la société existe, parce qu'elle n'est qu'un leurre liberticide pour les individus qui vivent en communauté. Cette manière de militer refuse bien souvent le concours des mots. Il n'y a pas d'aromantique, il n'y a pas de gay, il n'y a pas de trans, il n'y a que des individus. De ce que j'ai compris ; l'intéressé pourra démentir, FinementCiselé est plutôt de cette obédience. En effet, quel besoin avons-nous de la société pour nous déterminer ? Utiliser les mêmes "étiquettes" que celle-ci vient à reconnaître son existence et sa légitimité, et vu comment elle cherche à broyer la différence (la société), il n'est pas question de lui donner plus d'audimat qu'elle n'en a déjà.
Cette manière de "militer", très libérale par ailleurs, entend voir la personne comme un individu avant quoi que ce soit d'autre. Il n'est, ni gay, ni noir, ni cishet, ni afro, ni musulman, c'est juste un individu qui s'appelle, mettons, Raymond.
À mon sens, cette manière de faire est la plus rationnelle, puisqu'elle réfute à juste titre le fait qu'il existerait une culture dans les orientations sexuelles. Cela n'a évidemment pas de sens. Une orientation sexuelle n'étant qu'une disposition biologique qui s'affûte, la "culture" contigüe à celle-ci n'a pas de sens et pas de légitimité. Je suis Castiel avant d'être gay, ou avant d'avoir un SA.
- La seconde manière de militer entend combattre "la glace par la glace". Face à la première qui veut le "droit à l'indifférence", celle-ci revendique plutôt le "droit à la différence", et coalise (notamment pour les mouvements LGBT, bien plus unis que les mouvements féministes), tout ce qui est considéré comme déviant par la société. Elle s'emploie dès lors à employer les mêmes armes pour récupérer une légitimité qu'elle n'a pas, parce qu'elle a besoin d'exister au travers cette légitimité. Ainsi, nous trouvons beaucoup de communautarisme au sein de ces manières de pensées ; ce sont des manières corporatistes, comme les pays anglosaxons, pour exhiber et mettre en avant dans une approche sociétale, quelque chose qui se pare alors de tous les outils pour devenir extrémiste et virulent (ex. : Femen).
Se revendiquer d'une étiquette n'implique pas pour autant d'adhérer au combat qui sous-tend. Si les orientations sexuelles homosexuelles, hétérosexuelles ou bisexuelles m'apparaissent légitimes même dans la première approche du problème, la pléthore de lexique sémantique censé nous détailler toutes les nuances des orientations sexuelles (et pas des identités sexuelles telles que la transsexualité qui n'a de toute façon pas sa place dans ce sujet puisque ce n'est pas une orientation sexuelle) n'est qu'en fait, que le déroulement d'une boîte détaillant les caractéristiques de celles-ci.
En effet, je peux être un homosexuel aromantique.
Sur la question de l'asexualité, je suis toutefois bien plus réservé.
De la même manière que je refuse de dire que l'athéisme est une religion, il n'est pas question pour moi de reconnaître au statut d'orientation sexuelle, quelque chose qui n'en est pas une puisque par étymologie, le "a" privatif devant "asexualité" signifie qu'il n'y en a pas, donc c'est un contresens majeur, et à moins d'admettre que l'athéisme est une religion, vous seriez incohérents dans votre position à ce sujet.
Il n'y a qu'une seule vérité !
Autiste Asperger de 19 ans. 1型糖尿病。
Je suis un Dahu, étudiant en 3A à Sciences-Po.
♔ Lien vers le serveur Discord Asperansa : https://discord.gg/autisme.
J'étais anciennement Castiel.
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Re: orientation sexuelle
Ces deux manières ne me semblent pas incompatibles.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: orientation sexuelle
Je ne vois pas où est le militantisme dans ton premier point.
Pour moi, ton premier point est l'objectif final de ton second point ; le droit à l'indifférence plutôt que le droit à la différence : considérer l'individu pour lui-même avant que de chercher à le définir sous le spectre de sa sexualité ;
Ceci dit, ça n'empêche pas que les mots ont un sens et qu'il faut appeler un chat un chat, un hétéro un hétéro, un gay un gay, ce n'est pas question d'étiquettes, mais c'est comme ça, je ne vois pas où est le souci à dire les choses. C'est justement quand on pourra le dire le plus naturellement du monde que le "combat" sera gagné..
"Il n'y a pas d'aromantique, il n'y a pas de gay, il n'y a pas de trans, il n'y a que des individus" la notion d'individu n'est pas incompatible avec la notion d'attirance sexuelle, s'en est une des caractéristiques.
Je partage tout à fait ta réserve sur l'asexualité comme orientation sexuelle. Je n'ai jamais bien compris non plus.
Pour moi, ton premier point est l'objectif final de ton second point ; le droit à l'indifférence plutôt que le droit à la différence : considérer l'individu pour lui-même avant que de chercher à le définir sous le spectre de sa sexualité ;
Ceci dit, ça n'empêche pas que les mots ont un sens et qu'il faut appeler un chat un chat, un hétéro un hétéro, un gay un gay, ce n'est pas question d'étiquettes, mais c'est comme ça, je ne vois pas où est le souci à dire les choses. C'est justement quand on pourra le dire le plus naturellement du monde que le "combat" sera gagné..
"Il n'y a pas d'aromantique, il n'y a pas de gay, il n'y a pas de trans, il n'y a que des individus" la notion d'individu n'est pas incompatible avec la notion d'attirance sexuelle, s'en est une des caractéristiques.
Je partage tout à fait ta réserve sur l'asexualité comme orientation sexuelle. Je n'ai jamais bien compris non plus.
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Re: orientation sexuelle
Ouais, c'est comme le sophisme "l'absence de religion est une religion", "l'absence de croyance est une croyance". Tenez... " l'absence de pensée est une pensée", "l'absence de méta-opération est une méta-opération".
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
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Re: orientation sexuelle
Tiens, je ne savais pas que les LGBT incluaient les assexuels. Je peux comprendre le point de vue de Salicorne puisque, en l'état, au niveau du droit "pur", il n'y a pas de combat à mener (comme récemment le mariage pour les homos). Ce serait plus à l'encontre de discriminations sociales, type "si tu n'as pas d'attirance sexuel, tu es anormal" pour ne pas dire malade. Et c'est un combat qu'a aussi mené les LGBT pour les homos, bien qu'il ne me semble pas que l'asexualité soit répertorié dans les maladies mentales. Dans les représentations des gens normo-pensants, en revanche, il me semble bien que si.
Dans ce cas Castiel, je me situe plutôt dans le second militantisme. Le premier me semblant plus "passif", le second plus "actif". Un peu comme l'a souligné evolution, d'une autre manière. Et je suis très heureuse qu'il existe des gens qui se sont battus et se battent pour nous. Je ne sais pas trop quelle vie j'aurai mené sans ça...
Dans ce cas Castiel, je me situe plutôt dans le second militantisme. Le premier me semblant plus "passif", le second plus "actif". Un peu comme l'a souligné evolution, d'une autre manière. Et je suis très heureuse qu'il existe des gens qui se sont battus et se battent pour nous. Je ne sais pas trop quelle vie j'aurai mené sans ça...
Spoiler : :
Diagnostiquée avec un TSA léger (anciennement Asperger) par un CRA.
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Re: orientation sexuelle
Je saisis ce que tu veux dire.
Finalement je ne suis pas sûre que asexualité et athéisme sont à mettre sur le même plan, puisque le premier est un fait, de fait, et le second, comme tu le dis, est une exclusion a priori catégorique mais sans réelle "preuve", disons une intuition/un raisonnement scientifique tandis que le premier est un état de fait qui ne relève en aucun cas ni de l'intuition, ni de la pensée, ni même de la raison.
L'athée a en effet besoin de dieu pour pouvoir se dire athée car c'est grâce à ce concept qu'il rejette qu'il existe.
Mais l'asexuel n'a pas besoin de la sexualité pour se dire asexuel en ce sens qu'il ne rejette pas l'attirance sexuelle, il ne la vit/la comprend simplement pas.
Finalement je ne suis pas sûre que asexualité et athéisme sont à mettre sur le même plan, puisque le premier est un fait, de fait, et le second, comme tu le dis, est une exclusion a priori catégorique mais sans réelle "preuve", disons une intuition/un raisonnement scientifique tandis que le premier est un état de fait qui ne relève en aucun cas ni de l'intuition, ni de la pensée, ni même de la raison.
L'athée a en effet besoin de dieu pour pouvoir se dire athée car c'est grâce à ce concept qu'il rejette qu'il existe.
Mais l'asexuel n'a pas besoin de la sexualité pour se dire asexuel en ce sens qu'il ne rejette pas l'attirance sexuelle, il ne la vit/la comprend simplement pas.
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