Non "reconnaissance" des proches ?
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Non "reconnaissance" des proches ?
Bonsoir, je ne savais réellement pas comment décrire ça, etdonc, comment choisir un titre explicite, donc, il est possible que ce que j'explique vous paraisse en désaccord avec le titre.
En gros, je "n'accepte pas" l'existence de mes parents ou de mes frères, c'est comme s'il y avait une une étape de raisonnement que je loupais, donc c'est comme si le fait qu'ils existent, qu'il ont leur personnalité, leur apparence n'était pas une évidence constante.
IL m'arrive de regarder mon père, et de me dire "Bon, ok, ce bonhomme devant moi, c'est mon père". idem pour ma mère.
C'est pas que je n'aime pas mes parents, ni qu'ils me manquent jamais. Ni que je ressens rien pour eux.
Mais c'est comme si je m'attachais aux souvenirs, mais les pantins qu'ils sont actuellement, je dois toujours refaire connaissance avec eux pour les rattacher aux souvenirs.
Je ne sais pas si c'est dû au SA, ou alors au fait que je sois un peu dépressive ces derniers temps (enfin, depuis un an... j'ai aussi l'impression de pas ressentir correctement les émotions)
Donc, avez-vous vécu une expérience similaire ?
En gros, je "n'accepte pas" l'existence de mes parents ou de mes frères, c'est comme s'il y avait une une étape de raisonnement que je loupais, donc c'est comme si le fait qu'ils existent, qu'il ont leur personnalité, leur apparence n'était pas une évidence constante.
IL m'arrive de regarder mon père, et de me dire "Bon, ok, ce bonhomme devant moi, c'est mon père". idem pour ma mère.
C'est pas que je n'aime pas mes parents, ni qu'ils me manquent jamais. Ni que je ressens rien pour eux.
Mais c'est comme si je m'attachais aux souvenirs, mais les pantins qu'ils sont actuellement, je dois toujours refaire connaissance avec eux pour les rattacher aux souvenirs.
Je ne sais pas si c'est dû au SA, ou alors au fait que je sois un peu dépressive ces derniers temps (enfin, depuis un an... j'ai aussi l'impression de pas ressentir correctement les émotions)
Donc, avez-vous vécu une expérience similaire ?
Présente un tableau clinique d'Autiste Asperger selon son Neurpsychologue, mais difficile d'établir un diagnostic au vu de mes capacités de compensation sociales.
Sinon, trouble anxieux généralisé.
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Re: Non "reconnaissance" des proches ?
Pour ma part, oui, je n'appelle pas mes relations par les relations. Ma mère, je l'appelle par son prénom. Idem pour le père, le beau-père, le frère, même si mes deux frères m'appellent "frère" ou "frangin".
En gros, j'appelle tout le monde par le prénom.
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Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Non "reconnaissance" des proches ?
ça pour moi c'est plutôt le même mot dans deux langues différentes, ça donne le même concept, la même personne, donc ça n'entre pas trop dans ce que je décris.
Par contre, y a aussi un peu de Propopagnosie, j'ai du mal à me faire une image mentale complète je reconnais les gens, mais c'est comme si je reconstruisais leur visage constamment
Par contre, y a aussi un peu de Propopagnosie, j'ai du mal à me faire une image mentale complète je reconnais les gens, mais c'est comme si je reconstruisais leur visage constamment

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Re: Non "reconnaissance" des proches ?
Ah ! Okay, peut-être que la prosopagnosie te joue des tours. Je n'ai pas de prosopagnosie.
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Re: Non "reconnaissance" des proches ?
Ma famille j'ai enregistré "un profil" cognitif qui est sans appel. (pas une image ce serait trop facile) Je peux les reconnaître sans problème. Mais ce n'est pas aussi facile que de comparer deux photos avec la même expression de visage. Je pourrais ne pas reconnaitre quelqu'un qui grimace de rire de façon inhabituelle ou nouvelle pour moi. *
Ce n'est pas inné, il m'est arrivé hors contexte habituel d'avoir un temps d'arrêt avant de les reconnaître.
Ou épuisé (fatigue d'une semaine difficile) observeer attentivement - attitude, posture, allure générale voix, vêtements petits détails ( forme de la tête, du visage,des pommettes, nez, front, grain de beauté, formes de l'oreille, des lèvres, lunettes, mains) pour m'assurer de mes interlocuteurs. Ça marche aussi avec le regard (mais je cherche une expression unique donc pas neutre !) cependant ce n'est pas plus facile et je fixe intensément, ce qui dérange : ou bien, on me demande ce qui ne va pas ou ce que je cherche ou, si j'essaie d'exprimer quelque chose par mon regard. Comme lorsque je ne comprend pas ce qu'on me dit, je fixe les lèvres...
Peut-être que ta dépression amoindrit ta capacité de reconnaissance palliative (compensatoire) à cette défaillance ?

Ps
*Quand quelqu'un pleure en grimaçant ça fait tout drôle on dirait que c'est quelqu'un d'autres c'est très étrange
Ps2
Ce n'est pas inné, il m'est arrivé hors contexte habituel d'avoir un temps d'arrêt avant de les reconnaître.
Ou épuisé (fatigue d'une semaine difficile) observeer attentivement - attitude, posture, allure générale voix, vêtements petits détails ( forme de la tête, du visage,des pommettes, nez, front, grain de beauté, formes de l'oreille, des lèvres, lunettes, mains) pour m'assurer de mes interlocuteurs. Ça marche aussi avec le regard (mais je cherche une expression unique donc pas neutre !) cependant ce n'est pas plus facile et je fixe intensément, ce qui dérange : ou bien, on me demande ce qui ne va pas ou ce que je cherche ou, si j'essaie d'exprimer quelque chose par mon regard. Comme lorsque je ne comprend pas ce qu'on me dit, je fixe les lèvres...
Peut-être que ta dépression amoindrit ta capacité de reconnaissance palliative (compensatoire) à cette défaillance ?

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*Quand quelqu'un pleure en grimaçant ça fait tout drôle on dirait que c'est quelqu'un d'autres c'est très étrange
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Ça pour moi c'est tout le temps. A part les émotions dans les extrêmes.j'ai aussi l'impression de pas ressentir correctement les émotions

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Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
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Re: Non "reconnaissance" des proches ?
En fait, ce que j'ai se rapproche du syndrome de Capgras, je sais qui est la personne, je peux te dire son nom, sa date de naissance etc mais je ressens pour tout de suite l'affection, dont cette impression de pantins ^^
Et oui, ma "grosse déprime" amoindrit beaucoup de capacités palliatifs, par exemple au début de l'année scolaire j'ia galéré pour apprendre les personnes et les reconnaître
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9li ... de_Capgras
Et oui, ma "grosse déprime" amoindrit beaucoup de capacités palliatifs, par exemple au début de l'année scolaire j'ia galéré pour apprendre les personnes et les reconnaître

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Re: Non "reconnaissance" des proches ?
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Re: Non "reconnaissance" des proches ?
En fait, j'ai le mécanisme amenant à cette maladie (Le lien Visage > Affection fonctionne mal), mais pas le délire, je sais que ce n'est pas des sosies, mais je me demandais si c'était spécifique à l'autisme 

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Re: Non "reconnaissance" des proches ?
Je n'ai pas vu beaucoup de personnes sur ce forum avec cette particularité.
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Re: Non "reconnaissance" des proches ?
Ça n'empêche pas d'être autiste mais ce syndrome n'est pas associé. Ni à confondre avec la prosopagnosie qui peut être associé.En d'autres termes, ce syndrome serait lié à une dissociation dans la perception des visages entre la reconnaissance des caractéristiques affectives et celles des traits physionomiques. En effet, ces patients ne sont pas du tout prosopagnosiques : ils reconnaissent parfaitement les traits des visages mais leur cerveau serait incapable d'accéder à l'information affective associée au visage d'un proche.
En même temps ça ressemble à la prosopagnosie, puisque tu ne délires pas sur les sosies ?1une voie accédant consciemment aux informations sémantiques sur l'identité de la personne
2 une voie affective et inconsciente, donnant une réponse affective à des stimulus familiers mis en évidence par une activation du système nerveux autonome (augmentation du rythme cardiaque, sudation, mydriase).
Ces deux voies sont ensuite réunies dans un module d'intégration.
Les patients prosopagnosiques, incapables de reconnaître les visages familiers, manifesteraient une atteinte spécifique de la voie 1 explicite, les patients atteint du syndrome de Capgras une atteinte de la voie 2 affective et implicite, en miroir de la prosopagnosie
il se pourrait que tu soit plus affaibli et que le canal affectif soit affecté par des médicaments antidépresseur ?

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Re: Non "reconnaissance" des proches ?
Ne t'inquiète pas, je ne suis pas dépressive, ('fin, pas officiellement, j'ai juste souvent de nombreux symptômes, donc je ne prends rien ^^) désolée, oublié que n'importe quelle pathologie est souvent prise au premier degré ici ^^ Je voulais juste dire qu'à cause d'un truc qui m'a un peu (beaucoup) déprimé j'ai beaucoup régressé ^^ et que cet humeur est resté en place pendant des mois.
Donc, ça réponds à ma question, merci, c'est légèrement à cause de ma prosopagnosie (j'ai du mal à construire une image d'un visage dans ma tête, et encore moins à l'associer) et aussi car je suis "tête en l'air" disons.
Merci des réponses.
Donc, ça réponds à ma question, merci, c'est légèrement à cause de ma prosopagnosie (j'ai du mal à construire une image d'un visage dans ma tête, et encore moins à l'associer) et aussi car je suis "tête en l'air" disons.
Merci des réponses.
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Re: Non "reconnaissance" des proches ?
Moi clairement je ne construis pas de visage puisque je ne les image pas mais ça se profile autrement par des ensembles de détails en particulier la forme du visage, une expression, la silhouette, la voix et les vêtements. Oui tête en l'air c'est souvent ce qu'on me dit quand j'ai une hésitation sur mon interlocuteur.j'ai du mal à construire une image d'un visage dans ma tête, et encore moins à l'associer
Ce qui provoquait beaucoup de confusion à la piscine par exemple, pour suivre le bon groupe d'élèves.

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Re: Non "reconnaissance" des proches ?
Bon, en cherchant un peu je viens de trouver ce qui correspond à ce que je décris, peut être que ça peut intéresser :
Rien à voir avec l'autisme, je souffre plutôt de "dépersonnalisation" que j'ai développé suite à cette année qui m'a stressé et déprimer.
EN gros, j'ia l'impression de jouer dans un film et je suis tout le temps en pilote automatique, tout parrait irréel autour de moi.
J'ai souvent eu ça dans mon enfance et pré-adolescence, mais juste pour quelques heures. Là c'est presque tout le temps depuis quelque semaine, de plus en plus fréquent.
Je vais attendre que ça passe en me relaxant.
Rien à voir avec l'autisme, je souffre plutôt de "dépersonnalisation" que j'ai développé suite à cette année qui m'a stressé et déprimer.
EN gros, j'ia l'impression de jouer dans un film et je suis tout le temps en pilote automatique, tout parrait irréel autour de moi.
J'ai souvent eu ça dans mon enfance et pré-adolescence, mais juste pour quelques heures. Là c'est presque tout le temps depuis quelque semaine, de plus en plus fréquent.
Je vais attendre que ça passe en me relaxant.
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