Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?
Je me demandais aussi si des personnes neurotypiques pouvaient vivre heureuses et sereines indépendamment de leur dose d'interaction sociale.
Tout de même, si c'est une souffrance pour elles, c'est une souffrance de travailler seule, de vivre seule à la maison, de voyager seule.
Tout de même, si c'est une souffrance pour elles, c'est une souffrance de travailler seule, de vivre seule à la maison, de voyager seule.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?
Il y a des neurotypiques très introvertis qui vivent bien la solitude ou qui sont plutôt solitaire, et d'autres très extravertis qui auront constamment besoin du regard et la présence des autres, non? Ton questionnement me porte un peu à confusion...freeshost a écrit :Je me demandais aussi si des personnes neurotypiques pouvaient vivre heureuses et sereines indépendamment de leur dose d'interaction sociale.
Tout de même, si c'est une souffrance pour elles, c'est une souffrance de travailler seule, de vivre seule à la maison, de voyager seule.
Sinon, est-ce que tout le monde n'a pas besoin de sa dose de social, mis à part qu'il se situe pour chacun à une intensité différente, et sous une forme différente? Je veux dire, les autistes sont ils censés ne jamais ressentir l'envie/le besoin d'être entouré, de se sentir aimé, d'avoir un ami, un amoureux(se), ou de partager simplement avec quelqu'un, même de façon minime ou décalé? Ne se sentent-ils jamais seuls? Est-ce qu'on appelle pas ça un trouble de la personnalité antisociale plutôt? Parce que si c'est ça, je me retire définitivement de mes démarches de diagnostic, il serait clair que je ne suis pas autiste, quand bien même je pourrai répondre oui à toutes tes questions...

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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?
Pour être encore plus précis, je me demande même s'il existe des personnes qui peuvent vivre de manière libre et épanouie une "longue" période (disons un mois) avec des interactions sociales, puis la période suivante sans interactions sociales (seulement un bref bonjour-merci avec le facteur et les livreurs
), puis la période suivante avec...
En plus, maintenant, avec les outils actuels, nous avons les moyens de commander de la nourriture à domicile, d'envoyer et recevoir des lettres, des messages électroniques, de faire nos paiement en ligne, d'apprendre par l'internet, de faire du sport chez soi, etc.
Comme nous avons les moyens de suivre des cours en classe, d'acheter dans les rayons, de nous promener en ville librement, de téléphoner, de WhatsApper, de payer au guichet, etc. de faire du sport en ville, etc.
On peut choisir sa dose d'interactions sociales pour presque tout.

En plus, maintenant, avec les outils actuels, nous avons les moyens de commander de la nourriture à domicile, d'envoyer et recevoir des lettres, des messages électroniques, de faire nos paiement en ligne, d'apprendre par l'internet, de faire du sport chez soi, etc.

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Modifié en dernier par freeshost le dimanche 29 mai 2016 à 23:12, modifié 1 fois.
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?
Mais cela ne répond pas aux questions de Rudy, que je me pose également.
Présente un tableau clinique d'Autiste Asperger selon son Neurpsychologue, mais difficile d'établir un diagnostic au vu de mes capacités de compensation sociales.
Sinon, trouble anxieux généralisé.
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?
Je trouverais cela très difficile d'alterner périodes d'interactions sociales et périodes sans interaction sociale, je vis autant que possible en mode en mode "bonjour, bonsoir, merci, à plus !" et lorsque j'en fais à peine plus je me demande très vite à quoi cela rime, à quoi cela sert, etc. donc non, impossible.
Si la conversation n'a pas un but précis, si le but n'est pas informatif, si les phrases entendues sont trop longues et que je ne comprends pas où la discussion va en fin de compte, c'est mort, d'autant plus si je n'ai pas de lien affectif avec la personne.
Si j'ai un lien affectif avec la personne, c'est autre chose, mais cela n'arrivera probablement pas avec les livreurs, la boulangère, le facteur ou le pharmacien...
et j'aurais du mal aussi si je devais voir mes amis trop souvent.
Pourquoi te poses-tu cette question?
Si la conversation n'a pas un but précis, si le but n'est pas informatif, si les phrases entendues sont trop longues et que je ne comprends pas où la discussion va en fin de compte, c'est mort, d'autant plus si je n'ai pas de lien affectif avec la personne.
Si j'ai un lien affectif avec la personne, c'est autre chose, mais cela n'arrivera probablement pas avec les livreurs, la boulangère, le facteur ou le pharmacien...

Pourquoi te poses-tu cette question?
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?
Je me pose la question pour tâter le besoin d'interactions sociales voire la différence de ce besoin entre les diverses personnes (notamment entre celles avec troubles du spectre autistique et celles sans ces troubles). Mais aussi au sein des personnes autistes qu'au sein des personnes non autistes.
Vous n'êtes pas sortis de l'auberge : je suis encore loin de la 1001ème question.
(et même après...
)
Vous n'êtes pas sortis de l'auberge : je suis encore loin de la 1001ème question.


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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?
C'est mieux de faire une semaine l'un et l'une l'autre ou trois jours l'un et trois jour l'autre. Et mieux aussi un jour l'un et un jour l'autre. Il faut alterner pour éviter le taylorisme, le burn out et éviter l'ennui.freeshost a écrit :Pour être encore plus précis, je me demande même s'il existe des personnes qui peuvent vivre de manière libre et épanouie une "longue" période (disons un mois) avec des interactions sociales, puis lla période suivante sans interactions sociales (seulement un bref bonjour-merci avec le facteur et les livreurs )
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?
Toi non plus !freeshost a écrit :
Vous n'êtes pas sortis de l'auberge : je suis encore loin de la 1001ème question.(et même après...
)

Je serais assez intéressée de connaître les conclusions de ton étude mais ça risque d'être compliqué, je ne pense pas que les neurotypiques les plus typiques soient ici mais j'imagine que tu prends tes renseignements un peu partout.
Mon garçon est autiste (et ça se voit) et il est beaucoup plus sociable que moi, bon, il a besoin de sa bulle quand même, mais j'ai l'air VRAIMENT renfermée à côté de lui (je précise je ne suis pas timide, ni phobique sociale).
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?
Ouais, sûrement, mais les besoins ne sont pas les mêmes pour toutes les personnes, me semble.
Et l'interaction sociale ne doit pas forcément être une norme. La solitude ne doit pas forcément être stigmatisée, au même titre que la pluie (que l'on appelle abusivement "le mauvais temps").
Ouais, je pose aussi certaines questions sur d'autres forums (qui ne sont pas spécialement créés pour l'autisme, et où je n'ai pas parlé du tout de mon autisme).
Et l'interaction sociale ne doit pas forcément être une norme. La solitude ne doit pas forcément être stigmatisée, au même titre que la pluie (que l'on appelle abusivement "le mauvais temps").
Ouais, je pose aussi certaines questions sur d'autres forums (qui ne sont pas spécialement créés pour l'autisme, et où je n'ai pas parlé du tout de mon autisme).

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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?
La méthode me parait bonnefreeshost a écrit :
Ouais, je pose aussi certaines questions sur d'autres forums (qui ne sont pas spécialement créés pour l'autisme, et où je n'ai pas parlé du tout de mon autisme).

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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?
Je ne ressens pas le besoin d'interactions sociales mais je suis toujours surpris de la satisfaction qu'on peut en retirer. Donc je ne tire pas un trait dessus, surtout que cela peut servir pour mieux communiquer que de s'entraîner à socialiser.
Cet après midi, j'ai réussi à parler d'une de mes marottes, mes neveux s'interrogeaient sur la sortie de xmen apocalypse. Même s'il paraît étrange que j'en sache autant, j'ai senti un certain intérêt eux à m'écouter et moi à m'exprimer. Assez rare donc.
Avec les adultes : loi travail/carburant/pénurie/guerre => parler voiture et énergie
Mais je sens bien qu'il faut se restreindre à quelques phrases sans un vocabulaire "emprunté" (nouveaux mots appris et trop précis pour une conversation banale) : échange bref de socialisation. Un peu frustrant. Et pourtant je suis épuisé de l'après-midi.
Sans ces épisodes de satisfaction (en général dans la sphère large de mes intérêts spécifiques) , je pense que je serai peut être complètement mutin (un peu benêt d'apparence comme je l'étais enfant ) sauf le minimum pour ne pas être classé "idiot".
Ps
J'ai encore zappé le rasage, (mais propre et vêtements propres)
Cet après midi, j'ai réussi à parler d'une de mes marottes, mes neveux s'interrogeaient sur la sortie de xmen apocalypse. Même s'il paraît étrange que j'en sache autant, j'ai senti un certain intérêt eux à m'écouter et moi à m'exprimer. Assez rare donc.
Avec les adultes : loi travail/carburant/pénurie/guerre => parler voiture et énergie

Mais je sens bien qu'il faut se restreindre à quelques phrases sans un vocabulaire "emprunté" (nouveaux mots appris et trop précis pour une conversation banale) : échange bref de socialisation. Un peu frustrant. Et pourtant je suis épuisé de l'après-midi.
Sans ces épisodes de satisfaction (en général dans la sphère large de mes intérêts spécifiques) , je pense que je serai peut être complètement mutin (un peu benêt d'apparence comme je l'étais enfant ) sauf le minimum pour ne pas être classé "idiot".
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Vieux geek non diagnostiqué
CIM10 F84
Insight Aspie (?) +Aphantasie, prosopagnosie, écholalie, mutisme électif....
Fan de super héros, Daredevil le pygmalion de mon fonctionnement social
Mes doigts sur un clavier communiquent plus de mots que ma bouche...
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?
Oui, comme Gog, je ne pense pas que les neurotypiques les plus typiques soient ici. Je pense qu’il y a aussi "un spectre" dans la neurotypie.
Je suis a priori « neurotypique » mais je vis avec un enfant autiste et un mari "atypique non identifié", (je pense que je m’adapte à leurs particularités sans trop de mal), cela joue sûrement un peu sur mes réponses.
1. Pourriez-vous vivre une semaine seul(e) (au singulier !) pendant une semaine (voire plus) ?
Oui, même deux semaines : la première pour me reposer et la deuxième pour faire ce que j’ai envie de faire. La troisième semaine, je serais contente de retrouver ma petite famille.
Quand j’étais jeune, au début de ma vie professionnelle, je me gardais souvent une semaine pour moi toute seule pour partir en vacances et j’appréciais vraiment de me retrouver seule avec moi-même.
2. Pourriez-vous passer un mois sans inviter et sans être invité par quiconque ?
Oui sans problème, cela nous arrive assez souvent. J’apprécie de voir les gens que j’aime mais j’apprécie aussi de passer du temps avec mon mari et mon fils et seule aussi même si c’est assez rare.
3. Pourriez-vous passer trente minutes autour d'une table, entourée d'au moins deux personnes (dont vous !) sans parler ET sans utiliser vos machines (dont smartphones) ?
Je n’ai pas trop compris la question « entourée d'au moins deux personnes (dont vous !) » donc... ça fait entourée de deux personnes, plus moi. (je ne suis pas entourée de moi).
Oui, je pourrais rester sans parler pendant 30 minutes avec deux autres personnes mais j’espère quand même que les deux personnes parleront de choses intéressantes sinon je risque de m’ennuyer et de me barrer.
4. Pourriez-vous vous passer au moins un mois du langage non verbal dans un contexte très communicant verbalement ? De la gestuelle des bras et des mains ? Des mimiques du visage (clins d’œil, gros yeux, sourcils froncés, etc.) ? Des haussements de la voix ?
Non, je ne pourrais pas, je pense que c’est un exercice difficile.
5. Pourriez-vous pendant au moins un mois faire abstraction des normes sociales liées à l'apparence ? (cheveux lissés, rouge à lèvre, mascara, barbe rasée, cheveux coiffés, attitude pleine de confiance voire défiante, cravate, nœud, et costard, peau lissée voire blanchie, talons hauts, apparence et attitude sérieuse pendant le boulot, etc.) ?
Non, je ne pourrais pas sauf en périodes de vacances peut-être. (J’aurai du mal à garder mes cheveux en bataille mais les cheveux en bataille des autres ne me dérangent pas).
6. Pourriez-vous répartir votre comportement 50% sérieux 50% humour au lieu de 95% sérieux 5% humour (tant dans le fond que dans la forme) ? Y compris durant la job ?
Je ne demanderais pas mieux !
7. Pourriez-vous jouer la personne autiste pendant une semaine (168 heures par semaine, sans pause !), peu importent les contextes (professionnels, familiaux, amicaux, ludiques, etc.) ?
J’aurais du mal puisque déjà, je n’aurais pas les hypersensibilités sensorielles de la personne autiste et donc ce serait assez difficile de juger de l'intensité et de la gêne, mais j’essaie quand même souvent et c’est loin d’être facile, de me mettre à la place des autistes et en particulier de mon fils.
8. Seriez-vous prêtes et prêts à renoncer définitivement (même après la mort !) au dogme de l'apparence bienséante ?
Joker, je ne sais pas.
Je suis a priori « neurotypique » mais je vis avec un enfant autiste et un mari "atypique non identifié", (je pense que je m’adapte à leurs particularités sans trop de mal), cela joue sûrement un peu sur mes réponses.
1. Pourriez-vous vivre une semaine seul(e) (au singulier !) pendant une semaine (voire plus) ?
Oui, même deux semaines : la première pour me reposer et la deuxième pour faire ce que j’ai envie de faire. La troisième semaine, je serais contente de retrouver ma petite famille.
Quand j’étais jeune, au début de ma vie professionnelle, je me gardais souvent une semaine pour moi toute seule pour partir en vacances et j’appréciais vraiment de me retrouver seule avec moi-même.
2. Pourriez-vous passer un mois sans inviter et sans être invité par quiconque ?
Oui sans problème, cela nous arrive assez souvent. J’apprécie de voir les gens que j’aime mais j’apprécie aussi de passer du temps avec mon mari et mon fils et seule aussi même si c’est assez rare.
3. Pourriez-vous passer trente minutes autour d'une table, entourée d'au moins deux personnes (dont vous !) sans parler ET sans utiliser vos machines (dont smartphones) ?
Je n’ai pas trop compris la question « entourée d'au moins deux personnes (dont vous !) » donc... ça fait entourée de deux personnes, plus moi. (je ne suis pas entourée de moi).


Oui, je pourrais rester sans parler pendant 30 minutes avec deux autres personnes mais j’espère quand même que les deux personnes parleront de choses intéressantes sinon je risque de m’ennuyer et de me barrer.
4. Pourriez-vous vous passer au moins un mois du langage non verbal dans un contexte très communicant verbalement ? De la gestuelle des bras et des mains ? Des mimiques du visage (clins d’œil, gros yeux, sourcils froncés, etc.) ? Des haussements de la voix ?
Non, je ne pourrais pas, je pense que c’est un exercice difficile.
5. Pourriez-vous pendant au moins un mois faire abstraction des normes sociales liées à l'apparence ? (cheveux lissés, rouge à lèvre, mascara, barbe rasée, cheveux coiffés, attitude pleine de confiance voire défiante, cravate, nœud, et costard, peau lissée voire blanchie, talons hauts, apparence et attitude sérieuse pendant le boulot, etc.) ?
Non, je ne pourrais pas sauf en périodes de vacances peut-être. (J’aurai du mal à garder mes cheveux en bataille mais les cheveux en bataille des autres ne me dérangent pas).

6. Pourriez-vous répartir votre comportement 50% sérieux 50% humour au lieu de 95% sérieux 5% humour (tant dans le fond que dans la forme) ? Y compris durant la job ?
Je ne demanderais pas mieux !
7. Pourriez-vous jouer la personne autiste pendant une semaine (168 heures par semaine, sans pause !), peu importent les contextes (professionnels, familiaux, amicaux, ludiques, etc.) ?
J’aurais du mal puisque déjà, je n’aurais pas les hypersensibilités sensorielles de la personne autiste et donc ce serait assez difficile de juger de l'intensité et de la gêne, mais j’essaie quand même souvent et c’est loin d’être facile, de me mettre à la place des autistes et en particulier de mon fils.
8. Seriez-vous prêtes et prêts à renoncer définitivement (même après la mort !) au dogme de l'apparence bienséante ?
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" Etre différent, c'est normal ! "
Maman d'un ado, diagnostiqué TSA (AHN) en janvier 2016,
à l'âge de 9 ans - TDA confirmé par les tests en mars 2017
Egalement épouse d'un homme au fonctionnement "atypique".
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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?
Et bien tu vois moi je ne suis pas capable de parler de ces choses là, du "minimum" à moins de me sentir proche de quelqu'un (je ne parle même pas de mon comportement lorsque je suis entourée de plusieurs personnes, même chez moi - c'est silence radio ou presque), effectivement je pense qu'on doit certainement me prendre pour une niaise par moment mais tant pis...quand j'étais plus jeune l'idée de passer pour une idiote me gênait mais maintenant je ne trouve plus cela si grave.Daredevil a écrit : Avec les adultes : loi travail/carburant/pénurie/guerre => parler voiture et énergie
Sans ces épisodes de satisfaction (en général dans la sphère large de mes intérêts spécifiques) , je pense que je serai peut être complètement mutin (un peu benêt d'apparence comme je l'étais enfant ) sauf le minimum pour ne pas être classé "idiot".
Si quelqu'un arrive à te faire te sentir con alors que tu n'as pas encore ouvert la bouche ce n'est pas la peine d'engager une relation quelconque avec cette personne.

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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?
Eh c'est pas cool pour les gens qui ont des problèmes d'attention çafreeshost a écrit :3. Pourriez-vous passer trente minutes autour d'une table, entourée d'au moins deux personnes (dont vous !) sans parler ET sans utiliser vos machines (dont smartphones) ?

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Re: Neurotypiques, dépendants des interactions sociales ?
Espèces de smombies !

Aidons les «smombies»
La ville d’Augsburg, en Allemagne, expérimente des feux pour piétons distraits
La nouvelle en serait drôle, si elle n’avait pas pour origine le décès d’une adolescente de quinze ans. La jeune fille, distraite par l’utilisation de son smartphone, avait été happée par un tram dans la ville allemande d’Augsburg, en Bavière. Du coup, les autorités ont décidé d’agir. Non pas en lançant une campagne de prévention, mais en intervenant directement dans l’espace urbain.
L’on apprenait ainsi la semaine passée que certains bords de trottoirs étaient désormais équipés, à Augsburg, de petites lumières directement incrustées dans le bitume. Parallèles aux voies du tram et perpendiculaires par rapport au piéton, elles s’allument en rouge lorsque le passage des voies est interdit. Même le nez dans son smartphone, le piéton devrait être capable de voir ces avertissements lumineux, espère la municipalité d’Augsburg.
Cette ville allemande n’est pas la première à agir pour aider les «smombies», croisement entre smartphones et zombies. Une ville chinoise avait déjà introduit, sur certains de ses trottoirs, des voies dédiées aux accros du téléphone. Aux Etats-Unis, un centre de fitness leur a même déjà consacré des voies sur les… escaliers. Et vu notre addiction au smartphone, il y a fort à parier que d’autres villes ou établissements privés suivront rapidement.
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