Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?

[Autiste ou surdoué ?]

Sinon, est-ce que tout le monde n'a pas besoin de sa dose de social, mis à part qu'il se situe pour chacun à une intensité différente, et sous une forme différente? Je veux dire, les autistes sont ils censés ne jamais ressentir l'envie/le besoin d'être entouré, de se sentir aimé, d'avoir un ami, un amoureux(se), ou de partager simplement avec quelqu'un, même de façon minime ou décalé? Ne se sentent-ils jamais seuls? Est-ce qu'on appelle pas ça un trouble de la personnalité antisociale plutôt? Parce que si c'est ça, je me retire définitivement de mes démarches de diagnostic, il serait clair que je ne suis pas autiste, quand bien même je pourrai répondre oui à toutes tes questions...

Je reviens sur la remarque de Rudy parce que moi, je pense que je serais capable de vivre en ermite, sans lien social. C'est une de mes caractéristiques mais ce n'est pas celle là qui pourrait me caracteriser d'autiste. C'est un fait qui correspond à un état psychique, sans doute, mais personne, je pense, n'a dit que c'était une caractéristique fondamentale de l'autisme. Un diagnostic prendra en compte sûrement beaucoup d'autres choses.
(Je ne dis pas non plus "coupé " du monde. Un échange, se raconter est nécessaire de temps en temps, mais des échanges écrits sont suffisants)

[gog]

Sinon, est-ce que tout le monde n'a pas besoin de sa dose de social, mis à part qu'il se situe pour chacun à une intensité différente, et sous une forme différente? Je veux dire, les autistes sont ils censés ne jamais ressentir l'envie/le besoin d'être entouré, de se sentir aimé, d'avoir un ami, un amoureux(se), ou de partager simplement avec quelqu'un, même de façon minime ou décalé? Ne se sentent-ils jamais seuls? Est-ce qu'on appelle pas ça un trouble de la personnalité antisociale plutôt? Parce que si c'est ça, je me retire définitivement de mes démarches de diagnostic, il serait clair que je ne suis pas autiste, quand bien même je pourrai répondre oui à toutes tes questions...

Je reviens sur la remarque de Rudy parce que moi, je pense que je serais capable de vivre en ermite, sans lien social. C'est une de mes caractéristiques mais ce n'est pas celle là qui pourrait me caracteriser d'autiste. C'est un fait qui correspond à un état psychique, sans doute, mais personne, je pense, n'a dit que c'était une caractéristique fondamentale de l'autisme. Un diagnostic prendra en compte sûrement beaucoup d'autres choses.
(Je ne dis pas non plus "coupé " du monde. Un échange, se raconter est nécessaire de temps en temps, mais des échanges écrits sont suffisants)

Avoir des relations sociales et avoir des liens affectifs c'est à dire éprouver de l'attachement pour certaines personnes sont deux choses qui me paraissent complètement différentes.

[Rudy]

Je reviens sur la remarque de Rudy parce que moi, je pense que je serais capable de vivre en ermite, sans lien social. [...]
(Je ne dis pas non plus "coupé " du monde. Un échange, se raconter est nécessaire de temps en temps, mais des échanges écrits sont suffisants)

Pour moi, un échange écrit reste une interaction sociale, même si numérisée... La version "écrite" pouvant être un genre de compensation des déficits, tel qu'il est souvent exprimé ici.

Avoir des relations sociales et avoir des liens affectifs c'est à dire éprouver de l'attachement pour certaines personnes sont deux choses qui me paraissent complètement différentes.

Il me semble que ça l'est aussi. Perso, je pense que je serai réellement malheureuse sans l'un comme sans l'autre, et donc, j'en déduis que j'y suis dépendante. N'avoir aucun lien affectif avec personne, ou n'avoir aucune relation avec personne, alors que je l'ai expérimenté, j'en ressentirai un manque.

[freeshost]

Pour ma part, j'ai bien diverses relations sociales, mais de là à parler d'attachement à des personnes précises... Je peux très bien changer de relations comme on change de chemise.

[gog]

J'ai des relations sociales mais je trouve cela difficile, j'ai des liens affectifs aussi mais j'ai besoin d'espace et de moments de solitude, je suis capable de partir sans me retourner, ce qui a pu laisser penser à certaines personnes que j'en avais rien à carrer depuis le départ, alors que c'était faux. Depuis je donne des marques d'attention, d'affection aux personnes que j'aime parce que je sais que mon besoin de solitude et d'indépendance peut perturber, voire blesser et c'est pas trop le but...mais tout ceci reste très calculé finalement.