Discussions portant plutôt sur le point de vue des parents d'enfants autistes ou Asperger, par exemple : j'ai un problème avec mon enfant, que puis-je faire ?
anthem a écrit :Bonjour
Je me permets de me joindre à vous car je cherche à aides mon fils.
Il est bien plus jeune que les vôtres (7 ans) mais j'ai depuis sa petite section droit à des équipes éducatives (la dernière n'ayant rien donné en dehors de : l'école de l'éducation nationale ne convient pas à votre fils il faut envisager une école alternative).
Lors des parcours de vos enfants avez vous du faire face à ce genre de souci ?
>Comment s'est déroulé la scolarité en primaire (maternelle et élémentaire) de vos enfants qui arrivent à fiare "illusion" ?
Spoiler : :
(mon grand a un diag de tdah avec précocité (enfin si y a précocité c'est plutôt profil hétérogène et très limite) et trouble des interactions sociales (ce point a été largement sous estimé au départ bien que je l'ai très largement évoqué, le mot "autisme" a été dis très vite et dans la phrase : "des troubles que l'on attribuent aux autistes". Comme si cela était un mot tabou.
Tiens, un profil familier. Mon ainé a le même âge et sensiblement le même diagnostic.
Les "troubles qu'on attribue aux autistes" sont probablement des troubles des fonctions exécutives, c'est aussi ce qui a fait pencher la psychologue vers un TSA pour mon fils.
Ici aussi, il apprend trop bien pour que l'école reconnaisse pleinement ses difficultés. Et le gevasco a aussi été envoyé au référent sans nous le communiquer.
Je pense aussi que le plus important est l'enseignant, pas tellement la méthode. Comme l'école locale n'est pas tolérante du tout au handicap ni aux différences, nous nous tournons vers le privé (mais pas de l'alternatif). Le choix ne s'est pas fait sur les méthodes éducatives (au sens strict), mais sur leur volonté déjà prouvé d'inclure les différences et les retours positifs de parents ayant des enfants en situation de handicap ou non.
Quant-à voir si ça aide, on attendra l'année prochaine.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
J'espère que ça va fonctionner pour ton fils.
Dans notre secteur la seule "autre" école dans le coin c'est une école catholique très élitiste : en gros les profils "particuliers" ne sont pas les bienvenus.
Donc l'année prochaine (après une recherche et prise d'autres conseils) il reste dans son école "normale" en croisant les doigts.
Tiens nous au courant pour ton fils.
Est ce qu'il a eu le droit au CMP ? (je commence à avoir vraiment du mal avec leur approche..enfin on a du mal depuis un moment mais on veux pas gâcher la relation de notre fils avec sa deuxième psy.... )
Non, pas de CMP. Ma propre errance psychiatrique fait que je refuse de consulter sans avoir au minimum un retour positif et une idée de l'orientation du psy. Je l'applique pour moi comme pour mes enfants.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
J'ai aussi un ptit gars 7 ans Aspie, son QI est dans la norme, et homogène, et comme il a les acquis de fin de CP c'est pareil il sont contre l'idée d'une AVS...
Ici nous avons une école Montessori a proximité (3km) mais 500 euros par mois , j'y mettrai bien mes deux enfants, mais financièrement c'est chaud.
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.
Au moins je relativise les 700€ par an et par enfant pour lesquels j'ai déjà du mal.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA atypique, cadet TSA de type Asperger, benjamin en cours d'évaluation neuropsy.
Je vais aussi investi cette année dans "L’Intégration Motrice Primordiale et les réflexes archaïques" (une séance pour l'instant la deuxième dans quelques semaines)
Quand on cherche des solutions ça peut devenir coûteux... Il parait que cela pourrait l'aider niveau concentration. Je ne sais pas encore quoi en penser mais je fais les exercices avec mon fils à fond comme ça, si cela ne fonctionne pas on sera sûr d'avoir vraiment essayé (et au prix de la séance ...^^).
J'aimerai bien qu'il se fasse un vrai copain (pas les copains qui lui tapent dessus et l'insulte "mais c'est quand même mes copains)
vali a écrit :
[...]
Le temps tourne et que faire dans 1 an s'il est au même point ? pas de lycée général ou pro, pas d'IME non adapté. Alors quoi ? Quelle solution pour lui après le collège ??? Vous avez des idées ?
Il veut être ingénieur mais c’est mal parti. Il s’intéresse aussi au codage informatique
[...]
Moi je veux bien attendre qu'il décide tout seul d'affronter ses difficultés, avec la maturité. Mais j'ai peur pour son avenir... ça me rend triste.
Il y a t il des retours d'expérience sur des enfants dans le même cas ? Que deviennent-ils en grandissant ?
Merci de votre aide
Je passe le parcours similaire de la 6 à la 4 ème, sauf qu'à l'époque mon père me forçait à suivre les cours comme pointer au travail. Malgré les décrochages et les absences répétées, je n'ai doublé que la 4.J'étais très docile malgré mes colères cycliques et une sorte d'état dépressif permanent, vagalame ?
J'ai fait deux fois ma seconde car j'ai décroché les cours à la première seconde, j'avais consulté des psys qui ne m'avait rien apporté. Je me suis remotivé l'année suivante plus mâture, je pense. . Et c'est reparti ! Même si les notes n'était pas au rendez-vous . J'ai commencé à faire des jeux de rôle en clubs ou j'ai rencontré beaucoup de gens attrayants mais déconcertants de profil atypique comme le mien. Avec des difficultés scolaires. J'ai découvert que je n'étais pas le seul inadapté.
Je me suis ressaisi, cherchant dans toutes matières un intérêt minimum pour me motiver. J'ai donc suivi à l'époque un cursus général, avec un parcours médiocre mais toujours de quoi passer à la classe suivante. Bac math littéraire , Deust. Concours : technicien administratif, auto-formation en bureautique et business intelligence (pilotage d' activités par les statistiques) , j'ai décroché un job dans l'informatique ! Je suis clairement exploité (péjoratif)*, car mes diplômes ne correspondent pas au niveau de mon savoir-faire et de mes compétences. J'abas plus de travail que mes collègues avec de gros diplômes et payés plus chers. Mais je travaille dans une de mes sphères d'intérêt spécifique (le virtuel objet) , c'est donc "naturel" et épanouissant.
Je n'ai pas arrêté de me raccrocher aux branches. Peut-être mon parcours peut aider ?
Une formation à distance et validante en informatique ? Pour rejoindre peut-être un cursus plus classique ? en attendant d' avoir la maturité ?
*Trop naïf, ce sont mes pairs, mes collègues qui m'ont ouverts les yeux sur le fossé entre mon niveau de rémunération et l'influence décisive de mon travail sur nos bons résultats !
Bonjour, ce fil de discussion date de quelque temps mais comme il correspond aux problèmes que rencontre mon fils, je me permets de le faire remonter. Mon fils aura 15ans en novembre, et je n'ai pas d'autre solution que de le déscolariser cette année. Il a commencé à montrer des signes inquiétants de décrochage en 4è. Ponctuellement, il lui était juste impossible de se lever. Impossible d'aller au collège. Insomnies, dépression latente, il pouvait littéralement exploser quand j'essayais de le sortir du lit. J'étais à bout dans mon travail, pas dispo du tout, mon fils n'était pas encore diagnostiqué, j'étais complètement perdue, et le collège n'a rien arrangé. En 3è, malgré une rentrée super et un Loulou hyper motivé, il s'est écroulé en décembre, un mois d'absence, y est retourné, puis a complètement décroché après les vacances de Pâques. J'avais alors commencé tous les bilans à droite et à gauche... Le WISC d'abord, qui a montré un très haut potentiel verbal mais de gros écarts entre les items. L'ergo, super, qui a appuyé ma demande d'ordi en classe en raison d'une dysgraphie sérieuse ( il ne prenait plus aucune note en cours, ne pouvant pas se relire ), l'orthoptiste... Bref, cela nous faisait avancer mais ne l'aidait pas à retourner à l'école. Le collège a fini par faire un signalement aux services sociaux. C'est tout ce qu'ils ont trouvé pour m'aider ! Entre temps j'avais quand même obtenu un certificat médical d'un pédiatre, qui nous a envoyés chez un pédopsy du CHU, qui dès la première séance a parlé du syndrome d'Asperger. J'ai passé l'ADI qui a confirmé, et mon fils est maintenant en attente au CRA pour l'ADOS. Le collège avait demandé un redoublement contre tous les avis, j'ai forcé le passage et changé mon fils d'établissement. Je savais que cette rentrée était une vraie épreuve pour lui, mais il l'a affrontée vaillamment, j'étais très fière de lui, je savais qu'il prenait vraiment sur lui. Et le 2è jour il s'est effondré dans la voiture, et n'a pas pu y retourner. J'ai choisi l'instruction en famille parce que je le sais incapable de travailler avec le CNED. En fait je m'inquiète vraiment parce que tout ce qu'il me dit, c'est que tout ce qu'on apprend au collège et au lycée ne sert à rien. Il refuse tout net d'apprendre ce qui ne l'intéresse pas. Je lui laisse des choses à regarder ( cours en lignes, en vidéo, etc... ) mais il survole et ne fait aucun effort pour creuser les notions. Tout ce qui l'intéresse, c'est l'ordi, et en ce moment un seul jeu, Dark Souls ( très chouette ceci dit !). Il se gave de vidéos, il explore en profondeur les persos, le scénario, les lieux, joue un peu, mais finalement pas tant que ça. Il se documente plus qu'il ne joue. J'essaie de le faire changer un peu, aller plus sur ses figurines à peindre, etc, mais rien à faire, je sais que c'est plus fort que lui.
Le psychologue du CRA veut essayer une Thérapie comportementale et cognitive, mais je suis quasi sûre qu'il va aussi l'envoyer paître gentiment....je suis perdue, je ne sais pas si je dois lâcher, je sais que forcer ne marche pas avec lui, ni la nego, ni le chantage, rien n'a jamais marché, c'est un bloc. Je suis très inquiète pour son avenir, comme quelqu'un que j'ai lu j'ai très peur qu'il ne soit jamais capable d'affronter la vie. Quand je suis optimiste je lis des articles sur les nouvelles pédagogies, je me dis qu'il manque de maturité, et que ça se décoincera un jour. Il ne verbalise pas du tout, se ferme dès qu'on parle de ça. Le pire c'est que je sais exactement ce qui lui conviendrait ! Un tout petit groupe, des apprentissages par la pratique, faire et ne pas rester passif, un prof investi et qui aime ce qu'il fait, qui raconte des anecdotes, qui rend les savoirs plus concrets, qui donne envie. Plus rien ne lui fait envie aujourd'hui à l'école, et le pire, c'est que je le comprends parfaitement, et que je suis d'accord avec lui la plupart du temps. Nous retournons voir le pédopsy en urgence la semaine prochaine. Désolée pour ce pavé, je me sens tellement seule face à tout ça .... Et je voudrais tellement l'aider. Bref, je suis démunie, et j'ai les mêmes interrogations que Vali. Je suis paumée, et j'ai peur de faire les mauvais choix pour lui.
Maman solo d'un ado de 15 ans et d'un autre petit gars de 12 ans. Le grand a été diagnostiqué TSA et HP seulement cet été, et le "petit" vraisemblablement aussi HP mais non diagnostiqué, sans TSA. Et moi-maman en plein questionnement.....
je suis toujous touchée par les récits de difficultés des ados, en ayant traversées très dures avec mon loulou trois, entre ses 11 et 14 ans (et je veille car je le sais encore fragile...)
on est démunis, on ne sait ps quoi faire pour les aider.
ces moments ou on a l'impression que totu a été fait qu'on ne sait plus a qui s'adresser....
nous le collège a été au contraire d'une immense aide....(je ne réussis pas à comprendre le type de réaction du votre, mais pourquoi un signalement dans ces cas la?....ca me dépasse!! j'espère qu'ils ont eu un retour sur le TSA de ton fils? ca leur apprendra au moins quelque chose pour la suite!...)
le dispo ehpi du collège l'a soutenu, aidé tout au long des périodes compliquées.il est parfois resté à la maison....(trop d'anxiété etc)
ici nous sommes passés par une période d'hospitalisation, et même faili une seconde mais il s'est "repris" juste aavnt (nous avions revisité l'unité ado en vue d'une nouvelle hospi, à sa demande... puis il a refusé la place.et décidé de finir sa troisième courageusement )
en 4è à 12 ans (il avait à ce moment un an d'avance ) il a été hospitalisé un peu quelques semaines.ça l'a un peu aidé à se poser...un traitement de risperdal léger a été mis en place, au depart j'etais (forcement) contre..mais il a fallu se rendre à l'évidence, ça lui a reussi et l'a aidé concretement ( il en a toujours un peu aujourd'hui.)
j'espère qu'il nen aura plus un jour prochain..mais en attendant ça l'aide à traverser tout ça...et à se concentrer sur le lycée, ne pas être trop débordé par ses tocs et son anxiété.
aujourd'hui il est au lycée, mais je veille bien car c'est un nouveau depart..il a tout juste 15 ans.et il s'affirme "gueri" mais ...il se sait asperger, donc fait plus attention...et s'autorise de failles qu'il ne comprenait pas avant.
être aspi tous les 2 ne nous aident pas vraiment au quotidien, mais nous aide à nous comprendre.
et il a des amis ce qu'l n'avait pas avant, et des passions (dont le cinéma, il est d'ailleurs en seconde option cinéma/audio visuel.)....
je ne sais pas quoi dire pour ton fils...qui semble en grande souffrance.tout ce que je sais c'est que chez les ados, de ce type, ça va et puis ça s'appaise...il y a alternance de ces périodes. et qu'à un moment ils vont mieux..... et ils repartent de plus belle.
j'espère que vous trouvereaz le moyen d e'laider et qu'il avance à son rythme...
Un tout petit groupe, des apprentissages par la pratique, faire et ne pas rester passif, un prof investi et qui aime ce qu'il fait, qui raconte des anecdotes, qui rend les savoirs plus concrets, qui donne envie.
C'est une bonne idée.
J'ai l'exemple d'un cousin V. que tout le monde disait "perdu" avec un comportement dépressif, en difficulté, et une réputation de "cancre" . Il est couvreur aujourd'hui, "un vrai métier" ancré dans la réalité, comme il le dit et l'apprentissage avec un prof qui l'a bien motivé, à partir de la 4eme, a sauvé sa scolarité.
Il est toujours taciturne mais il aime son travail et gagne bien sa vie.
J'ai bien connu cette période. Alors mon vécu date du temps ou l'école n'était pas officiellement inclusive(de septembre 2000 jusqu'en juin 2008)
j'étais trop intelligent pour qu'on envisage une reconnaissance à la mdph le psy que je voyais ne voyais pas de problème au vu de mon dossier scolaire de l'époque(j'étais un très bon élève en primaire mais bon après je suis devenu moyen) à part qu'il me fallait un collège de plus petite structures. Et l'administration était bienveillante après les autres gamins et bah en quelque sorte ils m'ont pas fait de cadeaux au point que je devais faire comme Spartacus sous l'antiquité. brevet des collèges obtenu
Le mot handicap fut prononcé lors d'une année de décrochage en sciences et techniques génie mécanique. Rattage lors de la journée d'appel et de préparation à la défense (mon seul acquis fut de savoir rechargé et tirer avec un FAMAS). Changement de cap en Sciences et techniques de gestion dans un lycée à taille plus humaine ou on n'entendra plus le mot handicap avant mon diagnostic officiel au CRA.
j'ai eut une période de jeux vidéos au collège, idem au lycée ou je passais des heures sur battlefield 2. Il y'a eut un changement quand je suis devenu majeur ou j'ai décidé de me comporter comme un adulte ( j'ai trouvé ça moins difficile et chiant d'ailleurs).
Le judo aussi m'a aidé bien sûr que je vais reprendre d'ici peu.
Bac avec mention bien obtenue en juin 2008.
Si vous voulez en savoir plus, il faudra attendre que mon autobiographie soit en état d'être publié.
Diagnostique autiste par le CRA en mars 2009
Si vi pacem, para bellum
Traduction Latine: Si tu veux la paix, prépare la guerre
Contrôleur des finances publiques 2ème classe en trésorerie municipale.
Merci beaucoup pour vos témoignages, ils m'apportent toujours quelque chose, une clé supplémentaire pour comprendre et aider mon grand petit bonhomme. Il va mieux, est beaucoup plus serein depuis que la déscolarisation est actée. On tâtonne sur internet pour trouver les formes de cours en ligne qui lui conviennent le mieux, et il arrive enfin à trouver certaines formules en vidéo assez chouettes. Je lui donne des objectifs simples et clairs pour la journée, sans pression. Il est fin, cool et peut être un vrai clown, il a plein de choses en lui qui l'aideront à passer ce vilain cap. Petit à petit j'aimerais qu'il reprenne goût à apprendre, et je suis certaine qu'il lui faudra plus de maturité pour que ça revienne et qu'il trouve son "truc", qui sera peut-être l'informatique, peut-être pas... Je m'inquiète parce qu'en France ce sont les diplômes qui comptent, et que je le vois encore mal en passer. Il n'a pas passé le brevet, alors le bac........ On prépare les gamins à passer des diplômes, pas grand-chose de plus. Pardon mais je suis très remontée contre l'enseignement secondaire... Son petit frère déteste aussi l'école, my god... Il ne parle plus en classe parce qu'il a peur de dire des bêtises, alors que c'est un petit garçon qui sait des tonnes de choses. En contact fréquents avec des parents de décrocheurs, je trouve que l'école fait beaucoup de dégâts, que beaucoup trop de gamins ayant des profils atypiques restent sur le carreau. Bref, je m'emporte !
Maman solo d'un ado de 15 ans et d'un autre petit gars de 12 ans. Le grand a été diagnostiqué TSA et HP seulement cet été, et le "petit" vraisemblablement aussi HP mais non diagnostiqué, sans TSA. Et moi-maman en plein questionnement.....
stef, si tu as besoin de propositions pour les SVT niveau seconde, n'hésite pas à me laisser ton tel par mp...
3 enfants : une fille Asperger, un fils TED NS et le frère ... "sans étiquette" (traits autistiques + éléments de précocité)... !
mon blog : cuisineallergo.canalblog.com