Des médicaments ? Pourquoi ?
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Des médicaments ? Pourquoi ?
Bonjour,
Voilà une autre question qui me trotte dans la tête après avoir lu plusieurs sujets ces derniers mois.
Prenez vous des médicaments, un traitement pour des troubles en relation avec l'autisme ? Si oui pour quels troubles ? Est ce que cela vous aide ?
Personnellement je prends un anti depresseur (effexor) depuis 9 ans pour dépression et pour gérer mes émotions et pour tocs, et un anxiolitique (lexomil) pour domir.
Voilà une autre question qui me trotte dans la tête après avoir lu plusieurs sujets ces derniers mois.
Prenez vous des médicaments, un traitement pour des troubles en relation avec l'autisme ? Si oui pour quels troubles ? Est ce que cela vous aide ?
Personnellement je prends un anti depresseur (effexor) depuis 9 ans pour dépression et pour gérer mes émotions et pour tocs, et un anxiolitique (lexomil) pour domir.
TSA déterminée à rester enfant, Dyspraxie, Tocs. Mini frère de 16 ans TSA.
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Re: Des médicaments ? Pourquoi ?
Pour ma part, pas de médicament car pas besoin. [Pas de TDA/H, pas de problème de sommeil, pas d'allergies ou d'intolérance, pas d'angoisse, pas de dépression, pas de syndrome de surépuisement.]
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Des médicaments ? Pourquoi ?
Traitement que je suis obligé de prendre :
Atarax
Seresta
Seroplex
Stilnox (pour dormir)
Et la liste de tout ce que j'ai avalé en 10 ans est longue.
Tercian
Loxapac
Solian
Dogmatil
Tiapridal
Risperdal
Theralene
Lepticur
Parkinane
Deroxat
Liste non exhaustive...
Il va etre temps que je me soigne au naturel !!!!
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Re: Des médicaments ? Pourquoi ?
Ça fait un an et demi que j'ai un traitement pour une dépression . J'ai commencé par du Zoloft puis du Prosac , aucun n'ont eu d'effet . Quand j'ai été hospitalisé en Novembre , il m'ont totalement changé mon traitement et m'ont donné de l'Effexor , qui n'a pas eu plus d'effet , si ce n'est que j'avais des petits trous de mémoire et que j'avais beaucoup de bug de paroles ( alors que les deux ne m'arrivaient que très rarement ) .
Avant mon hospitalisation j'avais , pour l'anxiété , du Xanax qu'à l'hôpital ils ont eu la brillante idée ( ironie ) de remplacé par du Tercian . Le Xanax m'aidait bien , le Tercian aucun effet si ce n'est de me sédater . A la fin , j'utilisais le Tercian quand je n'arrivais pas à dormir . Puis j'ai aussi eu du Risperdal , censé aider pour mes automutilations , mais avec ou sans , aucune différence .
Un mois après ma sortie de l'hôpital , j'ai arrêté tout mon traitement étant donné qu'il n'avait aucun effet . Il y a 2-3 semaines , comme je ne prennais plus mon traitement , le psychiatre a proposé de changer de traitement . A l'heure actuelle , j'ai du Zyprexa , ainsi que du Théralène et du Stilnox pour dormir ( avant j'avais de l'Immovane , qui marchait bien ) . Pour l'instant , je ne sais pas si c'est le traitement ou d'autres choses , mais je vais un peu mieux et à mon plus grand soulagement , je dors . Par ailleurs , je prends toujours du Xanax et du Seresta , qu'il me reste d'ancienne prescriptions . Faudrait que je parle au psychiatre pour en ravoir , car je suis pas mal anxieuse en ce moment .
Donc , pour résumé , j'ai eu des médicaments qui n'ont eu aucun effet . Mais j'en ai eu d'autres qui m'ont aidé , pour ma dépression et mon anxiété .
Avant mon hospitalisation j'avais , pour l'anxiété , du Xanax qu'à l'hôpital ils ont eu la brillante idée ( ironie ) de remplacé par du Tercian . Le Xanax m'aidait bien , le Tercian aucun effet si ce n'est de me sédater . A la fin , j'utilisais le Tercian quand je n'arrivais pas à dormir . Puis j'ai aussi eu du Risperdal , censé aider pour mes automutilations , mais avec ou sans , aucune différence .
Un mois après ma sortie de l'hôpital , j'ai arrêté tout mon traitement étant donné qu'il n'avait aucun effet . Il y a 2-3 semaines , comme je ne prennais plus mon traitement , le psychiatre a proposé de changer de traitement . A l'heure actuelle , j'ai du Zyprexa , ainsi que du Théralène et du Stilnox pour dormir ( avant j'avais de l'Immovane , qui marchait bien ) . Pour l'instant , je ne sais pas si c'est le traitement ou d'autres choses , mais je vais un peu mieux et à mon plus grand soulagement , je dors . Par ailleurs , je prends toujours du Xanax et du Seresta , qu'il me reste d'ancienne prescriptions . Faudrait que je parle au psychiatre pour en ravoir , car je suis pas mal anxieuse en ce moment .
Donc , pour résumé , j'ai eu des médicaments qui n'ont eu aucun effet . Mais j'en ai eu d'autres qui m'ont aidé , pour ma dépression et mon anxiété .
02/05/2016 : Diagnostiquée TSA par une spécialiste sur Paris
04/04/2018 : Diagnostiquée TSA par le CRA Haute Normandie
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Re: Des médicaments ? Pourquoi ?
On a essayer de me donner des médicaments avant que je sois détectée HPI/Asperger (d'abord contre mon gré, puis aussi avec consentement) : ils n'ont eu aucun effet, si ce n'est empirer les choses.
Le psychiatre que j'ai vu, et qui est pourtant au courant des difficultés engendrées par mes troubles telles que l'insomnie, le sur-épuisement, et je passe la liste ; m'a dit que je n'aurais pas du tout forcément besoin de médicaments (contrairement au anciens médecins qui ne cherchaient pas plus loin que "c'est une dépression", "elle est trop stressée"). Il m'a aussi dit que je ne souffrais pas de "dépression" euh... au sens long-terme je veux dire, que je n'ai pas besoin de traitement contre ça et ne suis pas "dépressive", mais ai déjà fait des dépressions.
Les anxiolytiques et psychotropes ont eu les pires effets puisque qu'ils ont eu l'effet inverse que celui prévu, tout comme les hypnotiques (bon, je ne suis pas sûre d'utiliser les bons termes, je m'embrouille un peu).
Je me suis auto-soignée sans médicaments, grâce à la danse, à la peinture et au théâtre suite au "burn-out" de l'année passée. Avec ma mère, on a caché que je prenais de l'homéopathie et de la naturopathie pour mes troubles anxieux et du sommeil, la plupart des gens croyant que cela était du au fait que "je me mettais trop la pression", et aussi du fait de l'errance diagnostique.
Il me semble que c'était des médocs et des doses assez fortes, puisque quand l'infirmière l'a découvert elle m'a dit que c'était totalement inadapté. Un nom me revient parmi eux.... Lysanxia, mais celui là il me semble que ça allait c'était pas si "fort".
Enfin c'est aussi ma mère qui m'avait forcée, mais elle ne savait plus quoi faire. Elle a réessayé récemment pour la même raison, désemparée. Ça empire mes crises quand n me dit qu'on va me donner ce genre de choses. Je sais d'avance que me donner un somnifère va accentuer mon hyperactivité cérébrale, m'empêcher encore plus de dormir, m'abîmer, me fatiguer encore plus.
Après il faut savoir que c'est extrêmement rare que ça ait l'effet inverse d'après ce que disent les médecins, j'ai cru à ma découverte du SA que d'autres AHN et/ou HPI ne réagissaient pas aux somnifères, voire que c'était symptomatique. Mais le psychiatre avait l'air sceptique donc je ne sais pas.
Je crois sincèrement que je n'ai pas besoin de médicaments, si ce n'est ceux contre la migraine.
Après, il paraît qu'on peut avoir un traitement pour l'hyper-sensorialité... Moi ça me gêne beaucoup ce trouble, mais je ne sais pas si je serais prête à en prendre.
Le psychiatre que j'ai vu, et qui est pourtant au courant des difficultés engendrées par mes troubles telles que l'insomnie, le sur-épuisement, et je passe la liste ; m'a dit que je n'aurais pas du tout forcément besoin de médicaments (contrairement au anciens médecins qui ne cherchaient pas plus loin que "c'est une dépression", "elle est trop stressée"). Il m'a aussi dit que je ne souffrais pas de "dépression" euh... au sens long-terme je veux dire, que je n'ai pas besoin de traitement contre ça et ne suis pas "dépressive", mais ai déjà fait des dépressions.
Les anxiolytiques et psychotropes ont eu les pires effets puisque qu'ils ont eu l'effet inverse que celui prévu, tout comme les hypnotiques (bon, je ne suis pas sûre d'utiliser les bons termes, je m'embrouille un peu).
Je me suis auto-soignée sans médicaments, grâce à la danse, à la peinture et au théâtre suite au "burn-out" de l'année passée. Avec ma mère, on a caché que je prenais de l'homéopathie et de la naturopathie pour mes troubles anxieux et du sommeil, la plupart des gens croyant que cela était du au fait que "je me mettais trop la pression", et aussi du fait de l'errance diagnostique.
Il me semble que c'était des médocs et des doses assez fortes, puisque quand l'infirmière l'a découvert elle m'a dit que c'était totalement inadapté. Un nom me revient parmi eux.... Lysanxia, mais celui là il me semble que ça allait c'était pas si "fort".
Enfin c'est aussi ma mère qui m'avait forcée, mais elle ne savait plus quoi faire. Elle a réessayé récemment pour la même raison, désemparée. Ça empire mes crises quand n me dit qu'on va me donner ce genre de choses. Je sais d'avance que me donner un somnifère va accentuer mon hyperactivité cérébrale, m'empêcher encore plus de dormir, m'abîmer, me fatiguer encore plus.
Après il faut savoir que c'est extrêmement rare que ça ait l'effet inverse d'après ce que disent les médecins, j'ai cru à ma découverte du SA que d'autres AHN et/ou HPI ne réagissaient pas aux somnifères, voire que c'était symptomatique. Mais le psychiatre avait l'air sceptique donc je ne sais pas.
Je crois sincèrement que je n'ai pas besoin de médicaments, si ce n'est ceux contre la migraine.
Après, il paraît qu'on peut avoir un traitement pour l'hyper-sensorialité... Moi ça me gêne beaucoup ce trouble, mais je ne sais pas si je serais prête à en prendre.
Clémentine, 20 ans. TSA - diagnostiquée le 19/10/2017 à l'hôpital Albert-Chenevier.
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Re: Des médicaments ? Pourquoi ?
Ah ça oui !!Rem 82 a écrit :Traitement que je suis obligé de prendre :
Atarax
Seresta
Seroplex
Stilnox (pour dormir)
Et la liste de tout ce que j'ai avalé en 10 ans est longue.
Tercian
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Liste non exhaustive...
Il va etre temps que je me soigne au naturel !!!!
Ont-ils un effet positif au moins...?
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Re: Des médicaments ? Pourquoi ?
Pas vraiment ... A part de faire rendre mon système hors de contrôle...
Je ne garderai bien que l'Atarax. Le reste : OUT
L'idéal serait de s'en passer et de privilégier des méthodes alternatives...
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Aspi.
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Re: Des médicaments ? Pourquoi ?
Je t'ai envoyer un mp mais je sais pas si tu as vu !
Je suis de cet avis. A toi de voir...
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Re: Des médicaments ? Pourquoi ?
Je vois que certains n'ont absolument pas besoin de médocs alors que d'autres en prennent ou en ont besoin... C'est donc très variable en fait.
Rem82 : Je suis passée par un paquet de médoc aussi avant de prendre le traitement que j'ai maintenant. J'ai l'impression que pour les psychiatres on est des cobayes... et comme toi j'aimerais prendre des médecines naturelles car je ne pense pas que ça soit bon tout ça...
(j'ai eu:
seropram
zoloft
atarax
theralene
tercian
risperdal
rivotril
zyprexa
(liste non exhaustive ça date de dix ans) )
Asperguerre : tu as réussi à t'auto soigner et je trouve ça génial... moi j'ai bien essayé de prendre du magnésium, et de l'homéo mais je dois dire que j'ai peur d'arrêter mon traitement aussi.
Rem82 : Je suis passée par un paquet de médoc aussi avant de prendre le traitement que j'ai maintenant. J'ai l'impression que pour les psychiatres on est des cobayes... et comme toi j'aimerais prendre des médecines naturelles car je ne pense pas que ça soit bon tout ça...
(j'ai eu:
seropram
zoloft
atarax
theralene
tercian
risperdal
rivotril
zyprexa
(liste non exhaustive ça date de dix ans) )
Asperguerre : tu as réussi à t'auto soigner et je trouve ça génial... moi j'ai bien essayé de prendre du magnésium, et de l'homéo mais je dois dire que j'ai peur d'arrêter mon traitement aussi.
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Re: Des médicaments ? Pourquoi ?
Je comprends qu'on puisse prendre un antidépresseur ou un anxiolytique en cas de comorbidités correspondantes.
J'ai du mal à comprendre par contre quand il n'y a ni dépression ni trouble anxieux, ou pire : quand le traitement est à base d'autres psychotropes.
Pour ma part, je ne prends pas actuellement de médicaments.
J'aurais probablement besoin d'un antidépresseur, mais j'ai déjà pu tester tous les types existants sur le marché sans succès donc c'est inutile.
J'ai aussi eu dans mon passé des anxiolytiques, tout aussi inefficaces.
Et des neuroleptiques, thymorégulateurs, antipsychotiques. Sans effet positif bien sûr puisque mon problème n'était pas là.
Effexor, Ixel, Tercian, Solian, Zyprexa, Prozac, Zoloft... j'en ai oublié plus de la moitié.
J'ai du mal à comprendre par contre quand il n'y a ni dépression ni trouble anxieux, ou pire : quand le traitement est à base d'autres psychotropes.
Pour ma part, je ne prends pas actuellement de médicaments.
J'aurais probablement besoin d'un antidépresseur, mais j'ai déjà pu tester tous les types existants sur le marché sans succès donc c'est inutile.
J'ai aussi eu dans mon passé des anxiolytiques, tout aussi inefficaces.
Et des neuroleptiques, thymorégulateurs, antipsychotiques. Sans effet positif bien sûr puisque mon problème n'était pas là.
Effexor, Ixel, Tercian, Solian, Zyprexa, Prozac, Zoloft... j'en ai oublié plus de la moitié.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
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Re: Des médicaments ? Pourquoi ?
Instinct de survie quand j'ai compris qu'on me croyait folle et qu'on allait achever mon système (et mon cerveau !) à coups de médocs.Hyme a écrit :Asperguerre : tu as réussi à t'auto soigner et je trouve ça génial... moi j'ai bien essayé de prendre du magnésium, et de l'homéo mais je dois dire que j'ai peur d'arrêter mon traitement aussi.
A l'époque j'avais deux objectifs : la danse, et Sciences Po. Aucun des deux n'était compatible avec mon état, alors j'étais forcée de m'en sortir. J'avais déjà eu des expériences passées de "s'auto-soigner" (moins radicales, car moins dans la nécessité à l'époque). Je venais de partir habiter seule avec ma mère, on galérait, je devais être très autonome, adulte. Enfin je n'avais pas le choix, et on a tu mes crises pour que personne ne me mette en HP (selon ma mère, j'avais/ai l'air "possédée").
Il faut avoir cette rage, cette volonté, qui pour moi est sortie de je ne sais où... j'imagine de la nécessité.
Il y a eu deux éléments déclencheurs : la lecture d'un livre et le fait que personne ne croyait en moi, à mes aspirations. Alors j'ai eu envie de me prouver à moi-même que je pouvais m'en sortir.
Ma généraliste avait eu une phrase juste : "Il faut que tu fasses ce que tu aimes."
C'est très dur, seul, mais c'est possible. Je suis restée de longs mois au lit, j'ai passé des journées à peindre, à lire peu, à ne rien faire (moi qui déteste m'ennuyer...). J'allais au cours de théâtre une fois par semaine. J'avais arrêté la danse. J'ai fait tout ça pour reprendre la danse, ma passion, d'ailleurs je pense, en partie... Même si je n'en suis pas ressortie en pleine forme, mais moins épuisée. Je suis vite retournée complètement en cours (avant, je me sortais quand même régulièrement du lit pour me rendre en maths, mi-zombie, mi-moi).
Ce que j'ai "soigné" il faut dire que c'était la dépression (et en partie l'insomnie qui s'est régulée, car sinon c'est un véritable cercle vicieux !) et tous ses corrélats, que je savais ne pas venir d'une nature dépressive mais bien d'un "burn-out".
Je comprends cette peur, si ça correspond pour toi à une certaine stabilité.
J'ai longtemps été sous magnésium, mais ça n'a servi à rien (errance diagnostique = elle a sûrement des carences). Et depuis que j'ai découvert le SA et HPI, j'ai totalement arrêté et ça va très bien !
Beaucoup de médecins (bon quasi-tous, et d'autant plus les psychiatres) sont anti-homéopathie. Ils disent que ça n'a aucun effet. Je suis soignée à ça depuis l'enfance personnellement, étant hypersensible, sinon j'aurais été bourrée de médocs. Ma mère m'a emmenée dans le dos de tout le monde chez l'homéo. Je veux bien admettre, car je ne suis pas médecin, que l'homéopathie n'a peut être pas un effet immédiat avéré. Mais sur le long terme, si. J'en prenais d'ailleurs pendant ma dépression (c'est la seule chose que j'acceptais de prendre, persuadée que je ne faisais pas de dépression et que de toute façon ces gélules n'auraient aucun effet). Ma mère a constaté une évolution croissante à partir de mon début de traitement homéopathique (donc il faut respecter les horaires à la lettre). Mais il me semble tout de même que tout le monde n'y est pas réceptif.
Est-tu sûr que tes médicaments ont un réel effet ou est-ce simplement placebo ? (Quoique l'effet placebo peut avoir des effets positifs...) Je ressentais cette peur à un moment (quand j'étais sous anxiolytiques), et il s'avère que c’était simplement lié à ça.
Je pense qu'on est la seule personne qui peut nous sauver de nous-mêmes.
Courage !
Clémentine, 20 ans. TSA - diagnostiquée le 19/10/2017 à l'hôpital Albert-Chenevier.
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Re: Des médicaments ? Pourquoi ?
J'ai pris (pas la mémoire des noms de médicaments) antidépresseur, Anxiolitique (en cas de crises ingérables) , calmants (3 premiers jours ) , endormisseur le soir (pas sédatif) pour plusieurs burn out/(bore out - conséquences d'une mauvaise gestion RH après le burn out).
Premier antidépresseur, arrêt immédiat idées suicidaires.
Deuxième aucun effet notable sinon rassuré d'être sous médocs... Effet placebo ? Ne pas "péter un câble".
Anxiolitique : effet euphorisant bien, calmants abrutissait bien (somnolence) , l'endormisseur garantissait 6 heures de sommeil dont 4 heures à peu près normal.
J'ai aussi testé la dernière fois un antipsychotique (?) - épisodes paranoïaques, mais je pense que j'ai juste ouvert les yeux sur mon exploitation assidue, la mauvaise foi des chefs...- :
ça m'a bouleversé de ne plus cogiter sur rien : abruti ? , mutisme de retour, stéréotypie (balancement) de retour, envahissement par une musique ou des bruits répétitifs ou des choses en mouvement , pas trouver ses mots, 1 heure pour faire sa toilette, grosses difficultés dans toutes mes routines et rituels qui me permettaient habituellement de fonctionnemer "automatiquement" . J'avais l'impression d'une déficience mentale, d'une baisse de mon intellect. Mon médecin à été étonné de "ces effets secondaires" Je lui avais pourtant expliquer que je fonctionnais comme cela, par fixation...
Je ne prend plus rien aujourd'hui.
Premier antidépresseur, arrêt immédiat idées suicidaires.
Deuxième aucun effet notable sinon rassuré d'être sous médocs... Effet placebo ? Ne pas "péter un câble".
Anxiolitique : effet euphorisant bien, calmants abrutissait bien (somnolence) , l'endormisseur garantissait 6 heures de sommeil dont 4 heures à peu près normal.
J'ai aussi testé la dernière fois un antipsychotique (?) - épisodes paranoïaques, mais je pense que j'ai juste ouvert les yeux sur mon exploitation assidue, la mauvaise foi des chefs...- :
ça m'a bouleversé de ne plus cogiter sur rien : abruti ? , mutisme de retour, stéréotypie (balancement) de retour, envahissement par une musique ou des bruits répétitifs ou des choses en mouvement , pas trouver ses mots, 1 heure pour faire sa toilette, grosses difficultés dans toutes mes routines et rituels qui me permettaient habituellement de fonctionnemer "automatiquement" . J'avais l'impression d'une déficience mentale, d'une baisse de mon intellect. Mon médecin à été étonné de "ces effets secondaires" Je lui avais pourtant expliquer que je fonctionnais comme cela, par fixation...
Je ne prend plus rien aujourd'hui.
Vieux geek non diagnostiqué
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
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Re: Des médicaments ? Pourquoi ?
J'ai ressenti la même chose au niveau de l'impression d'être "ralentie", "affaiblie" mais calmée... Un vrai fantôme alors que, et un médecin me l'a aussi expliqué plus tard à juste titre, il me suffit de gérer moi même mon hyperactivité cérébrale pour me canaliser et l'utiliser à bon escient. Ce n'est pas un affect d'HPI/Asperger (?) qui est à éradiquer, bien au contraire. Et c'est ce que les médocs tendaient à faire ! Oui parfois ça peut être difficile pour dormir ou se concentrer, mais plus on s’apprivoise plus ça sert (et pour les études, c'est une vraie chance).
Clémentine, 20 ans. TSA - diagnostiquée le 19/10/2017 à l'hôpital Albert-Chenevier.
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Re: Des médicaments ? Pourquoi ?
Merci des infos...
Asperguerre tu as eu une volonté de fer!
Moi j'ai commencé les médocs en clinique psy (HP quoi) donc pas le choix. Merci à mon petage de plomb. J'ai essayé d'arrêter avec ma psychologue deux fois depuis 9 ans mais je ne contrôle pas du tout mes émotions, c'est crise sur crise et je ne dors pas. à la base je prends donc des médocs pour réguler mon humeur, pour mes crises d'angoisse et pour dormir...
Moi aussi je vais chez l'homéo depuis petite. ça marche bien pour plein de choses j'y crois vraiment. C'est parfois plus long mais ça aide énormément. Notemment pour les allergies chez moi^^
Asperguerre tu as eu une volonté de fer!
Moi j'ai commencé les médocs en clinique psy (HP quoi) donc pas le choix. Merci à mon petage de plomb. J'ai essayé d'arrêter avec ma psychologue deux fois depuis 9 ans mais je ne contrôle pas du tout mes émotions, c'est crise sur crise et je ne dors pas. à la base je prends donc des médocs pour réguler mon humeur, pour mes crises d'angoisse et pour dormir...
Moi aussi je vais chez l'homéo depuis petite. ça marche bien pour plein de choses j'y crois vraiment. C'est parfois plus long mais ça aide énormément. Notemment pour les allergies chez moi^^
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Re: Des médicaments ? Pourquoi ?
Moi j’ai vu une psy que j’ai embobinée en 4 séances
Elle pensait que ma mère était une mauvaise mère.
En plus je ne supporte pas la plupart des psys. Cet air condescendant, ces « mh » et puis le fric qu’ils te prennent quoi… Avec le sourire, bien entendu.
Là j’y vais vraiment parce que je suis « obligée » pour passer les tests, mieux me comprendre (et que tout ça implique un suivi) et parce qu’un auto-diag c’est bien joli mais autant être fixé. Puis ma discussion avec le dernier psy ressemblait plus à un dialogue qui m’a demandé moins d’efforts qu’avec quelqu’un d’autre (il a capté extrêmement vite pour détecter HPI, tendait à me comprendre) qu’à une séance où je racontais ma vie. Je ne sais pas faire ça spontanément. La seule fois où j’ai vu une psy hors parcours diag (celle dont je parle au début), on a fait le jeu des yeux chien-chat pendant un moment avant que je sorte : je suis censée parler ?
Elle a répondu « comme vous voulez » alors le silence a duré longtemps avant qu’elle se décide à me poser des questions
Alors la quatrième fois, je lui ai fait croire que tout allait très bien.
J’ai arrêté ses médocs.
Et je me suis cassée.
Quand ça n’allait vraiment pas pour l’angoisse, je fumais une clope. Je savais que ça n’était pas bien mais c’était moins pire que les médocs.
Aller en HP, c’est tout ce qu’on a toujours évité, ma mère comme moi, notamment pour cette raison. C’est pour ça qu’on cache encore des trucs, tant que je ne suis pas diagnostiquée (et des trucs que je cacherai toujours). Mais la question est revenue sur le tapis y’a pas longtemps…
C’est compliqué quand on te croit fou mais que tu l’es pas. Tu finis enfermé, alors que c’est pas toi le problème. Toi t’es sain comparé à bien des gens. Mais ils comprennent pas. Et t'arrives pas à t'expliquer, leur expliquer. On te colle des mots qui ne sont pas toi, mais ce qu'on veut que tu soies : malade, névrosé, parce que c'est trop dur d'admettre qu'on peut se tromper, ou ne pas avoir d'explication (grand bien fasse à l'orgueil de la médecine française...)
Pour l’instant, l’idée qu’on me prenne pour un singe savant me plaît pas du tout plus que ça. Mais au moins on m’oblige pas à prendre des médocs.
Ahah, t’inquiète tu parles à une fille qui gamine était allergique à l’herbe (la vraie herbe, j’entends)
Elle pensait que ma mère était une mauvaise mère.
En plus je ne supporte pas la plupart des psys. Cet air condescendant, ces « mh » et puis le fric qu’ils te prennent quoi… Avec le sourire, bien entendu.
Là j’y vais vraiment parce que je suis « obligée » pour passer les tests, mieux me comprendre (et que tout ça implique un suivi) et parce qu’un auto-diag c’est bien joli mais autant être fixé. Puis ma discussion avec le dernier psy ressemblait plus à un dialogue qui m’a demandé moins d’efforts qu’avec quelqu’un d’autre (il a capté extrêmement vite pour détecter HPI, tendait à me comprendre) qu’à une séance où je racontais ma vie. Je ne sais pas faire ça spontanément. La seule fois où j’ai vu une psy hors parcours diag (celle dont je parle au début), on a fait le jeu des yeux chien-chat pendant un moment avant que je sorte : je suis censée parler ?
Elle a répondu « comme vous voulez » alors le silence a duré longtemps avant qu’elle se décide à me poser des questions
Alors la quatrième fois, je lui ai fait croire que tout allait très bien.
J’ai arrêté ses médocs.
Et je me suis cassée.
Quand ça n’allait vraiment pas pour l’angoisse, je fumais une clope. Je savais que ça n’était pas bien mais c’était moins pire que les médocs.
Aller en HP, c’est tout ce qu’on a toujours évité, ma mère comme moi, notamment pour cette raison. C’est pour ça qu’on cache encore des trucs, tant que je ne suis pas diagnostiquée (et des trucs que je cacherai toujours). Mais la question est revenue sur le tapis y’a pas longtemps…
C’est compliqué quand on te croit fou mais que tu l’es pas. Tu finis enfermé, alors que c’est pas toi le problème. Toi t’es sain comparé à bien des gens. Mais ils comprennent pas. Et t'arrives pas à t'expliquer, leur expliquer. On te colle des mots qui ne sont pas toi, mais ce qu'on veut que tu soies : malade, névrosé, parce que c'est trop dur d'admettre qu'on peut se tromper, ou ne pas avoir d'explication (grand bien fasse à l'orgueil de la médecine française...)
Pour l’instant, l’idée qu’on me prenne pour un singe savant me plaît pas du tout plus que ça. Mais au moins on m’oblige pas à prendre des médocs.
Ahah, t’inquiète tu parles à une fille qui gamine était allergique à l’herbe (la vraie herbe, j’entends)
Clémentine, 20 ans. TSA - diagnostiquée le 19/10/2017 à l'hôpital Albert-Chenevier.