Pourtant l'état redistribue, tout le monde est susceptible d'en bénéficier d'une manière ou d'une autre.
De toute façon, pendant qu'on s'interroge d'être des parasites ou pas, il y a qui doivent rigoler de réussir à planquer leur argent dans des paradis fiscaux et de profiter des infrastructures et du système qu'ils ne financent plus alors qu'ils en ont largement les moyens, et d'autres à faire de l'optimisation fiscale, d'autres à s'engraisser eux-mêmes et leurs copains avec en se servant dans les caisses publiques...
Donnons ce que nous sommes en mesure de donner et arrêtons de culpabiliser.
les autres eux n'ont pas cette patience.et oui, je susi certaine que pour la plupart des "normaux pensant" je susi un parasite, ainsi que la plupart des aspis qui vivotent sans emplois fixe et entre déboires et arrets maladie...on entend assez comme ça un peu partout dans les "discussions de comptoir, de rue," les "ah mais y'a ceux qui travaillent et les autres mon bon monsieur.." ou "y'en a qui profitent bien pdt que les autres se tuent au travail".etc..et autres trucs du genre sur les assistés, les malades (imaginaires?..) etc etc..
C'est bien pour ça que je continue à fuir les gens comme la peste. A un moment ou à un autre une remarque tombe, que ce soit au sein de la famille ou les gens que nous sommes amenés à côtoyer (même brièvement) régulièrement.
Dernièrement j'ai refusé de m'extasier sur les succès de la soeur de mon conjoint qui a décroché un apprentissage super qui la mènera à être embauchée, et puis blablabla et blablabla... Elle a de la chance ok, ok c'est cool pour elle mais je ne m'extasie pas sur les gens qui me considèrent comme un... parasite. C'est élémentaire.
Je n'ai pas demandé à être différente, mais je fais avec ce que j'ai, comme tout un chacun.
Il faudra que je case cette phrase un de ces jours à mes beau-parents mais je ne sais pas si j'en aurais l'occasion parce que je les vois peu dorénavant (et je ne m'en porte pas plus mal évidemment

).