Solitude, volonté d'indépendance, sociabilisation

[léopard140]

comme je peux voir, je ne suis pas la seul à vivre la solitude. À la base, la solitude ne me dérange pas. par exemple, j'ai besoin de 80% de solitude et 20% de social sauf que quand je ressens la solitude, je le ressens fort et ça me déprime beaucoup. Je déteste ma vie.

[Ixy]

Sur ce forum il y a de temps en temp des rencontres qui permettent de sortir un peu de la solitude ne te déteste pas, tu es ainsi et tu as du déjà faire bcp d efforts. Les occasions sont rares mais elles vont arriver il faut s armer de patience.

[Jul]

La patience ne suffit pas...

[Benoit]

Je suis toujours seul. Pourtant je cotoie des gens pas mal tous les jours à l'école mais je suis quand même seul. J'arrive pas à bâtir une relation profonde avec une personne. Mes relations sont très vague. J'essaie les sites de rencontres pour essayer de me faire de nouveaux amis mais j'arrive pas à garder une personne longtemps. Je prend tellement de temps à me sentir bien avec une personne et surtout je ne sais jamais quoi dire. Je doit me battre pour tout. Je ne sais pas quoi faire dans cette vie. J'ai 19 ans et j'en ai déjà marre. J'ai pourtant pas besoin de beaucoup de personne dans ma vie, j'ai juste besoin d'une ou deux personne avec qui je me sent bien et qui me comprend. Je doit toujours m'adapter au autre mais les autres ne s'adaptent pas à moi. Je commence à être au bout du rouleau.

Ceux qui ont connu la solitude, comment vous en êtes sortie ? parce que sincèrement, je ne vois pas d'issue...

Tu m'as l'air de savoir précisément ce que tu cherches, c'est bien.

Maintenant, comment comptes tu procéder pour les trouver ?

Ne penses tu pas qu'il y a d'autres façons de rencontrer des gens que les "sites de rencontre", surtout pour établir une relation "profonde" ? D'ailleurs il y a bien des façons de définir une relation "profonde" ? De quelle sorte de profondeur parles-tu ? Intérêts spéciaux ? Personnalité ? Connaissance de l'autisme ?

[hoka]

Je te comprends et suis dans le même cas. J'ai 26 ans, je n'ai qu'un seul ami. Et pour le côté rencontres, je n'ai jamais eu de petite amie. Le procédé est trop compliqué et incompréhensible pour moi.

Je m'y étais fais avec le temps mais ça s'accumule, ça s'accumule et aujourd'hui j'en peux plus. Et je ne vois pas de solution non plus .

[Manichéenne]

Solutions envisageables :
-passer par internet, au moins dans un premier temps, voire uniquement pour ceux à qui ça convient.
-chercher des gens atypiques. Rencontres entre Asperger, ou repérer les marginaux autour de vous. cf l'exemple des étrangers.
-améliorer ses habiletés sociales, s'occuper d'un éventuel trouble anxieux ou dépressif, être mieux dans ses baskets. Un dépressif phobique social qui ne sait pas dire bonjour à moins de chances qu'un autre de se faire des amis, même si ça peut être quelqu'un de très bien.
-utiliser ses intérêts pour rencontrer des gens autour d'un sujet facilitant les interactions : un club d'échec, un forum de passionnés du XIIIème siècle...

[Rudy]

J'ai été longtemps seule aussi. Quand j'ai commencé à avoir des potes, c'était surtout des personnes qui, comme moi, étaient profondément seules et rejetées, et qui venaient donc naturellement vers moi. Je n'avais pas forcément envie de leur présence. J'ai, comme toi, beaucoup de mal à pérenniser une relation : Je ne sais pas comment faire, je foire les attentes, je suis d'apparence froide, j'ai du mal à m'attacher, je ne suis pas dépendante de la présence de l'autre...
Souvent, on vient vers moi plus que je ne vais vers les autres. Mon côté "atypique" se repère assez rapidement et j'attire naturellement les personnes qui me ressemblent. Ils sont peu nombreux, mais, j'ai de la chance. Mais, j'ai dû attendre mes 18 ans avant d'être avec des gens avec qui je me sens vraiment bien, et avec qui j'ai pu construire une relation profonde et longue (aujourd'hui, ils sont deux, et, je me sens très bien comme ça).

Ce qui m'a aidé à me faire de vrais amis, c'est de reconnaître les personnes avec qui je me sens bien, en phase, déjà. Repérer les personnes toxiques, négatives, superficielles, ou les relations qui n'aboutiront à rien, qui m'a aidé à mieux affirmer qui je suis, et donc, me diriger vers les bonnes personnes. Ensuite, internet m'a beaucoup aidé à m'entraîner en ce qu'il s'agit d'aborder les autres, converser avec eux... Après, une bonne dose de patience, et éviter les attentes. C'est souvent après un certain temps qu'on voit le "vrai" visage des personnes. L'atypisme n'est pas forcément explicite, ça peut prendre du temps à le découvrir. Puis je me suis aussi remise en question, à savoir, qu'est-ce que je fais qui empêche ou rend difficile la relation avec l'autre pour travailler dessus. Par exemple, prendre sur moi et faire l'effort pour dire un "Bonjour". Il y a sûrement d'autre chose mais ça ne me vient pas à l'esprit.

[léopard140]

J'ai été longtemps seule aussi. Quand j'ai commencé à avoir des potes, c'était surtout des personnes qui, comme moi, étaient profondément seules et rejetées, et qui venaient donc naturellement vers moi. Je n'avais pas forcément envie de leur présence. J'ai, comme toi, beaucoup de mal à pérenniser une relation : Je ne sais pas comment faire, je foire les attentes, je suis d'apparence froide, j'ai du mal à m'attacher, je ne suis pas dépendante de la présence de l'autre...
Souvent, on vient vers moi plus que je ne vais vers les autres. Mon côté "atypique" se repère assez rapidement et j'attire naturellement les personnes qui me ressemblent. Ils sont peu nombreux, mais, j'ai de la chance. Mais, j'ai dû attendre mes 18 ans avant d'être avec des gens avec qui je me sens vraiment bien, et avec qui j'ai pu construire une relation profonde et longue (aujourd'hui, ils sont deux, et, je me sens très bien comme ça).

Ce qui m'a aidé à me faire de vrais amis, c'est de reconnaître les personnes avec qui je me sens bien, en phase, déjà. Repérer les personnes toxiques, négatives, superficielles, ou les relations qui n'aboutiront à rien, qui m'a aidé à mieux affirmer qui je suis, et donc, me diriger vers les bonnes personnes. Ensuite, internet m'a beaucoup aidé à m'entraîner en ce qu'il s'agit d'aborder les autres, converser avec eux... Après, une bonne dose de patience, et éviter les attentes. C'est souvent après un certain temps qu'on voit le "vrai" visage des personnes. L'atypisme n'est pas forcément explicite, ça peut prendre du temps à le découvrir. Puis je me suis aussi remise en question, à savoir, qu'est-ce que je fais qui empêche ou rend difficile la relation avec l'autre pour travailler dessus. Par exemple, prendre sur moi et faire l'effort pour dire un "Bonjour". Il y a sûrement d'autre chose mais ça ne me vient pas à l'esprit.

Je suis pareille que toi. C'est les autres qui viennent vers moi et rarement moi qui va vers les autres. On dirais que quand c'est moi qui va vers les autres c'est bizarre. Tout est bizarre


Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (fin).

[Tugdual]

Une petite note d'humour :

LeChat - solitude_0640.jpg

[Rudy]

Qui se ressemble s'assemble . Autrement,je pense qu'il y a une certaine reconnaissance,une résonance entre les gens qui partagent certains traits communs,peut-être quelque chose de commun. Après,il y a à voir que ces profils peuvent être assez diversifiés,ça peut dépendre de l'age,de pleins de choses...Est-ce que tu les reconnais tout de suite ou est-ce que tu te sens proche d'eux au fur et à mesure?

Je ne reconnais pas tout de suite les gens avec qui je pourrai être aisément. C'est simplement que lorsque je suis avec eux, je ne me sens pas mal à l'aise, ou dans le surjeu, ou dans le sureffort, ou à devoir faire des bavardages superficiels, je peux être franche et sincère avec eux sans qu'ils partent tout de suite dans de la susceptibilité mal placée (ils prennent les choses telles qu'elles sont, sans interprétations) etc.. où je peux lâcher un peu prise sur mon adaptation/compensation/masque social. C'est une sorte d'interaction où je ne me sens pas forcée, où tout me semble plus fluide et plus simple qu'avec les personnes que je côtoie au quotidien. Avec les autres, je me sens tout de suite "bloquée" par leurs capacités sociales, leur adaptation à leur environnement, leur façon "naturelle" d'être demandeur et exécutant des codes sociaux qui me sont, pour la plupart, trop lointains, et ce parfois, même avec les gens les plus timides et asociaux qui soient.

Et c'est au fur et à mesure que je découvre à chaque fois qu'ils sont très atypiques ou décalés par rapport à la norme, mais, je ne saurai pas déterminer où se trouver réellement la différence. L'avantage, c'est que comme ils sont tout de même plus "sociaux" que moi, ils font les premiers pas et le plus gros du travail pour construire une relation avec moi. Dans le cas contraire, je serai incapable de la faire évoluer...


Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (fin).

[Rem 82]

La solitude du WE est parfois particulièrement pénible surtout lorsque personne n'est a portée.

Mon amie non dispo , ni ma mère , et pas de Samsah ou d'HDJ ... personne quoi !

Rien d'autre a faire que de glander sur Internet (C'est plus mon truc mais il n'y a guère le choix ...) , bouquiner , ecouter la musique ou la radio ou bien traîner dehors en ville dans mon patelain côtoyer les rares animaux (pigeons,chiens,chats...) et autres coins verts histoire de profiter du Printemps tant que je suis debout ...

Et vous ?

[freeshost]

J'ai plein d'occupations qui se résument à des lectures et des apprentissages : toutes les choses que j'aime apprendre, explorer.

Bon, comme j'ai un colocataire érythréen, de temps à autres, on peut trinquer, l'aider à apprendre les difficultés de la langue française, parler de divers pays.

Rem 82, aimes-tu apprendre ?

Si tu aimes le Québec, tu peux acheter le dictionnaire des expressions québécoises.



Si tu aimes l'endurance, tu peux marcher, courir, pédaler, nager, sauter à la corde.

Si tu aimes la mathématique, .

Si tu aimes photographier, tu peux immortaliser les divers paysages, les contours urbains, les reliefs campagnards, l'atmosphère forestière.

Et toutes les autres choses.

[freeshost]

Moi, je la vis bien.

Question... Est-ce que les personnes non autistes la vivent mal ?

Est-ce que des personnes non autistes peuvent vivre sainement et sereinement une semaine seules à la maison (sans inviter la moindre personne) ?

J'me pose des question parfois, vous savez.

Dans la charte, j'aimerais mettre un article "J'invite au maximum 3 (personne*jour) par semaine." mais cela risque peut-être de nuire aux droits fondamentaux des personnes non autistes. En plus, beaucoup de personnes non autistes décrivent la solitude comme une souffrance.

Comme quoi, le dicton selon lequel "Nous avons toutes et tous les mêmes besoins." est faux.

[Rem 82]

De + en + mal !

[freeshost]

Dans deux jours, tu devrais revoir ta "blonde".