D'accord.Athéna a écrit :Pour mon article, vous m'autorisez à citer vos pseudos ?
article sur l'alimentation
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Re: article sur l'alimentation
Détectée HQI dans l'enfance, diagnostiquée TSA de type syndrome d'Asperger en juillet 2015.
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Re: article sur l'alimentation
beurre, sel, gruyère ou ketchup oui beaucoup ; huile et herbes jamais (je n'ai d'ailleurs plus jamais mangé avec mes parents depuis qu'il se sont mis à cuisiner à l'huile il y a quelques années)
entrepreneur, surdoué, hyper-sélectivité alimentaire sévère depuis bb, Mottron friendly
PS : Ne vous embêtez pas à répondre à mes propos, je n'y répondrai pas. Je ne revendique rien, juste je me renseigne sur un symptôme en commun.

PS : Ne vous embêtez pas à répondre à mes propos, je n'y répondrai pas. Je ne revendique rien, juste je me renseigne sur un symptôme en commun.
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Re: article sur l'alimentation
Oui, tu peux citer freeshost. 

Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: article sur l'alimentation
si ça te dérange je ne te citerais pas mais au vu de ton profil, il me semble quand même que, même si tu n'es pas aspie, tu as des comportements alimentaires qui s'apparentent à ceux observés dans les TSA donc je pense que ton témoignage est intéressant dans ce sens làastro a écrit :
N'étant pas diag je ne pense pas qu'il faille tenir compte de mes propos en fait, désolé je n'avais pas réalisé.

@Alexis: merci la cuisine à l'huile ça m'a écoeuré très longtemps aussi et je ne peux manger que de l'huile d'olive ajouté après par moi-même et très peu: le fruit de 3 ans de travail car on m'a expliqué que c'était nécessaire pour ma santé les matières grasses !
Aspie diagnostiquée au CRA de Toulouse
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Re: article sur l'alimentation
Aucun souci Athéna ! Mais je précise, je ne suis pas diag non plus.
Clémentine, 20 ans. TSA - diagnostiquée le 19/10/2017 à l'hôpital Albert-Chenevier.
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Re: article sur l'alimentation
M'a trompé en cochant
j'ai cliqué sur "végétarien avec gluten et caseine" alors que c'est "omnivore avec gluten et caseine"
Ca risque de fausser toutes les stats de la planète aspie !
---
est-ce que vous avez un régime alimentaire particulier ?
pas particulier au sens de l'usage "particulier" (=spécial) mais juste avec quelques particularités dans un schéma assez normatif.
(quelle complic' ^)
avez-vous des troubles digestifs ?
non
(sauf avec les topinambours, mais comme je m'évite d'en manger matin - midi et soir
je peux dire que je n'ai pas de troubles digestifs)
est-il lié
à des considérations idéologiques (écologie, antispécisme, etc...) ?
quelques particularités du régime normatif iront par là;
sur écologie : je ne mange pas de fruits / légumes exotiques d'importation, ni même non exotiques; bref, rien d'importation hormis café, chocolat. Cela à 95 %, je ne m'interdis pas de prendre quelques litchies en fin d'année ou une banane - mais tous ces produits d'importation sont sortis. Les légumes, à 80 % (ce serait 100 % si jamais je ne manquais) viennent du marché et de 2 producteurs d'ici (un bio et un non bio)
Poissons : j'y fais attention et à 80 % c'est "bien"; cad soit petite pêche locale soit des poissons gras à stocks élevés (sardines, maquereaux, harengs).
D'ailleurs je me suis fait une belle sardinade ce midi !
sur éthique et écologie : pas de boeuf (une exception à l'occasion d'une sortie resto perso il y a peu) donc pas de boeuf à 95 %
idem pour jambon, sorti à 95 % comme autres charcuteries et peu de porc. Aussi je ne m'interdis un chorizo, une tranche de jambon serrano si un jour j'en ai envie - mais au quotidien c'est sorti.
en viande, essentiellement volaille de temps en temps à canard et cailles (exceptionnels), et oeufs (non batterie donc au moins et en général plein air) mais j'avais arrêté les oeufs un temps.
autre : anciennement gros consommateur de lait, j'avais arrêté à 95 %, aujourd'hui je suis à 80 % - donc j'ai très très fortement diminué (n'en prends plus un bol le matin et un bol avec des céréales en journée comme j'ai eu assez l'habitude). Donc j'achète à l'occasion 1 litre ou 2, pour me faire un petit chocolat avec cacao (chaud ou froid), une purée.
C'était en lien avec des interrogations et états de courbatures.
Je pense qu'il y avait un lien et qu'à ce niveau c'est mieux.
L'arrêt (ou quasi) du lait m'est, m'a été bénéfique.
percevez-vous une influence de votre alimentation sur vos symptômes autistiques ?
oh oui !
et l'hygiène de vie au sens large (et j'ai qq "grosses verrues" à ce niveau) mais aussi des éléments favorables.
J'essaierai de faire ultérieurement un petit complément alimentaire, sur certains aliments, des trucs que j'avais lus et appliqués, et dont en embrouillaminis il doit me rester 2-3 éléments en tête, mais sans doute quelques de plus quelque part sur mon ordi.
[spoiler="edit, compléments aliments]Je laisse le pavé pour contexte, sinon à l'alimentation c'est au niveau
J'avais suivi les grandes lignes, et ici dont alimentaires - suite à passage / entrée épisode dépressif fort (début) il y a un peu plus d'un an (je n'arrivais plus, avais du mal à marcher) et ai mis une semaine 7 jours sur 7 à dépasser le truc.
" Parfois, dans les cas de signes de dépression sans dépression majeure, ou dans les cas de dysthymie, il suffit d’organiser un régime de vie plus sain pendant un certain temps, comme se coucher tôt, faire plus d’exercice et manger de façon équilibrée, pour se sentir mieux. Mais d’autres moyens peuvent aider à ne pas sombrer dans la dépression, et surtout à éviter les rechutes après une première dépression. En effet, plusieurs études montrent qu’environ la moitié des personnes souffrant de dépression en souffrent plus d’une fois au cours de leur vie.
Activités, relations, spiritualité
- Faire de l'exercice physique régulièrement et l’intensité et la fréquence de l’exercice augmente son effet. Les personnes ayant pratiqué un exercice physique régulier seraient même protégés de la dépression entre 2 et 9 ans après l’arrêt de cette activité.
- Ne pas hésiter à s’ouvrir sur ce que l’on ressent avec les gens de son entourage lorsqu'on se sent déprimé.
- Au besoin, chercher une aide auprès d’un psychologue, d’un travailleur social ou d’un psychothérapeute dûment formé (voir Psychothérapie).
- Ne pas être trop exigeant envers soi-même.
- Vivre dans l’instant présent. Éviter d’entretenir des pensées négatives, de ressasser le passé ou d’anticiper l’avenir.
- Pratiquer la méditation de pleine conscience (mindfulness-based cognitive therapy (MBCT) for depression92 développée pour réduire les accès dépressifs.
- Mieux se connaître et entreprendre des projets.
- Reconnaître et surmonter ses peurs.
- Nourrir une forme de spiritualité.
Alimentation
Si on ne peut pas mettre fin à une dépression uniquement par l'alimentation, on peut sans doute l’aggraver par de mauvais choix alimentaires. Mais on peut aussi prévenir une rechute par de bons choix. Selon le cas, un diététiste ou un naturothérapeute pourra aider à établir le régime approprié.
- S'assurer d'un apport quotidien suffisant en éléments nutritifs. Selon le naturothérapeute J.E. Pizzorno, les recommandations proposées à la population dans les guides alimentaires pour maintenir une santé optimale restent les mêmes en cas de dépression8. Il recommande toutefois un supplément de multivitamines et de minéraux.
- Consommer davantage de poissons gras (comme le maquereau, le hareng et le saumon), car leur chair est riche en acides gras oméga-3, un nutriment essentiel.
- Veiller également à consommer des aliments riches en acide folique, comme les abats, les légumineuses et les légumes à feuilles vert foncé. Certaines pâtes alimentaires et céréales à déjeuner sont enrichies en acide folique.
- Une étude a montré que le régime méditerranéen diminuait le risque de dépression. Une alimentation contenant beaucoup de produits transformés augmente dans cette étude le risque de dépression de 58 %. Au contraire, le régime méditerranéen diminue le risque de dépression de 30 %. Comment un régime alimentaire peut-il autant agir sur la dépression ? Sans doute en apportant des oméga-3, des antioxydants, des folates, et peut-être d’autres éléments encore…"
---
Les meilleures sources de vitamine B9
Aliments Portions (µg)
1 Abats de volailles, grillés ou braisés 100 g (3 ½ oz) 345-770 µg
2 Foie d’agneau ou de veau, sauté 100 g (3 ½ oz) 331-400 µg
3 Légumineuses cuites 100 g (3 ½ oz) 229-368 µg
4 Foie de porc ou de boeuf, braisé ou sauté 100 g (3 ½ oz) 163-260 µg
5 Épinards bouillis 125 ml (1/2 tasse) 139 µg
6 Asperges bouillies 125 ml (1/2 tasse) 134 µg
7 Pâtes alimentaires enrichies, cuites 125 ml (1/2 tasse) 120-125 µg
8 Haricots de soya, bouillis ou sautés 125 ml (1/2 tasse) 83-106 µg
9 Brocoli bouilli 125 ml (1/2 tasse) 89 µg
10 Graines de tournesol grillées 60 ml (1/4 tasse) 81 µg
11 Laitue romaine 250 ml (1 tasse) 80 µg
12 Beurre de graines de tournesol 30 ml (2 c. à table) 77 µg
13 Betterave cuite 125 ml (1/2 tasse) 72 µg
14 Haricots de soya germés 125 ml (1/2 tasse) 64 µg
15 Épinards crus 250 ml (1 tasse) 61 µg
16 Jus d’orange 125 ml (1/2 tasse) 58 µg
17 Choux de Bruxelles cuits 4 choux (80 g) 50 µg
18 Gombos (okras), bouillis 125 ml (1/2 tasse) 39 µg
19 Noix, noisettes, avelines, déshydratés, non blanchis 60 ml (1/4 tasse) 39 µg
20 Graines de lin 60 ml (1/4 tasse) 37 µg[/spoiler]

Ca risque de fausser toutes les stats de la planète aspie !
---
est-ce que vous avez un régime alimentaire particulier ?
pas particulier au sens de l'usage "particulier" (=spécial) mais juste avec quelques particularités dans un schéma assez normatif.
(quelle complic' ^)
avez-vous des troubles digestifs ?
non
(sauf avec les topinambours, mais comme je m'évite d'en manger matin - midi et soir
je peux dire que je n'ai pas de troubles digestifs)
est-il lié
à des considérations idéologiques (écologie, antispécisme, etc...) ?
quelques particularités du régime normatif iront par là;
sur écologie : je ne mange pas de fruits / légumes exotiques d'importation, ni même non exotiques; bref, rien d'importation hormis café, chocolat. Cela à 95 %, je ne m'interdis pas de prendre quelques litchies en fin d'année ou une banane - mais tous ces produits d'importation sont sortis. Les légumes, à 80 % (ce serait 100 % si jamais je ne manquais) viennent du marché et de 2 producteurs d'ici (un bio et un non bio)
Poissons : j'y fais attention et à 80 % c'est "bien"; cad soit petite pêche locale soit des poissons gras à stocks élevés (sardines, maquereaux, harengs).
D'ailleurs je me suis fait une belle sardinade ce midi !
sur éthique et écologie : pas de boeuf (une exception à l'occasion d'une sortie resto perso il y a peu) donc pas de boeuf à 95 %
idem pour jambon, sorti à 95 % comme autres charcuteries et peu de porc. Aussi je ne m'interdis un chorizo, une tranche de jambon serrano si un jour j'en ai envie - mais au quotidien c'est sorti.
en viande, essentiellement volaille de temps en temps à canard et cailles (exceptionnels), et oeufs (non batterie donc au moins et en général plein air) mais j'avais arrêté les oeufs un temps.
autre : anciennement gros consommateur de lait, j'avais arrêté à 95 %, aujourd'hui je suis à 80 % - donc j'ai très très fortement diminué (n'en prends plus un bol le matin et un bol avec des céréales en journée comme j'ai eu assez l'habitude). Donc j'achète à l'occasion 1 litre ou 2, pour me faire un petit chocolat avec cacao (chaud ou froid), une purée.
C'était en lien avec des interrogations et états de courbatures.
Je pense qu'il y avait un lien et qu'à ce niveau c'est mieux.
L'arrêt (ou quasi) du lait m'est, m'a été bénéfique.
percevez-vous une influence de votre alimentation sur vos symptômes autistiques ?
oh oui !
et l'hygiène de vie au sens large (et j'ai qq "grosses verrues" à ce niveau) mais aussi des éléments favorables.
J'essaierai de faire ultérieurement un petit complément alimentaire, sur certains aliments, des trucs que j'avais lus et appliqués, et dont en embrouillaminis il doit me rester 2-3 éléments en tête, mais sans doute quelques de plus quelque part sur mon ordi.
[spoiler="edit, compléments aliments]Je laisse le pavé pour contexte, sinon à l'alimentation c'est au niveau

J'avais suivi les grandes lignes, et ici dont alimentaires - suite à passage / entrée épisode dépressif fort (début) il y a un peu plus d'un an (je n'arrivais plus, avais du mal à marcher) et ai mis une semaine 7 jours sur 7 à dépasser le truc.
" Parfois, dans les cas de signes de dépression sans dépression majeure, ou dans les cas de dysthymie, il suffit d’organiser un régime de vie plus sain pendant un certain temps, comme se coucher tôt, faire plus d’exercice et manger de façon équilibrée, pour se sentir mieux. Mais d’autres moyens peuvent aider à ne pas sombrer dans la dépression, et surtout à éviter les rechutes après une première dépression. En effet, plusieurs études montrent qu’environ la moitié des personnes souffrant de dépression en souffrent plus d’une fois au cours de leur vie.
Activités, relations, spiritualité
- Faire de l'exercice physique régulièrement et l’intensité et la fréquence de l’exercice augmente son effet. Les personnes ayant pratiqué un exercice physique régulier seraient même protégés de la dépression entre 2 et 9 ans après l’arrêt de cette activité.
- Ne pas hésiter à s’ouvrir sur ce que l’on ressent avec les gens de son entourage lorsqu'on se sent déprimé.
- Au besoin, chercher une aide auprès d’un psychologue, d’un travailleur social ou d’un psychothérapeute dûment formé (voir Psychothérapie).
- Ne pas être trop exigeant envers soi-même.
- Vivre dans l’instant présent. Éviter d’entretenir des pensées négatives, de ressasser le passé ou d’anticiper l’avenir.
- Pratiquer la méditation de pleine conscience (mindfulness-based cognitive therapy (MBCT) for depression92 développée pour réduire les accès dépressifs.
- Mieux se connaître et entreprendre des projets.
- Reconnaître et surmonter ses peurs.
- Nourrir une forme de spiritualité.

Si on ne peut pas mettre fin à une dépression uniquement par l'alimentation, on peut sans doute l’aggraver par de mauvais choix alimentaires. Mais on peut aussi prévenir une rechute par de bons choix. Selon le cas, un diététiste ou un naturothérapeute pourra aider à établir le régime approprié.
- S'assurer d'un apport quotidien suffisant en éléments nutritifs. Selon le naturothérapeute J.E. Pizzorno, les recommandations proposées à la population dans les guides alimentaires pour maintenir une santé optimale restent les mêmes en cas de dépression8. Il recommande toutefois un supplément de multivitamines et de minéraux.
- Consommer davantage de poissons gras (comme le maquereau, le hareng et le saumon), car leur chair est riche en acides gras oméga-3, un nutriment essentiel.
- Veiller également à consommer des aliments riches en acide folique, comme les abats, les légumineuses et les légumes à feuilles vert foncé. Certaines pâtes alimentaires et céréales à déjeuner sont enrichies en acide folique.
- Une étude a montré que le régime méditerranéen diminuait le risque de dépression. Une alimentation contenant beaucoup de produits transformés augmente dans cette étude le risque de dépression de 58 %. Au contraire, le régime méditerranéen diminue le risque de dépression de 30 %. Comment un régime alimentaire peut-il autant agir sur la dépression ? Sans doute en apportant des oméga-3, des antioxydants, des folates, et peut-être d’autres éléments encore…"
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Les meilleures sources de vitamine B9
Aliments Portions (µg)
1 Abats de volailles, grillés ou braisés 100 g (3 ½ oz) 345-770 µg
2 Foie d’agneau ou de veau, sauté 100 g (3 ½ oz) 331-400 µg
3 Légumineuses cuites 100 g (3 ½ oz) 229-368 µg
4 Foie de porc ou de boeuf, braisé ou sauté 100 g (3 ½ oz) 163-260 µg
5 Épinards bouillis 125 ml (1/2 tasse) 139 µg
6 Asperges bouillies 125 ml (1/2 tasse) 134 µg
7 Pâtes alimentaires enrichies, cuites 125 ml (1/2 tasse) 120-125 µg
8 Haricots de soya, bouillis ou sautés 125 ml (1/2 tasse) 83-106 µg
9 Brocoli bouilli 125 ml (1/2 tasse) 89 µg
10 Graines de tournesol grillées 60 ml (1/4 tasse) 81 µg
11 Laitue romaine 250 ml (1 tasse) 80 µg
12 Beurre de graines de tournesol 30 ml (2 c. à table) 77 µg
13 Betterave cuite 125 ml (1/2 tasse) 72 µg
14 Haricots de soya germés 125 ml (1/2 tasse) 64 µg
15 Épinards crus 250 ml (1 tasse) 61 µg
16 Jus d’orange 125 ml (1/2 tasse) 58 µg
17 Choux de Bruxelles cuits 4 choux (80 g) 50 µg
18 Gombos (okras), bouillis 125 ml (1/2 tasse) 39 µg
19 Noix, noisettes, avelines, déshydratés, non blanchis 60 ml (1/4 tasse) 39 µg
20 Graines de lin 60 ml (1/4 tasse) 37 µg[/spoiler]
diagnostiqué asperger en 2015, à 38 ans
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Re: article sur l'alimentation
Merci à tous pour votre participation:
voici le lien de l'article que j'ai rédigé:
https://aspixblog.wordpress.com/2016/06 ... dasperger/
tous les commentaires sont les bienvenus et il m'est bien sûr possible de modifier/rajouter des choses !
(je vais sûrement le faire d'ailleurs car le témoignage de Nouvo est intéressant).
Donc, si vous voulez participer, il est encore temps
voici le lien de l'article que j'ai rédigé:
https://aspixblog.wordpress.com/2016/06 ... dasperger/
tous les commentaires sont les bienvenus et il m'est bien sûr possible de modifier/rajouter des choses !
(je vais sûrement le faire d'ailleurs car le témoignage de Nouvo est intéressant).
Donc, si vous voulez participer, il est encore temps

Aspie diagnostiquée au CRA de Toulouse
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Re: article sur l'alimentation
Merci pour cet article intéressant !
Je me suis bien reconnue dans :
Et une petite imprécision que j'ai relevée (enfin 2 même) :
(et la 2ème, c'est que le moment du repas où on sent que ça devient moins bon car on n'a plus faim s'appelle le "rassasiement" - la "satiété", c'est l'absence de sensation de faim, comme entre 2 repas par exemple).
A part ça j'ai trouvé ton style d'écriture très agréable à lire, et tes propos très nuancés, ce que j'ai vraiment apprécié !

Je me suis bien reconnue dans :
(surtout quand ce sont des aliments nouveaux pour moi, donc des goûts nouveaux !)J’aime avoir le goût des aliments naturels.
Et une petite imprécision que j'ai relevée (enfin 2 même) :
Le mot "réflexe" est inadapté (tout comme on ne parle pas non plus de "réflexe de faim") : il faudrait plutôt parler de "sensation".On peut ainsi observer des personnes chez qui le réflexe de satiété ne se fait pas et qui par conséquent ne savent pas quand s’arrêter de manger
(et la 2ème, c'est que le moment du repas où on sent que ça devient moins bon car on n'a plus faim s'appelle le "rassasiement" - la "satiété", c'est l'absence de sensation de faim, comme entre 2 repas par exemple).
A part ça j'ai trouvé ton style d'écriture très agréable à lire, et tes propos très nuancés, ce que j'ai vraiment apprécié !

Modifié en dernier par rainbow le mercredi 28 septembre 2016 à 21:51, modifié 1 fois.
Enfin diagnostiquée Syndrome d'Asperger à 36 ans ! et TDA(H) à 38 ans !
http://hors-competition.over-blog.com
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Re: article sur l'alimentation
"frites au nutella"
Ça m'a fait beaucoup rire
Je pourrais faire une liste de combinaisons insolites.
A savoir que je connais beaucoup de NT qui mangent des frites au nutella (mais personnellement, ce n'est pas mon cas, je n'arrive pas à manger aussi gras).
Ça m'a fait beaucoup rire

Je pourrais faire une liste de combinaisons insolites.
A savoir que je connais beaucoup de NT qui mangent des frites au nutella (mais personnellement, ce n'est pas mon cas, je n'arrive pas à manger aussi gras).
Clémentine, 20 ans. TSA - diagnostiquée le 19/10/2017 à l'hôpital Albert-Chenevier.
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Re: article sur l'alimentation
Moi j'avais entendu parler d'une diététicienne qui mangeait des frites à la Danette.
Et pour les "pâtes au sucre" (ou au Nutella ! ), il semblerait que ce soit une spécialité venue de Belgique...
Et pour les "pâtes au sucre" (ou au Nutella ! ), il semblerait que ce soit une spécialité venue de Belgique...
Enfin diagnostiquée Syndrome d'Asperger à 36 ans ! et TDA(H) à 38 ans !
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Re: article sur l'alimentation
vous avez oublié carnivore dans votre sélection !!!
m'enfin sûrement omnivore , mais de la a dire sans gluten ou autre chose du genre . il ne faut quand même exagérer .
j'ajoute des fruits et des légumes , des pâtes . mais mon alimentation qui est a la base de la viande . je ne pourrais manger un spaghettini sans une bonne sauce a spaghetti a la viande ou une sauce de fruit de mer .
m'enfin sûrement omnivore , mais de la a dire sans gluten ou autre chose du genre . il ne faut quand même exagérer .
j'ajoute des fruits et des légumes , des pâtes . mais mon alimentation qui est a la base de la viande . je ne pourrais manger un spaghettini sans une bonne sauce a spaghetti a la viande ou une sauce de fruit de mer .
philippe diagnostiqué syndrome asperger .
vivant au Québec
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Re: article sur l'alimentation
Désolé Athéna d'avoir "trop pris mon temps"
(le temps que je me décide, réfléchisse, m'y penche et passe à l'action, des fois c'est bien long..
j'arrive souvent " après la bataille ")
aussi je m'étais dit que je n'étais tant particulier..
et au final, après avoir écrit et bien il y avait quand même quelques particularités.
et tu as rédigé un bon article
---
Un passage de Flower sur la pistache m'a rappelé que j'en eus une aversion.
Et je pense pour moi qu'elle était liée aux glaces pistache (souvenir d'époque) très faux en couleur (vert fluo) plus gout très marqué / chimique. Je n'étais attiré par la pistache aussi en fruits secs (mais je pense que c'était lié pour beaucoup à la mémoire de la glace) et maintenant j'apprécie les fruits secs.
Et de mémoire je n'eus trop d'aversion
J'ai juste pas aimé, et n'aime toujours pas salsifis et celeri (remoulade)
et il est de nombreux légumes que je n'aimais pas et que j'apprécie maintenant, par exemple les choux de bruxelles !
Je crois que le fait d'aller (et d'avoir la possibilité) et apprécier aller au marché dans ma ville (depuis 10 ans) et manger de bons fruits / légumes tout frais avec la tête des personnes en plus, m'a fait aimer et (re)découvrir tout ça (parce que c'est bon ! et d'autant quand les fruits/légumes ont du gout !)
Aussi, il ne me dérange pas de manger plusieurs fois la même chose, mais comme je suis assez gourmet, je préférerai largement quand c'est bon. Et cuisinant un peu à assez je me fais de temps à autres de gros tournées diverses.
Là, ce fut une salade de riz bien bonne, j'en ai eu pour 3 repas et 3 pleines assiettes.
Quand je m'y mets (en cuisine), il faut que ce soit efficient (parce que des tas de trucs en cuisine a tendance aussi à me fatiguer) mais ce genre de plats est l'assurance de bien manger et manger équilibré (au mieux). Je cuisine simple, des aliments bruts. J'aime les aliments pour ce qu'ils sont. Aussi, j'utilise très rarement d'épices (seulement en cas de cuisine ou un plat un peu exotique mais c'est très rare). Sur salade, mes assaisonnements sont huile d'olive (ou type isio4) et un vinaigre (j'en ai plusieurs et ce sont eux qui font des petites touches différentes sur les salades.
---
Ca sort peut-être un peu de l'article mais il est une question d'ordre assez général que je me suis posée, relativement à l'éducation alimentaire; si et comment cela pouvait intervenir, chez les uns et les autres. Notamment vis à vis de la forte sélectivité. Quel rôle, si rôle il y a, l'éducation alimentaire pourrait avoir. Et aussi, peut-être y a-t-il des évolutions avec l'âge ?
De mon côté j'ai grandi dans (à côté) d'un restaurant (parents restaurateurs) et habitué à manger toute sorte de choses.
Aussi, même parti en études, mon père me préparait de quoi faire le gros de la semaine; avec des plats maison tout prêts, viande, poisson, légumes et herbes du jardin..
Sans cela, et ce fut le cas un peu quand même, je tournais plus aux knacks purée mousseline..
C'est seulement à partir de près de 25 ans que j'ai commencé à gérer vraiment toute mon alimentation.
Sans cette éducation et temps laissé, j'ai tendance à penser qu'il y aurait eu quelques différences.
(le temps que je me décide, réfléchisse, m'y penche et passe à l'action, des fois c'est bien long..
j'arrive souvent " après la bataille ")

aussi je m'étais dit que je n'étais tant particulier..
et au final, après avoir écrit et bien il y avait quand même quelques particularités.
et tu as rédigé un bon article

---
Un passage de Flower sur la pistache m'a rappelé que j'en eus une aversion.
Et je pense pour moi qu'elle était liée aux glaces pistache (souvenir d'époque) très faux en couleur (vert fluo) plus gout très marqué / chimique. Je n'étais attiré par la pistache aussi en fruits secs (mais je pense que c'était lié pour beaucoup à la mémoire de la glace) et maintenant j'apprécie les fruits secs.
Et de mémoire je n'eus trop d'aversion
J'ai juste pas aimé, et n'aime toujours pas salsifis et celeri (remoulade)
et il est de nombreux légumes que je n'aimais pas et que j'apprécie maintenant, par exemple les choux de bruxelles !
Je crois que le fait d'aller (et d'avoir la possibilité) et apprécier aller au marché dans ma ville (depuis 10 ans) et manger de bons fruits / légumes tout frais avec la tête des personnes en plus, m'a fait aimer et (re)découvrir tout ça (parce que c'est bon ! et d'autant quand les fruits/légumes ont du gout !)
Aussi, il ne me dérange pas de manger plusieurs fois la même chose, mais comme je suis assez gourmet, je préférerai largement quand c'est bon. Et cuisinant un peu à assez je me fais de temps à autres de gros tournées diverses.
Là, ce fut une salade de riz bien bonne, j'en ai eu pour 3 repas et 3 pleines assiettes.
Quand je m'y mets (en cuisine), il faut que ce soit efficient (parce que des tas de trucs en cuisine a tendance aussi à me fatiguer) mais ce genre de plats est l'assurance de bien manger et manger équilibré (au mieux). Je cuisine simple, des aliments bruts. J'aime les aliments pour ce qu'ils sont. Aussi, j'utilise très rarement d'épices (seulement en cas de cuisine ou un plat un peu exotique mais c'est très rare). Sur salade, mes assaisonnements sont huile d'olive (ou type isio4) et un vinaigre (j'en ai plusieurs et ce sont eux qui font des petites touches différentes sur les salades.
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Ca sort peut-être un peu de l'article mais il est une question d'ordre assez général que je me suis posée, relativement à l'éducation alimentaire; si et comment cela pouvait intervenir, chez les uns et les autres. Notamment vis à vis de la forte sélectivité. Quel rôle, si rôle il y a, l'éducation alimentaire pourrait avoir. Et aussi, peut-être y a-t-il des évolutions avec l'âge ?
De mon côté j'ai grandi dans (à côté) d'un restaurant (parents restaurateurs) et habitué à manger toute sorte de choses.
Aussi, même parti en études, mon père me préparait de quoi faire le gros de la semaine; avec des plats maison tout prêts, viande, poisson, légumes et herbes du jardin..
Sans cela, et ce fut le cas un peu quand même, je tournais plus aux knacks purée mousseline..
C'est seulement à partir de près de 25 ans que j'ai commencé à gérer vraiment toute mon alimentation.
Sans cette éducation et temps laissé, j'ai tendance à penser qu'il y aurait eu quelques différences.
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Re: article sur l'alimentation
Merci rainbow, je vais modifier ça
@nouvo: pas de soucis, je vais reprendre l'article, tes commentaires sont vraiment intéressants
@philippe: effectivement, je n'avais pas envisagé la possibilité de ne manger que de la viande, car je pensais que c'était physiologiquement inadapté aux humains, je ne sais pas si les reins tiendraient longtemps le coup ! (Rainbow ?: peut-être peux tu répondre à ça ?) Mais sinon, si tu manges aussi des pâtes et de la viande, tu es bien omnivore avec gluten.

@nouvo: pas de soucis, je vais reprendre l'article, tes commentaires sont vraiment intéressants

@philippe: effectivement, je n'avais pas envisagé la possibilité de ne manger que de la viande, car je pensais que c'était physiologiquement inadapté aux humains, je ne sais pas si les reins tiendraient longtemps le coup ! (Rainbow ?: peut-être peux tu répondre à ça ?) Mais sinon, si tu manges aussi des pâtes et de la viande, tu es bien omnivore avec gluten.
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Re: article sur l'alimentation
Alors on a le cas des Inuits, qui traditionnellement se nourrissaient essentiellement de viande de phoque et de poissons, et dont l'espérance de vie était d'environ 35 ans (cancers digestifs).Athéna a écrit :@philippe: effectivement, je n'avais pas envisagé la possibilité de ne manger que de la viande, car je pensais que c'était physiologiquement inadapté aux humains, je ne sais pas si les reins tiendraient longtemps le coup ! (Rainbow ?: peut-être peux tu répondre à ça ?) Mais sinon, si tu manges aussi des pâtes et de la viande, tu es bien omnivore avec gluten.
Leur consommation de végétaux se réduisait à quelques baies en été...
Et, oui, les pâtes c'est végétal (donc pas "carnivore"

Enfin diagnostiquée Syndrome d'Asperger à 36 ans ! et TDA(H) à 38 ans !
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Re: article sur l'alimentation
Bon, en fait je crois que je peux te faire part d'autres particularités dont je ne me rends pas compte spontanément
Par contre je ne sais pas si ça peut t'aider pour ton article.
Je crois qu'il y a un certain consensus quant à la "résistance au changement".
Pour l'alimentation, j'ai mes habitudes mais j'adore découvrir de nouvelles saveurs.
C'est juste qu'il faut me prévenir à l'avance, ou alors que je le fasse de moi même et que ça ne me sois pas imposé.
Je ne peux pas me passer de fruits et légumes (ça vient aussi de mon éducation).
Quand j'étais en Ecosse, j'ai perdu plus de 5 kilos en 2 semaines car il n'y avait pas de légumes et je n'arrivais à m'habituer à leur alimentation. (Pour ma famille d'accueil légume = pizza)
De fait, certaines cultures ne me conviennent pas au niveau de la nourriture.
Je mange très équilibré.
Manger trop gras peut me rendre malade.
J'adore le sucré.
Je respecte toujours l'ordre salé puis sucré. La dernière fois que ma mère a voulu inverser, ça m'a tellement déstabilisée qu'elle a fini par dire "okok on fait dans l’odre, ça va aller".
L'année dernière, chaque fois que je rentrais de la danse, donc tous les mercredis soir à 21 heures, je mangeais des gnocchis.
Cette année, chaque vendredi soir où je rentrais de l'internat, je mangeais du carpaccio (seul soir où je mangeais de la viande).
Je remarque ces particularités chez ma famille (un élément exclu car version pour, toujours la même commande au resto etc...)
Etre en internat me permet de manger à heures fixes, autrement je ne supporte pas. Vraiment pas, selon le contexte et si je ne suis pas prévenue.
Mais c'est que quand je suis avec des gens.
Seule, je mange plus ou moins n'importe quand.
Enfin, plus ou moins, j'ai des plages horaires. Et je ne grignote pas entre les repas.
Je suis sélective au niveau des aliments : pour le fromage je ne mange que du chèvre et du gruyère seulement s'il est fondu, je ne mange pas de yaourt, j'ai une tolérance basse au lait (je crois que c'est dans ma tête) donc je bois un peu de lait (habitude forcée prise à cause de possibles "carences" et n'arrivant pas à manger de yaourts ou autres fromages) et beaucoup de lait d'amande.
J'adore certains aliments/saveurs, mais vraiment c'est obsessionnel. Ma passion des gnocchis est passée (c'est un peu flippant non ?
) mais je peux en citer plein : la saveur de l'amande donc tout ce qui est à base d'amande, le café, le chocolat (noir, exclusivement), puis il y a eu les chamallows, les avocats, le saumon, la cannelle...
Je bois toujours la même tisane, le même thé.
Sinon je ne peux pas me passer de salade verte.
Je mets du vinaigre dans mes lentilles et mes haricots blancs (tout le monde trouve ça bizarre, pour moi c'est naturel et dans ma famille on fait ça).
Je ne mange que de la pizza chèvre-miel, c'est exclusif.
J'adore certaines nourritures étrangères (indien, coréen, chinois, japonais).
Je suis plutôt du genre à varier et tester de nouvelles choses paradoxalement.
Mais parfois je m'accorde des changements
Pour ce qui est de la "manière de manger" : petite c'était hyper sélectif, d'abord ceci, ensuite ça... souvent "le meilleur pour la fin". Je mangeais d'abord un type d'aliments, puis l'autre. Ce qui fait qu'à la fin il ne restait qu'un type d'aliments dans une salade par exemple. Je ne mangeais quasiment que des féculents. Maintenant, j'alterne : une bouchée de ceci, puis une bouchée de cela, puis une gorgée d'eau... c'est cyclique, mais je n'avais jamais remarqué que c'était systématique.
Par ailleurs, je pourrais manger des pâtes toute ma vie pour être franche.
Bon je pourrais encore écrire 10 pages mais on va s’arrêter là.
Par contre, précision : ça ne m'empêche pas du tout de vivre. Je m'adapte, je fais avec, et j'ai évolué. J'ai vu dans certains films sur l'autisme HN (et encore, pour ne pas citer de série
) une sorte de psychorigidité totale. Genre : si le nombre de beignets n'est pas un nombre premier je ne mange pas.
Moi, si j'ai faim, je mange.

Par contre je ne sais pas si ça peut t'aider pour ton article.
Je crois qu'il y a un certain consensus quant à la "résistance au changement".
Pour l'alimentation, j'ai mes habitudes mais j'adore découvrir de nouvelles saveurs.
C'est juste qu'il faut me prévenir à l'avance, ou alors que je le fasse de moi même et que ça ne me sois pas imposé.

Je ne peux pas me passer de fruits et légumes (ça vient aussi de mon éducation).
Quand j'étais en Ecosse, j'ai perdu plus de 5 kilos en 2 semaines car il n'y avait pas de légumes et je n'arrivais à m'habituer à leur alimentation. (Pour ma famille d'accueil légume = pizza)
De fait, certaines cultures ne me conviennent pas au niveau de la nourriture.
Je mange très équilibré.
Manger trop gras peut me rendre malade.
J'adore le sucré.
Je respecte toujours l'ordre salé puis sucré. La dernière fois que ma mère a voulu inverser, ça m'a tellement déstabilisée qu'elle a fini par dire "okok on fait dans l’odre, ça va aller".
L'année dernière, chaque fois que je rentrais de la danse, donc tous les mercredis soir à 21 heures, je mangeais des gnocchis.
Cette année, chaque vendredi soir où je rentrais de l'internat, je mangeais du carpaccio (seul soir où je mangeais de la viande).
Je remarque ces particularités chez ma famille (un élément exclu car version pour, toujours la même commande au resto etc...)
Etre en internat me permet de manger à heures fixes, autrement je ne supporte pas. Vraiment pas, selon le contexte et si je ne suis pas prévenue.
Mais c'est que quand je suis avec des gens.
Seule, je mange plus ou moins n'importe quand.
Enfin, plus ou moins, j'ai des plages horaires. Et je ne grignote pas entre les repas.
Je suis sélective au niveau des aliments : pour le fromage je ne mange que du chèvre et du gruyère seulement s'il est fondu, je ne mange pas de yaourt, j'ai une tolérance basse au lait (je crois que c'est dans ma tête) donc je bois un peu de lait (habitude forcée prise à cause de possibles "carences" et n'arrivant pas à manger de yaourts ou autres fromages) et beaucoup de lait d'amande.
J'adore certains aliments/saveurs, mais vraiment c'est obsessionnel. Ma passion des gnocchis est passée (c'est un peu flippant non ?

Je bois toujours la même tisane, le même thé.
Sinon je ne peux pas me passer de salade verte.
Je mets du vinaigre dans mes lentilles et mes haricots blancs (tout le monde trouve ça bizarre, pour moi c'est naturel et dans ma famille on fait ça).
Je ne mange que de la pizza chèvre-miel, c'est exclusif.
J'adore certaines nourritures étrangères (indien, coréen, chinois, japonais).
Je suis plutôt du genre à varier et tester de nouvelles choses paradoxalement.
Mais parfois je m'accorde des changements

Pour ce qui est de la "manière de manger" : petite c'était hyper sélectif, d'abord ceci, ensuite ça... souvent "le meilleur pour la fin". Je mangeais d'abord un type d'aliments, puis l'autre. Ce qui fait qu'à la fin il ne restait qu'un type d'aliments dans une salade par exemple. Je ne mangeais quasiment que des féculents. Maintenant, j'alterne : une bouchée de ceci, puis une bouchée de cela, puis une gorgée d'eau... c'est cyclique, mais je n'avais jamais remarqué que c'était systématique.
Par ailleurs, je pourrais manger des pâtes toute ma vie pour être franche.

Bon je pourrais encore écrire 10 pages mais on va s’arrêter là.

Par contre, précision : ça ne m'empêche pas du tout de vivre. Je m'adapte, je fais avec, et j'ai évolué. J'ai vu dans certains films sur l'autisme HN (et encore, pour ne pas citer de série

Moi, si j'ai faim, je mange.

Clémentine, 20 ans. TSA - diagnostiquée le 19/10/2017 à l'hôpital Albert-Chenevier.