isolement pas déprimant

[Anarchy]

C'est fou, Pekko, tu décris exactement les moments de détentes que j'aimerais avoir.

[Lita]

Mais s'il y en a qui pourraient m'intéresser, moi je ne les intéresse pas, je ne sais pas rentrer en contact avec eux, entrer dans leur cercle. J'ai l'impression d'être un petit garçon timide au milieu des adultes.

C'est exactement la même problématique pour moi : L'impression d'être une enfant au milieu des adultes.

A voir les gens qui se sentent à l'aise avec les autres, ça me donne envie mais je suis trop incompétente pour que ça fonctionne.
Si je devais m'intéresser à quelqu'un, je sais bien pour avoir essayé maintes fois que l'autre m'évitera par après ^^. Généralement il suffit d'une fois pour que les gens aient la certitude de ne plus vouloir me causer ^^.
Et puis ça représente un gros investissement de travailler à tisser une amitié, souvent c'est pour découvrir qu'au niveau relationnel je ne pourrais pas combler les attentes que l'on aura envers moi... Ca débouche toujours sur des quiproquos et ça finit par le rejet (tout ça pour ça).

Je suis donc mieux toute seule.

Mon conjoint me suggère de temps en temps de rencontrer des gens "comme moi", mais j'ai usé toute motivation avant de faire mes démarches diagnostiques, que les gens soient aspies ou pas. Et puis parler ne m'intéresse plus, ça m'effraie même, je dois être traumatisée .

Et ce soir, il y a un regroupement... la fête des voisins... juste devant chez moi...
Tout seul, je partirais, mais j'ai une femme qui aime rencontrer les gens !...

Ils ont bien choisi leur point de rencontre
Toute seule je partirais également (aucun problème je ne suis même pas dans ma région d'origine), j'aime bien ne connaître personne et croiser le moins de monde possible. Mais mon conjoint est profondément enraciné et il n'est pas dans l'intérêt de mon fils aspie d'être entrainé dans ma quête d'isolement.

[Autiste ou surdoué ?]

A voir les gens qui se sentent à l'aise avec les autres, ça me donne envie mais je suis trop incompétente pour que ça fonctionne

Et bien vois-tu, j’en suis toujours là à 60 ans. Si ce n’est pas une raison pour me faire diagnostiquer ! Au moins j’aurais une réponse :
Soit je suis aspie, soit je suis un « sauvage asociable ».

L’impression d’être enfant au milieu des adultes, ou exactement d’être soi, sans âge, au milieu de gens qui jouent le rôle de leur âge mais qui ne sont pas eux, est-il un problème d’HQI ou d’autiste ?

[Mars]

Tu vois Aos, je ne suis ni autiste ni surdouée mais je ressens exactement les mêmes choses que toi. Je ne suis jamais allée à la fête des voisins, j'ai toujours refusé car je ne sais pas comment me comporter et je ne supporte pas les fêtes. Plus jeune cela me deprimait beaucoup de ne pas pouvoir faire comme les autres. Passé 55 ans, j'ai enfin assumé, il était temps, il m'arrivait de stresser en septembre en pensant à Noël.
Et, vieillir, je trouve que c'est une chance pour ce genre de choses : je l'ai dit au moins 10 fois ici : c'est infiniment plus facile de passer pour une vieille dame indigne que pour une fille tarée.
Bref, je suis une sauvage et, par bonheur, j'habite dans un bois
Je souhaite juste à tous les sauvages du forum de parvenir à assumer plus tôt que moi.