Je sens que je vais encore une soudaine envie de vous titiller, de dire des bêtises.
Mais laissez-moi du temps : car même quand on est con, il y a à de la réflexion derrière !




Pour l'instant je rigole et je vous observe !

Prendre une pilule pour faire disparaître tout ce qui vient du TSA (angoisses, pétages de câbles, épuisement, blocages, incompréhensions, obsessions), j'y réfléchirai sérieusement.Anarchy a écrit :Non, ma question est bien: abandonner tout ce qui est positif aussi uniquement pour acquiérir des capacités sociales. L'idée c'est le "sacrifice" aussi de certaines choses
LilasLilas a écrit :Prendre une pilule pour faire disparaître tout ce qui vient du TSA (angoisses, pétages de câbles, épuisement, blocages, incompréhensions, obsessions), j'y réfléchirai sérieusement.Anarchy a écrit :Non, ma question est bien: abandonner tout ce qui est positif aussi uniquement pour acquiérir des capacités sociales. L'idée c'est le "sacrifice" aussi de certaines choses
Mais si c'est juste pour "acquérir des capacités sociales", là c'est clairement non, je m'en contrefiche.
D'abord, je mentionne que j'ai horreur de la formule "neurotypique",Spoiler : @ 'Οδυς :
avec en complément, sur des fonctions sociales, qui seraient de l'ordre du rapproché à l'intime (amitié et "amitié + si affinités" comme la formulation désignéeLilas a écrit :Prendre une pilule pour faire disparaître tout ce qui vient du TSA (angoisses, pétages de câbles, épuisement, blocages, incompréhensions, obsessions), j'y réfléchirai sérieusement.
Mais si c'est juste pour "acquérir des capacités sociales", là c'est clairement non, je m'en contrefiche.
Peut être que ça te choque... mais dans un sens oui. Parce qu'on ne "m'autorise pas" à mettre des mots sur les choses et que c'est quand même compliqué de vivre dans "un monde de nt" quand on ne l'est pas, enfin je sais pas si c'est compréhensible, mais le fait que ça ne soit pas reconnu fait que je suis absolument obligée (et je dis bien obligée) de vivre "comme tout le monde", tout simplement parce qu'on ne me croit pas et c'est épuisant. Etant mineure, c'est vraiment dur surtout au lycée et si je suis acceptée là où je veux... ça le sera aussi. Pour ce qui est du trouble, ça ne me gênerait pas ou moins, de vivre avec si (et sans le crier sur les toits) je savais au moins "ce que c'est" et que je pouvais, grâce à une reconnaissance, entamer tout le reste, ce qui s'ensuit, au niveau des adaptions et ce de façon "légitime". Parce que j'en ai marre d'être "la surdouée arrogante", alors que je n'ai de surcroît jamais fait de test de QI, ce qui rend cette qualification complètement erronée mais passons. Pour moi c'est évident que pour accepter quelque chose il faut que cela soit reconnu, parce qu'autrement ça en devient un mal être et surtout qu'il y a des situations où pouvoir dire certaines choses (et les affirmer/certifier parce que clairement, quand on a pas de "fiche diagnostique" pour quelque chose bah... on se retrouve face à un mur dans certaines situations) facilite. Par ailleurs, ça m'enlèverait toute cette culpabilité d'être moi, ou de l'avoir été, par le passé ou le présent. Reconnaître certaines choses ça me prouverait aussi que je ne suis pas folle (parce qu'il y a encore trop de gens pour dire ça) et dans certaines situations notamment face à la loi, ne pas être reconnu de quelque chose c'est très contraignant quand on ne vous croit pas, que vous ne réagissez pas "comme il faudrait", et j'en passe. Oui, pour moi c'est très important tout simplement parce que je n'ai pas non plus envie qu'on me fasse un diagnostic faussé de quelque chose que je ne suis pas, parce que j'ai déjà été bourrée de cachets etc franchement je vais pas faire la liste mais ça peut gâcher une vie et laisser beaucoup de séquelles. A moins qu'il y ait quelque chose de mal à vouloir mettre des mots sur les choses et savoir qui l'on est (ou plutôt ce qu’une partie de nous est) ?Manichéenne a écrit :Si je comprends bien, la non-reconnaissance te gène plus que ton trouble (que ce soit de l'autisme ou pas n'est pas la question) ?
Il y a là quelque chose que je n'arrive pas à saisir.